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Actualité Europe - Page 62

  • Le roi d'Espagne abdique en faveur du prince des Asturies

    2007-Leon-Don-Juan-Carlos-y-Do_54358598936_53389389549_600_396.jpgAucune des royautés européennes n'est un modèle de ce que nous souhaitons pour la France. Tout simplement parce que, en France, tant qu'il y a eu des rois, ceux-ci ont régné et gouverné. Avec ou sans ministériat - pour reprendre l'expression de Louis XIV - et qu'ils aient délégué plus ou moins, tous ont exercé le pouvoir, à leur façon, mais d'une manière toujours effective.

    Rien de cela ne se passe dans les monarchies nordiques, ou espagnole : le roi - ou la reine - n'y exerce aucun pouvoir d'administration directe des choses et des gens; même si leur influence sur la vie de leur pays dépasse souvent le strict rôle institutionnel qui leur est attribué par les textes constitutionnels. Aucune de ces royautés n'a voulu ou pu préserver vraiment leurs peuples de la décomposition qui frappe toutes les sociétés dites occidentales. Et pourtant, toutes ces royautés ont en commun quelque chose de bon : le poste suprême y est occupé ("séquestré").

    Les Français auraient raison d'y réfléchir, au moment où de nombreux observateurs politiques de tout bord, en viennent à penser que l'élection présidentielle est la plaie des Institutions françaises ...

     

     

    Pour ceux qui l'ignorent, le titre de Prince des Asturies est réservé, en Espagne, au fils du roi, désigné pour la succession. Equivalent au terme de Dauphin, en France, ou de prince de Galles, en Grande-Bretagne, ce titre vient de la nuit des temps : en 711, l'Espagne fut envahie par les Maures -et non par les Arabes... - et la monarchie wisigothique, qui avait remplacé l'Empire romain, s'écroula sous la poussée des tribus berbères. Les restes de l'armée wisigothique, vaincue, se réfugièrent dans les montagnes cantabriques difficilement accessibles du nord du pays, de la Galice et des Asturies (à l'Ouest) au Pays basque (à l'est); cette vaste zone constitua le "rincon sagrado" (le recoin sacré) inviolé par les envahisseurs mahométans, d'où fut immédiatement lancée la Reconquête (Reconquista), avec la victoire chrétienne symbolique de Covadonga, dès 718. Une reconquête qui devait malgré tout durer près de huit siècles, pour ne s'achever qu'en... 1492, avec la prise de Grenade par les Rois catholiques.

  • Retour sur son passage à Barcelone : erreurs en série et ignorance crasse pour Manuel Valls

    Valls a Barcelone, sous le slogan : Canviem Europa, Aturem Rajoy. L'article 2 de la Constitution est supprimé ? 

     

    Qui  a parlé à Barcelone : l'homme privé ou le Premier ministre de la France ?

    Evidemment, le Premier ministre de la France.

    Rappelons-lui donc deux choses, avant de commencer à le reprendre sur son ignorance crasse de notre Histoire (dont il parle tant, alors qu'il perd à chaque fois une bonne occasion de se taire...) :

    1. Il est d'usage, pour les gouvernants, de ne pas parler des affaires intérieures de la France lorsqu'on est en déplacement à l'étranger. Pour qui se prend Super Manu : pour quelqu'un au-dessus des lois et usages couramment admis ?...

    2. "La langue de la République est le français", du moins c'est ce que stipule l'article 2 de la Constitution de la Vème République. Super Manu, jusqu'à preuve du contraire, est le Premier ministre de l'actuel gouvernement de cette Vème République : qu'il ait eu un mot en castillan et un autre en catalan, par courtoisie pour ses auditeurs, cela se conçoit : beaucoup de Présidents ou de ministres l'ont fait avant lui. Il a simplement un peu forcé la dose...  

    Bon, maintenant, passons à l'essentiel : l'ignorance crasse de celui qui nous représente.

    Il s'est dit fier de la République (vous savez, celle qui a mené le premier Génocide des Temps modernes, en Vendée, toujours sans reconnaissance ni repentance deux siècles après...). Et pourquoi ? Parce qu'un étranger peut y devenir Premier ministre, et s'appeler Manuel; et parce qu'une "Najat" peut y être ministre. Disons-le tout net : là, les bras nous en tombent ! C'est dans des cas pareils qu'il faut se répéter cent fois qu' il vaut mieux entendre ça que d'être sourd...

    Car, enfin, Giulio Mazzarini, Mazarin pour les intimes, c'était en quelle année, et sous quel régime ? Super Manu se moque du monde quand il veut nous faire croire que la République "accueille" l'étranger et lui confie des postes importants. Ou alors, comme nous l'écrivons en titre, il est nul, mais "nul de chez nul", en Histoire !

    La Royauté française a truffé nos mille ans d'Histoire avec elle d'étrangers placés à de très hauts postes : quel pays, aujourd'hui, quel régime, confie son armée à un allemand, comme le fit Louis XV avec le Maréchal Maurice de Saxe ? Quel pays, quel régime, a reçu chez lui - et a pensionné chez eux... - tant de savants et d'artistes étrangers comme l'ont fait nos rois : de Léonard de Vinci et la cohorte de la Renaissance (Andréa del Sarto, ancêtre de notre Maxime, Le Primatice...) jusqu'à Louis XIV, qui nomma Lully surintendant de la musique ?

    Le plus beau meuble du monde - si l'on s'en réfère au "travail" qu'il a nécessité - le bureau à cylindre de Louis XV, est l'oeuvre d'Oëben et Riesener, deux artistes nés respectivement près de Münster et à Aix-la-Chapelle. La Machine de Marly, qui devait alimenter en eau les fontaines de Versailles, est l'oeuvre du Wallon Rennequin Sualem. Le vérité est qu'un très long article ne suffirait pas à énumérer les personnes de qualité étrangères accueillies et placées à de très hauts postes par la Royauté française... n'en déplaise à Super Manu, qui se croit le premier étranger haut placé en France.

    Mais le plus lourd, pour lui, est à venir. Il demande dans quel pays et dans quel régime une "Najat" peut être ministre ? Mais en France, pardi, et sous la Royauté ! Ministre, la belle affaire ! C'est un bien piètre lot de consolation, un cadeau-bonux en plastique : la Royaute a donné à six femmes tout le pouvoir, oui, vous lisez bien : la totalité des pouvoirs, et pas simplement un petit poste de porte-parole ou, après, de minsitre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports. Ce fut à l'occasion des Régences, la première étant celle de Blanche de Castille, donc presque sept cents ans avant l'instauration de la calamiteuse République idéologique, qui n'est jamais allée aussi loin ! Et, attention, sur ces six femmes, quatre étaient étrangères ! Donc, question promotion de la femme, féminisme, non sexisme ou non discrimination, ou quelle que soit la façon dont les nuls qui nous gouvernent veulent l'appeler, c'est la Royauté qui est le régime moderne et novateur, plusieurs siècles avant notre pitoyable république idéologique... et son actuel premier ministre qui vient faire la leçon !

    Allez, un petit récapitualtif, genre L'Histoire pour les nuls :

    1. Blanche de Castille, régente (deux fois) pour Louis IX : d'abord, durant sa minorité, puis lorsque le roi partit pour la Terre sainte. C'est d'ailleurs la mort de sa mère qui força le roi à rentrer en France ! Qui dit mieux ? Deux fois la totalité des pouvoirs à une espagnole : battu, Manu, archi-battu...

    2. Anne de Beaujeu, régente pour Charles VIII;

    3. Louise de Savoie, régente pour François 1er;

    4. Catherine de Médicis, (une italienne !) régente pour Charles IX;

    5. Marie de Médicis, (encore une italienne !) régente pour Louis XIII;

    6. Anne d'Autriche, une austro-espagnole, régente pour Louis XIV...

    La vérité, puisqu'on est en période de Mundial, c'est que, si la politique était un match de foot, l'équipe royale écraserait l'équipe républicaine par six à zéro, ou quatre à zéro, selon que l'on compte le pouvoir donné à des femmes (6 à 0) ou à des femmes étrangères (4 à 0)...

    Oui, décidemment, Valls a encore beaucoup, mais vraiment beaucoup à apprendre : et, vraiment, ce n'est pas Super Manu, le surnom qui lui convient, mais Super Ma-nul ! 

  • On vote pour les Européennes dimanche : le "bien vu" de Guillaume Roquette...

    GUILLAUME ROQUETTE.jpg"...en refusant toute "dimension verticale" (l'expression est de Jean-Paul II), en s'ouvrant à tous les vents, en oubliant ses racines, l'Europe s'est condamnée à avoir une identité aussi floue que celle de la femme à barbe qu'elle vient d'élire comme chanteur de l'année".  (Le Figaro magazine, 16 mai 2014, Editorial)

  • BRILLANTE REUNION D'ACTION FRANCAISE, JEUDI DERNIER, A MARSEILLE A PROPOS DE LA CRISE UKRAINIENNE, CRISE EUROPEENNE : RETOUR EN IMAGES ...

    Pour la Fédération Royaliste Provençale, qui a organisé cette conférence-débat, il s'agissait de traiter d'un sujet d'une évidente actualité, mais, surtout, d'une importance extrême pour la France et pour l'Europe toute entière, puisque pour la première fois depuis la fin du dernier conflit mondial, du moins avec une telle gravité, la crise ukrainienne remet sérieusement en question les frontières et l'équilibre européens.

    L'analyse de lafautearousseau, notre position sur les évènements d'Ukraine, a d'ailleurs été plusieurs exposée dans les chroniques du lundi, de Louis-Joseph Delanglade. Tambours de guerre, au coeur du continent ? Interventionnisme américain et les risques auxquels il nous expose ? Place de la France et de l'Union Européenne, dans ce conflit qui oppose Kiev et Moscou ? Autant de questions auxquelles il s'agissait de tenter de répondre.

    La Fédération Royaliste Provençale avait invité à en débattre des personnalités connaissant bien le monde russe et le contexte géopolitique mondial. Et tout spécialement le prince Sixte Henri de Bourbon Parme, fin connaisseur aussi bien de l'histoire de l'Europe que de la Russie moderne. Une vidéo de cette conférence-débat particulièrement intéressante sera prochainement à votre disposition.

    En attendant, voici quelques images significatives de la soirée*.

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     Vue partielle de la salle

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  • Ukraine : une analyse de Bernard Guetta avec la quelle nous sommes (presque) d'accord

     

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    L'affaire Ukrainienne a passionné nos visiteurs et conduit nos lecteurs les plus attentifs à se manifester. Les notes que nous avons mises en ligne sur cette importante question ont en effet suscité des commentaires exceptionnellement nombreux, parfois passionnés et presque toujours substantiels.

    C'est qu'elle trouble des situations que l’on croyait figées pour toujours et qu’elle révèle l’exaspération de clivages pour le moins préoccupants : pour la première fois depuis la fin de la Guerre Froide, la paix s'est trouvée sérieusement menacée, entre grandes puissances, au cœur même de l'Europe (avec bruits de bottes et mouvements de troupes), cœur de l’Europe où, désormais, les frontières réputées intangibles se remettent à bouger ; l’impérium américain y a manifesté sa prétention à régenter, y compris par la force, l’ensemble des régions du monde ; ainsi se durcit gravement l’opposition entre la vision multipolaire de la Russie et celle, unipolaire des Etats-Unis ; enfin, ce qui est apparu, dans cette crise, plus évident que jamais, c’est le « non-rôle » des Européens alors qu’il s’agissait d’une affaire touchant essentiellement à leur continent.

    C’est ce dont traite cette chronique géopolitique de Bernard Guetta, (France Inter, avant-hier matin) avec lequel – nous l’avons déjà dit – nous sommes rarement d’accord mais dont, cette fois-ci, au moins dans sa première partie, nous approuvons (presque) entièrement l’analyse, en grande part lucide et réaliste. En tout cas, assez intéressante pour que nous vous recommandions de l’écouter.     

     

  • Avis de tempête ? par Louis-Joseph Delanglade

    Dès les premières informations en provenance d’Ukraine orientale, les chancelleries occidentales ont manifesté les unes leur stupeur, les autres leur réprobation face au refus, par Moscou, du fait accompli. Mais qui pouvait raisonnablement penser que la Russie resterait insensible à la situation ? Comment s’étonner des événements de Crimée, cette république autonome, majoritairement « russe », artificiellement séparée de la Russie au profit de l’Ukraine en 1954 ? Sait-on au moins au Quai d’Orsay que la pointe extrême de la Crimée abrite Sébastopol, le grand port militaire russe fondé par Catherine II en 1783 ? La détestation de M. Poutine ne saurait aveugler au point de tenir lieu de politique étrangère.  

     

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    Pourtant, les médias français pensaient que l’Union européenne, bien incapable d’agir par elle-même, avait remporté une grande victoire en dépêchant à Kiev les ministres des Affaires étrangères d’Allemagne, de France et de Pologne – avec le résultat que l’on sait. Analyse contestable car ce sont bien les représentants de trois Etats qui se sont manifestés, avec des fortunes diverses - l’Allemagne, pragmatique, confortant sa place d’interlocuteur européen privilégié de la Russie ; la Pologne, « irrédentiste », réaffirmant ses liens et affinités avec l’Ukraine occidentale ; la France indécrottablement idéologique, devant se contenter d’avoir donné satisfaction aux bons apôtres des prétendus droits de l’homme.

     

    Déjà, en 2004, l’« Occident » avait salué la « Révolution orange » de Kiev - dont on sut vite qu’elle avait été suscitée et financée par la ploutocratie locale et des organisations étatsuniennes dirigées par M. Soros. Nul doute que, dans leur stratégie anti-russe, l’Ukraine ne représente pour les Etats-Unis d’Amérique un pion essentiel. Il ne faut pas oublier que naguère encore la Maison Blanche envisageait sérieusement l’installation de missiles sur le territoire polonais. Mais que jadis elle avait exigé et obtenu le démantèlement des missiles soviétiques à Cuba…

     

    Force est de constater que personne, en Europe, n’a de vision stratégique de la situation. On nous répète qu’il n'a jamais été sérieusement question d’intégrer l’Ukraine dans l’U.E. – que l’« Europe » ne le peut ni ne le veut. L’objectif serait donc simplement de lui permettre de devenir un pays européen « comme les autres ». Cela n’a aucun sens mais aura forcément un prix. Sans parler de la possibilité d’un conflit militaire, ni même d’une partition annoncée, l’Ukraine risque en effet de sombrer dans le chaos géopolitique et dans un naufrage économique – avec, pour le reste du continent, des conséquences gravissimes.

     

    Avis de tempête, et donc prudence et circonspection de rigueur. Tout le contraire de l’emballement médiatique et idéologique de ces dernières semaines.

     

  • "la guerre de Troie n'aura pas lieu", dialogue inactuel (?) entre Ulysse et Hector (Pierre Renoir et Louis Jouvet)

    Hector.jpgExtrait de "La guerre de Troie n'aura pas lieu" (acte II, scène XIII) de Jean Giraudoux, avec Pierre RENOIR dans le rôle d'Ulysse et Louis JOUVET dans le rôle d'Hector.

    Est-ce vraiment sans rapport avec l'actualité ? 

      

    « L’homme, à toutes les époques, et dans tous les siècles, se ressemble ; il a les mêmes passions, il raisonne, et il se comporte, de la même manière dans les mêmes cas. C’est le point capital. Hors de là, il n’y a qu’erreur et fantaisie. »

    Jacques Bainville, Réflexions sur la politique (Plon, 1941)

     

  • Les Jeux de Sotchi. Et après ? par Yves Marie Laulan*

    Ces Jeux à objectif de prestige ont pour objet, on le sait, d’affirmer aux yeux de tous, le retour spectaculaire de la Russie dans le concert des grandes nations. Wladimir Poutine a voulu démontrer aux yeux du monde que le traumatisme de l’effondrement de l’Empire  soviétique était bel et bien effacé. La Grande Russie était de retour. Car elle avait désormais remis ses affaires en ordre et réglé ses problèmes internes. Elle  devait désormais être prise au sérieux après les difficultés de la période Eltsine. Ce pari audacieux sera-t-il gagné ?  

    putine sotchi.jpg

    L'intention - et le message - étaient clairs, et la réussite parfaite des Jeux devait les manifester au monde entier : la Russie est de retour...

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  • Ukraine, l'information violée (un lien partagé sur notre page Facebook par Hélène Richard-Favre)

       Hélène Richard-Favre  : Ukraine, l'information violée

    http://voix.blog.tdg.ch/archive/2014/02/20/ukraine-l-information-violee.html

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  • Ubu roi ! : en visite officielle en Turquie, le président d'un pédalo qui coule parle avec un autre président qui coule de son entrée dans une Europe qui coule...

    Le peuple Français sera de toutes façons consulté par référendum, dit notre Président, sans rire, en parlant, toujours sans rire, de l'adhésion de la Turquie à cette pauvre Union européenne, dont l'état lamentable dans lequel elle se trouve devrait inciter à parler de tout, sauf de l'intégration (!) de la Turquie...

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  • Rappel à l’ordre, par Louis-Joseph Delanglade

    L’actualité vient rappeler de façon tragique que, dans une région en état de guerre larvé, avant d’être journaliste on est d’abord le ressortissant d’un pays. Aussi les lamentations de la caste médiatique sont-elles un peu déplacées : les deux journalistes de R.F.I. n’étaient pas plus « neutres », donc intouchables, que qui que ce soit. Même remarque, mutatis mutandis, pour les « militants » (souvent des salariés) de Greenpeace. Eux aussi prétendent jouer avec le feu mais eux non plus n’acceptent pas de se brûler. Preuve en est la déclaration de M. Naidoo, directeur de Greenpeace international, qui proteste contre la détention en Russie de trente membres de  son organisation.

     

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    Issue, au début des années soixante-dix, de la mouvance pacifiste états-unienne, c’est-à-dire d’un mouvement objectivement complice du communisme international, Greenpeace est devenue une véritable entreprise capitaliste aux trois millions d’adhérents-donateurs. Elle peut séduire parce qu’elle prétend défendre l’environnement et prône des actions non-violentes mais elle ment souvent (des moutons aveugles de Patagonie à la fonte annoncée des glaces arctiques) et on est en droit de se demander pour qui elle roule. On se rappelle l’épisode du Raimbow Warrior (1985). L’affaire a mal tourné pour les services secrets français mais elle est la preuve que, plus que comme un contre-pouvoir, Greenpeace se comporte d’abord comme une force hostile.

     

    C’est bien ainsi qu’il faut comprendre ce qui s’est passé dans la mer de Barents, mi-septembre, lors d’une action de protestation sur une plateforme du géant russe Gazprom. Or la Russie de M. Poutine n’est pas la France de M. Mitterrand et les trente personnes arrêtées risquent désormais sept années de prison pour « hooliganisme ». Bien entendu, les belles âmes d’Occident ont entonné le chœur des pleureuses. Parmi les trente, un Français : un certain Francesco Pisanu. Comme il serait inconséquent de demander au pouvoir politique russe d’intervenir, c’est-à-dire de faire pression sur la justice, M. Ayrault, de passage à Moscou, a demandé à M. Medvedev « un geste humanitaire à son égard ». Fin de non recevoir du président du gouvernement russe. Les « activistes » seront jugésà l’aune de leur activisme.

     

    Outre la claque donnée à M. Ayrault, la réponse de M. Medvedev – et quelle que soit la tournure des événements – rappelle opportunément que les O.N.G. ne représentent qu’elles-mêmes et que les Etats restent souverains – ce que d’ailleurs M. Ayrault reconnaissait implicitement par sa demande. Aucun individu, encore moins aucune organisation, ne peut se prévaloir, hors des frontières nationales, d’une sorte d’impunité qui lui permettrait d’agir au gré de ses idées, de ses intérêts ou même de sa profession. Pas plus au nom d’un prétendu droit à l’information que d’un tout aussi prétendu droit à l’ingérence écologique.

  • D'où vient la russophobie en Europe ? Une émission radio d'Hélène Richard-Favre...

    Reçu hier sur notre Page Facebook Lafautearousseau royaliste, où l'on "échange" et "partage" beaucoup, ce qui est un très bon signe... :


    Hélène Richard-Favre

    Je suis de retour de Moscou où j'ai été invitée à deux tables rondes, l'une pour la télévision et l'autre pour la radio.Voici le lien à la 1ère si le sujet vous intéresse: http://french.ruvr.ru/2013_09_19/D-ou-vient-la-russophobie-en-Europe-2420/ 

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  • Sur le Blog de Bertrand Renouvin, à propos de la royauté Belge...

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    Peu de temps après l'abdication de la reine de Hollande en faveur de son fils, c'est le roi des Belges, Albert II (à gauche) qui a abdiqué en faveur de son fils Philippe 1er (à droite)

     

    Samedi dernier, en commentaire à notre Navigation sélective sur le Net, DC nous a écrit :

     

      Je vous invite à publier l'article rédigé en billet invité sur le blog de Bertrand Renouvin "d'Albert II à Philippe 1er roi des Belges, la monarchie parlementaire en questions".

    Écrit par : DC | dimanche, 18 août 2013

    Nous le faisons bien volontiers, en donnant seulement le lien permettant d'accéder au Blog de Bertrand Renouvin, car la longueur de l'article excède la capacité d'accueil des notes de Hautetfort : http://www.bertrand-renouvin.fr/

    Denis Cribier termine son article par ces mots :  

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  • L'avenir des Roms est en Roumanie, n'en déplaise à J-M Coppola, qui peut bien multiplier à l'infini les déclarations insensées, extravagantes, scandaleuses...

    coppola.jpgLa déclaration scandaleuse qui a "déclenché" cette note est la suivante : elle a été faite par Jean-Marc Coppola, responsable du Front de gauche, le dimanche 7 juillet, à Marseille, lors d'une manifestation de soutien aux Roms, bien maigrelette : 50 personnes ! :

    "L'histoire des convois d'Auschwitz peut s'appliquer aux Roms".

    On le voit : s'il est incapable de réunir grand'monde sur un sujet aussi sensible, Jean-Marc Coppola est prêt à toutes les outrances, à toutes les insanités pour "vendre" son message bidon. Il est pitoyable et pathétique; il fait penser à un nageur qui se noie : plus il panique, et plus il se met en danger; ou à quelqu'un pris dans des sables mouvants : plus il bouge, plus il enfonce...

    Soyons sérieux, réalistes, et humains : il faut cesser de "jouer" avec les Roms, de s'en servir comme de la "chair à profit", pour les uns, ou comme de la "chair à calcul idéologique", pour les autres, comme Jean-Marc Coppola...

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