Les prétendues réformes s'enchaînent sans que la France soit mieux soignée, mieux desservie, mieux défendue. Au contraire, et malgré des déclarations ronflantes et quelques centaines de millions jetés comme des aumônes, les Français voient leur horizon se refermer. Au-delà des statistiques, la vérité est qu'il y a moins d'emplois, moins d'hôpitaux, moins de revenus – et surtout moins de libertés.
La république encadre tout, contrôle tout, décide de tout et, sous prétexte d'émanciper les citoyens, elle les asservit toujours plus étroitement à son contrôle, tout en laissant les banlieues faire sécession et en encourageant l'extrême-gauche à vandaliser les villes et terroriser les prétendus "fachos" qui ne sont que les opposants légitimes au pouvoir.
Les Français vont donc fêter Noël, le cœur lourd, et peut-être sans espoir. Mais Noël est un message d'espoir. Il n'est pas une fête mercantile, il est la manifestation d'un amour divin, et non pas jupitérien, qui s'incarne chez les pauvres, au lieu de leur dire de traverser la rue.
Quand les Français fêteront Noël, qu'ils se rappellent cette culture chrétienne qu'on veut éradiquer : voilà la vraie fraternité, qui ordonne de tout partager avec ses proches ; voilà la vraie égalité, qui propose à tous la même loi, sans exception, passe-droit ni haut-commissariat ; voilà la vraie liberté, qui propose à chacun d'aimer les autres.
Noël peut être rempli de l'espoir que les choses peuvent changer : que les Français se souviennent qu'ils détiennent un pouvoir qui fait trembler l'État, celui de ne pas être servile, et qu'ils se rappellent que l'enfant qui est né a engendré un mouvement qui a transformé le monde.
Qu'ils mettent leur espoir en eux-mêmes plutôt que dans les partis, et qu'ils deviennent, sans l'aide du gouvernement, artisans de fraternité comme sur les ronds-points.
L'Action française souhaite à tous les Français un joyeux Noël.