Le mouvement perpétuel
par Louis-Joseph Delanglade
Ce que nous écrivions le lundi 28 novembre 2016 ...
Ce n’est certes pas le « fameux trois-mâts » de la chanson, mais plutôt, à en juger par la photo, le Karaboudjan du capitaine Haddock. L’Aquarius, ce « navire humanitaire » affrété par l’association « citoyenne » européenne SOS Méditerranée n’en finit pas de procéder à des sauvetages au large des côtes libyennes. La ficelle est un peu grosse : des dizaines de milliers de migrants, les uns faute de pouvoir transiter par la Turquie et la Grèce aussi facilement qu’avant, les autres parce qu’ils remontent de l’Afrique occidentale, prennent le risque, qu’ils ne peuvent plus ignorer, de se noyer en Méditerranée, sachant qu’ils ont quand même une chance d’arriver jusqu’en Italie, sauvés par les « humanitaires » européens. Ainsi se trouve avérée la faillite totale de l’Europe dite de Schengen : incapable de contraindre l’Aquarius à ramener les malheureux rescapés à leur point de départ, donc incapable de sécuriser nos frontières face à la vague migratoire. Qu’on sauve les gens, soit, mais pourquoi les débarquer en Europe où ils n’ont rien à faire ?
De Lampedusa où on les débarque le plus souvent, la plupart vont remonter jusqu’à la frontière française. Et là, ça recommence. Empêchés de passer par Menton, ils tentent de s‘infiltrer clandestinement par la vallée de la Roya. Ils ne risquent plus la noyade mais, paraît-il, souffrent des conditions climatiques. Aussi, à l’instigation de la Ligue des Droits de l’Homme et d’Amnesty International, s’est créée « l’association » Roya Citoyenne qui entend « défendre les intérêts des citoyens du monde » - comprenez : qui favorise l’entrée en France des migrants clandestins et indésirables. Deux de ses membres, MM. Herrou et Mannoni, se sont donc retrouvés devant le tribunal de Nice. Gageons que, s’ils sont condamnés, ils auront droit à tout le soutien moral, financier et médiatique possible. En tout cas, grâce à ces messieurs, voici nos migrants en Gaule.
En Gaule justement, le gouvernement, incapable donc de contrôler au mieux les frontières nationales, vient d’avoir une idée lumineuse : une aide exceptionnelle au retour pour « faciliter les départs de France des ressortissants étrangers, en situation irrégulière, qui souhaitent rentrer dans leur pays ». Cette prime de Noël de 2500 € à tout clandestin acceptant de repartir « volontairement » est majorée d’une aide de 10000 € « pour la réinsertion sociale, l'emploi ou la création d’entreprise ». On nous explique que cela coûte moins cher qu’une reconduite forcée, laquelle nécessite une démarche judiciaire et un accompagnement physique très onéreux. Que voilà de la bonne politique ! D’autant que l’ « humanisme » est sauf car, si le clandestin veut rester, pas de problème : une association « citoyenne » sera toujours là pour lui faciliter le séjour et culpabiliser le Gaulois raciste qui s’en tire déjà trop bien en ne finançant pas par ses impôts un retour à 12500 €.
Et si le clandestin, sauvé par le Karaboudjan, pardon l’Aquarius ; infiltré par les valeureux guérilleros de La Roya ; dédommagé, c’est la moindre des choses, par le contribuable français ; si, donc, il revient ? Tout est en place, semble-t-il. •
BILLET - En Allemagne, le torchon brûle entre Angela Merkel et son ministre de l'Intérieur au sujet du sort des migrants. La position de la chancelière parait de plus en plus fragilisée.
L'entrée de Simone Veil au Panthéon - puisque c'est ainsi qu'il faut dire depuis celle de Jean Moulin marquée pour toujours par le discours de Malraux - nous est apparue chargée des particularités que nous allons tenter de signaler.
TV Libertés - dont nous recommandons l'écoute en raison de l'excellence de ses émissions - a mis ce débat en ligne le 14 juin. Il nous a paru en tous points d'un intérêt exceptionnel. Nous n'en ferons pas le commentaire : la discussion est toujours ouverte sur Lafautearousseau. Nous préférons laisser aux lecteurs le soin d'écouter, d'apprécier. Ce débat d'une soixantaine de minutes ne dit pas tout. Mais on y retrouve le vrai Maurras dans toute son ampleur, son importance, et parfois sa complexité. Ne nous contentons pas à son propos de quelques clichés, ne restons pas superficiels. Ce débat est à l'inverse de ces travers. LFAR
Présentation de TV Libertés



À l’incident de la fête de la musique, on peut ajouter la décision du président de l’Assemblée nationale, macronien notable, d’afficher les couleurs LGBT sur le palais Bourbon, au moment même où Anne Hidalgo les impose sur le pavé parisien. Mettre sur le pavois les couleurs d’un courant communautariste, c’est continuer à briser l’unité de la nation et susciter de nouvelles luttes civiles. Pas précisément de la belle ouvrage, plutôt du sale travail.

Ce reportage est en cinq parties. Il suffit de suivre les liens ci-dessous.


Il est vrai qu’en parcourant le musée de la Romanité on oublie un peu, face aux grandeurs de notre passé, ces chiffres sociaux, à la fois terribles et sordides ; la France n’a plus les moyens de ces largesses à tout vent mais elle ne sait pas comment s’y prendre pour commencer à réduire le train de vie social de l’État.
Et puisque notre Romanité est, par les temps actuels, un sujet à la fois de consolation et de fierté, pour accentuer ce dernier trait, si je rencontrais Jean-Paul Fournier, huguenot du terroir, fils d’un gendarme (comme le maréchal Juin) et, depuis 2003, maire chiraquien, juppeïste, puis sarkoziste, de Nîmes, toujours « guerrier anti-Front national » , je lui demanderais simplement de graver sur le grand mur d’entrée du Musée, cette phrase de De Gaulle, figure dont M. Fournier se réclame parfois : « Nous sommes avant tout un peuple européen de race blanche, de CULTURE GRECQUE ET LATINE et de religion chrétienne* » 

