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  • Toujours le problème des fonctionnaires...

    80.000 fonctionnaires partiront à la retraite en 2008. C'est donc un maximum de 40.000 postes que le Gouvernement pourra supprimer, s'il remplit son "objectif-promesse" de ne pas remplacer un départ en retraite sur deux. Ce serait considérable, vu les politiques de copinage et de clientélisme suivies depuis des décennies par la république et désormais solidement implantées dans les moeurs du "pays légal"; mais ce serait une goutte d'eau dérisoire en fonction de l'objectif théorique d'assainissement global de notre Fonction Publique. On pourrait aisément mieux faire: prenons par exemple le seul Ministère de l'Éducation Nationale: on le sait, ce Ministère est un véritable monstre dévoreur de deniers publics, une "pompe à phynances" insatiable, pour un service rendu qui ne cesse de se détériorer.

    Sa devise n'est plus: "Enseignons!" mais: "Du fric, toujours plus de fric!": eh bien, il est intéressant de noter que, chez les enseignants, il y a -selon les modes de calcul- entre vingt et trente mille "décharges" (pour cause syndicale ou autres...); ce qui veut dire que les "professeurs" concernés par ces "décharges" sont payés pour "ne pas" enseigner et faire "autre chose": est-ce bien raisonnable? est-ce bien légitime? Et que dire des Rectorats et de tout ce qui gravite autour de la soi-disant "Formation"? C'est le plus beau "gruyère" jamais inventé par quiconque: là, il y a  pléthore d'Inspecteurs et de Formateurs (notamment en IUFM) dont il faut dire un mot. Ces Inspecteurs ne font plus cours depuis des années, et il y a belle lurette qu'ils ne savent plus à quoi ressemble un adolescent d'aujourd'hui; ils viennent néanmoins pontifier sans la moindre gêne dans les classes de ceux qu'ils "inspectent", et "tannent" les professeurs qui, eux, "vont au charbon" quotidiennement; et leur disent de faire ceci, mais attention: comme cela; et de ne surtout pas faire ceci, encore moins comme cela!

    Et que dire de ces Formateurs dont certains sortent rarement de leurs bureaux, si ce n'est pour faire des "cours" sur la façon d'apprendre à de jeunes professeurs qui viennent à peine d'obtenir leurs diplômes. Les théories fumeuses et abstraites de ces idéologues de bureaux triomphent en ce moment dans les IUFM (Instituts Universitaires de Formation des Maîtres); c'est la raison pour laquelle il faut supprimer ces IUFM: à cause de leur éloignement abyssal des réalités quotidiennes, et de leur "idéologisme" aggravé jusqu'à la caricature. 

    Oui, quand on y regarde d'un peu près, on croit rêver, mais on ne rêve pas: on cauchemarde, et c'est notre Ministère de l'Éducation. Alors, voici notre suggestion et notre proposition: pour aller plus vite et ne pas en rester aux seules 40.000 suppressions de postes évoquées plus haut, pourquoi ne pas remettre au travail les 30.000 "décharges", ce qui évitera autant de nouveaux recrutements et nous fera passer à 70.000 postes économisés; et si l'on ajoute encore Formateurs, Inspecteurs et IUFM (avec tout les personnels budgétivores qui gravitent autour...), on dépassera allègrement les 100.000! Allez, messieurs du Gouvernement, encore un effort (un "gros" effort...): qui a dit: "Ce n'est qu'un début...!"

  • Le mot et la chose...

              On le sait, on n'a pas le droit en République de parler de Dieu. Cela ne se fait pas, c'est un gros mot: la république, qui se veut -elle- une religion et qui veut supplanter le catholicisme, donc d'abord l'extirper de notre Mémoire, a frappé la religion chrétienne d'ostracisme et pratique à son égard la "conspiration du silence": rappelez-vous, il y a quelques jours à peine, Madame Boutin s'était faite "rappeler à l'ordre" par François Hollande; sa faute? elle avait dit sous forme de boutade, en parlant de ses rapports avec Fadela Amara, quelque chose comme: "Entre la catholique et la musulmane, le courant passe bien..." ou "tout se passe bien"(peu importe ici le mot exact, c'est le fond qui compte, à savoir l'emploi des mots "catholique" et "musulmane", c'est à dire une référence explicite à la Religion...). Immédiatement François Hollande avait interpellé le Chef du Gouvernement pour lui demander de rappeler à Madame Boutin qu'on était dans un État laïque et qu'il était intolérable de faire une quelconque référence à Dieu!

              S'étant couvert de ridicule par ce "rappel à l'ordre" (?!) aussi incongru que grotesque, et complètement isolé dans cette "croisade laïcarde" qui n'intéressa strictement personne, François Hollande avait du remballer ses prétentions dans l'indifférence générale; sa "sortie", au final, n'ayant eu absolument aucun écho dans le public, et aboutissant simplement à le faire apparaître pour ce qu'il est vraiment, à savoir un sectaire plus proche de l'entourage de Peppone que de l'évolution actuelle de l'opinion publique française.. Puisque Monsieur Hollande ne veut pas que l'on parle de Dieu, eh bien parlons-en: parlons-en aussi souvent que cela sera utile; aussi souvent que cela sera nécessaire; aussi souvent que cela viendra dans la discussion et la réflexion: au risque de voir ce cher François s'étrangler ou faire un infarctus!

              Et pour lui montrer quel crédit nous accordons à ses prétentions et à celles des siens, quel cas nous faisons de ses oukases fulminants, reprenons, en les lui dédiant, ces fortes et belles paroles de l'Abbé de la Morandais, confesseur et ami de Michel Serrault, interrogé par LCI après la mort de celui-ci: à la question "La Foi tenait-elle une place importante dans sa vie?" l'Abbé répond: "Il disait toujours: "La Foi fait partie de ma vie, je crois à l'Inexprimable, à l'Indéfinissable, aux instants de Grâce..."; et à la question: "Quel souvenir gardez-vous de lui?" la réponse est: "...D'un homme de Foi, d'abord....Nous ne célébrerons pas des obsèques tristes, ce ne serait pas du tout dans l'esprit...un homme de Foi qui croyait en la Résurrection et qui avait envie de retrouver l'Éternel..."

              Voilà des mots et des pensées qui manquent trop souvent dans notre "paysage", parce qu'"on" les occulte volontairement, "on" veut les voir disparaître d'abord de notre univers "physique" afin qu'ils finissent par disparaître ensuite aussi, assez logiquement, de notre univers "mental"; le coup est assez bien joué; à chacun d'y faire obstacle, en employant le mot pour ne pas oublier la chose; ou, ce qui revient au même, en parlant de la chose, afin de ne pas laisser se perdre le mot...

  • Michel Serrault

              "Faire rire et m'occuper de Dieu": telle était sa ligne de conduite. On le sait, Michel Serrault avait envisagé la prêtrise (il était entré à 14 ans au Petit Séminaire de Conflans), mais il choisit finalement d'être acteur....

               D'autres évoqueront longuement, et avec justesse, l'immensité de son talent et la richesse de sa carrière. C'est l'homme, et sa grande richesse intérieure, sa profonde force spirituelle qui nous intéressera ici.

               Comme tous les grands, qui ont l'élégance vraie, la classe véritable, il n'imposait pas ses idées (par exemple son catholicisme fervent et communicatif); il ne se croyait pas investi d'une mission de propagandiste; mais il témoignait volontiers -et avec quelle profondeur, quelle richesse...!- de ce qu'il croyait.

               Sa Foi profonde, il ne l'a jamais ni exhibée avec indécence, ni tûe avec honte; il était pudique, n'imposait rien mais répondait dès qu'on l'interrogeait; et là -comme sur scène- il rayonnait.

               Celui là est roi qui rayonne: dans son métier comme par son exemple, il fut roi....

    michel serrault.jpg
  • A quoi sert-il de le nier?

              Le Figaro du samedi 28 Juillet propose un intéressant article (malheureusement bien court...) d'Hervé Yannou: celui ci évoque très rapidement (trop...) des propos tenus par le secrétaire particulier de Benoit XVI, Mgr Georg Gänswein. Pour le prélat, il est important de "s'opposer à une certaine ingénuité" en ce qui concerne le regard porté sur l'Islam et l'attitude qu'il convient d'adopter envers cette religion en Europe. "Ingénuité": le mot est lâché, et il est juste, malgré son côté un peu prudent, un peu diplomatique: on pourrait en effet tout aussi bien parler d'aveuglement suicidaire, mais Mgr Gänswein est tenu à un devoir de réserve certain...; "Il faut être conscient qu'un seul Islam n'existe pas. Sous le concept d'Islam se retrouvent de nombreux courants différents, souvent ennemis les uns des autres, jusqu'aux extrémistes qui se réclament du Coran et agissent avec des fusils".

              Ainsi, comme nous l'avons plusieurs fois remarqué, chaque fois qu'en Europe en général -et en France en particulier- nous nous montrons ouverts et accueillants, nous ne sommes pas forcément payés de retour: car si de nombreux musulmans ont un comportement correct (et si, d'ailleurs, d'autres musulmans, tout aussi nombreux, voire beaucoup plus, ne "pratiquent" pas: chose que l'on oublie souvent de signaler...) il n'en demeure pas moins que l'installation d'un réseau de mosquées dans toute l'Europe est une aubaine pour les terroristes. Il ne faut évidemment pas généraliser, mais il ne faut pas non plus être sourd, muet et aveugle ("ingénus" dit le prélat). Nous menons une politique d'accueil, de tolérance et de respect, dont profitent à juste titre les "bons" -et il est normal que nous les traitions décemment (1)-.

              Mais il ne faut pas se leurrer: il faut bien savoir que les "méchants" en profitent aussi, et se retrouvent dans ces mosquées; qu'ils y diffusent leurs prêches haineux contre un Occident "immoral et dépravé" (2); qu'ils y endoctrinent des paumés pour en faire des criminels; et qu'ils y arment des lâches qui seront les assassins des trains ou des métros...Le dilemme est là: nous sommes coincés, nous les Européens en général et les Français en particulier: non par notre "bonté", mais par la "méchanceté" de ceux qui détournent nos actes de leur sens et les font servir à autre chose, voire au contraire, de ce que nous souhaitions. Mgr Gänswein a le mérite de braquer les projecteurs sur le problème: qu'il en soit remercié, et que cela nous soit utile!...

    (1): sauf que l'inverse n'est pas vrai: dans la quasi totalité des pays musulmans les Chrétiens vivent un authentique Chemin de Croix, une agonie réelle; déjà quasi achevée en Turquie, "en bonne voie" dans tout le Moyen Orient, où il n'y aura bientôt plus de Chrétiens; et que dire de l'Egypte, où les Coptes sont traités comme des étrangers sur la terre dont ils sont les premiers habitants?...On devrait parler plus souvent, en Europe, de ce génocide silencieux mais honteux, cruel et inadmissible....

    (2) que ne restent-ils dans leur pur et merveilleux paradis islamique? Sont-ils masos à ce point pour venir se "corrompre" à notre contact?...

  • Six à zéro!.....Quatre à zéro!.....

              Le Pays légal républicain s'interroge sur un statut officiel pour "la première dame de France", après l'entremise de Cécilia Sarkozy dans l'affaire des infirmières bulgares.

              On rappellera juste à nos compatriotes qu'avec pas loin de 1000 ans d'avance sur la république, la Royauté a, six fois dans son histoire, donné tout le pouvoir à des femmes (à l'occasion des Régences); et, qui plus est, quatre fois à des femmes étrangères !: Blanche de Castille (régente pour Saint Louis); Anne de Beaujeu (pour Charles VIII); Louise de Savoie (pour François I°); Catherine de Médicis (pour Charles IX); Marie de Médicis (pour Louis XIII); Anne d'Autriche (pour Louis XIV).

              Anti racisme et promotion de la femme, république ou royauté: où est la modernité ?....

  • Sectaire, mais quand même pas jusqu'au portefeuille!...

              Ultra gauchiste, soutien indéfectible de Ségolène Royal pour l'élection présidentielle, Ariane Mnouchkine vient de refuser sa nomination au Collège de France car, croit-elle à tort, cette nomination vient de Sarkozy : ce qui serait pour elle l'horreur absolue !

              Pourtant cette dame ne refuse pas les subventions, même quand elles viennent de la droite, appliquant à la lettre, pour ce qui est de l'argent, le précepte de l'Empereur Vespasien: "Non olet !".

              Belle illustration du sectarisme déplacé et de la mauvaise foi de certain(es) à gauche et à l'ultra gauche: on caquette, on jacasse, mais dès qu'il s'agit de belles et bonnes espèces, sonnantes et trébuchantes, on ne fait plus tant sa difficile, et on va à la soupe.... Pitoyable ? Minable ? Les deux à la fois, et plus encore !....

  • "Restitutor": un Roi Libérateur.....

              On le sait depuis l'Antiquité, depuis Ésope et sa fable de la langue: rien n'est totalement bon, ni totalement mauvais sur cette terre; il en est de même pour la situations des États: on sait bien que tout peut arriver, le pire bien sûr, mais ce pire n'est jamais certain, et ce sera peut-être le meilleur qui arrivera....

              Qui a dit: "Le désespoir en politique est une sottise absolue." ?Par définition, concernant l'avenir, tous les scenarii sont possibles, et si l'on peut nourrir de légitimes craintes (1), rien n'interdit de nourrir aussi de réels espoirs : tout simplement, entre autre..., parce qu'on a de multiples exemples, dans l'Histoire, de politiques trop "florentines", trop habiles, trop savantes, qui ont fini par échouer de ce fait même, en se retournant contre leurs auteurs et contre leurs noirs desseins.

              Ainsi en sera-t-il peut-être de cette folle politique de l'Immigration, menée depuis une trentaine d'années par le Système....

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  • Travailler le Dimanche?: et si.....?

              Il y a cependant un point de vue qui mérite d'être pris en considération, chez celles et ceux qui défendent le principe de l'ouverture dominicale: c'est le cas des étudiants, ou des "petits budgets", qui ont besoin de ces heures supplémentaires pour payer leurs études, pour les uns, ou pour améliorer un salaire trop nettement insuffisant pour les autres. Remarquons tout d'abord que ces personnes au(x) revenu(s) modeste(s) n'en restent pas moins elles aussi des êtres humains; qui ont le droit, aussi, d'avoir une vie avec ce temps de pause nécessaire et bienvenu qu'est le dimanche (pour toutes les raisons exposées plus haut); ce n'est pas parcequ'on est modeste, ou étudiant, qu'on n'a pas le droit d'avoir son dimanche et d'en user à sa guise....Et si la solution, pour ces personnes, était à rechercher plutôt dans une ré-organisation des horaires en semaine?

              Si, par exemple, au lieu de s'acharner sur ce pauvre dimanche, on généralisait, en la systématisant, l'allongement des durées d'ouvertures des commerces chaque jour de la semaine, jusque vers 21 heures, voire 22 heures; avec une ou deux nocturne(s) par semaine jusque vers 23 heures, voire minuit? Là les grandes surfaces, si promptes à vouloir ouvrir leur portes, seraient bien obligées d'embaucher des équipes de jeunes ou de donner des "heures supp" à leurs salariés exploités! et ainsi les étudiants qui ont besoin d'un petit salaire, ou les salariés qui ne gagnent pas assez, pourraient gagner ce qu'il leur faut, tout en ayant, eux aussi, leur dimanche libéré pour en user comme des êtres "civilisés", voire "spirituels": est-on forcément éloigné(e) des "choses de l'esprit" -et plus encore des "choses de la religion"- parce que l'on est dans une situation matérielle précaire?. La lecture de Chateaubriand ou, pourquoi pas, l'assistance à la Messe Dominicale sont elles subordonnées à la longueur et à la consistance de la fiche de paye? "On" est peut-être jeune, "on" est peut-être pauvre, mais "on" n'est pas du bétail!...

  • Travailler le Dimanche?: pourquoi être "contre"....

               L'argument principal  est d'ordre éthique: il s'agit de défendre la part de "civilisé", de "spirituel" de tout un chacun face à l'"homo economicus"; il s'agit d'arracher un jour au "fric", c'est à dire à l'activité marchande; il s'agit de se rappeler ainsi que l'Homme n'est pas fait "que" pour le travail, ni même surtout et "essentiellement" pour le travail; et qu'il est bon d'avoir un temps pour soi, pour souffler, se poser (1) et se reposer, se cultiver, pratiquer un sport, passer du temps avec les siens etc....Et bien sûr, pour les croyants, sanctifier ce jour (2): Benoit XVI ne disait-il pas récemment que "sans le Dimanche, nous ne pouvons pas vivre." Il prend évidemment le mot "vivre" non pas dans son sens premier, purement matériel (avec un "v" minuscule: manger, dormir...) mais -avec un "V" majuscule- dans son sens fort, tiré des Écritures: "L'Homme ne Vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu." (3). 

               Mais aussi, dans le domaine purement économique et pratique, on peut contester l'argument selon lequel l'ouverture des commerces le dimanche développerait l'activité, et défendrait donc l'emploi; il s'agit là, en fait, d'une demande hypocrite des grands groupes, qui peuvent s'offrir cette dépense, et qui sont evidemment favorisés par rapport au petit commerce (il y a donc, d'une certaine façon, risque de concurrence déloyale...), mais l'activité économique n'est pas ou pas forcément augmentée; en tout cas pas de beaucoup, pas d'une manière vraiment significative: certains reporteront simplement au dimanche, par commodité,  un achat qui pourrait parfaitement se faire en semaine; mais la consommation n'est pas mécaniquement dopée par un jour d'ouverture en plus. Sinon, si le simple fait, en soi, d'ouvrir les magasins faisait tourner davantage les économies, alors poussons le raisonnement jusqu'a l'absurde: pourquoi ne pas supprimer les vacances et tout ouvrir, partout, en juillet et en août?  Et  vingt quatre heures sur vingt quatre, tant qu'on y est! Les partisans de l'ouverture dominicale pensent-ils sérieusement que les problèmes économiques de la France en seraient supprimés d'un coup?....

    (1): souvent, dans la Bible, on trouve cette invitation: "assieds-toi!..."; il est bon, à intervalle régulier, de cesser toute activité; de faire cesser le mouvement qui devient tourbillon et agitation; de faire silence et prendre du recul... 

    (2): il est utile de se souvenir que, dans les langues latines, le mot "dimanche" dérive de "dominus": le jour du Seigneur; alors que les langues germaniques, nordiques, anglo-saxonnes, ont conservé (ces peuples ayant été évangélisés un peu plus tard, ceci explique peut-être cela...) l'idée primitive du "jour du soleil" (sunday en anglais, sontag en allemand...); mais soleil avec un "s" minuscule, le seul vrai Soleil étant le Seigneur, le Christ...

    (3): sinon, n'est-il pas l'"un de ces morts que le courant de la vie entraîne..."? (Mauriac, "Thérèse Desqueyroux").

  • Plutôt les bergers que les ours, ou les loups....

              Dans les Alpes il s'agit de loups, que l'on a laissé revenir de l'Italie profonde; dans les Pyrénées il s'agit d'ours, que l'on a fait venir de Slovénie pour les ré-implanter. Dans les deux cas, ceux qui payent -très cher...- les pots cassés, ceux qui supportent les conséquences des lubies idéologiques de certains écologistes, ce sont les bergers; et, plus généralement, toutes celles et tous ceux qui peinent et luttent au quotidien pour un pastoralisme qui essaie de sauver nos montagnes en les faisant vivre; en y maintenant une présence humaine à laquelle nous devons, en très grande partie, l'entretien et la survie de ces paysages, dont la beauté et la richesse constituent une part non négligeable de notre Patrimoine; et dont l'abandon par l'homme signifierait un désolant appauvrissement de notre pays, et une perte irréparable, non seulement pour notre économie (le matériel) mais aussi et peut-être surtout pour notre Héritage (l'immatériel, ce qui n'a pas de prix...).

              Certes, si l'on pouvait faire plaisir à tout le monde, si l'on pouvait toujours tout faire partout, il n'y aurait pas d'objection à faire cohabiter l'homme et le loup, l'homme et l'ours. Seulement voilà: l'expérience montre que cette cohabitation n'est pas possible; ou plutôt qu'elle l'est, mais au bénéfice exclusif du loup et de l'ours, les troupeaux des bergers étant régulièrement attaqués, voire décimés: qui accepterait de travailler, et de continuer à travailler, dans ces conditions? Veut-on que les bergers cessent leur activité? Et que le fragile équilibre qui tourne autour d'eux, dont ils sont l'ossature, l'épine dorsale, s'effondre? Ce sont eux qui, pour une large part, font vivre nos montagnes: il faut donc choisir, entre celles et ceux à qui nous devons le maintien de la vie sur les sommets, et une "ré-introduction" idéologique d'animaux qui ont disparu de ces montagnes: de toutes façons, l'ours qu'on ré-implante à grand frais dans les Pyrénées est slovène (1); il n'est donc plus tout à fait l'ours "naturel" (ô Rousseau!...) des Pyrénées; il n'en n'a plus forcément les mêmes caractéristiques, les mêmes habitudes, le même comportement; certes, c'est un ours; mais un faux témoin en quelque sorte, représentant involontaire d'une idéologie écologiste de pacotille, une idéologie en toc;  alors que les bergers de nos montagnes, eux, sont de vrais bergers; qui mènent une vie rude, et dont l'on vient régulièrement détruire les troupeaux!

              Poussons le raisonnement jusqu'à l'absurde: il y avait des bisons en Europe il y a bien longtemps; ils ont disparu -c'est une loi de vie, la disparition de certaines espèces...-: va-t-on en importer des États-Unis afin de les ré-implanter, dans les plaines cette fois? Et dire aux paysans, aux touristes et à tout le monde de s'en accommoder? Soyons sérieux, et puisque problème il y a, choisissons de préferer les bergers de nos montagnes aux rêveries fumeuses d'écolos-bobos, chantres du toc, de la pacotille et de la contrefaçon....

    (1) et c'est la même choses dans les Alpes, pour des loups que l'on va chercher en Italie... 

  • Bête et méchant...

              Noël Mamère n'aime pas Nicolas Sarkozy; il n'aime pas non plus Cécilia. C'est son droit le plus strict. On a eu cependant du mal à comprendre le sens de son intervention sur LCI, le jour de la libération des infirmières bulgares.

              Il est apparu la mine plus renfrognée encore que d'habitude (mais pourquoi donc adopte-t-il si souvent cet air courroucé et fulminant ?...), et s'est lancé dans une virulente critique de l'action de Cécilia Sarkozy: il a reproché au Président d'avoir fait de son épouse "un ministre des Affaires Étrangères de substitution"; mais, surtout, le plus grave pour lui c'est que Cécilia "n'a pas reçu l'onction du suffrage universel !".

              Mais qu'est-ce que le suffrage universel vient faire là dedans ? Il serait aberrant de ne réserver qu'aux seuls élus les missions de bon offices et la bonne volonté ! Quelle mouche l'a donc piqué pour réagir ainsi ? Et d'une façon qui se voulait peut être ironique et mordante, mais au final  tellement vindicative que la haine n'était pas loin de déformer les traits de son visage !...

             Il faudraitt qu'il apprenne à se calmer, et à maîtriser ses nerfs. En fait Noël Mamère n'est pas beau joueur : plutôt que de se réjouir de ce qui est -qu'on le veuille ou non- un succès, il préfère prendre les choses par le mauvais bout de la lorgnette, et mettre la (mesquine) politique politicienne là où elle n'est pas. C'est nul...

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  • Islamistes modérés?...

              Le parti islamiste AKP, de Recep Tahir Erdogan, vient de remporter largement les élections législatives en Turquie. Sans nous immiscer dans ce qu'elles ont de strictement interne à la Turquie, nous pouvons faire deux observations sur ces élections:

              1°) la première sera pour nous étonner de ce que plusieurs personnes persistent à présenter le parti d'Erdogan comme "islamiste modéré": c'est une mystification et une supercherie, et nous pensons que cela cache quelque chose...Supercherie car, si l'on est "islamiste" -et encore plus dans le cas de la Turquie, pays voulu laïque par Mustapha Kémal...- cela veut dire que l'on veut soumettre son pays à la Charia. Et la Charia, c'est un peu comme un Code Pénal: cela ne se divise pas; on la prend en entier, ou on ne la prend pas...Imagine-t-on qu'on pourrait installer le marxisme dans un pays, ou le nazisme, mais "rien qu'un peu"? Et qu'on serait, alors, "marxiste modéré" ou "nazi modéré"? L'absurdité du propos saute aux yeux: c'est la même chose pour l'Islamisme -mutatis mutandis...-: si un pays, quel qu'il soit, instaure la Charia, qui se veut et qui est un "système" global, prétendant régir tous les aspects de la vie quotidienne des personnes et de la société, c'est une supercherie que de présenter les gens qui veulent l'imposer comme des modérés: le système s'appliquera dans toute sa logique, point. Et la "modération" n'a pas cours dans ce cas de figure, elle n'a pas sa place...

              2°) et nous en arrivons à notre deuxième observation: il est difficile d'admettre une telle naïveté un tel aveuglement, un tel éloignement du sens des mots chez ces commentateurs (hommes politiques, journalistes...) qui parlent à tout bout de champ d'"islamistes modérés": veulent-ils nous endormir? nous tromper?  Disons-le tout net: ceci nous parait suspect, et même carrément louche. Si "certains" ont parti liée avec les islamistes, qu'ils le disent franchement, qu'ils prennent parti franchement, qu'ils annoncent la couleur franchement: ce sera tout aussi faux, pour nous, mais on peut en débattre....; par contre ce sera beaucoup plus digne et plus honnête...On sait très bien que les USA veulent torpiller "l'Europe puissance" en y faisant entrer la Turquie, ce qui serait le meilleur moyen de détruire à jamais la possibilité pour l'Europe d'être vraiment ce futur géant politique qui inquiète tant l'Oncle Sam (que font les Anglais, en relayant cette politique, lorsqu'ils agissent pour une Europe simple zone de libre échange...?). On sait très bien ensuite que la Maison Blanche (voir le Kosovo...) mise justement sur ces fameux "islamistes modérés", qui n'ont jamais existé ailleurs que dans son esprit embrumé: on lui rappellera que c'est elle qui a mis en selle, par exemple, Ben Laden...pour lutter contre l'influence de l'URSS! Ah, les erreurs et les folies de la Maison Blanche! Qui les recensera un jour?....)

  • Attention: DANGER!...

              Une bataille feutrée, à l'issue incertaine, se déroule actuellement à propos des Brevets européens. Disons le tout net: l'avenir de la Langue française est engagé, et de la capacité du gouvernement à défendre, ou non, les intérêts de la France dépendra ni plus ni moins la survie de notre langue en tant que langue "qui compte". On sait bien que la Culture et la Civilisation française sont menacées de toutes part, et depuis longtemps (1); mais là, l'enjeu est de taille. Il existe à Munich un Office Européen des Brevets. Et cet Office assure, car c'est obligatoire, la traduction en langue française de tous les brevets rédigés en langue anglaise ou allemande. Or, soi disant pour des motifs de simplification et d'économie, mais en réalité pour éliminer le français et assurer une suprématie définitive à la langue anglaise, certains ont  concocté un "accord de Londres": cet accord se propose -très sournoisement et très hypocritement- de supprimer l'obligation de traduire en français tout brevet rédigé en anglais ou en allemand car ainsi on pourrait économiser de 30 à 50% du prix des Brevets.

               C'est là que le cynisme, le mensonge et la mauvaise foi sont évidents: en réalité, les frais de traduction d'un Brevet sont d'environ 15%, selon une étude de l'Office Européen des Brevets: en aucun cas de 30%, et encore moins de 50%, ce qui relève du délire le plus pur, ou de la désinformation la plus écoeurante. On le voit, les adversaires de ce que représente la France dans le monde au moyen de sa langue, donc de sa Culture et de son rayonnement, sont prêts à faire flèche de tout bois. Que va faire notre gouvernement? Des chercheurs et des intellectuels français ont crée un Comité pour s'opposer à toute ratification par la France de cet "accord de Londres": ratification qui serait, affirment-ils, "très dangereuse pour la pérennité de la langue française comme langue scientifique, technique et commerciale"; et qui "reviendrait à admettre, en réalité, l'usage de l'anglais en droit français"; le Comité affirme, catégorique: "le prix élevé des brevets européens ne résulte pas des traductions." Va-t-on avoir le courage de dire "Non!", ou va-t-on se coucher et collaborer à la disparition programmée de la France, du moins de sa présence et de son rayonnement culturel?...

    (1) Tout a (mal...) commencé quand, lorsque nous n'étions que l'Europe des "Six", les gouvernants français n'ont pas réfléchi à l'avenir (mais comment demander à des gens qui ne sont que "de passage", pour quelques années à peine, de penser à l'avenir, de penser à quand il ne seront plus là? Seul les Rois le peuvent: c'est pour cela qu'ils ont construit la France! Jamais les hommes politique républicains ne l'auraient construite!...) Quand nous n'étions que six en Europe, il aurait été facile à nos gouvernants de faire adopter le français comme langue, non pas officielle -car toutes les langues ont leur valeur, et toutes doivent être respectées et utilisées- mais comme langue de travail; les textes majeurs auraient été traduits d'office, libre aux pays souhaitant faire traduire les documents non essentiels dans leur langue de le faire, à leur frais. L'occasion n'a pas été saisie: ce fut une erreur, une faute, un crime. Bien sûr le rouleau compresseur de l'anglais s'est engouffré dans la brèche, et nous nous retrouvons maintenant à mener un combat désespéré, qu'il aurait été beaucoup plus simple pour nous de mener "avant": bravo la république!....on reste confondu devant tant d'imprévoyance!....

  • Une question qui va bien au delà des Brevets... (2)

              Le coup de force des anglo saxons (l'affaire des Brevets) pose donc un problème beaucoup plus général et beaucoup plus grave que le seul aspect technique et économique du sujet (encore que cela soit déjà, en soi, fort important...); il s'agit en fait de quelque chose de vital (ou mortel, comme on voudra...) pour notre langue, donc notre Culture, donc notre Être profond et notre Civilisation: rien que cela! Sous couvert d'une prétendue rationalisation, qui permettrait de faire des économies, les anglo-saxons et leurs alliées souhaitent tout simplement donner à leur langue, de facto, le statut de langue unique, de langue de référence pour tous, à tous moments et sur tous les sujets: bref une langue supérieure, "la" langue supérieure.

              Ils ne sont peut-être pas tous conscients des conséquences ultimes de leur action; ils ne sont peut-être pas tous "linguistiquement racistes", donc "culturellement racistes"; ils ne mesurent peut-être pas tous la catastrophe culturelle qu'occasionnerait leur "victoire"; et certains sont peut-être même sincères lorsqu'ils affirment tout de go que disposer d'une seule langue de référence ce serait tellement plus simple et plus facile, donc plus efficace (vielle idole des anglo saxons: l'efficacité....que de crimes aura-ton commis en son nom...!).

              Ce coup de force politico-économico-culturel appelle donc une réponse du même type, du même ordre: une réponse politique. La France doit se faire la championne de la diversité culturelle, elle doit refuser -pour elle et pour toutes les autres cultures, qui n'ont pas ses capacités d'action- cet hégémonisme et cet impérialisme que nos Rois ont toujours refusé dans le passé..: cela s'appelle l'Histoire de France, et c'est ainsi que les 40 Rois, en mille ans, firent la France. Le nouveau gouvernement sera jugé sur ses actes, mais il faut agir, et vite...

    (1): heureusement pour les défenseurs de la diversité culturelle le pire n'est pas forcément sûr, et la question est  complexe et subtile; car en fait de "langue", on est confronté à trois réalités: d'abord l'anglais traditionnel, langue de "départ" (un peu comme le Latin vis à vis des langues "latines" qui lui ont succédé...): contrairement à ce que croient certains, l'anglais ne progresse pas dans le monde, et ne représente pas de danger (c'est même lui qui est menacé le premier...); ensuite l'anglo-américain, en fait la langue des États-Unis, qui sont le vecteur actuel du dynamisme anglo-saxon; enfin, et surtout, le "globish". vrai danger pour la Culture mondiale car vrai danger pour toutes les Cultures du monde...

  • Une question qui va bien au delà des Brevets... (1)

              Oui, le problème des Brevets est une question qui dépasse très largement, et de très loin, le simple sujet des Brevets; et il nous oblige, pour être bien compris, à prendre du recul pour bien comprendre ce qui se passe. Les anglo-saxons ne s'en cachent pas: sans complexe, ils agissent quotidiennement pour la promotion de leur "langue" (1), et pour imposer leur esprit, leur façon de voir et de penser, leur manière d'être et de faire, bref leur modèle, qu'ils souhaitent imposer partout dans le monde, et dans tous les domaines; ils ne ménagent pas leurs efforts en ce sens, pas seulement en économie, mais aussi -et peut-être surtout- dans le domaine de la Culture (par le biais du cinéma, de la musique et de la chanson etc...).

              Disons tout de suite qu'ils ont raison, ou du moins qu'on ne peut pas leur reprocher de proposer et défendre leur culture; ils en font peut-être un peu trop, mais au fond il est normal qu'un peuple, qu'une culture, ait la fierté d'elle-même et qu'elle souhaite la faire connaître, voire adopter, à l'extérieur. Le problème ne vient pas d'eux, en réalité, il vient de nous. La France a peu à peu disparu, depuis que la Révolution a "cassé" le régime qui l'avait construite et qui en avait fait la première puissance d'Europe et du monde. La décadence de notre pays est continue depuis cette époque, et surtout depuis que la république a été instaurée à la fin du XIX° siècle.

              Il faut en effet prendre un peu de recul pour bien mesurer et saisir, pour bien comprendre aussi, l'étendue du problème et du désastre; sous Louis XV et Louis XVI la France donnait le ton et le monde nous enviait, nous imitait, nous suivait. Nous n'avions aucun problème d'identité ni de défense de la Langue française, de la Culture française; ce statut de "dominants" a fait tourner la tête des philosophes, qui ont dû croire qu'il en serait toujours ainsi, que les choses dureraient toujours comme cela, pour l'éternité, et qui se sont mis à rêver..., un rêve qui aujourd'hui, pour nous, vire au cauchemar, parce que la France, du moins en tant que grande puissance, a disparu; et qu'elle en est réduite à lutter pour la simple survie de sa langue, en tant qu'instrument de rayonnement universel (ce qui n'aurait même pas paru ahurissant à un contemporain de Voltaire: la question n'aurait tout simplement pas été envisagée...).  (à suivre...)