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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Un archéologue plus sage – et plus spirituel… - qu’un président de Région...

                Par un vieux réflexe typiquement socialiste, peut-être spontané et non réfléchi du reste, Georges Frêche a cru pouvoir appliquer aux extraordinaires découvertes archéologiques récemment faites dans le Rhône l’injuste et mortifère pratique socialiste de la redistribution : tu découvres et tu crées, et moi –qui n’ai rien fait- je prends ma part.

                Ou : ce qui est à moi est à moi, mais ce qui est à toi est à nous deux…

                Il réclame donc, excusez du peu !, la statue de César retrouvée dans le Rhône ! 

                 «Au moins une partie des statues retrouvées dans le Rhône doivent être exposées dans le futur musée de Nîmes et non pas à Arles» a-t-il déclaré, ne semblant pas craindre le ridicule.

                Le hic c’est que, tout le monde la sait sauf semble-t-il Georges Frêche, les huit années de campagne de plongées qui ont permis la découverte exceptionnelle de cette statue de Jules César dans un très bon état de conservation ont été  financées par l'État (60 %), la Région Paca (15 %), le département des Bouches-du-Rhône (15 %) et la Fédération française de plongée. 

                Luc Long, l’un des archéologues a la base de ces extraordinaires découvertes, a donc conclu habilement, et non sans une pointe d’ humour vaguement féroce : «Si le président Frêche veut enrichir les collections antiques du musée de Nîmes, il peut bien sûr lancer et financer des campagnes de plongée archéologiques, cette fois-ci depuis la véritable rive gardoise du Rhône, en amont, à Beaucaire par exemple, ou encore en Méditerranée… »

              

  • Défendre les livres, les libraires et les éditeurs !...

             Patrice de Plunkett a récemment dénoncé, sur son blog (http://plunkett.hautetfort.com/), la tentative de coup de force de députés (de la majorité) contre le prix unique du livre. les libraires et les éditeurs :

             "La droite n’avait pas osé le faire en 1986, ni en 1995 ; maintenant elle pense pouvoir. Quoi ? Supprimer le prix unique du livre, établi en 1981 par la loi Lang. Prétexte de cette «réforme » : la loi de modernisation de l’économie... l’UMP Christian Kert (Bouches-du-Rhône) et le sarkocentriste Jean Dionis (Lot-et-Garonne) veulent permettre les rabais supérieurs à 5 % dans les six mois suivant la parution des livres.

              Ce qui frapperait les éditeurs sous la ligne de flottaison. Le public se mettrait à attendre les soldes avant d’acheter un livre ; les éditeurs, déjà fragiles aujourd’hui sur le plan commercial, seraient contraints à ne plus publier que la grosse cavalerie des best-sellers « bas de gamme ». Le secteur des essais et de la littérature dépérirait.

              En revanche, la grande distribution (notamment américaine) renforcerait encore son emprise sur le marché – et son influence sur la politique éditoriale : ce qui donnerait le coup de grâce à l’édition intelligente et aux dernières vraies librairies, lesquelles emploient actuellement 13 000 salariés.

              Pour Teresa Cremisi, PDG de Flammarion, le député Dionis raisonne « comme un évadé de l’asile de Charenton ». Ce représentant de la classe politique envisage en effet le problème sous un angle obtus : en supprimant le prix unique du livre, dit-il, « on réduirait le nombre de livres invendus qui sont détruits chaque année en France ». Voilà un homme de culture.

              L’autre argument de la droite consiste à dire que le livre est « trop cher » en France à l’heure actuelle. Or ce slogan est faux, souligne le Syndicat de la librairie française (SLF) dans Le Monde d’hier : le prix du livre est resté constamment inférieur à l’inflation. Ce qui augmente, c’est l’inappétence des foules envers la lecture. Pourquoi ? parce que l’air du temps les pousse vers d’autres entertainments..."

  • Déchoir et expulser....

              Les personnes que nous évoquons ici font partie du premier tiers des "français de plastique" entrés en France par le fait du prince Chirac depuis 1975, sans que le peuple souverain ait été consulté: nous proposons de déchoir ces personnes d'une nationalité française dont, sitôt gratifiés, ils montrent qu'ils ne sont pas dignes; et nous proposons de les expulser du territoire....

              12°): Le 5 décembre dernier, Chakib a été interpellé alors qu'il tendait des plaquettes de Skenan (morphine) et de Subutex à des passants, près de la gare du Nord. Outre cette infraction, la justice reproche à cet ancien toxico né il y a 36 ans au Maroc d'être en situation irrégulière sur le territoire. En clair c'est un clandestin, un hors la loi. Pas besoin donc de "déchoir", il suffirait d'expulser. Ce serait trop simple, et la république a trouvé mieux....

              Tout en feuilletant les pages du dossier de Chakib, le président du Tribunal, Jean-Paul Albert, soupire, embêté : "Votre casier judiciaire est une vraie catastrophe, 21 condamnations. La première remonte à 1982 et depuis, chaque année, ou presque, vous êtes condamné. Vous entrez en prison et vous ressortez. Là en plus vous êtes SDF, vous dormez où ?" Chakib répond : "Chez la mère de ma copine". "Mais pour manger ?", interroge le président. "Ma copine travaille..." "Et pour votre suivi médical ?", presse Jean-Paul Albert. "Quel suivi ?", s'étonne Chakib. "Celui de votre toxicomanie, répond patiemment le président. La drogue vous n'avez pas arrêté ?"... "Si", susurre Chakib. "Ben non, vous avez encore été contrôlé positif là", regrette le président. "Oui, mais seulement de temps en temps...", se défend Chakib.

              Résultat des courses: il écope de quatre mois ferme; Comme lors de sa dernière comparution. Devant la même chambre, pour les mêmes faits. Moralité: cela ne sert plus à rien de se faire régulariser! Même avec 21 condamnations on peut rester en France, au frais du contribuable bien sûr. Certes, le gîte et le couvert, dans les prisons de la république, ne sont pas de première qualité, tout le monde sait cela. Certains n'en semblent pas rebutés pour autant. L'exemple tragi-comique d'aujourd'hui illustre à nouveau ce fait: la république transforme lentement, mais sûrement, la France en une vaste et gigantesque pétaudière.....

     

  • Rugby et Biathlon : belle semaine pour les athlètes et champions français !

    1.La France championne du monde de biathlon en relais hommes

    C’était le seul titre mondial qui manquait à notre immense Martin Fourcade. Ce samedi 22 février, 19 ans après son dernier titre, la France a remporté le relais masculin des Mondiaux de biathlon

    En tête toute la course, les Bleus n’ont jamais été inquiétés, et en ne ratant que quatre tirs (pour aucun tour de pénalité), les Français ont réalisé une performance exceptionnelle. 

    2. En rugby, l'Equipe de France semble, enfin, sortir du tunnel, après de (trop) longs mois d'échecs et de frustrations...

    Après deux premières victoires, elle est allé battre les Gallois dans le chaudron de Cardiff. 

    Depuis plusieurs années, le rugby français était au fond du trou, et depuis dix ans notre XV n'avait pas battu celui du Pays de Galles sur son terrain. Après la victoire contre l'Angleterre, on pressentait que cette nouvelle équipe, dirigée avec génie par Fabien Galthié, nous offrait une résurrection. Elle l'a confirmé en infligeant sa deuxième défaite au titulaire d'un grand chelem l'an dernier, par 27 à 23.

    Quand on lui demande à qui revient le mérite de la victoire, Walter Spanghero, avec l'humilité des vrais champions, répond que ce n'est la victoire de personne : "Personne. Nous sommes une bonne équipe de quinze copains."

    On leur souhaite, évidemment, que l'aventure continue ainsi : mais au moins, déjà, ils ont remis une équipe de France en perdition sur les rails, et rien que cela, c'est énorme !

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  • CMRDS 2020 : « L’AF monte en puissance », par Fran­çois Bel-Ker.

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

    Chers amis, chers cama­rades,

    L’é­di­tion 2020 du camp Maxime Real del Sarte vient de prendre fin. C’est un camp his­to­rique avec 270 ins­crits (record abso­lu depuis les années 60). Si le nombre était pré­sent, la qua­li­té fut aus­si au ren­dez-vous avec un pro­gramme d’é­tude ambi­tieux et une écoute atten­tive des cam­peurs. Bien évi­dem­ment, j’a­dresse mes féli­ci­ta­tions aux orga­ni­sa­teurs du camp et aux nom­breuses équipes logis­tiques mais je sou­haite vive­ment remer­cier l’en­semble des chefs de sec­tions pré­sents qui ont fait leur tra­vail de mobi­li­sa­tion et qui ont démon­tré (une énième fois) durant ce camp, la qua­li­té de leurs enga­ge­ments et leur pro­fes­sion­na­lisme.

    L’Ac­tion fran­çaise va conti­nuer sa mon­tée en puis­sance.

    Pas une mani­fes­ta­tion contre le régime, pas une contes­ta­tion du régime des par­tis, doit se faire sans nous. Conti­nuons la struc­tu­ra­tion de notre appa­reil. En avant ! Je compte sur cha­cun d’entre vous.

    Fran­çois Bel-Ker

    PS : Le nombre de cam­peurs sera d’a­bord divul­gué par notre pôle com. Mer­ci.

     

    Immense succès pour le #CMRDS2020 ! Retour en vidéo sur le nombre de participants.

    Français rejoins-nous, nous sommes l'alternative !

    Soyez présents au #CMRDS2021 ! #CMRDS

  • Baccalauréat : un nivellement par le bas 100% français, par Charles de Blondin.

    Avec près de 96 % de réussite au baccalauréat, la cuvée 2020 promet d’être une grande année. Un record ! Il faut dire que le ministère de l’Éducation nationale a mis les moyens. Il s’est battu pour que chaque petit français puisse aller à l’école, une obligation pour libérer les parents et relancer ainsi la machine économique du navire en détresse « France ».
    L’usine à bachelier a marché comme prévu, la production a été bonne. Une vraie entreprise céréalière ! Mais quid de la qualité ? Dans quel niveau de gamme vont entrer ces nouveaux bacheliers sur le marché de l’enseignement supérieur ? Bas de gamme, moyenne gamme ou haut de gamme ? Notre modèle d’enseignement est-il si bon que cela et nos jeunes si excellents pour ainsi arriver à ce chiffre pharaonique de 96 % (95,7% exactement) ? Ou alors le niveau du baccalauréat a-t-il été considérablement abaissé afin de tendre vers une dictature productiviste au mépris de la qualité ? Il suffit de demander aux Français pour avoir la réponse : chacun en est conscient, personne n’est dupe.

    Choisir, c’est discriminer !

    Ce qui est rare est précieux. Le baccalauréat comme d’autres diplômes à une mission : sanctionner un acquis. Sans ce diplôme, il n’est pas possible de continuer dans les études supérieures. De même, trouver un travail « qualifié » sans celui-ci est difficile. Quoi de mieux que de le « donner » pour que certains jeunes déscolarisés puissent trouver plus facilement un emploi au lieu de « traîner » dans la rue ?
    Autrefois, le baccalauréat était cette passerelle « discriminatoire » entre le lycée et les études supérieures. Question de place oblige ! Il était facile d’incorporer les étudiants pour deux raisons : l’une parce que cette épreuve triait naturellement les candidats et l’autre parce que les filières professionnelles étaient encouragées. Aujourd’hui, dans une société du tertiaire effrayée par certains mots, le terme « discriminé » est blasphématoire. Pourtant, le réel étant capricieux, cette discrimination continue de s’opérer insidieusement. Il faut bien choisir ! Avec le nombre de nouveaux bacheliers, les candidats sont sélectionnés « autrement ». « Une véritable loterie » diront certains. Alors pourquoi être le meilleur quand sa place dans une université française n’est même pas assurée ? Un véritable nivellement par le bas. Zéro pointé.

  • Pourquoi Macron semble parler dans le vide, par Patrice de Plunkett.

    Énième allocution mardi soir ; lassitude des auditeurs. Pour que soient crus ses froids appels à l’unité nationale, deux choses manquent à Macron  : le sens de l’unité et le sens de la nation.

    3.jpgLa nature diviseuse et méprisante du macronisme s’est trop affichée depuis 2017 : non seulement ce système est inapte à soigner une société malade, mais il a aggravé son mal.

    Le mal a gagné les esprits. Dans tous les pays occidentaux et particulièrement en France, les enquêtes des psychosociologues constatent une vague d’angoisses individuelles et collectives :  les gens se dressent les uns contre les autres sous tous les prétextes, les réseaux sociaux recréent moins de liens qu’ils ne résonnent de délires et d’insultes réciproques. Ce sont des symptômes. Les gens disent : “On n’en peut plus, on ne peut plus se projeter 1,  la vie devient impossible !”. C’est une épidémie de pathologie dépressive, qui vient doubler celle du Covid. (Paradoxalement beaucoup de dépressifs nient l’existence du Covid : la perte de contact avec les réalités est signe de psychose).

    Sous ce drame mental et moral, il y a la dissolution du tissu social opérée depuis plusieurs dizaines d’années par le système socio-économique. Corrodés par la nouvelle “règle du jeu” – mot de passe d’une idéologie prétendument “entrepreneuriale” étendue à toute la vie sociale –, les liens sociaux sont tombés en poussière ; les individus laissés à eux-mêmes (et sommés d’être des winners) se retrouvent nus et transis devant le fléau du Covid et ses effrayants effets sociaux dérivés : suppressions de postes, délocalisations etc ; car nombre d’entreprises “françaises” profitent de la situation pour ré-enclencher leur exode ultralibéral vers le rest of the world. M. Macron parlait récemment de relocaliser des productions ; l’aile marchante du patronat ne s'en soucie pas et fait ses bagages, pour l’Est-UE ou pour l’Asie. L'Elysée et Matignon ne réagissent pas.

    Dans vingt ans, l’incapacité ou la connivence de notre classe politique feront l’objet de jugements sévères. D’ici là, les populations vont souffrir... C'est le moment de relire – ou de lire –  Laudato Si’ et Fratelli tutti.

     

    1. "Se projeter" : terme pédant passé dans l'usage commun mais venu du marketing, qui l'a emprunté au langage des études de psycho. (Naguère on aurait dit simplement : "faire des projets" ).

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    Source : http://plunkett.hautetfort.com/

  • Bernard Tapie et la grâce, par Gérard Leclerc.

    Depuis l’annonce du décès de Bernard Tapie, radios et télévisions rivalisent sur l’évocation d’un personnage hors du commun, cumulant les talents, les performances ainsi que les ambiguïtés. 

    gerard leclerc.jpgIls ne sont pas si nombreux à avoir évolué du ministère de la ville sous François Mitterrand à la prison de la Santé ! Habitué des tribunaux, il n’en était pas moins un personnage populaire, capable d’étonnants rebondissements. Même ceux qui ne l’aimaient guère étaient obligés de saluer son courage à combattre sa terrible maladie dans les quatre dernières années de sa vie.

    Parmi les multiples aspects de sa personnalité, il est permis d’en distinguer un, puisque lui-même n’a pas hésité, à diverses reprises, à en témoigner. Il s’agit de son rapport à la foi. Dans un livre récent, écrit par Franz-Olivier Giesbert, Bernard Tapie. Leçons de vie, de mort et d’amour (Les Presses de la Cité), l’intéressé faisait cette confidence : « Le matin, quand je me lève, c’est mon premier geste : je me mets à genoux. » À genoux pour prier. Cela pouvait prendre cinq minutes, parfois trente, mais cette démarche ponctuait sa vie. Il a même évoqué une sorte de conversion qui aurait eu lieu dans l’église où il jouait au violon chaque dimanche matin : « Un matin, je n’ai pas joué comme les autres. » Ainsi son rapport à la foi était-il purement personnel. Il ne venait pas d’une transmission.

    Voilà peut-être un exemple à méditer, alors qu’une moitié de la population française déclare ne pas croire en Dieu. La rupture de transmission peut être suppléée par une découverte intime, celle à laquelle conduit une réflexion sur le mystère de l’existence. La Révélation peut vous tomber dessus, comme la grâce, vous ouvrant à la lumière d’en haut.

    Chronique diffusée sur radio Notre-Dame le 4 octobre 2021.

     

    Sources : https://www.france-catholique.fr/

    https://radionotredame.net/

  • La liberté des familles, par Gérard Leclerc.

    © Philippe Lissac / Godong

    Pour lutter contre le séparatisme, ou plutôt pour promouvoir la laïcité, Emmanuel Macron a fait deux propositions qui ont suscité de vives objections. La première concerne l’apprentissage de la langue arabe à l’école dans le but de détacher les enfants des familles musulmanes des organismes fondamentalistes où ils reçoivent un enseignement dangereux.

    gerard leclerc.jpgOn a opposé au président, au contraire, la nécessité de renforcer l’apprentissage du français, qui est la condition impérative d’une meilleure intégration. La deuxième proposition consiste à imposer l’école obligatoire dès l’âge de trois ans, ce qui empêcherait des dizaines de milliers de familles de procéder elles-mêmes à l’instruction de leurs enfants, ce qui était admis jusqu’alors.

    Sans doute, il s’agit toujours de lutter contre les réseaux extra-scolaires des séparatistes. Mais la portée d’une telle décision met gravement en cause la liberté des familles, celles qui pratiquent l’enseignement à la maison n’étant nullement assimilables aux milieux qui développent des dérives sectaires. J’en suis témoin personnellement, ayant observé au moins deux familles amies qui avaient choisi ce mode éducatif pour le meilleur épanouissement de leurs enfants. Cette discussion sur la liberté scolaire m’a renvoyé une quarantaine d’années plus tôt, lors du premier septennat de François Mitterrand, avec l’idée d’intégration de l’enseignement privé, essentiellement catholique, dans un grand service public.

    Journaliste responsable au Quotidien de Paris du dossier scolaire, j’avais suivi minutieusement toutes les péripéties de cette affaire et j’avais eu notamment une rencontre mémorable avec François Mitterrand lui-même. C’était la liberté des familles qui était en jeu, et l’on retrouvait des doctrines qui dataient de la Révolution française. N’est-ce pas Danton qui déclarait : « Mon fils ne m’appartient pas, il est à la République. C’est à elle de lui dicter des devoirs pour qu’il la serve. » Mais le président avait-il conscience qu’avec sa proposition il renvoyait à un tel choix philosophique ?

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 8 octobre 2020.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Arménie agressée : Haut-Karabakh, rencontre avec un Arménien, parti de France pour retourner combattre chez lui.

    Des négociations entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan ont débuté ce vendredi 9 octobre à Moscou, après presque deux semaines de combats meurtriers dans l'enclave du Nagorny-Karabakh. Ce territoire, peuplé d'Arméniens, revendique son indépendance alors qu'il est situé à l'intérieur des frontières internationalement reconnues de l'Azerbaïdjan. Un Arménien anonyme, installé depuis plusieurs années en France, a décidé de rentrer dans son pays pour se battre. Il s'est confié à RFI.

    Il a 31 ans et ne souhaite pas donner son nom. Et au moment où nous le rencontrons, il s'apprête à décoller. Ses bagages sont prêts. « C'est le strict nécessaire : des médicaments, de l'équipement pour survivre la nuit, pour s'éclairer, pour dormir... », décrit-il.

    Il a grandi en Arménie et connait bien le Nagorny-Karabakh, puisque c'est dans cette région qu'il a effectué ses deux ans de service militaire. C'est là-bas également que ses deux frères ont déjà rejoint les forces arméniennes. Il est en contact avec eux, même si les échanges sont brefs. « Des mots très courts. ''Oui, tout va bien'' », glisse le combattant.

    « C'est mon devoir »

    Cela fait sept ans qu'il vit et travaille en France, où il est arrivé pour ses études. Il recevra prochainement la nationalité française. C'est pour rentrer se battre en Arménie qu'il vient d'obtenir un congé de la part de son employeur. « J'ai attendu quand même deux, trois jours avant de prendre une grande décision. C'est lourd à porter, mais c'est mon devoir citoyen. J'ai une vie correcte en France, mais je réfléchis aussi à tous ceux qui sont dans les galères. »

    Avant de dire au revoir à ses collègues français, il leur a expliqué son choix : « J'ai eu des soutiens, mais certains ont aussi essayé de me retenir en France. Et je comprends totalement leur démarche. » Le trentenaire espère rentrer dans six semaines.

    Source : https://fr.news.yahoo.com/

  • Dans le monde, et dans notre Pays légal en folie...

    1. Génération identitaire : les dessous d'une "volonté" ministérielle bassement politicienne :

    https://www.valeursactuelles.com/clubvaleurs/politique/dissolution-de-generation-identitaire-recit-dune-manipulation-128628

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    2. Assassinat de Pau : (à noter qu'une journaleuse de France info a osé parler d' "agression" !) Goldnadel a raison : "Dans un état digne de ce nom, un étranger irrégulier, convaincu de dangerosité, aurait dû être, au nom du principe de précaution , placé en rétention ou mis dans un avion dès sa sortie de prison. Tout le reste n’est que circonlocutions et circonvolutions."

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    3. Réalité de l'islamo-gauchisme :

    (début de l'article de Vincent Trémolet de Villers, réservé aux abonnés, dans Figaro Vox) :

    https://www.lefigaro.fr/vox/politique/islamo-gauchisme-quand-le-loup-fait-l-agneau-20210219?utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1613816878

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    3 BIS. Pierre-André Taguieff à l'origine de l'expression "islamo-gauchisme" : elle ne vient pas de l'extrême droite mais du philosophe Taguieff qui nommait ainsi le rapprochement LCR/Hamas/Hezbollah aux manifestations pro-palestinienne dans les années 2000... :

    https://www.liberation.fr/debats/2020/10/26/aux-sources-de-l-islamo-gauchisme_1803530/

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    5. Pour une relance du nucléaire, filière d'excellence française ! :

    https://www.lopinion.fr/edition/economie/relancons-gafam-francais-l-energie-bas-carbone-tribune-pierre-tarissi-235817

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    5 BIS. Non au suicidaire projet macronien "Hercule" ! Le projet Hercule c’est :

    - démantibuler EDF;

    - augmenter le prix de l’électricité;

    - freiner la transition énergétique...

    Signez la pétition contre le projet de Macron

    https://energie-publique.fr/?utm_source=partage%20je%20signe&utm_medium=facebook&utm_campaign=energie%20publique

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    7. (Dans Valeurs) : Sonia Mabrouk : la Civilisation survivra si les valeurs chrétiennes sont défendues"... :

    https://www.valeursactuelles.com/societe/sonia-mabrouk-la-civilisation-survivra-si-les-valeurs-chretiennes-sont-defendues-95296

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  • Cinéma •Colette

    Par Guilhem de Tarlé 

    A l’affiche : Colette, un film de Wash Westmoreland, avec Keira Knightley (Colette), Dominic West (Willy), Denise Gough (Missy, marquise de Belbeuf).  

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    Colette , née Sidonie-Gabrielle Colette (1873-1954) : une femme de lettres française…

    Mais le film, en VO, est américain avec un réalisateur britannique !

    Un train peut en cacher un autre et, après La Favorite, les héroïnes se suivent et se ressemblent… Vraiment le sujet n’est plus tabou… le lobby étale sa puissance qui nous pousse à demander qui ne l’est pas ?

    Moi qui ai fait une longue partie de ma carrière dans l’ancienne propriété et à côté du château construit au XVIIIe siècle par le Marquis de Belbeuf… J’ignorais l’existence de cette Missy ! 

    Je l’ai déjà écrit, j’aime les biopics qui vous font connaître plus intimement – si, en l’occurrence, je peux me permettre ce mot – des personnages dont on connaît seulement le nom et – plus ou moins - l’œuvre.

    colette.jpgPour moi, Colette, c’était un auteur de dictées… de longues phrases avec un vocabulaire choisi pour faire transpirer le blé en herbe dans les collèges. J’ai d’ailleurs aimé revoir dans le film ces cahiers d’écoliers et ces belles pages d’écriture avec des pleins et des déliés… (que je n’ai, personnellement, jamais su reproduire).

    Mon épouse se rappelle n’avoir trouvé aucun intérêt à la lecture d’un Claudine, et j’ai appris par elle que à l’école ou à Paris, celle-ci n’était pas un petit livre pour jeunes colette 6.jpgenfants, ni un personnage du Club des Cinq d’Enid Blyton. Le scénario porte précisément, et seulement, sur la petite quinzaine d’années où c’est son mari (le premier de 1893 à 1906), Henry Gauthier-Villars dit Willy, qui les signe… Comme quoi l’on peut être bisexuelle et femme soumise…

    Un film intéressant pour un personnage qui l’est peut-être un peu moins.   

    PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et plusieurs dizaines d’autres sur mon blog Je ciné mate.

  • Sur la page FB de nos amis du GAR : les leçons d’un scrutin pré-présidentiel.

    Les élections régionales ont confirmé les sortants en les reconduisant tous, en métropole, à la tête de la région qu’ils présidaient avant le scrutin : stabilité ou immobilisme ? La question peut se poser car, depuis ces quatre années de présidence Macron, des colères nombreuses ont secoué le pays, sans en changer la structure politique et sans aucune portée électorale, du moins sur les partis dominants déjà avant 2017, ce qui peut surprendre l’observateur distrait…

    Il est même clair et net que les sortants et leur système partisan sont les grands vainqueurs du scrutin de ces derniers jours, l’abstention n’étant qu’une « absence » sans aucun impact sur les politiques pratiquées par les institutions de la démocratie représentative.
    Cela peut démontrer plusieurs choses :
    - Tout d’abord, l’abstention, désormais, peut mieux servir le système qu’elle ne le dessert, du moins dans le cadre actuel de la démocratie représentative et partisane ;
    - Ensuite, les partis contestataires, intégrés à ce même système, ne parviennent pas à tirer profit du discrédit de la partitocratie traditionnelle de la Cinquième République et sont marginalisés, confinés à un rôle d’épouvantail qui renforce encore les sortants ;
    - Enfin, la République des partis est un système d’autant plus solide qu’il ne trouve en face de lui que des opposants qui ne pensent que dans le cadre préétabli des idéologies dominantes, et qui n’osent « imaginer autre chose que ce qui existe », et que le comportement électoral des électeurs actifs français est structurellement « conservateur », voire conformiste.
    Quant à eux, les Royalistes n’ont pas de timidité doctrinale à l’égard de la République : ils ne peuvent ainsi se contenter de critiquer sans proposer, et ils tiennent compte de ce qui est, non pour l’accepter mais pour l’influencer et le changer, que cela soit de l’intérieur ou de l’extérieur. Il faut sortir des impasses des partis « seulement » contestataires, et prôner un nouveau régime qui puisse accorder la nécessité d’un Etat sûr de lui et actif face aux féodalités contemporaines, et celle d’une participation concrète des citoyens aux affaires de leur région, de leur commune, de leur métier.
    Ce nouveau régime porte un nom, celui de Monarchie royale, et il n’est pas encore évident pour nombre de nos concitoyens : il appartient donc aux Royalistes d’en exprimer et expliquer la définition concrète et politique, et de s’engager pour la faire advenir tout en continuant, au quotidien, à servir la nation française et ses membres, présents comme futurs, par tous les moyens, même légaux.
     
  • La nuit du 12, par Guilhem de Tarlé

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    A l’affiche : La Nuit du 12,  un film français de Dominik Moll, avec Bastien Bouillon et Bouli Lanners (Yohan et Marceau, enquêteurs de la PJ), Anouk Grinberg (la juge), adapté du livre de Pauline Guéna 18-3, une année à la PJ (Gallimard, 2021).

    guilhem de tarlé.jpgQui a tué la jeune Clara Royer ? je ne partage pas l’avis de Christophe Despaux dans L’Incorrect, qui titre son article « une daube féministe » en reprochant à cette Nuit du 12 de « faire rimer angoisse avec De Haas ».

    Certes, le concept de féminicide, selon lequel on tuerait des femmes pour l’unique raison qu’elles sont femmes, me paraît relever du délire féministe pour cacher une volonté de tout féminiser, premier pas avant l’écriture inclusive.

    Ce qui est français c’est l’homicide, l’auteur, le professeur, le maire, le député et le ministre, tandis que le (la ?) féminicide, l’auteure, la maire, la députée et la ministre (pour ne citer que ces mots-là) relève de la subversion de la langue française.

    La Nuit du 12, fait suite à l’excellent Harry, un ami qui vous veut du bien, et au médiocre Seules les bêtes, du même réalisateur. C’est un très bon docufiction sur une enquête criminelle de la PJ, avec les hommes qui la mènent et leurs soucis d’hommes ( « Là où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie » St François de Sales), et les insuffisances – budgétaires - de l’institution.

    Quand 20 % des affaires criminelles ne sont pas élucidées, c’est le service public qui ne remplit pas son rôle et cela met en cause la responsabilité et la culpabilité des politiques qui nous gouvernent.

  • Au cinéma : Anatomie d'une chute, par Guilhem de Tarlé

    Critique du film Anatomie d'une chute - AlloCiné

     

    Festival de Cannes 2023 :  Anatomie d’une chute, un film français de Justine Triet, avec Milo Machado Graner ( Daniel, 11 ans, malvoyant), Sandra Hüller (Sandra, sa mère), Swann Arlaud (l’ami et avocat de Sandra) et Antoine Reinartz  (l’avocat général).

    Anatomie d’une chute… Avec cette réalisationJustine Triet  a obtenu la Palme d’or au Festival de Cannes 2023, ce qui aurait pu la faire chuter tellement elle accompagna cette distinction d’une déclaration politique gauchisante… mais c’est vrai que de ce côté sinistre tout est permis… Imaginez qu’au lieu d’évoquer « l’exception culturelle française » elle ait parlé de « préférence nationale culturelle »… cette locution dite « d’extrême droite » lui aurait fermé définitivement l’accès aux médias et à Cannes.

    La palme d’or au festival de Cannes est une raison suffisante pour un beau-frère de refuser d’aller voir ce film, auquel l’un de ses neveux a pourtant participé…

    Il aurait tort, surtout, parce que malgré sa longueur, 2h30 – et sans doute la fin aurait pu être écourtée –, ce long-métrage vaut la peine, et pourrait s’inscrire dans mon panthéon cinématographique, catégorie « procès ». j’avais apprécié Saint Omer, en début d’année, mais je me souviens particulièrement, il y a soixante ans – « je vous parle d’un temps » - d’un film magnifiquement interprété par Pierre Brasseur, les Bonnes causes, dont j’ai toujours retenu la morale : il n’y a que de bons avocats !

    Je laisse la question en suspens en vous appelant à la barre au procès de Sandra.

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