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Sur la page FB de nos amis du GAR : les leçons d’un scrutin pré-présidentiel.

Les élections régionales ont confirmé les sortants en les reconduisant tous, en métropole, à la tête de la région qu’ils présidaient avant le scrutin : stabilité ou immobilisme ? La question peut se poser car, depuis ces quatre années de présidence Macron, des colères nombreuses ont secoué le pays, sans en changer la structure politique et sans aucune portée électorale, du moins sur les partis dominants déjà avant 2017, ce qui peut surprendre l’observateur distrait…

Il est même clair et net que les sortants et leur système partisan sont les grands vainqueurs du scrutin de ces derniers jours, l’abstention n’étant qu’une « absence » sans aucun impact sur les politiques pratiquées par les institutions de la démocratie représentative.
Cela peut démontrer plusieurs choses :
- Tout d’abord, l’abstention, désormais, peut mieux servir le système qu’elle ne le dessert, du moins dans le cadre actuel de la démocratie représentative et partisane ;
- Ensuite, les partis contestataires, intégrés à ce même système, ne parviennent pas à tirer profit du discrédit de la partitocratie traditionnelle de la Cinquième République et sont marginalisés, confinés à un rôle d’épouvantail qui renforce encore les sortants ;
- Enfin, la République des partis est un système d’autant plus solide qu’il ne trouve en face de lui que des opposants qui ne pensent que dans le cadre préétabli des idéologies dominantes, et qui n’osent « imaginer autre chose que ce qui existe », et que le comportement électoral des électeurs actifs français est structurellement « conservateur », voire conformiste.
Quant à eux, les Royalistes n’ont pas de timidité doctrinale à l’égard de la République : ils ne peuvent ainsi se contenter de critiquer sans proposer, et ils tiennent compte de ce qui est, non pour l’accepter mais pour l’influencer et le changer, que cela soit de l’intérieur ou de l’extérieur. Il faut sortir des impasses des partis « seulement » contestataires, et prôner un nouveau régime qui puisse accorder la nécessité d’un Etat sûr de lui et actif face aux féodalités contemporaines, et celle d’une participation concrète des citoyens aux affaires de leur région, de leur commune, de leur métier.
Ce nouveau régime porte un nom, celui de Monarchie royale, et il n’est pas encore évident pour nombre de nos concitoyens : il appartient donc aux Royalistes d’en exprimer et expliquer la définition concrète et politique, et de s’engager pour la faire advenir tout en continuant, au quotidien, à servir la nation française et ses membres, présents comme futurs, par tous les moyens, même légaux.
 

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