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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Éphéméride du 28 novembre

    52 Avant JC : Début de la bataille de Gergovie 

     

    Si des doutes subsistent sur la localisation exacte du lieu de la bataille, ce qui reste acquis est qu'il s'agit de la première - et unique - véritable défaite de Jules César en personne dans sa Guerre des Gaules; ou, si l'on préfère, de la seule bataille que les Gaulois révoltés peuvent, à bon droit, considérer comme une victoire remportée sur l'envahisseur romain : 

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    Le monument commémoratif, œuvre de Jean Teillard, est surmonté d'un casque gaulois 

     

    http://www.gergovie.fr/htmfr/bataille.html

    Les Basques puis les Celtes constituent les premiers peuplements connus de la Gaule, qui allait devenir la France. Sur ces deux populations premières vint se greffer l'influence décisive des Grecs et des Romains : voilà pourquoi nous évoquons largement, dans nos Éphémérides, les pages fondatrices de notre identité profonde que nous devons à l'Antiquité : voici le rappel des plus importantes d'entre elles, étant bien entendu qu'un grand nombre d'autres Éphémérides traitent d'autres personnalités, évènements, monuments etc... de toute première importance dans le lente construction du magnifique héritage que nous avons reçu des siècles, et qui s'appelle : la France...

     

    En réalité, si la conquête de la Gaule était nécessaire à César pour sa prise du pouvoir à Rome, il faut bien admettre que "le divin Jules" avait été appelé à l'aide, en Gaule, par les Gaulois eux-mêmes, incapables de s'opposer au déplacement massif des Helvètes, quittant leurs montagnes - en 58 avant J.C - pour s'établir dans les riches plaines du sud ouest; César vainquit les Helvètes à Bibracte (voir l'Éphéméride du 28 mars); cinq mois plus tard, envahis par les Germains d'Arioviste, les Gaulois le rappelèrent une seconde fois : César vainquit et refoula les Germains au-delà du Rhin (voir l'Éphéméride du 5 août); et, cette fois-ci, auréolé de ses deux prestigieuses victoires, et gardant plus que jamais en tête son objectif premier (la conquête du pouvoir à Rome), César ne voulut plus se retirer de cette Gaule où on l'avait appelé, et dont la conquête serait le meilleur tremplin pour ses ambitions politiques à Rome... Il fallut six ans à Vercingétorix pour fédérer les divers peuples de Gaule contre le sauveur romain : le soulèvement général commença par le massacre des résidents romains à Cenabum (l'actuelle Orléans), en 52 (voir l'Éphéméride du 23 janvier); le 28 novembre de la même année, Vercingétorix remporta la victoire de Gergovie (voir l'Éphéméride du 28 novembre); mais, moins d'un an après, enfermé dans Alésia, Vercingétorix vécut l'échec de l'armée de secours venue à son aide de toute la Gaule (voir l'Éphéméride du 20 septembre) : il capitula une semaine après (voir l'Éphéméride du 27 septembre). Emmené captif à Rome, il fut mis à mort six ans plus tard, en 46 (voir l'Éphéméride du 26 septembre)...

     

    Cependant, dans sa conquête des Gaules, César n'eut pas seulement à lutter contre les tribus gauloises proprement dites : il s'opposa également à Massalia, puissance amie et alliée de Rome, mais qui ne voulut pas choisir entre César et Pompée lorsque la guerre civile éclata entre ceux-ci : César réduisit Massalia, mais avec difficulté (voir nos trois Éphémérides des 19 avril, 27 juin et 31 juillet)...

     

      Enfin, pour être tout à fait complet avec le rappel de ce que l'on peut trouver dans nos Éphémérides sur ces pages de notre Antiquité, mentionnons également nos trois Éphémérides traitant de :

    la victoire sur les Cimbres et les Teutons, remportée par Caius Marius, oncle par alliance de Jules César en 86 (il avait épousé sa tante, Julie, et mourut en 86 : voir l'Éphéméride du 17 janvier);

    l'assassinat de Jules César en 44 Avant J-C (voir l'Éphéméride du 15 mars);

    notre évocation de Massalia, sa puissance et son rôle à l'époque (voir l'Éphéméride du 11 avril)...

     

     

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    885 : Début du siège de Paris par les Normands 

     

    Depuis la moitié du IXème siècle, les Parisiens doivent faire face aux attaques des Vikings qui n’hésitent pas à brûler la ville, comme ce fut le cas en 856.

    Cette fois-ci, la stratégie des Normands est différente : il décident de faire le siège de la ville. Paris résistera ainsi pendant près de deux ans, notamment grâce à Eudes, le fils de Robert le Fort, véritable fondateur de la famille des Robertiens, qui deviendront la troisième dynastie nationale, celle des Capétiens.

     

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    Ces incursions normandes auront à terme deux conséquences majeures :

    • la création de la Normandie (le roi Charles le Simple offrant habilement un territoire autour de Rouen au chef normand Rollon en contrepartie de l'arrêt de ses pillages, par le traité de Saint-Clair-sur-Epte de 911).

    et l'installation durable de la famille des Robertiens (ancêtres des Capétiens) dans le paysage politique de l'époque : ils furent les recours auxquels s'habituèrent les populations, et pendant près de cent ans, assirent leur légitimité sur la seule chose qui la fonde vraiment et durablement : les services rendus.

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    Jacques Bainville (Histoire de France, chapitre IV, La révolution de 987 et l'avènement des Capétiens) a justement loué la sagesse et le sens politique de ces Robertiens :
     

    "...On ne s'explique pas le succès de la maison capétienne si l'on ne tient pas compte de ces conditions politiques. Mais, comme les Carolingiens, les Capétiens devront leur fortune aux services qu'ils ont rendus. Robert le Fort, le vrai fondateur de la maison, s'est battu dix ans contre les Normands et il est mort au champ d'honneur. Robert le Fort était certainement un homme nouveau, d'origine modeste puisque la légende lui donne pour père un boucher. Son fils Eudes défend héroïquement Paris contre les mêmes adversaires, tandis que Charles le Gros se couvre de honte. Charles le Gros déposé, Eudes est candidat à une sorte de consulat à vie.

    Le duc de France fut élu à Compiègne en 888. Il faudra encore cent ans pour qu'un autre Robertinien, un autre duc de France devienne vraiment roi. Eudes, après avoir essayé d'étendre son autorité, comprit que les temps n'étaient pas mûrs. Une opposition légitimiste subsistait dans l'Est. Un descendant de Charlemagne la ralliait et les petits princes qu'alarmait la nouvelle grandeur du duc de France, leur égal de la veille, soutenaient les Carolingiens pour se consolider eux-mêmes. Eudes trouva meilleur de ne pas s'entêter. Il réservait l'avenir. Il se réconcilia avec Charles le Simple et transigea avec lui : à sa mort, le Carolingien prendrait sa succession et retrouverait son trône. Cette restauration eut lieu en effet et ce fut une partie politique habilement jouée. Sans la prudence et la perspicacité d'Eudes, il est probable que les ducs de France eussent été écrasés par une coalition.

     

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    Pendant près d'un siècle, ils vont préparer leur accession au trône. Nous ne sommes pas assez habitués à penser au temps et au concours de circonstances qu'il a fallu pour amener les grands événements de l'histoire. Presque rien de grand ne se fait vite. Il faut vaincre des traditions, des intérêts. Et il faut aussi pouvoir durer. Si les Robertiniens, descendants de Robert le Fort, ne s'étaient maintenus solidement dans leurs domaines, si la mort était venue frapper leur famille comme elle a frappé, par exemple, la famille de Louis XIV, il n'y aurait pas eu de monarchie capétienne. Et les témoins de la longue rivalité qui mit aux prises les Robertiniens et les Carolingiens ne pouvaient savoir non plus de quel côté pencherait la balance.

    Un moment, il fut permis de croire que l'héritier de Charlemagne l'emporterait. À force de patience, à force d'attendre le moment sûr, les Robertiniens avaient failli tout gâter. Hugues le Grand se contentait de protéger les Carolingiens, de les faire rois, comme les Pipinnides, autrefois, s'étaient abrités derrière les Mérovingiens fainéants. Quand ce faiseur de rois mourut, le Carolingien, Lothaire, était un enfant, mais cet enfant allait être un homme ambitieux et actif.

    Hugues le Grand était mort en 956. Il laissait son duché à Hugues Capet. Il s'en fallait de beaucoup que celui-ci n'eût qu'à prendre la couronne royale. Avec Lothaire, la vieille dynastie se ranime. Lothaire veut ressaisir l'autorité, reconquérir son royaume. Il retrouve son prestige en délivrant Paris d'une invasion allemande. S'il eût vécu davantage, qui sait s'il n'étouffait pas la chance des Capétiens ?

    Il mourut, quelques-uns disent empoisonné, en 986. Son fils Louis ne régna qu'un an et fut tué dans un accident de chasse. Il n'y avait plus de Carolingien qu'un lointain collatéral, Charles de Lorraine. Hugues Capet tenait l'occasion que sa famille attendait depuis la mort d'Eudes, et lui-même depuis trente années..."

             paris_885_1.jpg

             Eudes défendant Paris contre les Normands  

     

    Dans notre album L'aventure France racontée par les cartes, voir les trois photos "I/III : les invasions normandes", "II/III : l'invention de la Normandie" , et "III/III : Bientôt, Paris, capitale des Capétiens"

     

     

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    1284 : Écroulement des voûtes du choeur de la cathédrale de Beauvais

     

    28 novembre,paris,vikings,capetiens,levi strauss,beauvais,louis xiii,anne d'autriche,leclerc,cern,synchrotron,lully,jules monnerotDans leur enthousiasme - après qu'ils eurent édifié le choeur le plus haut du monde, à un peu plus de 47 mètres ! (voir l'Éphéméride du 4 mai)...

  • Livres & Actualité • Foutriquet II en marche... funèbre

     

    Par Rémi Hugues 

    Nos lecteurs seront heureux de retrouver ici Rémi Hugues qui, dans le cadre de la sortie de son ouvrage Mai 68 contre lui-même, nous a proposé, chaque jour du mois de mai dernier, une série d'articles qui ont fait date, formant un substantiel dossier Spécial Mai 68, rédigé pour Lafautearousseau, toujours consultable sur le blog ... Le temps a passé. Il s'agit ici des tribulations d'Emmanuel Macron, à travers une intéressante recension du dernier opus de Jean-Michel Vernochet.  LFAR

     

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    « Notre » président est en chute libre. Lâché par l’opinion publique, dont on mesure l’humeur par des sondages, desquels sortent depuis quelques semaines des résultats catastrophiques pour l’exécutif, Macron voit chaque jour que Dieu fait les défections se succéder. À la rentrée l’écolo businessman Nicolas Hulot a quitté le gouvernement. Puis ce fut le tour, Christian Estrosi, le puissant maire de Nice, d’exprimer sa décision de cesser de soutenir Macron, passant de « constructif » à opposant. Et maintenant, Gérard Collomb, en première ligne durant l’affaire Benalla, de s’évader du navire, faisant fi de l’injonction élyséenne qui l’intimait de rester aux avant-postes de la « Macronie ». 

    La grande affaire de l’été, ce scandale monté en neige par les médias, a gravement endommagé la start-up gouvernementale de Monsieur Macron. Elle résulte certainement de la rivalité mimétique qu’entretiennent ce dernier et Matthieu Pigasse, qui en tant que co-propriétaire du journal – Le Monde – déclencha l’hallali estival, par l’intermédiaire de la plume d’Ariane Chemin. Cette affaire, qui a fait d’un vulgaire chargé de la sécurité de Jupiter Ier une star nationale, aussi célèbre que MʼBappé et consorts... un homme, qui, a-t-on appris récemment, aime sortir son pistolet, non quand il entend le mot « culture », mais lorsqu’il pose pour un selfie ! 

    Alexandre Benalla est un immigré qui s’est choisi un prénom français – le vrai serait Hacène. Avec son prénom yncrétique l’homme semble tout droit sorti du roman d’anticipation Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxley.

    Il s’agit, à cet égard, de s’intéresser au milieu d’origine de ce Huxley, frère de l’ardent supporter du darwinisme, pour savoir qui sont les véritables commanditaires du « Grand Remplacement », un concept forgé par Renaud Camus, plutôt que de s’imaginer la tenue d’une réunion de chefs du village africain imitant la scène des protocoles des sages de Sion, où la délibération consisterait à trouver la meilleure solution pour faire disparaître les Européens, fautifs d’avoir colonisé le continent noir. 

    À leur place, disent les tenants de cette théorie du « Grand Remplacement », doit émerger un homme nouveau, fruit d’un métissage, qui serait relié à ses semblables non par un lien social au sens fort où l’entendait Augustin d’Hippone, mais par le fétichisme de la marchandise, c’est-à-dire l’attraction qu’exercent piscines à débordement, smartphones dernier cri et berlines luxuriantes. 

    Il suffit de se promener dans le centre-ville de Marseille (bientôt la Canebière, au nom peu hallal, sera-t-elle rebaptisée Cane-thé-à-la-menthe ?) ou dans les transports en commun franciliens pour s’apercevoir ce qu’il nous est promis, à nous, descendants des Hyperboréens. 

    Le « Grand Remplacement » est précisément le premier sujet traité par l’iconoclaste essayiste traditionaliste Jean-Michel Vernochet dans L’imposture (chez l’éditeur Kontre-Kulture), ouvrage dans lequel il s’efforce de déterminer la nature réelle du projet que Macron dessine pour la France. Selon cet ancien journaliste au Figaro Magazine et à Radio Courtoisie, Macron ambitionne tout bonnement de parachever sa destruction. 

    1901356836.jpgLa feuille de route de l’énarque ex-fondé de pouvoir de la banque Rothschild n’est pas seulement de renforcer la soumission du pays réel (la France) au pays légal (la République) mais l’anéantissement pur et simple de ce vieux pays qui jadis s’enorgueillissait d’être la fille aînée de l’Eglise. d’où son tropisme cosmopolite et même sa « négrophilie » un tantinet lubrique signalée par l’humoriste Patrice Éboué dans une vidéo diffusée sur Twitter. Mais essaye-t-il seulement de la dissimuler au public ? 

    La crise migratoire actuelle parachève cette entreprise de démolition. L’État français voit ainsi, note Vernochet, les instruments de sa souveraineté lui être ôtés, notamment les services publics. Or la puissance publique ne disparaît pas pour autant, elle passe juste sous pavillon européen, onusien ou américain. Ce serait une erreur de penser que la « décomposition de l’État souverain » décrite par l’auteur coïnciderait avec l’accroissement des libertés publiques. Celui-ci avance que Macron est l’intendant d’un ordre qui entend « régenter le moindre détail de nos vies » (p. 58). 

    Les deux hommes, bien que l’un soit progressiste et l’autre réactionnaire, s’accorderaient néanmoins sur une chose : l’importance du pouvoir médiatique. Cette puissance qui contribua de manière décisive à l’élection de Macron, souvenez-vous des affaires Pénélope Fillon et Étienne Chatillon, ce même Macron la dénonça au moment de l’affaire Benalla. Vernochet soutient que le Quatrième pouvoir, la presse, est devenu le Premier. Lors de l’élection présidentielle de 2017 elle a « fait d’un presque inconnu un chef d’Etat en brûlant toutes les étapes d’un ordinaire cursus honorum. » (p. 103) Le vrai titulaire du pouvoir n’est pas Macron, il n’est que le polichinelle de Rothschild & Cie, le fidéicommis, pour reprendre un vocable cher à notre auteur, des bancocrates qui règnent par le truchement des médias qu’ils contrôlent. 

    Et cette réalité existe depuis de nombreuses années : dans L’argent d’Émile Zola l’homme d’affaires Saccard achète un journal catholique en difficulté, « L’espérance », pour faire la promotion de sa Banque Universelle. Le romancier était naturaliste, la collusion entre la finance et les médias qu’il mit en lumière, n’était en rien le fruit de son imagination mais un fait réel qu’il avait découvert dans le cadre de ses recherches préalables à l’écriture de son livre. 

    Si le volume de Jean-Michel Vernochet manque d’un réel fil conducteur explicitement posé dans un exorde introductif – on pense d’après le titre que le livre est un portrait de Macron, puis le début se focalise sur le « Grand Remplacement » sans aucune mise en perspective entre les deux éléments –, ce qui lui donne un côté brouillon ; il est utile dans le sens où il présente des faits et des réflexions originales. 

    Il nous renseigne, en particulier, sur ces lois qui sont votées en toute discrétion, parce qu’elles revêtent une dimension totalitaire, ou carrément anti-nationale. Qui a entendu parler du décret n° 2017-1230 du 3 août 2017 relatif aux provocations, diffamations et injures non publiques présentant un caractère raciste ou discriminatoire, mentionnée page 52 ? Ou de la loi du 7 mars 2016 instituant un contrat d’intégration républicaine (C.I.R.), en lieu et place du contrat d’accueil et d’intégration (C.A.I.), évoqué page 94 ? 

    Il nous invite en outre à s’essayer toujours à penser au-delà de la doxa ; par exemple, l’obligation des 11 vaccins pour les écoliers n’est peut-être pas tant un complot contre l’intégrité physique de nos enfants fomenté par l’industrie pharmaceutique avec la complicité de la ministre stipendiée ès Santé Agnès Buzyn, qu’un moyen de prévenir les risques d’épidémies venues de l’étranger. Le choléra qui sévit actuellement en Algérie est là pour le souligner. Certaines écoles ont dû traiter cette très inquiétante problématique à la rentrée 2018.      

    Et Vernochet nous fait découvrir, enfin, en vertu de sa grande érudition, des pépites qu’il déterre du vaste terrain en friche de la connaissance universelle. L’idole de la sociologie française, Émile Durkheim, un misogyne ? Oui, il écrivit la chose suivante : « L’inégalité [entre les deux sexes] va également en s’accroissant avec la civilisation, en sorte qu’au point de vue de la masse du cerveau et, par suite, de l’intelligence, la femme tend à se différencier de plus en plus de l’homme. La différence qui existe par exemple entre la moyenne des crânes des Parisiens contemporains et celle des Parisiennes est presque double de celle observée entre les crânes masculins et féminins de l’ancienne Égypte. » (cité p. 14) N’y aurait-il pas lieu dès lors d’ôter le nom de ce descendant « d’une lignée de rabbins » des manuels de Sciences économiques et sociales (S.E.S.) ? Voilà un nouveau combat à mener, chères féministes ! 

    L’imposture prédit l’impopularité actuelle du chef de l’État, qui, paraît-il, est de plus en plus isolé. Si les Français n’ont pas attendu sa sortie pour réaliser que le président qu’ils ont choisi est un imposteur dont le profil est à mi-chemin entre Benjamin Braddock (Le Lauréat) et Jordan Belfort (Le loup de Wall Street), ceux qui voudront comprendre les ressorts de cette disgrâce spectaculaire auront à lire ce précieux nouvel opus de Jean-Michel Vernochet.  

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    L'imposture,
    de Jean-Michel Vernochet,
    107 p., éd. Kontre-Kulture, 2018, 13 €  

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    Affiche d’information de l’école primaire « National » (Marseille)

  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

     

    La  Semaine de MAGISTRO Adossée à des fondamentaux politiques avérés, Magistro, une tribune critique de bon sens, raisonnée et libre, d'information civique et politique.

    Du côté des élites

    Eric DENECE   Directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R)     Starfish et A.L.F. : les modèles d'Al-Qaïda ?  

    En France

    Roland HUREAUX   Essayiste    En Syrie,  Francois hollande fait encore le choix  de la guerre

    Malika SOREL SUTTER   Essayiste, ancien membre du Collège du Haut Conseil à l'Intégration   Immigration : il est encore possible d'agir

    De par le monde

    Jean SALVAN   Officier, général de corps d'armée (2S)   Le drone, double inversé de l’attentat ?

    Renaud GIRARD   Journaliste, reporter de guerre, géopoliticien   Que peut faire la France au Moyen-Orient ?

    François JOURDIER   Officier, amiral (2S)   La guerre tue  (la guerre au Yémen)

    Eric ZEMMOUR   Journaliste politique   La guerre de civilisation actuelle se fonde autant sur la géographie que sur l’histoire

    Au-delà

    Rémi BRAGUE   Spécialiste de la philosophie grecque et de la philosophie médiévale arabe et juive     Du pardon chrétien  (Père Hamel)  

    Devant l'histoire

    Denis FADDA   Haut fonctionnaire international, ancien Président de l'Académie des Sciences d'Outre-Mer   Hommage à Boutros Boutros Ghali

    Faites suivre à vos amis, dans votre famille et partagez ...  MAGISTRO  vous invite aussi à vous rendre sur son site et y (re)lire tous les écrits depuis son origine (2008).  MERCI. 

  • Robespierre et ses complices terroristes de la clique révolutionnaire, aux origines du terrorisme moderne (ou contempora

    HISTOIRE DU TERRORISME TEXTE.jpgDe la Révolution française à Al Qaida, tel est le titre de l'excellente note de lecture écrite pae Rémy Kauffer sur le livre de Gilles Ferragu, Histoire du terrorisme; cette note est parue dans le numéro du 16 mai du Figaro magazine, et nous la reproduisons ci-après :

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    Ce qui est bien sûr et certain, c'est que "la terreur étatique officielle", lorsqu'on étudie l'Histoire, remonte aux dernières années du XVIIIème siècle - en clair : à la Révolution française - depuis que "la phase robespierriste de la Révolution française a légitimé et légalisé la terreur d'Etat, au nom d'une lutte sacro-sainte contre le ennemis de la Nation"

    Robespierre, Saint Just - son âme damnée - et toute leur clique d'assassins sanguinaires sont bien pères d'une famille nombreuse : leurs enfants s'appellent Staline, Ho Chi Minh, Mao, Hitler, la dynastie des Kim en Corée du Nord, Pol Pot, Ceaucescu... et leurs oeuvres, le Goulag, le Lao Gai, les camps de concentration et d'extermination, la Stasi ou le KGB...

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    La grande synthèse attendue. Si le terrorisme fait, hier comme aujourd'hui, la une des journaux, il reste un objet problématique dont la définition même fait débat. Certes, les juristes, les politistes, les sociologues, voire les journalistes n'ont pas été avares pour le décrire ! Mais une approche historique manquait, pour replacer ce phénomène ancien dans un contexte et une dynamique plus larges. Car le terrorisme a une histoire ! Eparpillé entre divers groupes, tributaire des idéologies les plus variées, il ne saurait pour autant se réduire à une succession d'attentats et de procès. Cette première grande synthèse entend au contraire en proposer une vision globale afin de saisir les conditions historiques dans lesquelles la violence apparaît puis se déploie dans les sociétés. Elle définit, également, les liens qui se tissent entre les différents mouvements mais aussi entre les générations de terroristes qui se succèdent.
     
    Partant de l'apparition même du terme " terrorisme ", au crépuscule du XVIIIème siècle et dans le cadre de la Révolution française, l'ouvrage parcourt plus de deux siècles d'histoire, évoquant la violence politique qui frappe le monde occidental comme le monde oriental, qui émane des Etats comme des minorités, afin de saisir le poids réel du phénomène dans l'Histoire.
     
    L'approche est à la fois historique et thématique, chaque chapitre s'attachant à saisir, dans une aire géographique ou au prisme d'une idéologie particulière, l'émergence de la violence, ses principaux acteurs et ses hauts faits, ainsi que les réponses politiques que s'efforcent d'apporter les sociétés ou les pouvoirs.
  • J’AI VU « VAINCRE OU MOURIR, par P.P. Blancher (Groupe d'action royaliste)

    Enfin un film sur les Guerres de Vendée, pourrions-nous dire. Un film français qui met en exergue des héros de notre histoire, ce n’est pas vraiment ce qui court les salles obscures du monde cinématographique « français » républicain. On se souvient du film de Luc Besson traitant d’une grande héroïne de notre histoire, et pas des moindres, puisqu’il s’agissait de notre très Sainte Jeanne d’Arc. Ce film, qui date déjà de 1999, est un véritable navet grotesque qui s’acharne à faire ce que les Anglais n’avaient su faire à cette époque, à savoir, rendre folle notre Sainte héroïne. Héroïne incarnée par l’hystérique Milla Jovovitch. Bref ! Une vraie bouse insultant notre histoire et notre religion, mais qu’attendre de plus de la part d’un anti-français comme Besson ?

    Avec « Vaincre ou mourir » c’est doublement surprenant. Car, non seulement il s’agit d’un film retraçant d’une manière assez fidèle, les péripéties d’un de nos grands héros de notre histoire, mais qui plus est, un héros en lutte contre les forces révolutionnaires, et donc par extension, contre la république ! Double crime au regard du monde moderne républicain, américanisé et wokiste !

    Sortie le 25 janvier, ce film a déjà fait l’objet de quelques critiques dans les colonnes (infernales) du « journal » Libération. C’est une certaine Elisabeth Franck-Dumas, journaliste de ce torchon, qui nous a fait part de son incroyable maîtrise de la bêtise et de l’ignorance. Les républicains de Libération sont exaspérés par l’existence même de ce film, qui représente à leurs yeux tout ce qu’ils détestent le plus au monde : la France ! En tant que royaliste, il était donc tout naturel pour ma part que j’aille voir ce film qui suscite autant de dégoût chez l’anti-France, mais surtout parce qu’il s’agit du général Charette.

    « Vaincre ou mourir » est la première production de « Puy du Fou Films » avec pour réalisateurs Paul Mignot et Vincent Mottez (Vinsorus) pour ceux qui ont connu… On comprend déjà mieux l’origine de l’existence même de ce film. Le parc du Puy du Fou qui est déjà à lui seul une véritable vitrine à la gloire de notre histoire mais aussi, en partie, de la contre-révolution ! Après le parc, voici qu’arrive maintenant un film ! De quoi donner la jaunisse à nos chers républicains…

    Au premier abord, la présence de quelques acteurs m’avait un peu gêné, entre autres, l’acteur Jean-Hugues Anglade qui n’est pas vraiment réputé pour son côté patriote ! C’est peut-être pour cela d’ailleurs qu’ils l’ont cantonné à jouer le rôle du conventionnel Albert Ruelle (1754-1805) chargé de diriger la lutte contre les Vendéens.

    Néanmoins, je paie mon billet comme tout le monde et m’installe sur un strapontin du cinéma. Le film commence par une intervention de l’historien Reynald Secher. Oui ! Celui qui, de par ses travaux, a mis en évidence le fait que ce qui s’était passé en Vendée durant la révolution, relevait du génocide ! Ça commence bien ! Je comprends mieux pourquoi cette chère Elisabeth Franck-Dumas s’est sentie dans l’obligation de nous pondre une incroyable analyse digne d’une télé-réalité.

    Sans vouloir divulguer le contenu du film, par respect pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, voici quelles sont mes impressions. Certes, c’est un film qui dispose malheureusement de beaucoup moins de moyens que le « Jeanne d’Arc » de Besson. Cela se ressent quelque peu, mais dans l’ensemble, c’est une jouissance ! Voir un film au cinéma, avec des drapeaux « Pour Dieu et le Roi », entendre Charette dire à ses hommes, tous flanqués d’un sacré-coeur : « Nous sommes le dernier rempart d’un royaume de mille ans » chose qui caractérise toujours les Royalistes d’aujourd’hui. Voir enfin, le vrai visage des armées républicaines de cette époque, leur férocité dans le carnage et leur fanatisme ! Ça change des récits imaginaires de l’Éducation dite « Nationale » sur ce sujet.

    Dans ce film, les répliques du général Charette sont assez percutantes, même si l’acteur a tendance à s’exprimer sur un ton uniforme. Dommage quand même de lui avoir fait dire que nous étions la jeunesse du « monde » ! Dans la citation d’origine, il dit à ses hommes que nous sommes la jeunesse de Dieu, et pas celle du monde, ce qui religieusement fait toute la différence ! Jean-Hugues Anglade tient la route dans son rôle, les autres acteurs aussi. Les scènes de combat sont assez bien réalisées dans l’ensemble.

    Bref ! C’est un film qu’il faut impérativement aller voir, ne serait-ce pour s’abreuver du courage et du sacrifice consenti de la part de tous ces combattants contre-révolutionnaires. Cela fait du bien de voir un film qui fait la part belle au panache français et au sens de l’honneur, dans un monde qui est l’aboutissement des idéaux révolutionnaires. Un grand merci à toute l’équipe du Puy du Fou pour tout ce travail. Espérons que « Vaincre ou mourir » n’est que le premier d’une longue série à la gloire de notre histoire et de nos glorieux ancêtres.

    Plus que jamais, aujourd’hui comme en 1793, pour Dieu, la France et le Roi !

    P-P Blancher

  • Feuilleton ”Vendée, Guerre de Géants...” (52)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : Janvier 2023 : sortie du film "Vaincre ou mourir"

     

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    J’AI VU "VAINCRE OU MOURIR" : enthousiaste, P.P. Blancher (du Groupe d'action royaliste) raconte :

    "Enfin un film sur les Guerres de Vendée, pourrions-nous dire. Un film français qui met en exergue des héros de notre histoire, ce n’est pas vraiment ce qui court les salles obscures du monde cinématographique « français » républicain. On se souvient du film de Luc Besson traitant d’une grande héroïne de notre histoire, et pas des moindres, puisqu’il s’agissait de notre très Sainte Jeanne d’Arc. Ce film, qui date déjà de 1999, est un véritable navet grotesque qui s’acharne à faire ce que les Anglais n’avaient su faire à cette époque, à savoir, rendre folle notre Sainte héroïne. Héroïne incarnée par l’hystérique Milla Jovovitch. Bref ! Une vraie bouse insultant notre histoire et notre religion, mais qu’attendre de plus de la part d’un anti-français comme Besson ?

    Avec « Vaincre ou mourir » c’est doublement surprenant. Car, non seulement il s’agit d’un film retraçant d’une manière assez fidèle, les péripéties d’un de nos grands héros de notre histoire, mais qui plus est, un héros en lutte contre les forces révolutionnaires, et donc par extension, contre la république ! Double crime au regard du monde moderne républicain, américanisé et wokiste !

    Sortie le 25 janvier, ce film a déjà fait l’objet de quelques critiques dans les colonnes (infernales) du « journal » Libération. C’est une certaine Elisabeth Franck-Dumas, journaliste de ce torchon, qui nous a fait part de son incroyable maîtrise de la bêtise et de l’ignorance. Les républicains de Libération sont exaspérés par l’existence même de ce film, qui représente à leurs yeux tout ce qu’ils détestent le plus au monde : la France ! En tant que royaliste, il était donc tout naturel pour ma part que j’aille voir ce film qui suscite autant de dégoût chez l’anti-France, mais surtout parce qu’il s’agit du général Charette.

    « Vaincre ou mourir » est la première production de « Puy du Fou Films » avec pour réalisateurs Paul Mignot et Vincent Mottez (Vinsorus) pour ceux qui ont connu… On comprend déjà mieux l’origine de l’existence même de ce film. Le parc du Puy du Fou qui est déjà à lui seul une véritable vitrine à la gloire de notre histoire mais aussi, en partie, de la contre-révolution ! Après le parc, voici qu’arrive maintenant un film ! De quoi donner la jaunisse à nos chers républicains…

    Au premier abord, la présence de quelques acteurs m’avait un peu gêné, entre autres, l’acteur Jean-Hugues Anglade qui n’est pas vraiment réputé pour son côté patriote ! C’est peut-être pour cela d’ailleurs qu’ils l’ont cantonné à jouer le rôle du conventionnel Albert Ruelle (1754-1805) chargé de diriger la lutte contre les Vendéens.

    Néanmoins, je paie mon billet comme tout le monde et m’installe sur un strapontin du cinéma. Le film commence par une intervention de l’historien Reynald Secher. Oui ! Celui qui, de par ses travaux, a mis en évidence le fait que ce qui s’était passé en Vendée durant la révolution, relevait du génocide ! Ça commence bien ! Je comprends mieux pourquoi cette chère Elisabeth Franck-Dumas s’est sentie dans l’obligation de nous pondre une incroyable analyse digne d’une télé-réalité.

    Sans vouloir divulguer le contenu du film, par respect pour ceux qui ne l’ont pas encore vu, voici quelles sont mes impressions. Certes, c’est un film qui dispose malheureusement de beaucoup moins de moyens que le « Jeanne d’Arc » de Besson. Cela se ressent quelque peu, mais dans l’ensemble, c’est une jouissance ! Voir un film au cinéma, avec des drapeaux « Pour Dieu et le Roi », entendre Charette dire à ses hommes, tous flanqués d’un sacré-coeur : « Nous sommes le dernier rempart d’un royaume de mille ans » chose qui caractérise toujours les Royalistes d’aujourd’hui. Voir enfin, le vrai visage des armées républicaines de cette époque, leur férocité dans le carnage et leur fanatisme ! Ça change des récits imaginaires de l’Éducation dite « Nationale » sur ce sujet.

    Dans ce film, les répliques du général Charette sont assez percutantes, même si l’acteur a tendance à s’exprimer sur un ton uniforme. Dommage quand même de lui avoir fait dire que nous étions la jeunesse du « monde » ! Dans la citation d’origine, il dit à ses hommes que nous sommes la jeunesse de Dieu, et pas celle du monde, ce qui religieusement fait toute la différence ! Jean-Hugues Anglade tient la route dans son rôle, les autres acteurs aussi. Les scènes de combat sont assez bien réalisées dans l’ensemble.

    Bref ! C’est un film qu’il faut impérativement aller voir, ne serait-ce que pour s’abreuver du courage et du sacrifice consenti de la part de tous ces combattants contre-révolutionnaires. Cela fait du bien de voir un film qui fait la part belle au panache français et au sens de l’honneur, dans un monde qui est l’aboutissement des idéaux révolutionnaires. Un grand merci à toute l’équipe du Puy du Fou pour tout ce travail. Espérons que « Vaincre ou mourir » n’est que le premier d’une longue série à la gloire de notre histoire et de nos glorieux ancêtres.

    Plus que jamais, aujourd’hui comme en 1793, pour Dieu, la France et le Roi !"

     

     

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  • Livres • Ernst Jünger et la vie magnifique

     

    Par Rémi Soulié

     

    R. Soulié.jpgLECTURE - Luc-Olivier d'Algange a publié, Le Déchiffrement du monde : La gnose poétique d'Ernst Jünger, aux éditions de l'Hamattan. Rémi Soulié nous invite à découvrir cette méditation sur le Temps, les dieux, les songes et symboles. 

    Les poètes sont de singuliers alchimistes qui tendent moins à transformer en or les métaux vils qu'à montrer (au sens de la monstration) la beauté de l'être derrière le fatras plus ou moins informe des temps. Telle est la vocation de Luc-Olivier d'Algange, qu'il illustre dans ses poèmes, ses essais — qui sont aussi des poèmes — et dans sa vie — qui en est un aussi tant nous la savons contemplative, accordée aux œuvres, aux heures et aux saisons. 

    Ernst Jünger, dont on célébrera en 2018 le vingtième anniversaire de la disparition, compte de longue date au nombre de ses intercesseurs, de ses compagnons de songes et d'exactitudes, lesquels ne sont séparés que par des esprits obtus, ennemis de la nuance et des nuages - le mot est le même -, bref, des esprits modernes oscillant entre fanatisme et relativisme, avers et revers de la pendeloque nihiliste, la pendeloque désignant aussi l'excroissance de peau que les chèvres portent sur l'avant du cou.

    Comme il n'est de voyage qu'initiatique et de pèlerinage que chérubinique, Le Déchiffrement du monde - dont l'alphabet, par définition, est l'invention de Novalis, entre Saïs et Bohême -, publié dans la superbe collection Théôria, dirigée par Pierre-Marie Sigaud aux Éditions L'Harmattan, est une carte où lire la géographie d'un esprit, d'un cœur et d'une âme, non sur le mode universitaire, scientifique et technique, mais sur celui, musical, qui convient aux muses orphiques, celles-là mêmes que Philosophie, hélas, congédie au début de la Consolation de la philosophie de Boèce mais que Métaphysique, dans l'œuvre de d'Algange, réintroduit prestement. Il ne faut pas non plus s'attendre à une lecture politique ou, a fortiori, idéologique de l'œuvre de Jünger : place à une lecture de haute intensité, à un discours de la méthode, à une herméneutique infinie comme le monde fini !

    Le « vaisseau cosmique » dans lequel nous sommes embarqués et dont nous sommes convoie en effet aussi bien les galaxies que les cicindèles, les unes et les autres correspondant analogiquement entre elles en vertu de la loi des gradations elles-mêmes infinies et d'une gnose héraldique où le visible est l'empreinte de l'invisible. Nous sommes parvenus à un point tel de l'involution que très peu, c'est à craindre, reconnaîtront là leur pays.

    Ce livre, comme tous ceux de Luc-Olivier d'Algange, est donc écrit pour les « rares heureux » stendhaliens ou ceux qui forment les pléiades des « fils de roi » chers à Gobineau — fort heureusement, leurs privilèges se transmettent à quiconque (déserteurs gioniens, rebelles et anarques jüngeriens…) échappe au règne titanique et despotique de la quantité. Dans sa Visite à Godenholm, citée par d'Algange, Jünger évoque d'ailleurs ces « petits groupes » qui, dans les déserts, les couvents et les ermitages, rassemblent des irréguliers, stoïciens et gnostiques, autour de philosophes, de prophètes et d'initiés gardant « une conscience, une sapience supérieure à la contrainte et à l'histoire. »

    En dix chapitres — « Ernst Jünger déchiffreur et mémorialiste », « Le nuage, la flamme, la vague », « L'art herméneutique », « Le regard stéréoscopique », « L'œil du cyclone : Jünger et Evola », « Le songe d'Hypérion: Jünger et Hölderlin », « De la philosophie à la gnose », « La science des orées et des seuils », « L'Ermitage aux buissons blancs », « Par-delà la ligne » — d'Algange pulvérise la fallacieuse distinction qui oppose un premier Jünger nationaliste, belliqueux et esthète à un second, contemplateur solitaire et méditatif. Il montre - là encore, au sens de la monstration, contre les démonstrations pesantes et disgracieuses - que Jünger vécut une seule et unique expérience spirituelle dans laquelle la contemplation est action, et inversement, ce qui échappe aux modernes empêtrés dans les diableries des scissions entre le sujet et l'objet, l'un et le multiple, l'immanence et la transcendance, le temps et l'éternité, l'être et le devenir, Dieu et les dieux, etc. Voilà d'ailleurs pourquoi d'Algange n'a jamais écrit qu'un seul livre — mais c'est un chef d'oeuvre : l'art poétique et métaphysique des symboles. « L'éternel devenir de la vérité de l'être, écrit-il, surgit sous les atours de l'intemporel, à la pointe de l'instant, sur la diaprure de l'aile du moucheron, dans l'irisation de la goutte de rosée que le premier soleil abolit, nuance dans la nuance. »

    Le Cœur aventureux, à rebours des assurances bourgeoises, des morales puritaines et utilitaristes, du pathos humanitaire et psychologique, s'est glissé dans les contrées du monde sensible et intelligible armé de la « raison panoramique » qui, à la différence des logiques binaires ou dialectiques, embrasse ainsi la totalité et fait briller la coincidentia oppositorum que nulle analyse ne décompose. La synthèse intuitivement perçue du Tout y resplendit avec ses anges, ses papillons, ses champs de bataille, ses rêves, ses mythes, ses légendes, ses collines et ses rivages, ses formes, ses types et ses figures dont celles du Soldat, du Travailleur, du Rebelle et de l'Anarque. Tout y est subtil comme une chasse, comme une pensée qui est une pesée, « l'étymologie étant, avec les sciences naturelles, l'art héraldique par excellence. » De ce point de vue, Jünger hérite du romantisme allemand et prolonge bien sûr cette « Allemagne secrète » dont Stefan George fut le héraut inspiré.

    Dans cette miniature lumineuse qu'est Le Déchiffrement du monde, la perspective souligne les dimensions de hauteur et de profondeur où se meut naturellement et surnaturellement Jünger. L'approche y est qualitative et courtoise, comme dans un ermitage creusé dans des falaises de marbre où il serait encore possible de lire et d'herboriser — ce qui revient au même — loin des hordes forestières. C'est ainsi qu'Ernst Jünger et Luc-Olivier d'Algange nous initient à « la vie magnifique ». Magnifique, oui, le mot s'impose.  

    Rémi Soulié, écrivain, essayiste, critique littéraire, collaborateur du Figaro Magazine, est, entre autres, l'auteur de Nietzsche ou la sagesse dionysiaque, Pour saluer Pierre Boutang, De la promenade : traité, Le Vieux Rouergue.

    Figarovox du 12.12.2017

    Lire aussi ...

    Pour saluer Pierre Boutang, Rémi Soulié, éd. Pierre-Guillaume de Roux, 140 pages, 21€ 

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Proposé par Cheyenne Caron (sur tweeter)... :

    "La princesse Leonor de Borbón y Ortiz, future reine d'Espagne. La magnificence de l'histoire européenne se poursuit."

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    ...et commenté par Noir Lys (toujours sur tweeter) :

    "Le saviez-vous ? Cette jeune blonde aux yeux clairs, du haut de ses 18 ans, a déjà plus d’expérience militaire que le chef des armées françaises."

     

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    1. Quand un humour de bon aloi accompagne la pertinence et profondeur de la réflexion... Excellente Gabrielle Cluzel, à propos de tous ces politiques au premier rang de la marche contre l’anti sémitisme qui se sont succédés au pouvoir :

    "...On dirait les représentants de la Seïta (fabriquant de cigarettes) à une marche contre le cancer..."

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    ILS SONT OU ONT ÉTÉ

    À LA TÊTE DU SYSTÈME :

    TOUS RESPONSABLES,

    TOUS COUPABLES !

     

    2. Le toujours très bon édito de Vincent Trémolet de Villers, sur Europe 1, reçu par le toujours très bon aussi Dimlitri Pavlenko :

    "On peut habiller les revirements présidentiels de "gaullisme", de "politique arabe de la France", de stratégie "singulière et centrale", la vérité est plus simple, plus grave aussi. Jusque dans sa politique étrangère, Emmanuel Macron est l’otage des fractures françaises."

    (extrait vidéo 3'53)

    https://x.com/vtremolet/status/1723971997313409531?s=20

     

    3. La fin de vie politique de Mélenchon, selon Philippe de Villiers, qui a raison, à notre très humble avis :

    "...Les Français ne sont plus dupes : le cordon sanitaire, c’est fini. Les gens fréquentables ne sont plus les mêmes. Les gens fréquentables, ce sont ceux qui ont raison et les gens infréquentables, ce sont ceux qui nous ont amenés là où nous en sommes aujourd’hui. Les hommes politiques qui ont fait en sorte que des parties du territoire échappent à la souveraineté française, à l’identité française, à la civilisation française, ne sont plus fréquentables. Jean-Luc Mélenchon refuse d’aller à la manifestation contre l'antisémitisme mais… a participé à celle contre l’islamophobie : il a choisi sa cause. Il a fait un choix de vie, un choix de fin de vie..."

    L'émission complète (43'59) :

     

    3 BIS. Et Gilles-William Goldnadel rajoute son toujours indispensable grain de sel :

    "Mal nommer les maux, c’est être condamné à ne pas savoir les vaincre. Je crève depuis des années pour qu’on sorte de ce non-dit sur qui est maintenant le vecteur principal de cet antisémitisme. Encore combien de manifestations et de morts pour parler d’antisémitisme islamiste ?"

    (extrait vidéo 1'19)

    https://x.com/GWGoldnadel/status/1723812862336922030?s=20

     

    5. "Choses vues à la manif", d'après Pierre Liscia... :

    "À la fin de la #Marchecontrelantisemitisme, j'ai refait le parcours en sens inverse pour aller récupérer mon vélo à Invalides. Sur le chemin, ni poubelle renversée, ni abribus cassé, ni vitrine fracassée, ni voiture brûlée. Pas même un papier par terre. Bref, une manif sans LFI."

     

    6. Une belle histoire (cela nous change un peu...) racontée dans Valeurs Régions... : L’église Saint-Rémi, à Laigneville, va pouvoir être rénovée grâce à un legs de 250 000 euros d’un couple d’habitants décédés dernièrement...

    https://www.valeursactuelles.com/regions/hauts-de-france/oise/no_agglomeration/societe/oise-une-eglise-bientot-renovee-grace-a-un-legs-de-250-000-euros-dun-couple-dhabitants-decede

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    Le couple a mentionné dans son testament sa volonté de léguer une partie de leurs biens à la commune afin d’entretenir les calvaires de la rue du Cimetière, et de rénover l’église Saint-Rémi, bien dégradée...

     

    7. Et l'on terminera cette série d'aujourd'hui par un sujet plus sérieux qu'il n'y paraît : la malfaisance des techno-bureaucrates de Bruxelles, qui ne s'occupent pas de ce dont ils devraient s'occuper; qui ne nous défendent pas de ce dont ils devraient nous défendre; qui nous imposent des choses qui vont à l'encontre du sens commun... et l'on n'en finirait pas d'énumérer les griefs contre cette caste bruxelloise complètement "hors-sol" et dont on se demande bien pour qui elle se prend, et de quel droit elle agit...

    https://www.bfmtv.com/societe/on-risque-de-perdre-le-cote-traditionnel-le-camembert-pourrait-bientot-etre-prive-de-sa-boite-en-bois_AV-202311120302.html#xtor=CS9-144-[twitter]-[BFMTV]

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    À DEMAIN !

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  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

    La Semaine de MAGISTRO Adossée à des fondamentaux politiques avérés, Magistro, une tribune critique de bon sens, raisonnée et libre, d'information civique et politique. 

    A tout un chacun

    Rémi BRAGUE  Membre de l'Institut  Les religions et la violence : ne pas renvoyer dos à dos islam et christianisme

    Aude MIRKOVIC  Maître de conférences en droit privé et porte-parole de l'association Juristes pour l'enfance  Proposition pour un partenariat de vie commune

    Du côté des élites  

    Maxime TANDONNET  Haut fonctionnaire, ancien conseiller pour les affaires intérieures et l’immigration au cabinet du Président de la République    Le mur du çon   

    Gérard FREMIOT  Docteur en Sciences Politiques  La (‘’vraie’’) Droite face au piège ‘’libéral-conservateur’’

    En France

    Ivan RIOUFOL  Journaliste, écrivain  La CGT radicalisée, danger pour la démocratie

    Etienne de MONTETY    Journaliste, écrivain    Le sacrifice et les égoïsmes  (Verdun)

    Devant l'histoire

    Jean SALVAN  Officier, général de corps d'armée    Les accords Sykes et Picot, un coupable idéal ? 

    Faites suivre à vos amis, dans votre famille et partagez ... MAGISTRO vous invite aussi à vous rendre sur son site et y (re)lire tous les écrits depuis son origine (2008). MERCI.                                                              

  • 200 ans après...

              Comparons les deux cents premières années de la Royauté, et les deux cents (premières) années écoulées depuis la révolution: pour avoir une idée du bilan de l'oeuvre des Rois, prenons Bouvines (1214) comme référence par rapport à 987 (élection d'Hugues Capet, "début réel" de la Royauté), ce qui nous donne une période de 223 ans; et pour avoir une idée de l'oeuvre de la république, partons de 1792 (proclamation de la république/abolition de la Royauté) jusqu'à l'élection de Nicolas Sarkozy (2007), ce qui nous donne une période de 215 ans: comparons donc l'état de la France à la fin de ces deux périodes, sensiblement égales dans le temps, et nous verrons que cela se révélera très instructif...En 987, c'est très simple, la France, au sens où on l'entend aujourd'hui, n'existe pas: Hugues Capet règne sur un territoire exigu (en gros, l'Ile de France; encore doit-il y composer avec des seigneurs puissants et turbulents...); tous ses vassaux sont bien plus riches et plus puissants que lui (Flandres, Normandie, Bourgogne....); c'est d'ailleurs cette faiblesse qui fait sa force, puisque nul ne peut imaginer que ce roitelet de quinzième catégorie puisse représenter le moindre danger pour "l'établissement" féodal...

              Or, 223 ans et 6 Rois plus tard, Philippe Auguste remporte la victoire de Bouvines, c'est la naissance du sentiment national, la France existe bel et bien, elle est forte et puissante -quoiqu'encore très incomplète...- et l'art Roman puis l'art Ogival (ou Français, improprement appelé "gothique"...) la couvrent de ce "blanc manteau d'églises" qui sont l'une des caractéristiques de ses paysages et de son âme profonde; à l'intérieur du Royaume, les Capétiens se sont affranchis de la féodalité, et ils ont crée cet Etat Royal, moderne, qui va leur permettre -à eux, les plus faibles d'hier- de l'emporter sur les féodaux -eux les plus forts-; et, surtout de continuer à creer la France....; certes, la vie est dure pour le petit peuple, "la France d'en bas", mais elle l'est encore plus ailleurs en Europe; la France est en train de devenir "la Douce France"; et l'esclavage est déjà aboli de fait depuis longtemps sous Philippe Auguste (il durait encore, en Russie, au début du XX° siècle!...).

              Donc, à moins d'être d'une absolue mauvaise foi, force est de constater que les 200 premières années de la Royauté sont bénéfiques et positives: pour nous, c'est "la Royauté prouvée par l'Histoire" en quelque sorte! Qu'en est-il pour la République? Là, c'est l'inverse: on part du pays le plus grand, le plus riche, le plus peuplé, le plus puissant; la France est "LA" superpuissance de l'époque; tout le monde parle français, et c'est l'Académie de Berlin qui met au concours, en 1784, la question des "Raisons de l'Universalité de la Langue Française"; on bâtit "à la française" de Saint Petersbourg à Washington, et l'Europe se couvre de "petits Versailles"; l'art et l'esprit français s'étendent partout; un Roi français régne en Espagne et sur plus de la moitié de l'Amérique; où en sommes-nous en 2007, 215 ans après? Une seule phrase nous évitera les longs discours: encore candidat, le président Sarkozy s'écria un jour, durant sa campagne électorale: "Non, la France ce n'est pas fini!"; il n'est pas impossible, d'ailleurs, que ce thème soit l'un de ceux qui l'aient fait élire, car il reparlait aux Français de la France, de ses deux mille ans d'Histoire chrétienne, de son âme; il se rendait au Mont Saint Michel; il exaltait la grandeur, la fierté, la beauté "d'être français"...

              Mais précisément, aussi sympathique et positif soit-il, ce thème est révélateur de l'état dans lequel la république à mis la France, 200 ans à peine après avoir été instaurée: celui ou celle qui, sous Louis XV ou Louis XVI, se serait écrié "Non, la France ce n'est pas fini!", celui-là ou celle-là aurait été immédiatement interné à l'hôpital psychiatrique le plus proche, où l'on se serait empressé de lui passer la camisole de force, et de le bourrer de sédatifs et autres tranquillisants!....Oui, quand loin des discours et des idéologies on regarde froidement et lucidement l'état de la France 200 ans après 1792, lorsqu'on constate ce "grand bond en arrière", cet épouvantable désastre -national et international-, nous affirmons que si la Royauté était déjà "prouvée par l'Histoire" deux cents ans à peine après son instauration, la République, elle, est condamnée par l'Histoire, par les faits, par la simple constatation du réel, deux cents ans après qu'elle ait assassiné Louis XVI, acte fondateur des Totalitarismes modernes....

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) ”la France” : Dans les Ephémérides, cette semaine....

    Pourquoi des Ephémérides.pdf

    Table des Matières premier semestre.pdf

     Table des Matières second semestre.pdf   

       Musique dans les Ephémérides.pdf    

     

            Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides :       

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    · Dimanche :  1295 : Auld Alliance (traité d'alliance défensive entre la France et l'Ecosse). 1698 : Naissance d'Ange-Jacques Gabriel. 1749 : Naissance de Nicolas Appert. 1793 : Décret de la Convention ordonnant la destruction des statues de la galerie des rois de Notre-Dame de Paris. 1812 : Coup d'Etat manqué du Général Mallet. 1844 : Naissance d'Edouard Branly. 1852 : Naissance de Louis Forain.

    · Lundi : 996 : Mort de Hugues Capet. 1260 : Clôture de la semaine de festivités organisées pour la consécration de la cathédrale Notre-Dame de Chartres. 1599 : Henri IV répudie la reine Margot. 1648 : Signature des Traités de Westphalie. 1868 : Naissance d'Alexandra David-Neel. 1944 : Mort de Louis Renault.

    · Mardi : 732 : Charles Martel arrête les maures à Poitiers. 1415 : Désastre d'Azincourt. 1653 : Mort de Théophraste Renaudot. 1685 : Début de la construction du Pont Royal. 1722 : Sacre de Louis XV. 1791 : Dernière Messe à Cluny. 1824 : Ouverture du premier Grand magasin. 1826 : Mort de Philippe Pinel, fondateur de la psychiatrie moderne. 1836 : Erection de l'Obelisque de Louxor, Place de la Concorde. 1838 : Naissance de Georges Bizet. 1977 : Création du Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne. 2007 : Premier vol commercial pour l'Airbus A380.

    · Mercredi : Évocation : Quand la Terreur s'est abattue sur Notre-Dame.... ou : l'incroyable histoire des statues des rois de Judas.....

    · Jeudi : Évocation : Quand Léonard de Vinci s'est installé au Clos Lucé... 

    · Vendredi : 1362 : L'abbé de Saint Victor de Marseille devient pape, sous le nom d'Urbain V. 1533 : Le pape marie le futur Henri II à Marseille. 1628 : Fin du siège de La Rochelle. 1696 : Naissance du Maréchal de Saxe. 1714 : Arrivée de l'ambassade de Perse à Marseille. 1924 : Début de la Croisière noire. 1952 : Le Mystère II, premier avion français à franchir le mur du son.

    · Samedi : 1882 : Naissance de Jean Giraudoux. 1932 : Lancement du Normandie. 1959 : Première parution des Aventures d'Astérix le Gaulois.

     

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  • Pour le Bien commun.

    http://lebiencommun.net

    [ Le Bien Commun - Mensuel d'Action française]

    Le Bien Commun ?
    Parce qu’il est ce qui manque le plus aux Français et ce à quoi ils aspirent le plus.

    Il est ce qui manque le plus aux Français, à l’heure où le semble-État, au service d’intérêts oligarchiques ennemis de l’intérêt national, est devenu la proie d’élites dénationalisées ; à l’heure aussi où le régime républicain, fidèle à sa tradition, les oppose comme jamais les uns aux autres en divisant la nation en autant de factions rivales.

    Mais il est aussi ce à quoi les Français aspirent le plus, lorsqu’ils refusent la logique mortifère de la dépossession de soi dans lequel le régime les a installés afin de les contraindre à accepter un changement de civilisation qui signera leur mort en tant que peuple libre. Négation des racines chrétiennes de la France, destruction jumelle des repères anthropologiques et de la famille, immigration galopante, insécurité, zones de non-droit devenues le foyer de la barbarie islamiste, négation de la culture française, précarité économique, perte de toute souveraineté politique, financière et juridique au profit d’un pays légal supranational, tels sont les multiples visages de Gorgones de cette dépossession. Ne nous laissons pas pétrifier par la peur de les combattre !

    Le Bien Commun, donc, parce qu’il faut nous opposer à cette œuvre de mort et parier pour la pérennité d’un miracle français auréolé de quinze siècles d’histoire. Parce que nous pensons que, par-delà leur légitime diversité, les Français partagent un héritage vivant, appelé à féconder leur avenir. Parce que, tout simplement, nous croyons à l’existence d’un peuple français.

    Le Bien Commun, parce que ce qui nous réunit est plus important que ce qui nous divise, parce que nous refusons « le désordre établi » et que nous pensons que l’apparente décadence du peuple français « est surtout le fait de fausses élites qui l’aveuglent d’un écran de grossiers mensonges et l’étourdissent de modes et de mots ».

    Le Bien Commun, parce que nous adressant, comme nos aînés, « au Peuple français tout entier », nous « prenons ce qu’il y a de commun entre nous et nous demandons au lecteur de se placer au même point de vue fraternel ». Parce que « nous savons qu’il y a partout du patriotisme et que la raison peut se faire entendre partout ». Parce que nous voulons être les porte-paroles des gens qui ne sont rien, les porte-paroles du pays réel.

    Le Bien Commun, en un mot, parce que, résolument patriotes et héritiers critiques d’une longue tradition au service du seul intérêt national, il nous faut promouvoir un nationalisme pour le XXIe siècle. Parce que, résolument patriotes et résolument nationalistes, nous sommes résolument d’Action française. Parce que, résolument d’Action française, nous sommes résolument royalistes et réaffirmons, contre tous les facteurs de dissolution et de mort, notre confiance inébranlable dans les fils d’Hugues Capet pour restituer la France aux Français.

    Le Bureau politique de l’Action française

  • LE SENS DE… L’HORREUR, par Guy Adain

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    Penser LA retirer au Tsar, et l’offrir à un humoriste en Tee-shirt ne manque ni d’humour ni d’aplomb !
    « Tout est perdu fors l’horreur » !
    Je ne LA nommerai pas, mais tous comprendront !
    Décorer de cet ordre prestigieux, sur le front des troupes, en opérations, c’est quand même autre chose que de l’octroyer sans le décorum qui lui donne toute sa prestance, sur un coussin, pourquoi pas un polochon ?
    Mais si l’Honneur est perdu, que nous reste-t-il ?
    • L’Horreur ?
    • La Retraite…de Russie ?
    • La mer s’étant retirée aussi… Il ne reste que la Grève !

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    Pour nous, Camelots du Roi, voilà qu’il nous revient en mémoire un 18 mai 2009 où au Palais de l’Élysée, le Président de la République, Monsieur Nicolas Sarkozy faisait « Chevalier de la Légion d’Honneur » Monseigneur Henri d’Orléans, le défunt Comte de Paris.
    En ces termes, il disait : « En ces temps de crise économique, où tant de gens se tournent vers l’État, la République n’oublie pas ce que l’État doit à vos ancêtres.
    Ce sont eux qui les premiers, en firent le socle de la Nation.Ce sont eux qui le dotèrent d’une administration et de principes fondamentaux. La France a connu beaucoup de régimes politiques depuis 1789, mais jamais elle n’a renié cet État patiemment construit au long des siècles.
    La France n’a pas davantage renié l’immense héritage intellectuel, culturel, politique, artistique, qu’ont légué à la Nation ces quarante rois qui, en 1000 ans firent la France et qui, de loin ont dominé l’histoire de la monarchie française.
    Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si votre fils, le Prince Jean, s’est marié il y a quelques jours, là-même où Hugues Capet fut choisi comme Roi en 987, avant d’être sacré à Noyon. » (Sic)
     
    Voilà nos références, aujourd’hui notre Prince Jean est Comte de Paris, et j’en terminerai avec la phrase d’accueil du Président Nicolas Sarkozy lors de cette cérémonie :  « C’est un plaisir, mais plus encore un Honneur, de vous accueillir ce soir au Palais de l’Élysée, ainsi que votre famille, pour vous remettre, Monseigneur, les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur à titre militaire. »
     
    Vive le Prince Jean.
    Vive le Roi.
    Montjoie Saint Denis !

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  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (204), Aux marges du palais... (VII) : Îles de la Manche...

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    ...en français de Jersey, et non "îles anglo-normandes"...

    Curiosité héritée de l'Histoire, et contrairement à ce que pense la majorité des gens, les Îles Anglo-normandes ne font pas partie de l'Angleterre, ni du Royaume-Uni.

    Elles sont une possession directe - privée, pourrait-on dire... - de la Couronne britannique, dans la mesure où celle-ci est l'héritière des Ducs de Normandie, depuis la conquête de l'île par Guillaume le conquérant.


    Ce statut tout à fait particulier fait que ces Îles n'appartiennent pas à l'Union européenne...


    Elles faisaient autrefois partie du Duché de Normandie, dont elles devraient toujours faire partie, en bonne logique.


    Mais, lorsqu'en 1204, Philippe-Auguste eut confisqué les territoires normands continentaux du roi d'Angleterre (1) un vide juridique s'est installé pour les îles normandes : alors que les îles du sud (les îles Chausey, avec le granit desquels on a construit le Mont Saint-Michel) restaient "françaises", le reste de l'archipel, plus au nord, choisit de rester sous la souveraineté nominale et personnelle du Duc de Normandie, devenu Roi d'Angleterre en 1066, mais sans faire pour autant partie de son nouveau royaume.


    De fait, elles jouissent d'une très large autonomie...

    (1) : Né en 1167, Jean était le quatrième fils de Henri II et d'Aliénor d'Aquitaine.
    Devenu roi d'Angleterre, il entra en lutte contre Philippe Auguste, qui voulait récupérer la Normandie.
    Jean commit une faute irréparable, en ces temps de Chevalerie : après avoir divorcé, il enleva et épousa la fille du comte d'Angoulême, déjà promise à Hugues de Lusignan.
    Le père et l'ex-fiancé firent appel à Philippe Auguste, qui somma son vassal Jean de comparaître en sa cour.
    Comme il ne se présenta pas, il fut condamné par défaut et déchu de ses terres continentales.
    Il s'enfuit alors en Angleterre, abandonnant la Normandie, tandis que Philippe Auguste mettait le siège devant Château-Gaillard : les Normands, écœurés par l'inertie de Jean, se rendirent, contre la promesse que leurs chartes soient respectées.
    Seule Rouen décida de résister à l'envahisseur mais, faute de secours, elle se rendit le 24 juin 1204.
    Jean Sans Terre conserva l'Angleterre, les îles de la Manche et l'Aquitaine...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

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  • Feuilleton : Chateaubriand, ”l'enchanteur” royaliste... (40)

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    Anne-Louis Girodet, Portrait de Chateaubriand,
    Saint-Malo, musée d’Histoire de la Ville et du Pays Malouin.

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Sur la Maison de France...

    Sur la Maison de France...

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    "La monarchie française lie le monde ancien au monde moderne. Augustule quitte le diadème en 476; cinq ans après, en 481, la première race de nos rois, Clovis, règne sur les Gaules.

    Charlemagne, en associant au trône Louis le Débonnaire lui dit : "Fils cher à Dieu, mon âge se hâte, ma vieillesse même m'échappe; le temps de ma mort s'approche. Le pays des Francs m'a vu naître, Christ m'a accordé cet honneur. Le premier d'entre les Francs j'ai obtenu le nom de César et transporté à l'empire des Francs l'empire de la race de Romulus.

    Sous Hugues, avec la troisième race, la monarchie élective devient héréditaire. L'hérédité enfante la légitimité, ou la permanence, ou la durée.

    C'est entre les fonts baptismaux de Clovis et l'échafaud de Louis XVI qu'il faut placer l'empire chrétien des Français. La même religion était debout aux deux barrières: "Doux Sicambre, incline le col, adore ce que tu as brûlé, brûle ce que tu as adoré", dit le prêtre qui administrait à Clovis le baptême d'eau. "Fils de Saint Louis, montez au ciel", dit le prêtre qui assistait Louis XVI au baptême de sang.

    Quand il n'y aurait dans la France que cette ancienne maison de France, bâtie par le temps et dont la majesté étonne, nous pourrions, en fait de choses illustres, en remontrer à toutes les nations. Les Capet régnaient lorsque les autres souverains de l'Europe étaient encore sujets. Les vassaux de nos rois sont devenus rois. Ces souverains nous ont transmis leurs noms avec des titres que la postérité a reconnus authentiques; les uns sont appelés auguste, saint, pieux, grand, courtois, hardi, sage, victorieux, bien-aimé; les autres père du peuple, père des lettres. "Comme il est écrit par blâme", dit un vieil historien, "que tous les bons roys seraient aisément pourtraits en un anneau, les mauvais roys de France y pourraient mieux, tant le nombre en est petit."

    Sous la famille royale les ténèbres de la barbarie se dissipent, la langue se forme, les lettres et les arts produisent leurs chefs-d'oeuvre, nos villes s'embellissent, nos monuments s'élèvent, nos chemins s'ouvrent, nos ports se creusent, nos armées étonnent l'Europe et l'Asie, et nos flottes couvrent les deux mers. (Mémoires d'Outre-Tombe, La Pléiade, Tome II, pages 909/ 910.)