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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Gérard Leclerc et le dernier Julliard : ”Les gauches françaises - 1762/2012. Histoire, politique et imaginaire”

    leclerc,julliard,lumieres,gaucheIl ouvrira, samedi, à Marseille, la Troisième saison des Cafés politiques de lafautearousseau (comme il avait d'ailleurs ouvert la seconde, l'année dernière, avec son remarquable exposé sur la Théorie du Genre, où, tout simplement, il a dit l'essentiel).

    Voici ce qu'il publie, dans le n° 1020 de Royaliste, et dans la Page Idées qu'il y anime et que nous citons régulièrement, sur le dernier Julliard, Les Gauches françaises... :

    GERARD LECLERC JULLIARD.jpg 

     

    leclerc,julliard,lumieres,gauche

    940 pages, 28 euros

     

    Présentation de l'éditeur

     

    Ce livre est la première synthèse sur les gauches françaises, du XVIIIe siècle à nos jours, des philosophes des Lumières à François Hollande. Il montre ce que la gauche a retenu de chaque période historique : l'idée de progrès du XVIIIe siècle finissant, les droits de l'homme de la Révolution, le parlementarisme de la monarchie censitaire, le suffrage universel de 1848, la laïcité de la IIIe République, la civilisation du travail du Front populaire, la patience du pouvoir de François Mitterrand. Pour finir, il distingue quatre gauches : libérale, jacobine, collectiviste, libertaire. L'arrière-plan intellectuel de chaque période est éclairé par des "portraits croisés", à l'imitation de Plutarque - de Voltaire et Rousseau en passant par Robespierre et Danton, Lamartine et Hugo, Clemenceau et Jaurès, jusqu'à Sartre et Camus, et enfin Mendès France et Mitterrand... Une vision à la fois historique et anthropologique.
     

     

    Biographie de l'auteur

     

    Historien, ancien directeur délégué de la rédaction du Nouvel Observateur, éditorialiste à Marianne, Jacques Julliard est l'auteur de nombreux ouvrages de référence, sur le syndicalisme révolutionnaire et les cultures politiques. Pour la collection Café Voltaire il a signé Le Malheur français et La Reine du monde, essai sur la démocratie d'opinion (Prix du livre politique 2008).
  • La turco-cinglerie en action en France et sur le Bosphore

    acceuil_Reves-de-Bosphore0.jpg

            C’est le Parlement et – conjointement – le gouvernement français qui sont à l’origine de cette stupide affaire, par une initiative sans queue ni tête, éminemment critiquable, contraire au bon sens et aux intérêts de la France.

            Qu’Erdogan perde ses nerfs, qu’il dise des sottises n’est, en l’occurrence, ni le fait premier, ni le fait générateur, ni, surtout, pour la France, le fait important.

     

            C’est pourquoi, mettre l’accent sur ce point, répondre de la même encre, sur le même terrain, reviendrait à occulter l’essentiel.

     

            Il faut prendre les propos d’Erdogan pour ce qu'ils sont : de la polémique simpliste, c'est à dire à peu près rien. On passe. En revanche, que dans la situation où se trouvent la France et l’Europe, le Parlement français et les institutions compétentes de l’Etat trouvent encore le moyen, le temps et l’argent de prétendre « légiférer », d'ailleurs indûment, en matière d’Histoire et à propos d’un génocide remontant à 1915 et qui, de plus, s’est déroulé dans un pays étranger, relève de la pure inconscience.

     

            C’est cela qui est important. Cela qu’il convient, qu’il nous revient de dire. Et, même si les insultes d’ordre historique proférées par les Turcs à l’encontre de la France sont infondées, pour ne pas dire ridicules, les « autorités » françaises, qui l’ont bien cherché, n'ont eu que ce qu’elles méritaient. Mais c'est la France qui en a les conséquences.

     

            A l'incongruité de leur initiative "législative" s'ajoute, maintenant, le ridicule d'une quasi crise gouvernementale, Alain Juppé, notre ministre des Affaires Etrangères, avec qui nous serons, cette fois-ci, d’accord, ayant cru devoir exprimer publiquement son désaccord, y compris, par conséquent, avec le Chef de l’Etat, le Parlement et le Premier Ministre,  qualifiant la loi en question d'"inopportune", ce qui est bien, en effet, le moins qu’on puisse en dire.  

     

            Mais, décidément, comme il a été écrit, ici, récemment, dans les commentaires, cet épisode turc nous confirme que « la majesté de l'Etat ne se trouve plus dans les institutions républicaines ».

  • Pour servir à l'établissement de la vérité sur un sujet difficile : Maurras et l'antisémitisme...

    Aujourd'hui, on fait mémoire, dans nos Ephémérides, de la dissolution du 336ème Régiment d'infanterie, en 1915.

    En extrayant le sujet du seul cadre des Ephémérides, et en le proposant tel quel, sans y rien changer, à l'ensemble de nos lecteurs, il nous semble que l'on apportera une pierre d'importance à ce sujet délicat, et que l'on contribuera à dissiper bien des mensonges et des erreurs, pour peu que l'on s'adresse à des lecteurs qui ne cherchent que la vérité...

    François Davin, lafautearousseau

     

    1915 : Dissolution du 336ème Régiment d'Infanterie...
     
     
     
    C'est, évidemment, à toute l'armée française qu'il faut rendre hommage, pour son héroïsme dans l'atroce boucherie que fut la Guerre de 14, premier acte du suicide européen, dont le deuxième acte devait avoir lieu - selon les prévisions de Jacques Bainville et de L'Action française - vingt ans plus tard, avec la catastrophe - tout à fait évitable !... - de la Seconde Guerre mondiale...
    On relate dans ces Ephémérides certains des faits majeurs de l'horreur que fut cette Guerre, et du sacrifice héroïque qu'y consentirent nos soldats, même ceux qui - confrontés à une in-humanité trop grande et trop longue - purent flancher... :
     
    l'ordre du jour de Pétain à Verdun ("On les aura !...", voir l'Ephéméride du 10 avril);
    le premier emploi des gaz asphyxiants (voir l'Ephéméride du 22 avril);
    "la Tranchée des baïonnettes (voir l'Ephéméride du 11 juin)...
    ou, plus surprenant peut-être pour certains, les importants services rendus à l'armée par... des pigeons voyageurs, tel le pigeon "Vaillant", décoré de la Croix de Guerre (voir l'Ephéméride du 4 juin)...
     
    Aujourd'hui, on fera mémoire de ce 336ème Régiment d'Infanterie parce qu'il fut celui du jeune caporal Pierre David, jeune français juif, mort glorieusement pour la France des suites de ses blessures, et qui prit le temps d'écrire cette lettre admirable à Charles Maurras, avant de mourir : 
     
     

    9 juin,louis xiv,grande armée catholique et royale,vendée,saumur,congres de vienne,talleyrand,1814,1815,cent jours,napoléonDu Caporal Pierre David, 336ème Régiment d'Infanterie, décédé en 1918, à Charles Maurras :

    "A l'heure où vous lirez ces lignes..., j'aurai définitivement acquis, en mêlant mon sang à celui des plus vieilles familles de France, la nationalité que je revendique... Grâce aux fortes méditations que votre pensée m'aura inspirée, la Patrie et la Famille seront devenues pour moi de puissantes réalités... et une âpre joie se mêlera à mes dernières souffrances physiques et morales, en pensant que je les voue à la défense de la Patrie et à l'enrichissement du patrimoine moral de ma Famille.
    C'est de cela que je voulais vous exprimer ma suprême reconnaissance."
     
     
     

    Pierre David appartenait au même bataillon de chasseurs alpins que Marius Plateau, le chef des Camelots du Roi. En juin 1918, David écrivait à ce dernier :


    "...Je dois à l’A.F. les récompenses militaires qui m’ont été accordées; échappé d’un milieu où le sentiment français est trop peu développé, elle seule a été mon soutien et mon guide. Je t’adresse donc le texte de mes deux citations en te priant d’en faire hommage de ma part à ceux qui ont mis de la lumière dans ma pensée et de la force dans mon cœur..."

     

    Peu avant la fin de la guerre, dans L'Action française du 28 octobre 1918, Maurras consacra la quasi-totalité de sa chronique quotidienne à ce "héros juif d’Action française, Pierre David, écrivant : "...Cette page restera classique à l’Action française..." (elle sera lue et relue pour son admirable) "noblesse" et concluant son article ainsi : "La nationalité se crée par l’hérédité, par la naissance : le mot le dit. Elle peut s’acquérir par de bons services rendus..." 

    Cette lettre est un document à verser au dossier de la nécessaire dé-construction de la vérité officielle, qui n'est qu'un mensonge d'Etat, à l'encontre de Maurras. Un Maurras victime d'abord de l'Epuration, puis de la conspiration du silence (voir notre Pdf M le Maudit) qui écrivait :
     
    "L'antisémitisme est un mal si l'on entend par là cet antisémitisme de "peau" qui aboutit au pogrom et qui refuse de considérer dans le Juif une créature humaine pétrie de bien et de mal, dans laquelle le bien peut dominer. On ne me fera pas démordre d'une amitié naturelle pour les Juifs bien nés." 
     
    9 juin,louis xiv,grande armée catholique et royale,vendée,saumur,congres de vienne,talleyrand,1814,1815,cent jours,napoléon
     
    On est bien loin, là, des propos furieux de l'antisémite Voltaire (à qui le Système accorde pourtant la "gloire" de la panthéonisation !...) qui écrivait :
     

    "C'est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre". (Article "Tolérance" du Dictionnaire philosophique. Voltaire qui appelle ailleurs les juifs "...ces ennemis du genre humain...", un "peuple barbare, superstitieux, ignorant, absurde", et un "peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent..."
     
    9 juin,louis xiv,grande armée catholique et royale,vendée,saumur,congres de vienne,talleyrand,1814,1815,cent jours,napoléon
     
     
    Ou du propos terrible de Napoléon, à qui le Système conserve son monument d'orgueil aux Invalides :
     
     
     
    "On ne se plaint point des protestants et des catholiques comme on se plaint des Juifs. C’est que le mal que font les Juifs ne vient pas des individus, mais de la consultation même de ce peuple: ce sont des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France."
     
     
     
     
    Sur le Caporal Pierre David , ne manquez pas cette excellente notice des Trompettes Marines : 
  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : réponse à quatre reproches (I/V)

    Il y a cent-cinquante ans - un siècle et demi ! - que Maurras est né à Martigues, en Provence (en 1868) "au bord des eaux de lumière fleuries" (Anatole France, Poème dédicatoire pour les Contes de Maurras, Le Chemin de Paradis)

    Il y a plus d'un siècle qu'il a inauguré son royalisme militant en publiant son Enquête sur la monarchie (1900). Et il y a presque 70 ans - une vie d'homme - qu'il est mort à Saint-Symphorien les Tours (en 1952). Mais les passions qu'il a si souvent suscitées de son vivant - qu'elles fussent d'admiration ou de détestation, l'une et l'autre souvent extrêmes - ne semblent pas s'être émoussées avec le temps. Prêtes toujours à s'élancer. Comme pour attester une forme paradoxale et performative de présence de sa pensée et de son action.

    On sait que - en 2018 - la décision d'exclusion du ministre de la Culture, Mme Nyssen, a fini par susciter une vague d'indignations assez générale qui s'est retournée contre son auteur. Mme Nyssen ne savait pas ou avait oublié que depuis notre Gaule ancestrale ou le lointain Moyen-Âge, énorme et délicat, les Français détestent les interdictions. Et les Hauts Comités les démentis du Pouvoir.

    Mais cette réprobation n'empêche pas à propos de Maurras l'inévitable mention, dogmatiquement prononcée, des "zones d’ombre". Expression d'une notable imprécision, lourde de mystérieux et inquiétants sous-entendus et le plus souvent inexpliquée ... À propos de Maurras, on réprouve l'interdit - en bref, on veut benoîtement la liberté d'expression - mais on accuse le fond. 

    MAURRAS BUSTE JARDIN.jpg

    De haut en bas et de gauche à droite : Anatole France, Maurice Barrès, Marcel Proust, Jacques Bainville, Georges Bernanos, Charles de Gaulle, André Malraux, Pierre Boutang, Gustave Thibon...

     

    "Zones d’ombre" : l'expression est  porteuse d'opprobre. De quoi s'agit-il ? Qu'a donc fait ce Maurras qu'admiraient Proust, Péguy, Malraux et le général De Gaulle ; qui fut l'ami de Bainville et de Daniel Halévy, de Bernanos et de Joseph Kessel, de Barrès et d'Anatole France, d'Apollinaire et de Thibon, de Gaxotte et de Boutang ? Qui fut académicien français. Que consultait Poincaré au cœur de la Grande Guerre, que citait Pompidou dans une conférence demeurée célèbre à Science-Po Paris. "Zones d'ombre" ? Fût-ce brièvement, il nous faut bien tenter de dire le fond des choses, de quitter l'allusion sans courage et sans nuances.

    Quatre grands reproches sont faits à Maurras :

    - son anti-républicanisme,

    - son nationalisme,

    - son antisémitisme,

    - son soutien à Vichy. 

    (à suivre demain)

  • Pierre Debray : Maurras et le Fascisme (1/10)

    Maurras et le Fascisme [1]

  • Pierre Debray : Maurras et le Fascisme (3/10)

    Maurras et le Fascisme [3]

  • Pierre Debray : Maurras et le Fascisme (5/10)

    Maurras et le Fascisme [5]

  • Pierre Debray : Maurras et le Fascisme (6/10)

    Maurras et le Fascisme [6]

  • Pierre Debray : Maurras et le Fascisme (1O/10)

    Maurras et le Fascisme [10]

  • Pierre Debray : Maurras et le Fascisme (7/10)

    Maurras et le Fascisme [7]

  • Pierre Debray : Maurras et le Fascisme (9/10)

    Maurras et le Fascisme [9]

  • Pierre Debray : Maurras et le Fascisme (2/10)

    Maurras et le Fascisme [2]

  • Pierre Debray : Maurras et le Fascisme (8/10)

    Maurras et le Fascisme [8]

     

  • Rachel Khan, l’histoire d’une Française qui défend la France, par Verlaine Djeni.

    La France a applaudi des deux mains quand Rachel Khan, noire, de père musulman et de mère juive, a publié son livre Racée. Dans son livre, l’écrivain ose mettre en avant sa francité et défendre fièrement la France en rejetant le concept de « racisée », notamment par des critiques acerbes contre toute la clique racialiste.

    4.jpgIl faut dire que Rachel Khan, qualifiée d’inassignable dans un article de Libé, dérange beaucoup le système. Comment remettre à jour certains logiciels, comment, pour eux, comprendre qu’une Noire puisse descendre d’un père africain, musulman, et d’une mère blanche juive ?

    À force de voir des populations dites de la diversité décliner leurs discours racialistes, on avait fini par croire que cette frange de la population partageait totalement les affirmations de ces leaders médiatiques, souvent en accointance avec certaines associations et organisations politiques. Beaucoup de Français osaient le lien irréversible de solidarité entre les populations issues de la diversité, leur appartenance aux mouvements de gauche et un regard accusateur sur la France. Ces dernières années, à la faveur de certaines affaires fortement médiatisées aux USA et en France, le et la haine de la minorité noire contre les Blancs et même les Asiatiques ont pris une tournure hallucinante.

    Entre les reconnaissances mémorielles totalement ahurissantes, les séances de génuflexion terriblement humiliantes, les demandes de réparation du passé et, enfin, les déboulonnages de statues, nous sommes entrés clairement dans la dictature des minorités, sous la bienveillance d’une frange de Blancs bien-pensants qui se cachent derrière un supposé humanisme pour, en vérité, imposer la société ouverte de leur rêve.

    Je connais très bien Rachel Khan et je peux affirmer que même si elle n’a jamais milité dans un parti politique, elle est plutôt sensible aux positions humanistes et peut applaudir sans sourciller un élu de droite ou de gauche si celui-ci prend un engagement qui va dans le sens des valeurs qu’elle défend. C’est parce qu’elle ne supportait plus d’entendre les discours de victimisation auxquels elle, la Noire, était associée qu’elle a décidé de prendre sa plume pour écrire. J’ai eu la chance de faire partie des proches qui étaient dans la confidence et, je l’avoue, on savait tous que la sortie de ce livre allait créer des problèmes, mais Rachel tenait à aller au bout de son projet ; c’est ce qui a été fait.

    Depuis le 10 mars et la sortie de Racée, son dernier livre, Rachel Khan est victime de menaces, d’insultes, de viles attaques ; le racisme et l’antisémitisme dont elle est victime sur les réseaux sociaux ont atteint un niveau insupportable, mais le pire est le coup de grâce porté par cette engeance racialiste : la menacer dans son activité professionnelle.

    Or, donc, être une femme noire et ne pas partager le discours victimaire d’Assa Traoré, Rokhaya Diallo, Lilian Thuram et autres LDNA peut vous mettre sur la paille ?

    Voir Rachel Khan autant morigénée va aboutir à des situations qui vont creuser le séparatisme contre lequel les politiciens se sont engagés à combattre. En filigrane, le message sera le suivant : si vous êtes noir, fermez-la ou soutenez les racialistes car la France que vous défendez vous lâchera comme elle a lâché Rachel Khan.

     

    Verlaine Djeni

    Bloggeur
     
  • Sur le Blog d'Hilaire de Crémiers : la suite des commentaires sur ”Le Maurras qui méditait ”d'ingénieuses fables”...

            Le Blog d'Hilaire de Crémiers propose, depuis mercredi,  la suite de l'analyse des Contes du Chemin de Paradis.

            Pour la commodité de l'écoute, l'ensemble de l'explication a été scindée en cinq parties : voici la première, les suivantes étant à consulter sur Le Blog d'Hilaire de Crémiers... 

         Nous ajouterons ceci : connaître Maurras, en profondeur, demande étude et réflexion. Sans l'une et l'autre, on le réduit à quelques slogans et formules, répétés sans fin, à bon ou mauvais escient. Ce faisant, l’on a beaucoup de chances de nuire plutôt que de servir sa pensée et son œuvre. Si l’on élargit le champ, il en est de même de tout ce qui touche à la pensée et à l’œuvre de l’A.F.

          L’on n’est pas forcé de suivre Hilaire de Crémiers dans toutes ses analyses et conclusions. Mais chacun doit prendre la mesure de ses possibilités et de ses limites : il est certain que, de Maurras et de l’Action française en général, Hilaire de Crémiers est, de loin, l’un des meilleurs et plus fidèles connaisseurs.

           Quant au Chemin de Paradis, dont il est, ici, question, il est bien évident que cette œuvre de jeunesse, en effet littéraire, est, en fait, en étroit rapport avec sa pensée politique.

     Maurras en son chemin de paradis (1) :