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  • GRANDS TEXTES (46) : Du ralliement à la République, au ralliement au monde, par Hilaire de Crémiers.

    1A.jpgNouvelle Religion Républicaine contre Religion chrétienne : c'est le combat titanesque ouvert lors de la Révolution française, préparée par les Encyclopédistes, et par elle. 

    Hilaire de Crémiers propose ici une récapitulation aussi brillante que juste de ce conflit "à mort" engagée depuis maintenant près de deux siècles et demi.

    Nous n'avons évidemment rien à rajouter à ce qu'il dit, que nous approuvons totalement, bien entendu,. Nous signalerons seulement au lecteur qui chercherait d'autres détails sur tel ou tel point que quatre de nos Éphémérides traitent des rapports entre l'Église et la République idéologique française, en général, et des rapports entre l'Église et l'Action française en particulier :

    pour les rapports entre l'Église et la République idéologique française, voir l'Éphémeride du 16 février - sur le "Ralliement" - et celle du 18 novembre - sur le "toast d'Alger", qui préparait les esprits à ce "ralliement";

    pour les rapports entre l'Église et l'Action française, voir, notre Éphéméride du 29 décembre, sur les premières sanctions vaticanes contre l'Action française, et notre Éphéméride du 10 juillet, sur la levée des sanctions vaticanes par Pie XII...

    De Léon XIII à François, le cœur du problème est là, jamais abordé.

    Le pape Léon XIII en février 1892 décida, en publiant l’encyclique Au milieu des sollicitudes écrite en français et pour les Français, d’exhorter les catholiques de France à abandonner des querelles politiques jugées périmées, vaines et par nature diviseuses sur la question du régime et sur la forme du gouvernement.

    Selon le texte pontifical longuement mûri et habilement préparé depuis des1A.jpg années, notamment par le fameux toast d’Alger du cardinal Lavigerie (ci contre, ndlr), il fallait privilégier l’union de tous sans esprit de retour pour favoriser l’émergence d’une force politique qui s’installerait résolument dans le cadre des institutions existantes de la République que l’Église ne saurait doctrinalement condamner puisqu’elles constituaient l’ordre établi. Cette union souhaitée et attendue porterait le projet social de la paix civique, de la réconciliation nationale, de la concorde des cœurs grâce à un programme législatif ordonné au bien commun, non plus conçu dans une ambiance de guerre civile et de lutte anticléricale. Tel était le sens général de l’encyclique qui devait être reçu comme une consigne pour ainsi dire obligatoire.

    Cette façon nouvelle d’envisager la politique s’appuierait en conséquence sur la large majorité des croyants et des honnêtes gens. Elle ne pourrait que l’emporter. Quant aux partis républicains, ils perdraient par le fait même leur raison de refuser à l’Église de donner ses conseils et aux catholiques de parvenir aux affaires.

    Le calcul, en effet, était simple. La France de l’époque, essentiellement rurale et provinciale, était catholique à plus de 95 % : baptême, communion, mariage, enterrement. L’anticléricalisme agressif et obsessionnel était minoritaire, même s’il s’était répandu, lors de la Commune particulièrement, dans les couches populaires livrées à elles-mêmes ; il se concentrait en des cercles politiques restreints dont le but était en réalité la conquête du pouvoir. Conquête de tout le pouvoir et de tous les pouvoirs encore nombreux et diversifiés dans les provinces, par l’élimination systématique des adversaires cléricaux, monarchistes, conservateurs, catholiques sociaux, ou modérés en manque d’objectifs et de chefs.

    Il suffisait donc de se placer sur le même terrain et l’affaire, en quelque sorte, était mathématiquement gagnée. La France était une République parlementaire. L’évolution des institutions après 1875 et 1877 permettait d’envisager, a contrario de ce qui se passait, un choix démocratique favorable à un programme commun de bon sens que la seule évidence du bien imposerait dans les consciences des citoyens et, en conséquence, dans les résultats des votations. L’enchaînement des « donc » donnait au raisonnement de ceux qui prenaient parti pour un tel ralliement, l’allure d’une logique inaltérable.

    Les deux chambres dans un tel cas de figure majoritairement composées d’honnêtes gens puisqu’élus eux-mêmes par des honnêtes gens, ne produiraient que des « bonnes » lois ; et les gouvernements issus de telles majorités parlementaires veilleraient à imprimer une « bonne » direction à la politique. La France était encore sous le concordat de 1801. Elle reprendrait sa politique traditionnelle d’entente avec le Saint-Siège et de soutien de la papauté, illustrée encore sous la IIe République et même sous Napoléon III, quoique de façon beaucoup plus contradictoire et aléatoire en raison des principes qui déterminaient la politique extérieure de l’Empereur.

    1AAAAA.jpgLéon XIII (ci contre, ndlr) caressait même l’idée, comme l’a montré le professeur Roberto de Mattei dans son étude Le ralliement de Léon XIII, L’échec d’un projet pastoral (Les éditions du Cerf, 2016), de recouvrer les états pontificaux – au moins en partie – et d’assurer ainsi son pouvoir temporel auquel il ne renonçait pas. Dans une Europe dont la quasi-totalité des États était monarchiques – et presque tous, sinon tous, sous influence maçonnique –, Léon XIII imaginait une République française chrétienne qui serait la fille chérie du Saint-Siège dans la suite historique et mystique d’une France fille aînée de l’Église. En raison du renouveau catholique du XIXe siècle, la France était alors la grande pourvoyeuse de missionnaires à travers le monde. Elle rayonnait.

    Une manœuvre désastreuse

    D’origine libérale incontestable, mais expert en sciences ecclésiastiques et théologiques, restaurateur d’un thomisme universitaire de bon aloi en promouvant l’Aquinate au rang de docteur commun de l’Église, pape d’une doctrine parfaitement exacte tant de foi que de morale – que dirait-il aujourd’hui ? –, de plus homme de culture et latiniste distingué, écrivant lui-même ses encycliques d’un style précis et recherché à la Sénèque, il pensait – à l’inverse de son prédécesseur Pie IX, le pape du Syllabus – que l’Église n’avait rien à perdre à s’ouvrir aux temps modernes, y compris dans sa réflexion sur les institutions à propos desquelles il avait longuement disserté, tant sur la question sociale que sur les questions relatives à l’autorité, à la liberté et, d’une manière générale, au pouvoir. Il assumait cette puissante synthèse avec jubilation – cela se sent dans ses écrits et ses bons mots ; il était un homme d’esprit. Tout en poursuivant sa politique, il dénonçait la maçonnerie, prônait le rosaire et le culte du Sacré-Cœur.

    Il s’entourait d’hommes à sa dévotion. Son secrétaire d’État, le cardinal Rampolla,1A.jpg était dans sa mouvance et mettait son habileté diplomatique au service de son idée politique. De même Léon XIII écartait tout ce qui pouvait faire obstacle à sa conception. Le cardinal Pitra (ci contre, ndlr), bénédictin français renommé pour sa science et son érudition, avant même le ralliement de 1892, pour avoir émis des doutes sur la politique pontificale, subira la vindicte papale et devra se démettre de son chapeau. L’infaillibilité pontificale définie solennellement par Pie IX pour garantir le magistère spirituel du pontife romain, sortait des limites précises du dogme, tant dans la forme qui requérait un enseignement ex-cathedra, que dans le fond qui ne pouvait concerner que la foi et les mœurs.

    Un zèle imprudent doublé d’une passion politique inavouée fit de l’obéissance aux consignes pontificales une affaire de foi et de morale, ce que bien évidemment elles n’étaient pas. La religion était mise au service d’une politique, dans un confusionnisme qui n’était pas sans rappeler certains élans révolutionnaires de 1848 et les élucubrations prophétiques d’un Félicité de Lamennais. Alors apparurent les abbés démocrates qui, au nom de l’évangile, se mirent à vaticiner sur l’avenir d’une nouvelle société dont la perfection démocratique serait l’achèvement de la révélation chrétienne. Le salut était inversé.

    L’histoire pourrait être poursuivie, instructive plus qu’aucune autre. En bref, cette politique fut un échec total. Le catholicisme fut divisé plus que jamais. Les « ralliés » furent obligés d’entrer dans le jeu incessant des concessions républicaines. La coalition des honnêtes gens ne se forma jamais. Les élections furent toutes perdues dans leur ensemble. Les radicaux s’emparèrent peu à peu de la totalité de la République. L’Église fut persécutée, les congrégations chassées, l’enseignement fut pris en main par l’État républicain, les lois furent votées toujours dans le même esprit de destruction systématique des traditions nationales et chrétiennes. La démocratie chrétienne avait fonctionné en faveur de la démocratie – ou de ce qu’on mettait sous ce nom –, et non de l’œuvre divine de Jésus-Christ. En 1905, la rupture du concordat par la loi de Séparation, doublée de toutes les humiliations légales qui l’accompagnèrent, dont celle des Inventaires, fut l’aboutissement concret de cette politique. Le rêve de Léon XIII d’une république chrétienne à sa dévotion s’achevait dans une laïcisation générale de la société. Laïcité républicaine à laquelle l’Église de France après un siècle de combats et d’hésitations a fini par se rallier logiquement, en l’élevant au rang de principe cardinal de sa doctrine existentielle. La cause première et finale de son existence n’étant plus le Verbe incarné à qui appartient toute souveraineté, selon la parole de l’Apôtre, elle se contente d’être une concession de l’État républicain qui la tolère dans les limites de la vie privée. Et à la condition qu’elle soit sage et républicaine. Le président Macron aux Bernardins, il y a deux ans, a rappelé fermement cette doctrine à l’énoncé de laquelle les évêques de France n’ont pu qu’opiner.

    Une erreur magistrale

    Il y a une logique dans cette histoire dont Léon XIII se croyait affranchi par la supériorité de son esprit et de sa vision. La République n’était pas une simple forme de gouvernement. Elle s’érigeait elle-même depuis l’origine en Absolu, comme en font foi les discours des conventionnels. Il n’y a pas de place pour deux Absolus. En ralliant la République, l’Église institutionnelle ralliait une religion, et cette religion est par constitution exclusive : elle ne connaît que sa propre règle qu’elle décrète, de plus, universelle. Le compromis ne suffit pas, la soumission est exigée. Faut-il rappeler les paroles d’un Clemenceau ou d’un Viviani ? Aujourd’hui, ce qui pourrait s’appeler l’islam républicain – car au fond qu’est-ce d’autre que ce corpus doctrinal pseudo-révélé par les Grands Ancêtres ? – a réussi à réduire le catholicisme à la portion congrue de la dhimmitude, et il s’en flatte. Cependant il aura fort à faire dans les années qui viennent avec le Coran des islamistes ; il vient ainsi dans l’histoire des heures de vérité qui font éclater tous les sophismes. Coran républicain contre Coran islamiste, qui va gagner ?

    Lorsque Léon XIII meurt en 1903, la crise si manifeste en France s’est étendue au monde entier. L’Église est ravagée par deux idées qui tentent de la dominer : le ralliement au siècle oblige à repenser la religion dans son ensemble selon les critères de la modernité, philosophiques et scientifiques, en fait rationalistes, c’est ce qu’on appelle « le modernisme » ; le même ralliement pousse l’Église à épouser les forces sociales et politiques en gestation dans le monde pour animer de son esprit l’avènement d’une humanité nouvelle, c’est ce qu’on appelle « le progressisme ». L’Église du XXIe siècle n’a pas résolu la crise doctrinale et pastorale ouverte au début du XXe siècle par cette double tentation, plus prégnante de nos jours que jamais.

    1AA.pngPie X (ci contre, ndlr), avec la fermeté de sa foi, dénonça ce péril mortel. Il fulmina avec toute l’autorité du Magistère contre l’une et l’autre hérésie, la première dans son encyclique Pascendi en 1907, la seconde dans la lettre pontificale Notre charge apostolique, écrite en français, en 1910, qui condamnait ceux qui osaient « faire entre l’évangile et la Révolution des rapprochements blasphématoires. » La foi – et donc la charité – l’emportait sur les stratégies politiques !

    Avec Pie XI, après la Grande Guerre, la même ambiguïté que sous Léon XIII régna au Vatican. Le pape publiait encyclique sur encyclique où il exposait longuement la doctrine de l’Église, y compris sur la royauté du Christ, et, en même temps, il traitait avec les puissances séculières, avec la République française dès 1922, avec le Mexique persécuteur des Cristeros, avec Mussolini, avec Hitler, en sous-main avec l’Union soviétique ; il aurait dit qu’il était prêt à traiter avec le diable… évidemment pour le bien de l’Église !

    En France où il prétendait reprendre la main en politique avec son Action1AAAA.jpg catholique, il fut amené à condamner l’Action française, le journal et le mouvement de ce nom, au motif que le chef et le maître en était Charles Maurras qui n’avait pas la foi. Cette affaire politique constitue paradoxalement un chapitre essentiel de l’histoire contemporaine. Curieux, n’est-ce pas ? Comme l’a démontré définitivement Philippe Prévost dans son étude sur La condamnation de l’Action française, cette décision qui cassait le mouvement royaliste en plein essor, n’était que d’ordre politique. Les conséquences en furent incalculables comme celles du ralliement ; ce fut en fait un second ralliement où l’autorité pontificale, invoquée à tort et à travers et parée des vertus de l’infaillibilité qu’elle ne saurait revêtir en un tel domaine, servait de prétexte pour justifier une politique, pratiquement celle qui mena une décennie plus tard à la Deuxième Guerre mondiale et, pour la France, au désastre de 1940. Le plus grossier des sophismes consistait à accuser l’Action française de se servir de la religion pour renforcer sa politique, au moment précis où, en fait, sa condamnation religieuse entrait à l’évidence dans une stratégie politique. Le voleur crie au vol. L’honneur de Maurras fut, en revendiquant l’autonomie de la politique, de sauver ainsi l’indépendance de la religion. Un jour, ce sera dit et démontré !

    1A.jpgAlors, comme précédemment, le modernisme et le progressisme refleurirent de plus belle, entraînant des changements radicaux dans le clergé, avec sanction à l’appui. Le cardinal Billot (ci contre, ndlr), le théologien de Pie X, dut remettre son chapeau de cardinal. « Hora et potestas tenebrarum », murmura-t-il en sortant de l’audience pontificale.

    Pie XII releva la condamnation de l’Action française dès son élection en 1939. Il essaya de reprendre la tradition de Pie X qu’il éleva sur les autels. Mais le ver était dans le fruit.

    Lorsque le concile Vatican II fut convoqué en 1962 par Jean XXIII, la question se posa immédiatement de savoir s’il s’agissait d’un concile doctrinal dans la suite de Vatican I centré sur la foi de l’Église face aux erreurs modernes, marxisme et libéralisme entre autres, ou d’un concile pastoral d’ouverture au monde. Et immédiatement la réponse préparée d’avance par un groupe de connivence fut la révolution pastorale. « C’est notre révolution d’octobre », disait le dominicain Congar, expert au Concile.

    Le combat de la foi

    Quoiqu’on pense par ailleurs des textes du concile dont les formulations verbeuses et indéfiniment redondantes ne relèvent en rien, absolument

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (211)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Fidélités royalistes (I) : Lyonnaises...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    "Lyon est une ville arrosée par trois fleuves : le Rhône, la Saône et le Beaujolais..." (Léon Daudet)



    De "Vers le Roi", pages 83/84/85 :

    "...Les journées ensoleillées, "royales", se présentent nombreuses à ma mémoire : voici la fête de la Saint-Philippe à Lyon, organisée jusqu'à la guerre, pour toute la région, par notre ami Me Flachaire de Roustan, ancien bâtonnier, honneur du barreau lyonnais.
    Lyon passe à bon droit pour une ville brumeuse, mais cette brume, au printemps et en été, devient exactement une poudre d'or, où flambent, mêlées, la silhouette de Fourvières, les vitres étincelantes et sans persiennes des Brotteaux et de la Croix-Rousse.
    Je lui trouve alors une beauté extraordinaire, dans sa robe grise et pourpre de méditation, où disparaissent et s'estompent ses possibilités révolutionnaires.
    Elle a l'air d'attendre quelque évènement, à la fois mélancolique et providentiel, quelque miracle payé chèrement.
    Le quartier de Vaise, où avait lieu le banquet, n'est pas spécialement agréable; c'est une banlieue pelée, comme toutes les banlieues.
    Mais les coteaux de la Saône, les quais, le parc de la Tête d'Or, les larges avenues du centre, tout cela est incomparable et d'une rare poésie.
    C'est une des villes de France où l'on mange le mieux, non seulement au cabaret et même au caboulot, mais chez les particuliers.
    Je me souviens encore, après dix ans bientôt écoulés, d'un plat de morilles noires à la crème qui eût rendu fou de joie Brillat-Savarin ou Ali Bab, auteur de l'étourdissante Gastronomie Pratique; et aussi d'une sole aux petits champignons, commandée et recommandée par Pujo, rue Lanterne, qui n'a nulle part son équivalent.
    On ne réfléchit pas assez à la fertilité d'imagination de la sole, qui sait toujours à quelle sauce se vouer. Elle est le Frégoli des entrées et des poissons.
    Se perdre dans Lyon; marcher au hasard; monter ces escaliers vétustes, qui mènent à des placettes abandonnées; redescendre par une pente raide, entre des couvent aux sonneries d'argent; longer l'un ou l'autre fleuve, au soir tombant; comparer les reflets de la Saône à ceux du Rhône; entrer à Guignol pour y retrouver, sous les auspices de Gnafron et de Chignol, le plus fin théâtre classique; manger une bugne, boire un verre de Brindas; évoquer un peu du passé - pas trop, ça rendrait triste - de cette cité que hante l'histoire; écouter le frissonnement de la nuit , avant de rentrer se coucher, dans un hôtel généralement confortable; y rêver des musées de soieries, ou de la pathétique Chapelle des Missions, rue Sala, ou des poésies de Soulary et de Clair Tisseur; cela, je vous l'assure, vaut la peine du dérangement.
    C'est à Lyon que Lemaître fit, oralement, sa première déclaration royaliste, à un dîner Place Bellecour. Grand enthousiasme, mais, en sortant, nous ne retrouvâmes plus, ni lui, ni moi, nos chapeaux, envoyés ensemble au vestiaire, puis égarés. Il fallut rentrer tête nue à l'hôtel sous les étoiles. Lemaître, d'habitude assez ronchonneur, avait pris la chose philosophiquement. Moi pas, car je tiens et même je m'attache - comme on dit dans le peuple - à "mes effets".
    Mais, à peine arrivés dans nos chambres respectives, nous voyions arriver nos chapeaux, découverts sous une banquette, au moment de la fermeture. Joie, joie, pleurs de joie et de reconnaissance !..."

  • Grandes ”Une” de L'Action française : 15 Mai 1926, à Notre-Dame de Paris, la Reine de France assiste au service funèbre

    Une histoire de l'Action française... en lisant L'Action française !...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Le roi est mort le dimanche 28 Mars précédent, à l'étranger, à cause de l'inique Loi d'exil. Mais cette loi ne s'appliquait qu'à la seule personne du souverain, pas aux autres membres de sa famille. La Reine de France put donc assister, au milieu de la foule et accompagnée d'une importante délégation de l'Action française, à la messe de requiem célébrée le samedi 15 Mai, à Notre-Dame : Léon Daudet (qui s'y trouvait, en compagnie de Maurras et de bien d'autres) raconte :

    "La Reine de France aux obsèques de Philippe VIII"

    (ndlr : Léon Daudet parle de "la Reine de France" : il s'agit de la Duchesse de Guise, Isabelle d'Orléans, épouse du Duc de Guise, devenu immédiatement Jean III à la mort de Philippe VIII)

    Voici le lien menant à la "Une" du Dimanche 16 Mai 1926 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k762681d

    Là, c'est Maurras qui consacre le premier paragraphe de sa "Politique" (partie supérieure de la troisième colonne) à l'évènement : "I : À Notre-Dame" et les deux premières colonnes de la "Une" qui sont consacrées au compte-rendu, avec une suite en page deux, qui occupe quasiment toute la troisième colonne...

    • Dès le 9 Mai, le journal annonça le "service solennel"... :

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    ... publiant ensuite, à partir du 10 Mai, l'annonce suivante, à peine augmentée :

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    • Le Mercredi 12 Mai, le Président de la Ligue d'Action française, Bernard de Vesins, commença à donner les premières informations pratiques pour l'assistance à la cérémonie et son déroulement :

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    • Le Vendredi 14, les consignes se firent plus strictes, et sont données par Maurice Pujo, afin que la cérémonie "se passe dans l'ordre et le recueillement qui conviennent à notre deuil... On devra donc s'abstenir de toute manifestation, même à la sortie. Aucun cri ne devra être poussé, quel qu'il soit..." :

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    • Enfin, le Samedi 15, jour de la cérémonie, parut cette dernière annonce (comme toutes les précédentes, évidemment en "Une"); à côté d'elle, dans sa "Politique", Maurras consacre ses deux premiers paragraphes à l'évènement... :

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    Après tourtes ces annonces, c'est donc dans le numéro du lendemain, Dimanche 16 Mai, que parut le compte-rendu de l'imposante manifestation ...

    • Voici d'abord le premier paragraphe de "La Politique", de Maurras (moitié supérieure de la troisième colonne) :

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    • Voici maintenant le compte-rendu de la cérémonie, qui occupe la quasi-intégralité des ceux premières colonnes de la "Une"... (cliquez sur les images pour les agrandir):

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    Fin de la première colonne; ensuite, on remonte les quatre images précédentes, et on repart avec "d'Aoste; le colonel Segui..."

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    ...et s'achève en page deux, sur la quasi intégralité de la troisième colonne : on notera la représentation de "cent vingt-huit sections" de la Fédération des sections de Paris et de la banlieue !... :

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    Pour lire les articles...

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

    Sur Europe 1, l'hommage de Gaspard Proust à Thomas :

    https://x.com/QueenFirmAction/status/1729826616975503658?s=20

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    1. Dans Face à l'info, Charlotte d’Ornellas réagit avec justesse et pertinence au traitement médiatique des émeutes à Romans-sur-Isère :

    "...Tout est à front renversé en fonction du profil politique des personnes incriminées..."

    (extrait vidéo 6'34)

    https://x.com/CNEWS/status/1729938973043065189?s=20

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    2. (IN)JUSTICE POURRIE DU SYSTÈME POURRI !

    C'est dans Le Parisien :

     "Les parents ont tenu le choc et là ils sont dévastés... Un peu plus d’un an après la mort d’un homme de 27 ans, tué de plusieurs dizaines de coups de couteau en Moselle, sa famille a appris que le suspect de 17 ans avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire."

    Pour Maxime Vacan, assassiné de 43 coups de couteau, pour sa famille, ses amis, son entourage... c'est fini ...

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    ...mais pour son assassin, c'est... porte ouverte et la vie devant lui !

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    SYSTÈME POURRI !

     

    3. De Philippe de Villiers :

    "#Crépol révèle 4 faillites : - celle d’un État n’ayant plus d'autorité, - d’une école ne transmettant plus la France, - d’une Justice considérant les bourreaux comme des victimes, - des "élites" ayant expérimenté une nouvelle manière de faire la France... en la défaisant avec un nouveau peuplement..."
     
    (extrait vidéo 2'49)
     
     
    Philippe De Villiers : «Nous sommes devant un fait politique» - Vidéo  Dailymotion

     

    4. L'insanité de ce pauvre Jadot, et la juste réponse de Gilbert Collard :

    "Pour la 1ère fois de sa vie politique, Jadot a "la trouille" pour la France à cause, entre autres, de "l'extrême droite". C'est vrai qu'avant tout allait bien : le Bataclan, Nice, Charlie Hebdo, Samuel Paty, Arras, les émeutes, les zones de non-droit..."
     
    (extrait vidéo 1'23)
     
     
    Pauvre "trouillard" minable et misérable de Jadot !... 

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    4 BIS. Si ce pauvre Jadot a "la trouille", il peut regarder du côté de la Pologne, et écouter ce Député Polonais au Parlement européen... :

    "Ne nous faites pas le coup d'une #immigration diplômée indispensable... Il y a zéro attaques #terroristes en Pologne. Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas d'immigration illégale en Pologne... Ne nous donnez pas de leçons ! Apprenez plutôt de la Pologne, faites comme la #Pologne !"

    (extrait vidéo 1'11°

    https://x.com/_Direct_News/status/1729844993227915716?s=20

    CE DÉPUTÉ POLONAIS DIT LES TERMES AU PARLEMENT EUROPÉEN - YouTube
     

    6. Retour sur les propos misérables de Patrick Cohen, avec l'humour grinçant, mais si juste, de David Dobsky :

    "Le Bataclan ? Tout se passait bien, les terroristes étaient venus pour s'amuser et écouter de la bonne musique... Puis, soudain un rockeur d'extrême droite tira les cheveux de...
    Cohen"
     
    Ils sont venus pour s'amuser, draguer des filles»: l'édito sur Crépol de Patrick  Cohen crée la polémique
     
    "Ils sont venus pour s'amuser, draguer des fille..." a osé déclarer Patrick Cohen, héraut du "Sévice Public" (l'expression est de Goldnadel), parlant des barbares assassins de Crépol...

     

    7. Le vignoble et sa Croix... De SOS CALVAIRES :

     
    "Le #vignoble et sa croix : une #histoire bien connue ! Contacter notre équipe lyonnaise et ériger une #croix sur le Mont #Brouilly dans sa parcelle de #vigne, quelle belle #aventure !  Faites un don en cliquant ici : soscalvaires.org/faire-un-don/"
  • Dans notre Éphéméride de ce jour... : la Nouvelle religion républicaine contre nos Racines chrétiennes...

    1905 : Séparation de l'Église et de l'État

     

    Voulue par Émile Combes (ci dessous), et après 9 mois de débat houleux, la Loi sur la séparation de l'Église et de l'État est votée par le Sénat à 179 voix contre 103.

    Le président de la République, Émile Loubet, proclame la nouvelle loi et le Journal Officiel la publiera dès le lendemain.   

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    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XXI, La Troisième République. :   

    "...Le ministre des Affaires étrangères de Waldeck-Rousseau, Théophile Delcassé, était d'origine radicale. Il gardait l'ancienne tradition du parti, opposé aux aventures lointaines et au rapprochement avec les vainqueurs de 1870. Il liquida l'affaire de Fachoda, et la France fut réconciliée avec le gouvernement britannique. Cette réconciliation nous associait aux intérêts de l'Angleterre et, si elle nous donnait une garantie contre l'Allemagne, nous ramenait au danger d'une guerre continentale. Telle était la situation au lendemain des agitations de l'affaire Dreyfus, quand le gouvernement de défense républicaine, placé sous la dépendance de l'extrême gauche, cédait à la démagogie anticléricale et antimilitaire.

    À Waldeck Rousseau succéda, en 1902, Émile Combes, qui, appuyé sur la nouvelle majorité radicale-socialiste et socialiste sortie des élections, passa de la défense républicaine à l'offensive. Waldeck avait poursuivi les congrégations, mais non l'Église. Combes alla jusqu'au bout de l'anticléricalisme, jusqu'à la rupture des relations avec le Saint-Siège, jusqu'à la séparation de l'Église et de l'État, depuis longtemps inscrite au programme des républicains avancés et toujours différée.

    Cette guerre religieuse troublait et divisait le pays en faisant renaître le délit d'opinion et en créant une catégorie de suspects, écartés des emplois et mal vus des autorités, parmi les Français qui ne partageaient pas les idées du gouvernement La politique s'introduisait dans l'armée elle-même, tenue jusque-là hors des discordes civiles. La délation des "fiches" s'organisa contre les officiers qui allaient à la messe.

    En même temps, les propagandes les plus démagogiques s'exerçaient librement, même celle qui attaquait l'idée de patrie. Le pouvoir, les places, tout était entre les mains d'un petit nombre d'hommes et de leurs protégés, tandis qu'Émile Combes, fanatique désintéressé, couvrait ces abus et ces désordres. Dans la majorité elle-même, quelques républicains commencèrent à s'inquiéter. Chose remarquable : ce fut Alexandre Millerand qui conduisit la lutte contre un régime qu'il appela lui-même "abject". Un socialiste annonçait le retour vers la modération..."

     

     Dans notre album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet , voir la photo "Waldeck l'expulseur"

     

     

    1AA.jpg  En réalité, ce triste et douloureux épisode montre bien la nature réelle de ce que l'on appelle "République française", et qui n'est nullement une république, au sens qu'a ce mot partout ailleurs dans le monde, mais une république idéologique, qui se pense et qui se veut une nouvelle religion messianique, avec l'universalité de ses soi-disant Droits de l'Homme, elle qui est "assise" sur le Génocide vendéen !...

    Cette Nouvelle Religion Républicaine est, certes, anti-royaliste, mais elle est avant tout, d'abord et surtout anti-chrétienne. Son but profond, permanent et premier est d'anéantir la religion chrétienne traditionnelle de la France, et de se substituer à elle.

    On se reportera aux deux dernières photos de notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet :

     

    et

     

     

    Ainsi qu'à notre Éphéméride du 16 février, sur le Ralliement à cette République follement demandé aux catholiques français par un Léon XIII aussi aveugle que naïf, et qui devait d'ailleurs déclarer, plus tard, mais dans l'intimité, "ils nous ont bien eu"...

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  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (76)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : L'aventure a commencé, elle durera plus de trois décennies ! Dans le sillage du quotidien, la Ligue d'Action française s'organise, partout en France... Quelques documents divers et variés sur ces années...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

    • Le Comité directeur avec la Marquise de Mac Mahon, en 1908.
    Debout, au second rang, et de gauche à droite :
    - Jacques Bainville;
    - Léon Daudet;
    - Maurice Pujo;
    - Lucien Moreau;
    - Léon de Montesquiou;

    Assis, au premier plan, et entourant la Marquise, Bernard de Vesins est à gauche sur la photo, et Maurras à droite.

    Ce jour-là, Henri Vaugeois - fondateur avec Pujo de la Ligue d'Action française, alors républicaine, en 1898 - est absent...

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    • Camelots du Roi devant Notre-Dame, 1908...

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    • Le 3 janvier 1909, trois Camelots du Roi vendent L'Action française, avec un article de Léon Daudet sur Ultor Hugot :

    L'Action française, numéro du Dimanche 3 Janvier 1909

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    • Ci-dessous : "Pendre Marianne", caricature de 1909, Les Camelots du roy.

    Des enfants veulent détruire un buste de Marianne.

    Illustration de POULBOT FRANCISQUE (1879-1946) dans L' Assiette au Beurre du 27/03/1909.

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    • Un drapeau de Section...

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    • En 1917, dans le numéro du Mardi 8 Mai, en "Une" :

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    • Dans l'un des Almanachs de L'Action française :

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    • Ci-dessous : "Le Camelot du Roi", par María Blanchard ("Le camelot du Roy" (lisant l’Action Française)

    Cette Huile sur toile de 100,5*55,7 cm, provenant d’une collection privée en Belgique, a été vendue le 20 juin 2012 par Sotheby’s Londres pour la somme de 70.000£ au marteau soit TTC 105.931 €.

    Ce tableau avait été exposé en 1925 à la Galerie du Centaure à Bruxelles et vendu à cette occasion.

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    • Quelques affiches et papillons...

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    Ci-dessous : Paris, 1917, 174 rue Saint Jacques... Photo offerte par Jean-Philippe Chauvin, qui propose le commentaire suivant :

    "L’affiche de l’Action Française est très intéressante : elle propose une forme de redistribution après la guerre au profit des combattants et de leurs familles, une proposition que la République de l’après guerre ne suivra pas. Pourtant, cela aurait eu le mérite d’éviter un certain ressentiment des anciens combattants à l’égard d’une société qui a vite oublié, parfois, leur sacrifice."

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    • Ci-dessous : en 1930...

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    • Ci dessous : Années 34 : Hitler se dévoile de plus en plus...

    Une page d'histoire du royalisme : dès la fin de la Grande Guerre, l'Action Française a prévenu des risques d'un nouveau conflit, peut-être plus terrible que le précédent, et la République, comme d'habitude, a tout gâché de la Victoire de 1918... Cette affiche du mouvement royaliste a été publiée, semble-t-il, en 1934 suite aux déclarations du dictateur allemand annonçant ne plus respecter ses obligations liées au Traité de Versailles et affirmant sa volonté de réarmer l'Allemagne. Ah, si l'on avait écouté Bainville dès 1919, qui avertissait du péril d'un Traité mal fait, mal imposé, et si peu approprié aux nécessités de la paix et de l'équilibre européen !

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    • Ci-dessous : Papillon, collé dans les années 35...

    Ce papillon a été édité et affiché par les royalistes de l'Action Française dans les rues des villes de France vers 1935 : n'est-il pas d'une brûlante actualité, la mondialisation ayant pris le relais des "internationalistes" de l'époque ?
    En tout cas, oui, les Corporations, rénovées, modernisées et valorisées, peuvent permettre une meilleure garantie du Travail en France et une plus grande solidarité professionnelle.

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    • Ci-dessous : dans les années quarante...

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    • Ci-dessous : l'heureux temps !

    L'Action française, Samedi 1er octobre 1938 (page 4)

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    On commence à recevoir, par bribes, des informations concrètes et détaillées concernant le successeur du Charles de Gaulle... Le Capitaine de vaisseau Alban est venu le présenter dans le grand amphithéâtre de l’école navale de Lanvéoc-Poulmic, dans le Finistère, et a aussi répondu aux nombreuses questions qui lui furent posées : 

    • sa propulsion nucléaire lui permettra dix ans d’autonomie de navigation;

    • il sera le plus grand bâtiment jamais construit en Europe;

    • avec ses 75.000 tonnes, il surpassera très largement les 42.500 tonnes de l'actuel Charles-de-Gaulle (qui quittera le "service actif", normalement, en 2038);

    • il pourra embarquer une quarantaine d’aéronefs, des Rafale Marine, des hélicoptères, des drones et peut-être le futur avion de combat issu du programme SCAF (système de combat aérien du futur);

    • son équipage sera de 2.000 hommes et femmes, et l'effectif total embarqué sera proche de 5.000 personnes;

    • la France sera la seule, avec les États-(Des)Unis à disposer d’un tel bâtiment...

    Deux choses à dire, pour nous :

    1. Nous voulons qu'il s'appelle "Le Richelieu" (nom que devait, initialement porter l'actuel Charles de Gaulle)...

    2. Et nous voulons qu'il ait un petit frère... (genre "Le Bayard" ou "Le du Guesclin" ou l'un de ces noms glorieux dont notre Histoire ne manque pas. Pourquoi pas "Le Jeanne d'Arc" ?...)

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    1. Évidemment ! "On ne fait pas la guerre pour la démocratie mais pour les intérêts de la France", déclare le Général François Lecointre à Eugénie Bastié, dans Figaro Vox. Le 13 mai prochain, le Général est l'invité des Rencontres du Figaro, à la salle Gaveau...

     

     

     

    2. Écoutez bien ce court passage, dans lequel la candidate macroniste aux prochaines élections européennes (Valérie Hayer) justifie le recours à l'invasion (qu'elle appelle immigration) : en somme, c'est pour faire la cuisine et le ménage dans les restos parisiens ! Comme le dit le compte parodique Kim Jong Un : "La France doit devenir Haïti pour que nos bobos parisiens puissent manger leur salade quinoa mangue-avocat entre midi et deux..." !

    Alors qu'on nous parlait d'ingénieurs et de médecins ("Avec vous, la banlieue c'est Normal sup !" disait Zemmour, à un bobo hors-sol de première...), les masques tombent et on voit bien que, pour les bobos et bobotes de pacotille, et friqués, soi-disant humanistes, il ne s'agit que d'un quasi marché aux esclaves. Comme Merkel, qui a gravement compromis l'équilibre ethnique de son pays pour s'occuper de ses personnes âgées, les pseudo humanistes font la même chose ici, pour s’offrir à bas prix une main d’œuvre taillable et corvéable à merci...
     

    (extrait vidéo 0'16)

    https://x.com/KimJongUnique/status/1777581008952385915

    De Vecteur De Pouce Icône Vers Le Bas Illustration de ...

    3. Amaury Brelet tacle Macron, et il a raison, et il fait bien, et il parle vrai :

    "Nous n’avons pas un problème de dépenses excessives mais un problème de moindres recettes", affirme Emmanuel Macron qui a augmenté la dette de 50%, à 3000 milliards d'euros. L'irresponsabilité au plus haut sommet de l'État."

     

    OUI,

     

    IRRESPONSABLE !

     

    4. De Philippe de Villiers :

     

    5. Sur LCI, cette excellente présentation du Duguay-Trouin (23'14), notre tout nouveau et deuxième Sous-marin nucléaire d'attaque (après le Barracuda), de la classe des Suffren; notre "nouveau joyau nucléaire"  :

    LE DUGUAY-TROUIN

    Le 22H Darius Rochebin avec Alexia Mayer du 7 avril

     

    6. Notre-Dame de Chrétienté communique :

    "Le mercredi 24 avril prochain aura lieu à Neuilly sur Seine la messe de préparation du 42e pèlerinage de Pentecôte !  L’abbé Jean de Massia, aumônier général du pèlerinage, célébrera la messe en l’église Saint Jean-Baptiste à 19h30."
     
    Image

     

    7. Paris massacré : densifié, artificialisé", bétonné à l'extrême... De SOS PARIS :

    "Le scandale de la rue des Meuniers (12e) se poursuit : après le bétonnage en 2021 du jardin de la résidence, une muraille de nouveaux bâtiments est érigée au pied des immeubles, bouchant la vue des étages inférieurs. Ailleurs dans Paris, des opérations similaires sont en cours."
     
    (extrait vidéo 0'21)
     

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans notre Éphéméride de ce jour : 1802 : Parution du Génie du Christianisme...

        "...Il est temps qu'on sache enfin à quoi se réduisent ces reproches d'absurdité, de grossièreté, de petitesse qu'on fait... au christianisme, il est temps de montrer que, loin de rapetisser la pensée, il se prête merveilleusement aux élans de l'âme..."

     

    Après la tourmente révolutionnaire, qui tenta d'anéantir le christianisme et de séparer la religion catholique et la France, Le Génie du Christianisme inaugure un mouvement qui va de pair avec la pacification religieuse voulue par Bonaparte : le Concordat est signé quatre jours plus tard...

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    Le Génie du christianisme a eu un retentissement majeur sur son temps et une influence effective sur plusieurs générations. Sainte-Beuve en parlera comme d' "un coup soudain, un coup de théâtre et d'autel, une machine merveilleuse et prompte jouant au moment décisif et faisant fonction d'auxiliaire dans une restauration sociale d'où nous datons" 

    Et Mme Hamelin, dans ses Souvenirs, écrivait :

    "Ce jour-là, dans Paris, pas une femme n'a dormi. On s'arrachait, on se volait un exemplaire. Puis quel réveil, quel babil, quelles palpitations ! Quoi, c'est là le christianisme, disions-nous toutes ; mais il est délicieux.".

     

    La réception enthousiaste du livre ne doit pas éclipser la profondeur et la durée de son impact sur la société française dans ses manières de penser le divin et de croire 14 avril,exposition universelle paris 1900,petit palais,grand palais,pont alexandre iii,rené barthélemy,druon,lakmé,leo delibessur fond de déchristianisation galopante. Aujourd'hui, que nous dit Le Génie du christianisme ? Que Dieu est dans tout, dans la pléthore comme dans le manque. La nature dit d'évidence qu'il est, à travers la beauté désarmante des paysages d'où il s'est retiré. Le coeur le dit tout aussi nettement, dans l'impossible possession de l'objet de son désir. Dieu n'apparaît jamais mieux que dans le vide laissé par son absence, explique Chateaubriand.

    Cette idée a-t-elle cessé de nous parler ? Si oui, le Génie nous est devenu totalement illisible. Sinon, le Génie nous demeure accessible :

    "C'est le pari que nous faisons dans ce livre écrit sous l'emblème de l'abeille qui sait d'instinct où elle doit chercher sa nourriture et qui sait transformer son regard pour faire son miel de ce que le passé lui présente."   

     

    Du Grand Dictionnaire universel du XIXème siècle, par Pierre Larousse :

    1. Le Génie du christianisme est l'ouvrage dogmatique de Chateaubriand. Lui-même en résume ainsi la pensée :

    "De toutes les religions qui ont jamais existé, la religion chrétienne est la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux arts et aux lettres. Le monde moderne lui doit tout, depuis l'agriculture jusqu'aux sciences abstraites, depuis les hospices bâtis pour les malheureux jusqu'aux temples élevés par Michel-Ange et décorés par Raphaël. Il n'y a rien de plus divin que sa morale, rien de plus aimable, de plus pompeux que ses dogmes, sa doctrine et son culte; elle favorise le génie, épure le goût, développe les passions vertueuses, donne de la vigueur à la pensée, offre des formes nobles à l'écrivain et des moules parfaits à l'artiste." 

    L'ouvrage entier n'est que le développement de cette théorie...

     

    14 avril,exposition universelle paris 1900,petit palais,grand palais,pont alexandre iii,rené barthélemy,druon,lakmé,leo delibes2. ..."Jamais, dit M. Villemain, jamais livre ne vint plus à propos, ne fut mieux secondé par les influences les plus diverses, par la politique, par la foi naïve, par le calcul ou la passion des esprits les plus opposés." En effet, son apparition coïncida avec le grand événement du concordat. Necker a dit à propos de cet ouvrage "que le plus mince littérateur en corrigerait aisément les défauts, et que les plus grands écrivains en atteindraient difficilement les beautés."...

     

    3. ...M. Guizot apprécie ainsi l'oeuvre de Chateaubriand :

    "M. de Chateaubriand et le Génie du christianisme ont droit à la même justice. En dépit de ses imperfections religieuses et littéraires, le Génie du christianisme à été, religieusement et littérairement, un éclatant et puissant ouvrage; il a fortement remué les âmes, renouvelé les imaginations, ranimé et remis à leur rang les traditions et les impressions chrétiennes. Il n'y a point de critiques, même légitimes, qui puissent lui enlever la place qu'il a tenue dans l'histoire religieuse et littéraire de son pays et de son temps..."

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    Par haine de nos Racines et de la Religion, la Révolution a délibérément détruit entre le quart et le tiers de notre Patrimoine (tous domaines confondus) : en plus de son impact intellectuel et moral, que l'on vient de voir, Le Génie du Christianisme est à l'origine - avec le Notre-Dame de Paris de Victor Hugo - de ce puissant mouvement d'intérêt et de sympathie envers nos monuments qui se manifesta, tout au long du dix-neuvième siècle, et qui devait culminer avec les restaurations tous azimuts des Viollet le Duc, Lassus et autres...

  • Éphéméride du 15 avril

    2019 : Notre-Dame de Paris est en feu !...

     

     

    1591 : Aux origines du Régiment de Flandre...

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     Il s'agit de l'un des dix plus anciens régiments de l'armée française.

    Au début, ceux-ci n'étaient qu'au nombre de quatre : le Régiment de Picardie, le Régiment de Champagne, le Régiment de Navarre et le Régiment de Piémont. On appelait familièrement ces régiments les "Vieux corps"...

    En 1620, le nombre de régiments fut porté à dix : aux 4 "Vieux corps" initiaux, un cinquième fut d'abord ajouté : le Régiment de Normandie; puis 5 autres régiments : le Régiment de Bourbonnais, le Régiment de Béarn, le Régiment d'Auvergne, le Régiment de Flandre et le Régiment de Guyenne : ces six nouveaux régiments reçurent le surnom de "Petits Vieux"...

    Dans notre Album Drapeau des Régiments du Royaume de France voir la photo "Les plus anciens régiments sont d'infanterie" , puis la photo "Le Régiment de Flandre"...

     

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    1600 : Création de la première Chambre de Commerce       

    15 avril,impressionnisme,impressionnistes,cezanne,degas,renoir,monnet,van gogh,henri iv,reims,deneux,bricouxPar Lettres patentes, le roi Henri IV homologue la création de la première Chambre de Commerce de France, celle de Marseille, fondée par délibération du Conseil municipal de cette ville, le 5 août 1559.

    Longtemps abritée - fort à l'étroit... - dans les locaux de l'Hôtel de Ville, ce n'est que sous Napoléon III (en 1860) qu'elle reçut un cadre digne d'elle, avec le Palais de la Bourse (ci-contre). 

     

     
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    1808 : Mort d'Hubert Robert

          

    L'un des meilleurs artistes du XVIIIème siècle, il fut Dessinateur des Jardins du Roi, Garde des tableaux du Roi, Garde du Museum et Conseiller à l'Académie.

    Il fut aussi chargé d'aménager certaines parties des résidences royales, telle que le hameau de la Reine à Trianon.

    Emprisonné sous la Terreur, il fut libéré à la chute de Robespierre.

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    Hubert Robert, Profanations de Saint-Denis...

    bibliorare.com/dessin-29.htm

     

     

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    1719 : Mort de Madame de Maintenon

     
     
     
    • Sur le château de Maintenon, et sur son Aqueduc... :
     
     

    Chateaubriand, dans ses mémoires d'Outre-Tombe, a bien donné la mesure exacte de ce grandiose monument, hélas inachevé, qui aurait vraiment été "le plus grand monument de la terre" :

    15 avril,impressionnisme,impressionnistes,cezanne,degas,renoir,monnet,van gogh,henri iv,reims,deneux,bricoux"...Les premières arcades, telles qu’elles existent, ont quatre-vingt-quatre pieds de hauteur et elles devaient être surmontées de deux autres rangs d’arcades.

    Les aqueducs romains ne sont rien auprès des aqueducs de Maintenon; ils défileraient tous sous un de ces portiques. Je ne connais que l’Aqueduc de Ségovie, en Espagne, qui rappelle la masse et la solidité de celui-ci; mais il est plus court et plus bas. Si l’on se figure une trentaine d’arcs de triomphe enchaînés latéralement les uns aux autres, et à peu près semblables par la hauteur et par l’ouverture à l’arc de triomphe de l’Étoile, on aura une idée de l’aqueduc de Maintenon, mais encore faudra-t-il se souvenir qu’on ne voit qu’un tiers de la perpendiculaire et de la découpure que devait former la triple galerie, destinée au chemin des eaux.

    Les fragments tombés de cet aqueduc sont des blocs compacts de rochers ; ils sont couverts d’arbres autour desquels des corneilles de la grosseur d’une colombe voltigent : elles passent et repassent sous les cintres de l’aqueduc, comme de petites fées noires, exécutant des danses fatidiques sous des guirlandes.

    15 avril,impressionnisme,impressionnistes,cezanne,degas,renoir,monnet,van gogh,henri iv,reims,deneux,bricouxÀ l’aspect de ce monument, on est frappé du caractère imposant qu’imprimait Louis XIV à ses ouvrages. Il est à jamais regrettable que ce conduit gigantesque n’ait pas été achevé : l’eau transportée à Versailles en eût alimenté les fontaines et eût créé une autre merveille, en rendant leurs eaux jaillissantes perpétuelles; de on aurait pu l’amener dans les faubourgs de Paris. Il est fâcheux, sans doute, que le camp formé pour les travaux à Maintenon en 1686 ait vu périr un grand nombre de soldats; il est fâcheux que beaucoup de millions aient été dépensés pour une entreprise inachevée. Mais certes, il est encore plus fâcheux que Louis XIV, pressé par la nécessité, étonné par ces cris d’économie avec lesquels on renverse les plus hauts desseins, ait manqué de

  • Grandes ”Une” de L'Action française : (2/2) On n'interdit pas Jeanne d'Arc ! Mercredi 29 Avril 1925, 20.000 Parisiens ac

    Une histoire de l'Action française... en lisant L'Action française !...

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    En novembre 1919, au sortir d'une Grande guerre épuisante, gagnée par le magnifique héroïsme du Peuple français tout entier, mais payée par le prix épouvantable d'un million et demi de "jeunes Français, couchés froids et sanglants sur leur terre mal défendue" (Maurras), la France vota pour une "Chambre bleu horizon", dans laquelle Léon Daudet était Député de Paris. L'une des lois de cette Chambre fut l'institution de la Fête nationale de Jeanne d'Arc et du Patriotisme, fixée au deuxième dimanche de mai. Mais, en 1924, ce fut le Cartel des Gauches qui remporta les élections, et le nouveau gouvernement prétendit revenir sur cette Fête nationale, récemment créée : c'était une provocation supplémentaire pour les Patriotes de tous bords, de la part d'un Régime qui, par ailleurs, "perdait" cette paix si chèrement acquise et commençait à laisser tomber en lambeaux le peu de bon qu'avait le calamiteux Traité de Versailles. L'Action française ne craignit pas d'affronter directement le gouvernement, et répondit aux menaces et à l'interdiction de la Fête par l'affirmation que la Fête aurait bien lieu, dût-elle être imposée : et c'est bien ce qui se passa, en effet...

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    Une grande réunion publique fut annoncée, à Luna Parkn, pour le mercredi 29 avril. Voici le pavé, en "Une" de la veille, mercredi 29, jour de la réunion (même encart dans le numéro du 27) :

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    Et voici, surtout, en "Une" du numéro du Mardi 28, ce qui sonnait comme une véritable déclaration de guerre - en fait, un simple appel à la résistance - sur toute la moitié supérieure des deux pages centrales du quotidien :

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    Voici le lien menant à la "Une" du numéro du Jeudi 30 Avril 1925 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k762300b/f1.image

    Elle offre exactement la même présentation que celle de notre précédent livraison, sur "le Luna Park de Léon Daudet" du 27 Novembre de la même année 1925 :

    • un début de compte-rendu de la réunion sur les deux parties inférieures des deux dernières colonnes, qui s'achève en page deux (intégralité de la première colonne et plus grande partie de la deuxième); 

    • la péroraison de Daudet lors de cette réunion, qui remplace son article habituel, à sa place la plus fréquente (première colonne et moitié supérieure de la deuxième);

    • mais, la période étant plus troublée, à cause des menaces sur le Cortège de Jeanne d'Arc qui s'annonce mouvementé, on a - en plein milieu de la "Une", intégralité de la quatrième colonne et moitié supérieure de la cinquième - la déclaration solennelle de Maurice Pujo lors de cette réunion de Luna Park, à la suite de cette annonce scandaleuse :

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    • Voici donc, d'abord, le début du compte-rendu de cette "Grande réunion", dans le tiers inférieur des deux dernières colonnes (cinq et six) de la "Une"... :

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    • ...qui se poursuit en page deux (intégralité de la première colonne de gauche et les deux tiers de la deuxième) :

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    (ici, bien entendu, on remonte huit photos et on reprend à "la maladie de l'inflation...", deuxième colonne de la page deux)

    • Passons maintenant à la péroraison de Daudet (qui remplace l'article du jour et qui en tient lieu) :

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  • Solidarité Kosovo ! L’ÉGLISE DE GORAŽDEVAC BIENTÔT RÉNOVÉE...

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    Site officiel : Solidarité Kosovo

    lafautearousseau "aime" et vous invite à "aimer" la page facebook Solidarité Kosovo :

    https://www.facebook.com/solidarite.kosovo/

    L’ÉGLISE DE GORAŽDEVAC BIENTÔT RÉNOVÉE

    Un des piliers de Solidarité Kosovo est la protection du patrimoine chrétien en danger, soit parce qu’ils sont la cible d’actes de vandalisme et de violence soit parce que le passage du temps fait des ravages que les communautés serbes peinent à réparer faute de moyens.

    À Gorazdevac, la nature a planté le décor. D’immenses falaises noires et abruptes aux noms évocateurs de Prokletije, signifiant littéralement monts maudits, encerclent la petite bourgade de Métochie.

    L’un des derniers îlots serbes

    La superstition n’a pourtant jamais effleuré ses habitants pas même dans les moments les plus tragiques de son histoire. Comme en mars 2004, lorsque les pogroms anti-chrétiens ont fait rage au Kosovo. Gorazdevac n’a pas vacillé. Attaqué aux mortiers à plusieurs reprises par des extrémistes musulmans, les villageois ont repoussé les assaillants comptant sur leur seul courage et « l’aide de Dieu », comme ils aiment à le préciser. Figurant parmi les derniers îlots chrétiens de la région, Gorazdevac survit à la guerre et devient le symbole de la continuité et de la résistance serbe au Kosovo.

    L’Église Saint-Jérémie fait la fierté du village

    Au début des années 2000, le village comptait 1200 habitants. Ils sont à peine 600 aujourd’hui représentant cent cinquante familles. Toutes sont farouchement attachées au patrimoine naturel et matériel de la commune. Ici, il y a une école, un collège, un lycée, un dispensaire et deux églises.

    La plus ancienne, dédiée au prophète Saint-Jérémie, fait la fierté du village. Construite au XVIIe siècle, elle est considérée comme la plus ancienne église en bois des Balkans. Un hommage qui lui vaut de figurer sur la liste des monuments culturels d’importance exceptionnelle de la République de Serbie. Construite par les Srbljaci, la plus ancienne tribu de la région, l’église est de dimensions modestes bâtie sur un plan rectangulaire avec une nef unique et une abside à deux pans. Le toit est bas et couvert de lourdes dalles de pierre. Le sol est recouvert de dalles de pierre irrégulières, tandis que le plafond est constitué de planches en bois. Adorée mais impraticable, la vie paroissiale s’organise à quelques pas de là, dans la jolie petite église de la Nativité de la Sainte Vierge.

    L’Église de la Nativité de la Sainte Vierge menace de s’effondrer

    Du haut de ses cent ans, la paroisse semble jeune en comparaison avec son aînée. Tout autant appréciée, elle abonde de fidèles lors des offices religieux. « C’est une joie de se réunir pour partager et soutenir nos prières. La messe du dimanche est très fréquentée » confie Père Nenad chargé de la célébrer depuis plus d’une décennie. Son regard doux et franc dénote une certaine fébrilité. « C’est une joie mais aussi une source d’inquiétudes. La vétusté de la paroisse exige des travaux de rénovation urgents ».  Le temps qui passe et les intempéries ont fragilisé lourdement les fondations devenues instables. Les fissures aux murs sont importantes et la toiture est détériorée. Une étude, alors menée, a établi un besoin impérieux de travaux sans quoi l’édifice deviendrait trop dangereux pour accueillir la messe ou les visiteurs.

    Solidarité Kosovo répond à l’urgence

    Face au diagnostic sanitaire critique, Père Nenad a tiré la sonnette d’alarme en lançant un appel au don avec la bénédiction de l’évêque du Kosovo, Monseigneur Théodose.

    Solidarité Kosovo a été particulièrement sensible à la détresse de toute une enclave qu’elle connait bien pour avoir tissé avec ses habitants, depuis presque vingt ans, des liens humanitaires devenus fraternels. En réponse à cette collecte d’urgence, Solidarité Kosovo a déployé une aide exceptionnelle de 30.000 euros. Le chantier de restauration sera initié dès les premiers jours du printemps, « avec la Grâce de Dieu », ainsi est-il loué sur place. Nous nous ferons une joie de vous en tenir informé.

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (36)

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Vers 1896 : en Espagne et à Venise...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    De "L'entre-Deux-Guerres", pages 307 à 310 :

    "...L’année suivante nous vit en Espagne, Georges et moi.
    Mais c’était l’automne finissant, presque l’hiver, et je ne devais comprendre Grenade, Séville, Cordoue, que huit ans plus tard dans le plein embrasement et rissolement de l’été maure. Stockholm en janvier, Grenade en août, telle est la vérité.
    Comme Elseneur m’avait fait écrire le "Voyage de Shakespeare", la rencontre de la vision de Tolède et d’une douloureuse histoire, qui courait alors Paris, me fit écrire "Suzanne"...
    Mon roman suivant, "La Flamme et l’ombre" sortit tout armé de ma première rencontre avec Venise.
    J’y aperçus de loin Guillaume II, dit des Boches, en visite étincelante, et une douzaine d’huîtres empoisonnées m’y infligea la typhoïde, cependant qu’une autre douzaine rendait très malade Alphonse Daudet.
    Ne vous figurez pas que mon fanatisme vénitien en ait été diminué le moins du monde.
    Au contraire, comme Barrès l’a très justement noté, la fièvre commençante est un bon état de sensibilité émotive pour ces promenades en gondole, où la pierre, l’eau, le passé composent une hallucination paradisiaque. Demandez plutôt à Musset.
    La vraie lecture à faire au coucher du soleil sur le grand canal, alors que l’onde est telle qu’une huile lourde aux glacis d’or, et qu’il pleut partout une cendre violette, la vraie lecture c’est celle des "Amants de Venise" de Maurras. Maître poème, où le grand politique français au XXème siècle a déversé toute sa force lyrique et analytique.
    Quand je l’ouvre, j’entends, prolongé par l’élément liquide, le cri nostalgique des rameurs, j’ai dans le nez cette odeur mêlée d’aromates, de coquillages, de croupissure qui est l’atmosphère de la lagune, je vois, par transparence, des marches de marbre sous le clapotis d’une eau vénérable.
    En revanche, jamais je n’ai pensé là une minute à Chateaubriand ni à Byron. Cependant j’ai su par cœur des pages entières des "Mémoires d’outre-tombe", j’ai un goût très vif pour le mystère de Manfred et la puissance métaphorique de l’illustre boiteux de Missolonghi.
    Ni l’un ni l’autre ne m’évoquent Venise, ni ne me sont évoqués par Venise. Expliquez cela.
    Bien plus fort: il n’y a rien qui me paraisse plus loin de Venise que Ruskin et ses Pierres de Venise. Ce cher insupportable Ruskin sollicite le marbre, comme d’autres sollicitent les textes. Il se donne un mal infini pour découvrir des analogies inexistantes. Son esthétique est, chose horrible, celle d’un pasteur émancipé.
    Quand je pense à lui, j’évoque le dimanche de la campagne anglaise, un monsieur en lévite sombre qui joue de l’accordéon sur une prairie trop verte, pour faire danser les petits enfants. Je n’ai jamais été de ces petits enfants qu’a fait danser le bonhomme Ruskin.
    Voyez comme, de ses ouvrages, de ses disciples, de son école, tout charme, toute magie, ont disparu. Quel suintement grisâtre, quelle symbolique de pacotille !
    Ils étaient consciencieux et appliqués, je le veux bien, mais c’est l’étonnant Whistler qui l’a dit : "L’application en art est une nécessité, non une vertu".
    Et, toujours pour citer Whistler, jamais chez eux le travail n’a su effacer les traces du travail. La vérité, je crois, est que l’œuvre d’art commence par une émotion spontanée, non par une interprétation, et que les sublimes énigmatiques ne mettent point l’énigme en avant.
    Celle-ci sort d’une lente contemplation de leurs œuvres. Lors de ce séjour à Venise, nous habitions, dans un palais transformé en hôtel, l’ancien appartement de Richard Wagner. Cependant ni Brangoine, ni Kurwenaal ne vinrent jamais me tirer les pieds...

  • Solidarité Kosovo ! L’ÉGLISE DE GORAŽDEVAC BIENTÔT RÉNOVÉE...

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    Site officiel : Solidarité Kosovo

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    L’ÉGLISE DE GORAŽDEVAC BIENTÔT RÉNOVÉE

    Un des piliers de Solidarité Kosovo est la protection du patrimoine chrétien en danger, soit parce qu’ils sont la cible d’actes de vandalisme et de violence soit parce que le passage du temps fait des ravages que les communautés serbes peinent à réparer faute de moyens.

    À Gorazdevac, la nature a planté le décor. D’immenses falaises noires et abruptes aux noms évocateurs de Prokletije, signifiant littéralement monts maudits, encerclent la petite bourgade de Métochie.

    L’un des derniers îlots serbes

    La superstition n’a pourtant jamais effleuré ses habitants pas même dans les moments les plus tragiques de son histoire. Comme en mars 2004, lorsque les pogroms anti-chrétiens ont fait rage au Kosovo. Gorazdevac n’a pas vacillé. Attaqué aux mortiers à plusieurs reprises par des extrémistes musulmans, les villageois ont repoussé les assaillants comptant sur leur seul courage et « l’aide de Dieu », comme ils aiment à le préciser. Figurant parmi les derniers îlots chrétiens de la région, Gorazdevac survit à la guerre et devient le symbole de la continuité et de la résistance serbe au Kosovo.

    L’Église Saint-Jérémie fait la fierté du village

    Au début des années 2000, le village comptait 1200 habitants. Ils sont à peine 600 aujourd’hui représentant cent cinquante familles. Toutes sont farouchement attachées au patrimoine naturel et matériel de la commune. Ici, il y a une école, un collège, un lycée, un dispensaire et deux églises.

    La plus ancienne, dédiée au prophète Saint-Jérémie, fait la fierté du village. Construite au XVIIe siècle, elle est considérée comme la plus ancienne église en bois des Balkans. Un hommage qui lui vaut de figurer sur la liste des monuments culturels d’importance exceptionnelle de la République de Serbie. Construite par les Srbljaci, la plus ancienne tribu de la région, l’église est de dimensions modestes bâtie sur un plan rectangulaire avec une nef unique et une abside à deux pans. Le toit est bas et couvert de lourdes dalles de pierre. Le sol est recouvert de dalles de pierre irrégulières, tandis que le plafond est constitué de planches en bois. Adorée mais impraticable, la vie paroissiale s’organise à quelques pas de là, dans la jolie petite église de la Nativité de la Sainte Vierge.

    L’Église de la Nativité de la Sainte Vierge menace de s’effondrer

    Du haut de ses cent ans, la paroisse semble jeune en comparaison avec son aînée. Tout autant appréciée, elle abonde de fidèles lors des offices religieux. « C’est une joie de se réunir pour partager et soutenir nos prières. La messe du dimanche est très fréquentée » confie Père Nenad chargé de la célébrer depuis plus d’une décennie. Son regard doux et franc dénote une certaine fébrilité. « C’est une joie mais aussi une source d’inquiétudes. La vétusté de la paroisse exige des travaux de rénovation urgents ».  Le temps qui passe et les intempéries ont fragilisé lourdement les fondations devenues instables. Les fissures aux murs sont importantes et la toiture est détériorée. Une étude, alors menée, a établi un besoin impérieux de travaux sans quoi l’édifice deviendrait trop dangereux pour accueillir la messe ou les visiteurs.

    Solidarité Kosovo répond à l’urgence

    Face au diagnostic sanitaire critique, Père Nenad a tiré la sonnette d’alarme en lançant un appel au don avec la bénédiction de l’évêque du Kosovo, Monseigneur Théodose.

    Solidarité Kosovo a été particulièrement sensible à la détresse de toute une enclave qu’elle connait bien pour avoir tissé avec ses habitants, depuis presque vingt ans, des liens humanitaires devenus fraternels. En réponse à cette collecte d’urgence, Solidarité Kosovo a déployé une aide exceptionnelle de 30.000 euros. Le chantier de restauration sera initié dès les premiers jours du printemps, « avec la Grâce de Dieu », ainsi est-il loué sur place. Nous nous ferons une joie de vous en tenir informé.

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Conseil d’État contre CNews : pluralisme ou socialisme ?

    La Tribune de Marion Maréchal, dans le JDD sur la demande de flicage de CNEWS par le Conseil d'État...

    https://www.lejdd.fr/politique/marion-marechal-conseil-detat-contre-cnews-pluralisme-ou-socialisme-142187

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    1. De Damien Rieu (sur tweeter) :

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    2. On le sait depuis belle lurette, mais c'est toujours bon à re-dire, à temps et à contre-temps... :

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    3. De Michel Onfray, sur l'attaque du Système contre CNEWS :

    "Je dirais que les gens qui estiment, à la manière soviétique, qu'on ne doit pas donner la parole aux adversaires, c'est le service public. C'est pas CNews..."

    (extrait vidéo 0'42)

    https://x.com/FrontPopOff/status/1758772773097279741?s=20

     

    Le Conseil d'Etat demande à l'ARCOM de mieux contrôler la chaine CNews :  Cyril Hanouna réagit - Vidéo Dailymotion
     

    3 BIS. Si, si ! C'est vrai ! Et c'est dans le JDD... Cette députée Nupes (l'élue Générations du Val-de-Marne, Sophie Taillé-Polian) souhaite que CNews devienne une chaîne YouTube et perde sa fréquence !...

    https://www.lejdd.fr/medias/une-deputee-nupes-souhaite-que-cnews-devienne-une-chaine-youtube-et-perde-sa-frequence-142181?at_medium=Fan+Page&at_campaign=Twitter&at_creation=JDD

     

    5. Nicolas Dupont-Aignan demande la suppression totale du droit du sol (dans Boulevard Voltaire) :

    https://www.bvoltaire.fr/linvite-n-dupont-aignan-demande-la-suppression-totale-du-droit-du-sol/

     

    6. Armée de l'Air et de l'Espace communique :

    "Clap de fin pour l’exercice de haute intensité #Saphir, conduit cette semaine sur la base aérienne 118 ! L'engagement des forces du soutien opérationnel et industriel a permis à l'AAE de conduire plus de 180 sorties au profit de l’entraînement de la 30e escadre de chasse."
     
    (extrait vidéo 0'47)
     
     
    Armée de l'Air et de l'Espace on X: "✈️ Clap de fin pour l'exercice de haute  intensité #Saphir, conduit cette semaine sur la base aérienne 118 !  L'engagement des forces du soutien
     

    7. D'Uzai Bulut (journaliste née en Turquie), sur tweeter : son message est en anglais, ici traduit par Google...

    "Le premier génocide arménien de l’histoire moderne s’est produit en Turquie ottomane en 1915. Environ 1,5 million d’Arméniens ont péri. Plus d'un siècle plus tard, de 2020 à 2023, les Arméniens ont de nouveau été confrontés à des assauts militaires turcs et azéris, à des blocus illégaux et à des déplacements forcés – cette fois dans leur patrie ancestrale de l'Artsakh, dans le Caucase du Sud. La guerre menée par l'Azerbaïdjan et la Turquie contre les Arméniens est à la fois djihadiste et nationaliste. Lors de la guerre de l'Azerbaïdjan contre l'Artsakh en 2020, le président turc Erdogan a déclaré : "Nous soutenons l'Azerbaïdjan jusqu'à la victoire... Je dis à mes frères azerbaïdjanais : que votre ghazwa soit bénie." « Ghazwa » en Islam signifie une bataille ou un raid contre des non-musulmans dans le but d'étendre le territoire musulman et/ou de convertir les non-musulmans à l'Islam. Erdogan a ainsi ouvertement annoncé que les attaques contre le territoire arménien constituent le jihad. La destruction généralisée et systématique du patrimoine religieux arménien, notamment des églises, des cimetières chrétiens et des croix, par les forces azéries est une preuve supplémentaire de l’aspect djihadiste de leur agression contre les Arméniens. Il en va de même pour les décapitations d’Arméniens par des soldats azéris, à la manière de l’EI. Depuis 2020, des soldats azéris mettent en ligne sur les réseaux sociaux des vidéos les montrant décapitant et mutilant des Arméniens. Au lieu de les poursuivre en justice, le gouvernement azerbaïdjanais récompense ces soldats criminels. L’Azerbaïdjan a embauché des mercenaires djihadistes à la fois lors de la première guerre d’Artsakh en 1992-94 (en provenance d’Afghanistan et de Tchétchénie) et de la deuxième guerre d’Artsakh en 2020 (en provenance de Syrie). Les gouvernements de l’Azerbaïdjan et de la Turquie ont clairement indiqué à plusieurs reprises qu’ils ne souhaitaient pas une véritable paix avec l’Arménie, car une telle paix reconnaîtrait la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Arménie. Au lieu de cela, ils veulent l’intégralité de l’Arménie. Ils veulent commettre un deuxième génocide contre l'Arménie."

     

     

    À DEMAIN !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Vers un fichage des journalistes et des chroniqueurs ?

    De Philippe de Villiers :

    "Ficher les journalistes et chroniqueurs : #Orwell n'y avait même pas pensé ! Ce qu'a fait Emmanuel #Macron, avec son délégué général des États généraux de l’information, est inouï : il restera dans l'Histoire..." :

    (extrait vidéo (4'32)

    https://x.com/PhdeVilliers/status/1760189321133338930?s=20

    L'émission complète (43'40) :

     

     

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    1. "La sauvegarde de notre identité et la défense de nos valeurs sont les sujets fondamentaux des élections européennes" : Jordan Bardella revient sur la volonté du RN de lancer des "états généraux de l’immigration"...

    (extrait vidéo 0'55)

    https://x.com/Livrenoirmedia/status/1760215051523297620?s=20

    Pierre-Romain Thionnet on X: "☑️ Le 26 mars Jordan Bardella et le RN  organiseront des « états généraux de l'immigration » ! Avec le ralliement  de @FabriceLeggeri, ex-directeur de Frontex, le ton

     

    2. De Marion Maréchal (qui a raison) sur la nécessaire réforme des Syndicats :

    "Il est économiquement incorrect de toucher aux syndicats dans notre pays, alors qu’il faut réformer leur système de représentation, supprimer toutes les subventions publiques et imposer qu’ils ne se financent que par leurs dons et adhésions..."

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    3. Posté par Fabien Bouglé, sur tweeter :

    https://www.lagazettedenimes.fr/live/65d387c46dc59000420b1c44/gard-affaire-des-eoliennes-le-maire-de-moulezan-a-presente-sa-demission-a-la-prefecture?s=09

     

    4. (Dans Le Figaro) Stéphane Courtois démolit le mythe résistant du PCF...

     "Missak Manouchian fut un modeste résistant dont l’heroïsation a été construite par le PCF..."

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    5. Face à l’info et CNews assomment BFMTV...

    Du côté des audiences, Face à l’info a fédéré 634 000 téléspectateurs, soit 3,5% de part de marché sur les 4 ans et plus. Sur une semaine, l’émission conserve sa place de leader par rapport aux autres programmes des chaînes d’information, et CNews enregistre une hausse de 0,3 point d’audience. En effet, lundi 12 février 2024, le talk-show avait fédéré 582 000 curieux, soit 3,2% du public.

    Christine Kelly, qui a également fait une apparition remarquée dans Face à baba le week-end dernier sur C8, se révolte avec ce coup d’accélérateur permettant une hausse de l’audience de Face à l’info.

    À titre de comparaison, BFMTV a réuni 262 000 téléspectateurs en moyenne avec Calvi 3D, ce lundi 19 février entre 18h50 et 20h30, ce qui correspond à 1,4% du public...

    https://www.toutelatele.com/christine-kelly-se-revolte-cnews-assomme-bfmtv-162718

     

    6. Ce scandale de la Tour Eiffel qui rouille, et cela  a commencé bien avant la pandémie, preuve que "les choses" ne sont pas (ou sont mal) gérées... Gustave Eiffel avait pourtant bien prévenu : "Ce qui est le plus important est de s’opposer à un commencement de rouille..."

    D'accord avec La Tribune de l'Art :

     

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    7. Entièrement d'accord, aussi, avec Sauvons La Rochefoucauld :

    "Au coeur du 14e, à 2 pas de Denfert-Rochereau, le site de La Rochefoucauld a conservé encore aujourd'hui une unité exceptionnelle, fidèle à l’esprit de sa conception de 1781, mêlant harmonieusement bâtiments anciens et jardins"

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    Il faut sanctuariser cet espace vert, y proscrire toute construction, et l’ouvrir au public...

     

     

    À DEMAIN !

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