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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Un juste cri du coeur et de dégoût : lu sur la page facebook d'Hélène Delcroix...

    Jeannette à plus de 80 ans était une figure de Montmartre, une blanchisseuse....elle est morte hier dans l'indifférence la plus totale y compris celle des services sociaux.
    C'était une vieille femme "non prioritaire". Elle devait deux ans de loyer. L'huissier en 2018 ne lui a laissé qu'une table, une chaise, un matelas et une couverture...
    Début Décembre 2019, l'huissier et les policiers l'escortant sont à nouveau venus pour lui dire qu'au 31 Mars 2020 elle serait mise à la rue ! Elle s'est laissée mourir de faim....
    Et oui aujourd'hui en 2020 on laisse des personnes âgées, des femmes dans le plus grand désarroi, à la rue, dans la misère....demain ça sera vous, moi ? Les gros tuent les petits !
    La priorité est décidément ailleurs au sein de notre gouvernement et la misère française n'en fait pas partie ! Je préfère me souvenir d'une Jeannette heureuse dans un quartier qui était si populaire, si solidaire, ce temps est bien loin laissant la place aux bobos, promoteurs immobiliers et touristes avides de Airbnb .
    Reposes en paix Jeannette, ta souffrance est terminée.

    L’image contient peut-être : 4 personnes, personnes souriantes, plein air
     
     
     
  • Au cinéma : Un crime au paradis, par Guilhem de Tarlé

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    France 3, le 28 août : Un Crime au Paradis, un film français, sorti en 2001, de Jean Becker, avec Jacques Villeret et Josiane Balasko (Jojo et Lulu Braconnier), André Dussolier (l’avocat, Maître Jacquard), Suzanne Flon  (la maîtresse) et Gérard Hernandez (Jacky), adapté du long-métrage de Sacha Guitry, La Poison  (1951).

    On ne résiste pas à un Sacha Guitry… même en  remaque.

    Nous avions d’ailleurs vu l’original, l’an dernier, avec énormément de plaisir et l’admiration que l’on doit « en même temps » au dramaturge, au réalisateur, à l’acteur, à l’hagiographe des gloires françaises et finalement à l’homme pour toutes ses occupations.
    j’ai fait, à l’époque, l’éloge des acteurs Pauline Carton, Louis de Funès et surtout Michel Simon, et je craignais une caricature dans cette « contrefaçon » de 2001. J’avais tort… A un an d’intervalle, on ne peut évidemment pas comparer les prestations ; il n’en est pas moins vrai que nous avons beaucoup apprécié l’excellent jeu du regretté Jacques Villeret.

    Sans doute, comme d’habitude, faut-il préférer l’original à la copie, mais celle-ci vaut quand même la peine d’être vue et – ce n’est pas si courant – en famille.
    Rappelons d’ailleurs deux autres bons films du même réalisateur, à savoir Le Collier rouge (2018) et Les Volets verts (2022).

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  • UN ENTRETIEN D’AXEL TISSERAND AVEC LE PRINCE JEAN DE France : « CONSOLIDER LE TISSU SOCIAL »

            Le blog du CRAF a publié, hier, un intéressant entretien, paru dans AF 2000, entre Alex TISSERAND et le Prince Jean de France. Nous le reproduisons intégralement.

     

    Monseigneur, quel bilan tirez-vous de la publication d’Un Prince français, quinze mois après sa parution ? ?


    prince jean couverture.pngLe livre s’est vendu à quelque 10 000 exemplaires. Comme toujours, les ventes ont été très fortes dans les six premiers mois. La couverture médiatique a été bonne et un quart des ventes s’est effectué dans le cadre des conférences que j’ai données à Paris, en province ou à l’étranger (j’ai fait deux conférences en Belgique). Pour un premier livre, je suis content, d’autant qu’on peut multiplier ce chiffre par deux ou trois pour avoir le nombre de lecteurs. Après mon mariage et la naissance de Gaston, ce livre m’a permis de rester présent en posant un cadre intellectuel à mon action. Loin de tout extrémisme, il reflète ce que doit être la position d’un prince : équilibrée, au service du pays. C’est ce qu’ont retenu, à mon sens, aussi bien les Français que les journalistes, comme l’ont montré deux émissions récentes, sur France 2 («Prise directe») et sur Canal Plus. J’ai en quelque sorte planté le décor. Réflexion et action sont intimement liées, d’autant que le livre est le fruit de dix ans de déplacements. Il ne s’agit pas d’une réflexion éthérée : une matière concrète a servi de base à son élaboration. Il convient désormais d’engager une action dans un domaine où le prince est à sa place.

    Que vous ont apporté vos rencontres avec les Français ?

     

    J’ai cherché tout d’abord à délivrer des messages précis sur un certain nombre de sujets. Ces messages devenaient de plus en plus clairs au fur et à mesure que je les exposais et que je recueillais les réactions des Français.

     

    Ces rencontres m’ont également permis de mieux connaître le public qui s’intéresse à la monarchie. Durant mes dix années de déplacements dans le pays, j’ai pu établir de nombreux contacts qui ont eu prince jean paris rossini.jpgun effet démultiplicateur. A Bordeaux, comme à Paris (photo ci contre, ndlr), j’ai parlé devant plus de quatre cents personnes. Certaines étaient convaincues, d’autres moins. J’ai rencontré la France dans toute sa diversité. J’ai pu engager un vrai dialogue avec des Français de toutes conditions socioprofessionnelles et culturelles, de toutes origines aussi. Ils sont de plus en plus nombreux à réfléchir non seulement à l’avenir du pays, mais également au rôle d’un prince, éventuellement d’un roi, parce que le monde politique a du mal à répondre à leurs attentes, faute de leur donner des perspectives enracinées dans un véritable projet. Il y a de moins en moins de liant : pensons à l’isolement des personnes âgées, au sort des exclus. Chacun vit dans sa bulle : il suffit de voir les personnes dans les transports en commun. Un prince peut être ce liant que recherchent les Français : d’une part, l’histoire de ma famille rejoint notre histoire commune ; d’autre part, mes orientations visent à consolider le tissu social.

     

    Votre expérience vous a permis d’approcher tous les milieux sociaux. De plus, la question sociale est une tradition de la Famille de France (Lettre aux Ouvriers du comte de Chambord en 1865, Le Prolétariat, écrit en 1936, par votre grand-père) : quels sont les grands axes de votre réflexion en ce domaine ? Vous inscrivez-vous dans une tradition et laquelle ?


    La question sociale était la grande préoccupation de mon grand-père : la Fondation Condé, qu’il a créée pour les personnes âgées, en est l’illustration. Personnellement, je me suis toujours engagé auprès des personnes handicapées, le handicap, à travers ma sœur et mon frère, faisant partie de mon quotidien. De plus avant mon mariage, j’allais régulièrement à Lourdes comme brancardier.

    Je souhaite désormais aller plus loin, c’est du reste un des objectifs de l’association Gens de France cette année.

    A Toulon (photo ci dessous, parue dans le JDD, ndlr)., lors de la présentation de mon livre, j’ai eu l’occasion de visiter un quartier «difficile» et d’y observer l’action de l’association Le Rocher, qui vise à rétablir une verticalité et une horizontalité. Lapjjdd.jpg verticalité, c’est la difficulté qu’éprouvent ces populations, installées depuis peu de temps et touchées par le chômage, à s’enraciner. L’horizontalité, c’est surtout le mal-être des jeunes et le divorce des générations, particulièrement sensibles dans ces quartiers. Or un prince a toute capacité à agir sur ces questions.

            En effet qui, mieux qu’un prince, qui incarne l’histoire de France dans toute sa continuité vivante – mon père comme chef de Maison et moi comme dauphin – peut expliquer à ces populations ce qu’est l’enracinement et leur proposer des perspectives de sortie, en faisant de la question éducative au sens large (les relations avec la famille et l’enseignement) et de l’accès au travail des priorités ? Il convient de leur redonner espoir. Ces quartiers, où vivent des populations diverses tant sur les plans culturel que religieux, sont un vivier naturel de réflexion et d’action pour un prince, apte, de par sa position, à leur faire partager un destin commun. Les politiques ne le peuvent pas parce qu’ils défendent des intérêts particuliers. Lui, au contraire, défend le seul bien commun, il est au service exclusif du pays : c’est tout l’intérêt d’avoir des rois et des reines.

     

    Pourtant la situation sociale et économique, aggravée par la crise, semble inciter la jeunesse à perdre confiance dans le pays…


    La situation est difficile, en effet, mais nous restons la cinquième puissance économique mondiale. Dans ces conditions, pourquoi cette morosité ambiante ?

    J’ai la conviction que nous n’avons pas fait les bons choix structurels. Seule une société d’équilibre, dont le centre de gravité est le plus bas possible, peut fonctionner. La clef de la réussite d’un pays comme la France, c’est sa classe moyenne. Plus celle-ci est forte et a la faculté de produire au travers de ses PME, plus le pays a de chances de s’en sortir. Or, dans les années précédentes, on a commis une double erreur : sur le plan économique, on a favorisé les plus riches et, sur le plan social, on ne s’est préoccupé que des plus pauvres. Il faut évidemment conserver nos fleurons économiques : mais n’oublions pas les entreprises familiales, qui sont de vrais gisements d’emplois. Il faut évidemment s’occuper des plus pauvres mais en développant le tissu social à partir des structures petites et moyennes, qu’il s’agisse des entreprises, des quartiers, des paroisses ou des associations, ce qui permettra de donner une forte impulsion au pays. Malheureusement, ce ne sont pas les choix qui sont faits aujourd’hui. Et le secteur productif est insuffisamment encouragé, face à une administration trop souvent paralysante.

    De plus, par clientélisme, les politiques visent à contenter certaines catégories de l’électorat, ce qui leur interdit de prendre les problèmes à bras-le-corps et de les résoudre. Je le répète, il faut faire des structures petites et moyennes, familles, quartiers et PME, ce sont là des priorités pour parvenir à régénérer le tissu social.

     

    Monseigneur, vous avez écrit que «l’impératif humain rejoint l’impératif social» : on parle des suicides à France Télécom, beaucoup moins des suicides de paysans ou de policiers : la souffrance au travail, non seulement physique, mais également psychologique et morale, ne vous paraît-elle pas un véritable phénomène social ?

    Effectivement, mais outre les difficultés particulières vécues par les catégories que vous avez citées, la relation de travail est devenue trop tendue : les patrons cherchent à satisfaire les actionnaires qui cherchent à se remplir les poches. Dans les entreprises, les comportements ne sont plus tournés vers le bien commun, sauf à de rares exceptions près : or les entreprises qui ont fait ce choix sont à la prine jean fields.pngpointe de leur activité tout simplement parce qu’elles ont compris qu’être bien dans son cadre de travail incite à donner le meilleur de soi-même (ci contre, reçu par Michel Fields, ndlr). L’entreprise est souvent à l’image de son patron. Si le patron ne pense qu’à son profit, il en sera de même des salariés. C’est la même chose en politique : si le chef de l’Etat agresse verbalement les citoyens, ces derniers perdront tout respect pour l’autorité publique.

    La notion de service a déserté l’entreprise : on ne pense qu’à son profit personnel. Il appartient aux chefs d’entreprise de poser des règles saines et de montrer l’exemple.

    Il faut par ailleurs assouplir les règles d’embauche, mais dans un cadre juridique strict, pour permettre aux entreprises, notamment aux PME, d’épouser la vie économique. Il convient également de rétablir un climat de confiance : les petits patrons, les artisans et les commerçants ne sont pas tous des exploiteurs ! C’est dans le cadre de ces structures à taille humaine que le respect de l’autre peut le mieux être pris en compte.

     

    Monseigneur, l’immigration, notamment de travail, est encouragée par Bruxelles : n’est-ce pas le type même de la fausse bonne idée du fait que cette immigration pèse sur les salaires, vide les pays émergents de leurs cerveaux et de leur jeunesse, incite les pays développés à la paresse en termes de formation et de débouchés pour leur propre jeunesse, qui s’exile à son tour ? Enfin, elle aggrave les problèmes liés au communautarisme…


    Vous avez raison. Un pays a besoin d’un socle commun. Comme le montrent les banlieues, la France n’est plus un modèle d’intégration, contrairement au sortir de la guerre, où des Français de toutes origines avaient partagé un destin commun. Il faudrait déjà que les diverses composantes de notre pays réussissent à partager des valeurs communes avant que nous ne pensions à en faire venir d’autres. En l’absence de socle intégrateur, il n’y a pas d’immigration réaliste possible. La priorité, c’est de travailler à ce socle intégrateur.

    Alors que 10 % de la population active n’a plus de travail, est-ce en favorisant l’immigration que nous résoudrons le problème du chômage ? Donnons d’abord du travail aux chômeurs. Attention, le vase pourrait déborder ! Absorbons et intégrons les immigrés présents sur notre sol avant d’en faire venir d’autres !

    Quant à Bruxelles, c’est une administration qui se contente de poser des additions sans rien connaître des réalités concrètes des nations qui composent l’Europe.

     

    Qu’en est-il à vos yeux de la représentativité et de l’action syndicales ? Les syndicats ne se contentent-ils pas trop souvent de canaliser les mécontentements ou de servir une clientèle sans être de véritables forces de proposition ?


    Les syndicats sont nécessaires : le monde du travail a besoin de représentants. Le problème, c’est qu’ils sont politiques. L’existence de grandes centrales syndicales au plan national est légitime mais à condition qu’elles orientent leur action en direction des branches et des entreprises. Le rôle des syndicats est de défendre les salariés face à la direction en manifestant des besoins particuliers.

     

    Vous souhaitez une simplification du droit du travail. N’est-ce pas la porte ouverte à de possibles dérives ? C’est souvent au nom de la simplification qu’on dérégule pour, prétend-on, adapter le droit du travail à l’évolution de la société…


    L’homme est sur terre pour travailler : c’est un fait. Parce qu’on n’a pas le courage de traiter les problèmes au fond, on ne cesse de multiplier les aménagements ou les niches, que ce soit dans le domaine social avec les 35 heures qu’on n’a pas osé abroger, ou fiscal avec le «bouclier». Je suis patron de deux entreprises et je dirige une association : les seules questions administratives occupent quasiment un plein-temps. Plus aucun patron, même d’une TPE, ne peut s’en sortir sans comptable ni avocat. Les Français étaient des entrepreneurs, mais comme on ne leur facilite pas la tâche, ils n’osent prince jean tchat provence.jpgplus s’engager dans des projets. Nos structures manquent de souplesse, elles sont figées. Une plus grande fluidité du marché du travail serait également nécessaire (ci contre, tchat avec les lecteurs du quotidien La Provence, ndlr). Certes, l’opinion publique ne sera pas rassurée car depuis trente ans l’assistance l’a emporté sur la prise de risque, mais comme l’Etat est endetté, les mentalités vont devoir changer.

    Personnellement, j’aurais bien voulu créer un emploi, mais, si je le faisais, compte tenu des charges, je mettrais en péril mon entreprise. D’ailleurs, ce qui est en cause, ce n’est pas tant le droit du travail que l’état d’esprit. On accumule de la législation en perdant de vue les principes, ce qui est contraire à notre tradition du droit. La loi devrait se contenter de poser les grands principes gouvernant le droit du travail et de l’encadrer. Cela permettrait notamment de faciliter l’embauche et la prise de risque, d’autant que les entreprises détournent la difficulté en recourant à tous les artifices juridiques pour reculer la signature des contrats d’embauche.

    Dans le cadre de l’association Gens de France, nous travaillons à dégager les conditions de recréation du tissu social et économique français, en portant une attention toute particulière au rôle que doivent jouer les petites et moyennes entreprises dans cette reconstruction : une fois repérées une dizaine de problématiques, nous dégagerons les solutions concrètes permettant au pays de recouvrer son dynamisme.

    Je le répète : la législation doit d’autant plus viser avec simplicité les grands principes qui président à la vie sociale et économique, que l’Europe ajoute aux difficultés en créant de nouveaux étages réglementaires qui ne tiennent aucun compte de la réalité.

  • Robert Ménard, après l’arrestation de 5 femmes soupçonnées de vouloir commettre un attentat : « Ça dit la limite de la p

    Cinq femmes soupçonnées de vouloir commettre un attentat dans une église de Montpellier ont été interpellées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) à Béziers, dans la nuit de samedi 3 à dimanche 4 avril.

    Réaction de Robert Ménard au micro de Boulevard Voltaire.

    https://soundcloud.com/bvoltaire/robert-menard-281031881

    Cinq personnes de la même famille ont été interpellées suite à une opération de la DGSI. Elles sont soupçonnées d’avoir voulu commettre un terroriste au sein d’une église de Montpellier. Ces cinq personnes étaient biterroises. Comment avez-vous réagi en l’apprenant ?

    Je l’ai appris en pleine nuit quand la DGSI est intervenue avec le RAID, la police municipale et la police nationale à Béziers. Le commissaire de permanence m’a immédiatement prévenu, mais je ne le savais pas avant. Je ne m’en formalise pas. Ce d’opération est menée dans l’urgence. Le secret pour être efficace. Les maires comme moi avons besoin de savoir ce qu’il en est des fichés S. C’est important, parce que cela nous permet de mesurer les risques dans nos communes, mais aussi parce que nous avons des informations à apporter. Ces gens étaient des marginaux et n’étaient pas connus de notre police municipale pour une effective, même si l’une d’elle faisait la maligne. Un de ses voisins expliquait qu’elle regardait des vidéos de Daech.

    Pour vous, les services municipaux et de renseignement doivent travailler de manière plus collective et coordonnée.

    Je souhaite être informé en garantissant la discrétion, évidemment. Dans cette affaire-là, la DGSI a eu ces informations au dernier moment. Selon ce que je sais, l’action visait une église à Montpellier dans la journée d’hier. Je pense que les services de lutte contre l’ radical ont autre chose à faire que d’informer les élus locaux et ont d’abord un souci d’efficacité.

    Ces femmes ont été arrêtées dans le quartier de la Devèze, à Béziers. Ce quartier est sensible. Est-ce que ce quartier rejoint la problématique des territoires perdus de la République ?

    Même si on le sait avec l’État, on dit que c’est la limite de la de la ville. En quelques années, plus de 200 millions d’euros ont été investis dans ce quartier. C’est le quartier que nous avons le plus aidé, à Béziers. Manifestement, cela ne suffit pas. Ce n’est pas uniquement un problème de hauteur d’immeubles ou de qualité des infrastructures. On vient de détruire près de 600 logements en très mauvais état dans huit barres de logements datant des années 60, dans le quartier. On reconstruit l’école du quartier qui avait été détruite lors d’un incendie. On construit une autre école internationale qui sera la seule de Béziers. Si tout cela est nécessaire, ce n’est apparemment pas suffisant. On a besoin de lutter contre une partie de la population. C’est plus compliqué que de reconstruire un immeuble. Lorsque toute une partie des jeunes d’origine immigrée n’a absolument aucune considération pour la France, n’aime pas ce pays et a eu tendance à le détester, c’est une vraie question. Il me semble que cela passe par deux choses.

    Premièrement, une maîtrise de l’immigration. Lorsque les immigrés sont nombreux à arriver de façon légale et illégale, j’ai l’impression que je suis dans l’impossibilité de mener les actions nécessaires pour intégrer ceux qui sont déjà là.

    Deuxièmement, pour donner aux nouveaux arrivants l’envie de devenir Français, encore faut-il que l’on soit nous-mêmes fiers d’être Français et fiers de l’Histoire de ce pays. Or, ce n’est pas l’image que nous donnons. L’immigration massive et une espèce de dévalorisation permanente de ce qu’est la France, avec un soi-disant racisme systémique et avec un pays qui porterait tous les péchés du monde, font qu’on n’y arrive pas. Il y a aussi une volonté d’une partie de la communauté musulmane de ne pas s’intégrer à la France et qui déteste une partie de ce que nous sommes. Tout cela conjugué donne un phénomène comme celui que vient de se produire à Béziers.

     

    Robert Ménard

    Maire de Béziers
    Maire de Béziers, ancien journaliste, fondateur de Reporters sans frontières et de Boulevard Voltaire
  • Centenaire de la canonisation de Jeanne d'Arc. Jeanne hier et au XXI ème siècle (15), par Jeunesse si tu savais et Pouss

    En contact avec les mouvements Jeunesse si tu savais et Poussières d'étoiles; voici les liens de leur page FB, de leurs sites officiels et de leur chaîne youtube :

     

    JEUNESSE SI TU SAVAIS

    https://www.facebook.com/jeunessesitusavais/

    https://www.jeunesse-si-tu-savais.fr/

     

    POUSSIERES D'ETOILES

    https://www.poussieresdetoiles.fm/

    https://www.youtube.com/channel/UCvYtt4Ws_Uc4Cj0LeLCoEJQ/videos

     

    Et voici le quinzième article (aussi en vidéo/audio) qu'ils nous ont adressé, en attendant la suite...

    JEANNE ET LE CORONAVIRUS. JEANNE est une figure de l’Histoire de France et une sainte - dont on célèbre le centenaire de la canonisation - sa mission est encore d’actualité aujourd'hui.

    https://www.poussieresdetoiles.fm/uploads/newscast /0/0/101/aebcbbb2-5244-448d-b462-a2eafa19c9e2.mp3

    En cette année du centenaire de la canonisation de Sainte Jeanne d'Arc, le combat n'est plus contre un ennemi étranger, mais contre un virus qui aura paralysé toute notre société pendant des mois. Qui nous apportera la Libération ? Comme il y a 6 siècles. Une Libération, mais aussi une Restauration des valeurs fondamentales et des promesses du baptême de la France. Comme le fit Jeanne en allant faire sacrer le Roi à Reims, lieu du baptême de la France avec Clovis en 496.

    Il est très surprenant que les 2 finalistes de la dernière élection présidentielle française -selon leurs témoignages- aient pu avoir cette héroïne comme principal modèle et se croire investis eux aussi d’une « mission » pour la France.

    Emmanuel Macron

    a pris la décision de se lancer dans cette conquête de la Présidentielle le 8 mai 2016—un an avant– alors qu’il présidait les 587e Fêtes Johanniques à Orléans.

    « Comme une flèche (…) sa trajectoire est nette, Jeanne fend le système, elle brusque l’injustice qui devait l’enfermer »... « Elle était un rêve fou, elle s’impose comme une évidence ».

    « voilà pourquoi, les Français ont besoin de Jeanne d’Arc, car elle nous dit que le destin n’est pas écrit ». (Discours d’EM à Orléans) (Et selon son épouse Brigitte Macron: « Ce n’est pas marrant de vivre avec Jeanne d’Arc » Paris-Match 9.2.17)

    Quand à

    Marine Le Pen

    elle prononça pendant bien des années un discours devant la statue de Jeanne à Paris après un défilé en son honneur et termina sa campagne présidentielle à la Cathédrale de Reims là même où Jeanne réalisa sa principale mission qui était de faire sacrer le Roi de France.

    "Jeanne d'Arc, cette jeune bergère aux origines modestes, s'est battue pour rendre à la France sa liberté. C'est un modèle." (Tweet MLP 11.9.16)

    « Cette vie, concentrée d’héroïsme et de vertu, doit inspirer tous les patriotes, tous les Français, et les convaincre qu’aucune cause, aucun combat, n’est perdu d’avance. » (Discours de MLP à Paris 1.05.12)

    ("Je souhaite qu’elle sauve la France, elle est la Jeanne d’Arc du XXIe siècle !" Brigitte Bardot Paris-Match 21.8.14)

    L’un (EM) pense faire tomber toutes les places fortes de gauche et de droite en vue de « rassembler la France » comme Jeanne.

    L’autre (MLP) espère bouter les étrangers hors de France .

    Mais au-delà de l’actualité présidentielle,

    quelle était la vraie MISSION DE JEANNE, la vraie Jeanne ?

    C’est ce que nous vous proposons dans ces « Poussières d’étoiles » à écouter

    JEANNE est une figure de l’Histoire de France et une sainte dont la mission est encore d’actualité en 2020.

    Et peut-être les Français pourront-ils renouer avec cette VRAIE MISSION. Qui, comme les grands arbres plongent leurs racines profondément dans la terre (de France et de son histoire) et portent leurs branches au plus haut jusqu’à presque toucher le Ciel.

    Une urgence pour ce XXIème siècle. Pour la France et pour le monde.

    Jeanne célébrée officiellement en Mai:

    -le 8 mai à Orléans: les Fêtes commémorant la Libération de la ville par Jeanne d’Arc en 1429.

    -le dimanche suivant le 8 mai: une "Fête Nationale de Jeanne d’Arc et du patriotisme" ,(fête nationale officielle comme le 14 juillet), célébrée depuis 1920 dans toute la France (suite à un vote unanime de la Chambre des Députés et du Sénat).

    . le 30 mai: la Fête religieuse de Sainte Jeanne d’Arc, patronne de la France, célébrée dans les églises de France et d’ailleurs depuis sa canonisation le 30 mai 1920 (nous en célébrons le centenaire). Jour de son martyre sur le bûcher à Rouen en 1431.

  • L'Afrique Réelle n°128 - Août 2020, par Bernard Lugan.

    Source : http://bernardlugan.blogspot.com/

    Sommaire

    Dossier : Le volcan éthiopien
    - L’Ethiopie à la croisée des chemins (1991-2020)
    - La mosaïque ethnique éthiopienne
    - La question  Oromo

    bernard lugan.jpgDossier : Congo, l’injustifiable repentance belge
    - Si la Belgique doit s’excuser de quelque chose, c’est d’avoir accordé l’indépendance trop tôt et trop rapidement au Congo
    - La démocratie ethnique congolaise
    - La Belgique doit-elle demander pardon d’avoir combattu les esclavagistes ?
    - La Belgique n’a pas pillé le Congo
    - L’immense œuvre coloniale belge au Congo


    Editorial de Bernard Lugan

    Les Oromo finiront-ils par détruire l'Ethiopie ?

    Les évènements qui secouent actuellement l’Ethiopie démontrent une fois de plus qu’en Afrique, si l’ethnie n’explique pas tout, rien ne s’explique sans elle. 
    En effet, voilà un vieil Etat mosaïque jadis rassemblé par les Amhara auxquels, en 1991, ont succédé les Tigréens, et qui voit aujourd’hui s’opposer de nouveau ses ethnies. A telle enseigne que l’existence même du pays est menacée. 
     
    Et que les idéologues de l’africanisme français ne viennent pas nous dire une fois de plus qu’il s’agit là du résultat de la colonisation. Hormis une plus que brève parenthèse italienne de six années, l’Ethiopie ne fut en effet jamais colonisée. 
    Quant à l’actuelle revendication des Oromo (environ 40% de la population), ceux qui étaient péjorativement appelés Galla, elle résulte d’invasions ayant débuté au XVIe siècle.
    Avec sagesse, les autorités éthiopiennes des années 1990 avaient tenté de régler la question ethnique minant le pays au moyen d’une constitution ethno-fédérale. Durant deux décennies, l’expérience sembla réussir. Mais dès 2012, après la mort de Mélès Zenawi, le leadership des Tigréens fut contesté et, depuis, l’unité du pays est de nouveau menacée. Or, l’Ethiopie est la clé de voûte de la stabilité d’une région stratégique dans laquelle se superposent les conflits.
     
    RDC : Les conséquences d'une indépendance bâclée
     
    En 1960, cédant à la panique et ne tenant aucun compte de l’hétérogénéité ethnique et des définitions fédérales du Congo telles qu’elles étaient pourtant clairement apparues lors des élections législatives (voir le tableau page 17 de ce numéro), les autorités belges de l’époque remirent de fait le pouvoir à Patrice Lumumba, un leader centralisateur. Comme il n’avait derrière lui que 31% des électeurs des partis congolais qui étaient tous des partis ethniques, les 69% de fédéralistes entrèrent en rébellion. Ce fut alors la désintégration de ce qui avait été le prospère Congo belge. 
     
    Là est le péché originel dont la RDC ne parvient pas à se libérer. Et de cela, la Belgique est effectivement responsable. 
    Non d’avoir colonisé le Congo qui fut, comme cela est montré dans ce numéro une colonie modèle contrairement à ce que les culpabilisateurs professionnels tentent de faire croire, insolitement soutenus en cela par les insensés « regrets » du roi des Belges (voir mon communiqué du 2 juillet dernier).
     
    Ethno-masochisme 
     
    Emmanuel Macron a chargé  Benjamin Stora, spécialiste de la transposition en langue française de l’histoire officielle algérienne, d’une mission « sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie ». A quand une mission destinée à dresser le bilan du communisme confiée au journal L’Humanité ? Pour la réfutation de l’histoire de l’Algérie écrite par le FLN et popularisée en France par Benjamin Stora, voir mon livre Algérie l’histoire à l’endroit.
  • La Commune, un mythe fondateur, par Yves-Marie Adeline.

    La , dans ses manifestations extérieures, est un art très proche de la comédie, nous le savons. C’est aussi, jusque dans ses manifestations intérieures – c’est-à-dire au plus profond de notre âme -, le royaume de l’imaginaire, réceptacle de tous les fantasmes possibles, et c’est encore un autre point commun avec le théâtre, parce que cet aspect-là ne s’embarrasse ni de la complexité du monde ni même de sa réalité.

    5.jpgAujourd’hui, l’idéologie dominatrice nous présente la Commune de comme une parenthèse héroïque de notre républicaine. On néglige de préciser qu’elle a été le modèle de Lénine qui, au 73e jour de son pouvoir arraché par son coup d’État de novembre 1917, a confié à ses proches, tout radieux : « Nous avons duré plus longtemps que la Commune de Paris ! » Autant dire qu’il n’était pas encore assuré de sa viabilité ; mais son régime a duré 74 ans, ralentissant le progrès d’un pays dont l’, en 1914, talonnait celle de la France et devait la dépasser bientôt. À titre de comparaison, le PIB de la Russie d’aujourd’hui dépasse péniblement celui de l’, laquelle pèse à peu près la moitié de celui de la France. Voilà le de bilan que promettait la Commune de Paris.

    Certes, la réalité, principale ennemie de l’idéologie, n’intéresse aucunement cette sorte d’ultime armée rouge intellectuelle qu’est depuis longtemps l’ nationale française, laquelle, dans ses manuels « d’histoire » de 3e, prétend que le Sacré-Cœur a été bâti en réparation des crimes des communards. C’est faux : le projet – dont l’architecture, reconnaissons-le, est discutable, mais c’est un autre débat… – datait de novembre 1870, tandis que la révolution communarde éclata l’année suivante, le 1 1871. La première discipline de l’historien, c’est de respecter les dates ; mais justement, on comprend qu’elles soient quasi systématiquement occultées par l’Éducation nationale, parce qu’ainsi, il est plus facile d’impressionner les sensibilités.

    La Commune a duré 72 jours, donc, qui suffirent à brûler plusieurs monuments historiques parisiens, dont les Tuileries, et à tuer de nombreux suspects, parmi lesquels l’archevêque de Paris en personne, Mgr Darbois : un scénario que l’on retrouvera en Espagne peu avant le soulèvement d’une partie droitière de l’armée, en juillet 1936. La différence entre les deux événements, c’est que la gauche modérée, celle de Thiers, s’est occupée elle-même de mater cette rébellion ; un peu comme si, sous la IIe République espagnole, le président espagnol Azana, ou au moins les chefs du gouvernement comme Giral ou Negrin, avaient su mater les révolutionnaires qui tenaient la rue. En France, la Commune avait cru pouvoir tenir l’archevêque en otage sans réaliser que le gouvernement républicain de Thiers réfugié à était tout aussi anticlérical et se moquait bien de son sort. Mais toujours est-il que la République modérée a réprimé la République sanguinaire, quitte à en cultiver aujourd’hui le mythe romantique pour conserver son emprise sur la jeunesse scolarisée éprise de mouvement et « d’orages désirés ».

    Quant à notre clergé contemporain, à supposer qu’il en connaisse la véritable histoire, il est peu probable qu’il le fasse savoir. Le procès en béatification de Mgr Darbois, martyr de la foi, est ensablé jusqu’aux essieux pour ne pas déplaire au régime qui, rappelons-le, peut censurer la nomination des évêques français ; ce qui explique également l’interventionnisme de connivence de notre épiscopat dans les campagnes électorales majeures : nous le vérifierons encore l’année prochaine.

     

  • Éphéméride du 29 janvier

    1635 : Fondation de l'Académie française

     

     

     

    1107 : Le Pape Pascal II consacre l'Abbaye Saint Martin d'Ainay, à Lyon

     

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    Joyau de l'art roman, la Basilique est pourtant l'un des rares édifices de ce style conservé à Lyon :

    http://www.patrimoine-lyon.org/la-presqu-ile/ainay-3/la-basilique-d-ainay 

     

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    1635 : Le Cardinal de Richelieu fonde officiellement l'Académie française 

     

    Avec l'aval du roi Louis XIII, il en précise la mission dans l'article 24 de ses statuts  : 

    "La principale fonction de l'Académie sera de travailler avec tout le soin et toute la diligence possibles à donner des règles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences."

    Les Lettres patentes de Louis XIII de ce 29 janvier 1635 seront enregistrées le 10 juillet 1637 par le Parlement, la première séance de l'Académie ayant eu lieu le 13 mars 1634.

    Avant sa création officielle, la future Académie était composée d'un groupe de lettrés se réunissant périodiquement chez l'un d'entre eux, Valentin Conrart, Secrétaire du roi. Ensemble, ils s'entretenaient de nouvelles et de belles-lettres. Le secrétaire de Richelieu faisait partie de ce groupe, qu'il recommanda au cardinal dès 1633... 

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    En 1634, Richelieu leur proposa de former "un corps" et de s'assembler sous "une autorité publique". Le groupe fut porté de 9 à 28 membres et ceux-ci réfléchirent à un nom pour désigner leur compagnie. Ils hésitèrent entre Académie éminente, Académie des Beaux-Esprits et Académie de l'Éloquence. Le 20 mars 1634, Richelieu leur donna le nom d'Académie française. C'est seulement en 1639 que le nombre de quarante fut atteint.

    Conrart en devient le secrétaire jusqu'à sa mort en 1675, créant ainsi le poste de Secrétaire perpétuel .

    Dès sa fondation, il est prévu que les académiciens, "les immortels", se réunissent une fois par semaine. Depuis 1805, le lieu de réunion se trouve avec l'ensemble de l'Institut, dans l'ancien Collège des Quatre-Nations à Paris.

    "Si l'Académie française, au cours de ses trois siècles d'existence, a accueilli la plupart des hommes célèbres (écrivains, savants, hommes politiques, généraux, prélats, etc.), elle a néanmoins laissé à sa porte de nombreux grands écrivains tels que Descartes, Pascal, Molière, Regnard, Malebranche, Lesage, Vauvenargues, Rousseau, Diderot, Beaumarchais, Benjamin Constant, Balzac, Stendhal, Flaubert, Maupassant, Zola, Péguy, Proust, Gide, etc." (Michel Mourre). 

    fleursdelys academie.jpg
                                  À l'immortalité !...                                

     http://www.academie-francaise.fr/linstitution/lhistoire

     

     

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    1712 : Ouverture des négociations d'Utrecht

     

    Dans cette ville de Hollande, le but est de mettre fin à l'épuisante Guerre de succession d'Espagne : l'Europe est divisée, depuis 1700, entre les partisans de Philippe d'Anjou, petit-fils de Louis XIV, et ceux de Charles d'Autriche.

    Ces négociations s'achèveront en avril 1713 avec la signature d'un traité entre la France, l'Angleterre, l'Espagne, la Hollande, la Prusse, la Savoie et le Portugal. Philippe d'Anjou (ci dessous) montera sur le trône d'Espagne, sous le nom de Philippe V, mais il devra concéder à Charles d'Autriche, Naples, la Toscane, le Milanais, la Sardaigne et la Hollande.

    La France pour sa part se verra contrainte de renoncer à ses terres d'Acadie, au Canada, au profit de l'Angleterre.

    philippe cinq.jpg

     

    Du chapitre XIII, Louis XIV, de l'Histoire de France, de Jacques Bainville :

     

    "...Peu de délibérations furent plus graves que celles où Louis XIV, en son conseil, pesa les raisons pour lesquelles il convenait d'accepter ou de repousser le testament de Charles II, qui mourut en 1700. Accepter, c'était courir les risques d'une guerre, au moins avec l'empereur, très probablement avec l'Angleterre dont le gouvernement n'attendait que le prétexte et l'occasion d'un conflit pour s'attribuer la part coloniale de l'héritage espagnol. Ainsi, l'acceptation, quelques précautions que l'on prît, c'était la guerre.

    Mais s'en tenir au traité de partage, c'était ouvrir à l'empereur le droit de revendiquer l'héritage entier, car tout partage était exclu par le testament. Alors, et selon l'expression du chancelier Pontchartrain que rapporte Saint-Simon, "il était au choix du roi de laisser brancher (c'est-à-dire élever) une seconde fois la maison d'Autriche à fort peu de puissance près de ce qu'elle avait été depuis Philippe II".

    FRANCE CONTRE charles quint.jpg 
    Une fois déjà, dans l'Histoire, avec Charles Quint, la France avait vu "la monstrueuse puissance.... l'Allemagne et l'Espagne accouplées..." selon le mot de Jacques Bainville...
     

     

    C'était la considération capitale. Elle emporta l'acceptation. Un des ministres présents fut pourtant d'avis que nous ne gagnerions pas grand-chose à installer à Madrid un Bourbon, "dont tout au plus loin la première postérité, devenue espagnole par son intérêt, se montrerait aussi jalouse de la puissance de la France que les rois d'Espagne autrichiens". Et il est vrai que le duc d'Anjou devint très vite Espagnol.

    Mais le grand point gagné, ce n'était pas seulement qu'il y eût à Madrid une dynastie d'origine française. C'était qu'il n'y eût plus de lien entre l'Espagne et l'Empire germanique et que la France ne fût plus jamais prise à revers : soulagement, sécurité pour nous. Le mot célèbre et arrangé, "il n'y a plus de Pyrénées, traduisait ce grand résultat, la fin d'une inquiétude et d'un péril qui avaient si longtemps pesé sur la France.

    Ainsi, refuser le testament, c'était laisser l'Espagne à la maison d'Autriche, malgré la nation espagnole qui appelait le duc d'Anjou. L'accepter, c'était, en revanche, renoncer aux acquisitions que le traité de partage nous promettait. Il fallait opter. Un intérêt politique supérieur, la considération de l'avenir l'emportèrent. À distance, les raisons qui déterminèrent le choix paraissent encore les meilleures et les plus fortes. Par la suite, nous nous sommes félicités en vingt occasions d'avoir soustrait l'Espagne à l'influence allemande..." 
     
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    Première édition des traités d'Utrecht,
    en espagnol, latin et anglais.
     
     
     
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    1743 : Mort du Cardinal de Fleury
     
     
    En un peu plus d'un siècle et demi, les trois rois de France qui se sont succédé ont donné à la France trois grands cardinaux-ministres : Louis XIII eut Richelieu; Louis XIV, Mazarin; et Louis XV, Fleury...
    C'est en 1714 - un an avant la mort de Louis XIV - qu'André Hercule de Fleury, évêque de Fréjus, devint précepteur de l'enfant Louis XV. Il sut se montrer à la hauteur de sa tâche, et se fit aimer de son royal élève : en 1726 (à l'âge de soixante-treize ans, car il était né à Lodève, en 1653) il fut nommé à la fois cardinal et ministre d'État : Louis29 janvier,richelieu,academie francaise,louis xiii,coupole,immortels,utrecht,guerre de succession d'espagne,philippe v,louis xiv,cambronne XV avait alors seize ans, et ne régnait effectivement que depuis un an...
    Fleury conserva le pouvoir pendant dix-sept ans, jusqu'à sa mort. Fermeté dans la souplesse, modération, stabilité : autant de traits de son action à la tête de l'État qui favorisèrent l'activité économique, l'industrie, le commerce, bref, l'enrichissement général du royaume et un notable accroissement de sa prospérité.
    Si c'est Choiseul qui est à l'origine du rattachement de la Corse à la France, Fleury est l'artisan de l'intégration de la Lorraine (ci contre) au royaume : par le Traité de Vienne de 1738 il obtint l'accord de l'Autriche pour que les duchés de Lorraine et de Bar fussent cédés à Stanislas Lesczynski, mais en prenant bien soin de faire stipuler qu'à la mort de Stanislas les duchés reviendraient à la France (voir l'Éphéméride du 23 février)...
     
     
    D'Anne Bernet :
     
  • La nation, voilà la survie ! par Bernard Pascaud

    meetingaf5-6397c.jpgQui cherche à discerner les grandes lignes d'intelligibilité des forces de la Révolution actuellement en œuvre dans le monde, en Europe et en France, peut en repérer aisément deux principales. L'une concerne la personne humaine : il s'agit de « déconstruire les stéréotypes de genre », de chosifier l'embryon, de promouvoir l'avortement et l'eugénisme, le « droit au suicide », « l'assistance médicalisée pour terminer sa vie dans la dignité », de « créer une nouvelle civilisation », bref de nier la nature humaine dans ce qu'elle a de plus sacré à rebours de l'anthropologie la mieux établie. L'autre grand axe est d'ordre géopolitique et correspond au mondialisme, c'est-à-dire la remise en cause du droit des États à avoir leur identité, leur indépendance et leur modèle politique propre.

    Au regard de ces deux grandes manœuvres de déconstruction de la société humaine, on mesure combien l'idée nationale qui sous-tend notre projet politique peut constituer la réponse la plus pertinente. A condition, bien sûr, d'entendre par nation non point l'amalgame indifférencié d'individus-électeurs, mais cette famille de familles qui est la reconnaissance de tous les corps sociaux où vit et s'épanouit la personne humaine.

     

    Qu'on relise avec attention les pages lumineuses de Maurras sur le régime royal dans le Petit manuel de l'enquête sur la Monarchie. Tout est dit sur les libertés fondamentales des familles, des communes, des pays et des réglons, des associations professionnelles, confessionnelles et morales, le tout dans le cadre national, le plus vaste cercle communautaire. N'est-ce point ce que veulent aujourd'hui ceux que la décréation en cours inquiète et révolte ? Cohérent et soucieux d'efficacité, Maurras ajoutait que ces libertés en bas nécessitaient une autorité en haut, c'est-à-dire un Etat qui en soit le garant, le défenseur et le gendarme, Son royalisme {le nôtre l), procède de ce double souci, social et politique. Il est heureux et hautement emblématique qu'un prince de France, SAR Eudes d'Orléans, s'investisse avec énergie dans ce que la saine réaction de la Manif pour tous a produit de plus intelligemment fécond : le Courant d'écologie humaine. «  Prendre soin de tout l'homme et de tous les hommes » en est la devise. Elle est implicitement la remise en cause d'un Etat négateur de la nature humaine, législateur malfaisant et éteignoir des libertés communautaires concrètes.

    L’Être français, contesté depuis sa plus petite expression (l'embryon), malmené dans tous les corps sociaux qui le constituent, est aussi menacé dans son identité nationale et civilisationnelle. C'est pourquoi, dans un esprit convergent à celui de l'écologie humaine, un Hervé Juvin est habilité à plaider pour la sauvegarde de la diversité des cultures et des civilisations (1). Une mondialisation rouleau-compresseur s'applique en effet à vouloir les faire disparaitre. Dans ces sourdes manœuvres l'actualité ne montre-t-elle pas combien les États-Unis et l'UE en sont les instigateurs les plus zélés ? Ils ont beau dispenser des leçons de non-impérialisme, on voit bien depuis longtemps l'intention des premiers à vouloir organiser une mondialisation à dominante américaine. L’Ukraine dans l'OIAN leur serait, pour cette raison, un nouveau succès. Quant à l'UE, prétendument Empire sans impérialisme selon Baroso, ne manifeste-t-elle pas une volonté impérialiste en sanctionnant la Suisse au prétexte qu'elle a osé voter comme ne le souhaitait pas Bruxelles ? Et après avoir soutenu un coup d'État contre un pouvoir qu'elle avait pourtant reconnu comme légal, ne montre-t-elle pas dans l'affaire de Crimée, une fois de plus, son déni des réalités historiques et son mépris pour la volonté populaire exprimée par référendum ?

    La menace est moins dans le risque que la Russie redevienne l'URSS que dans ce qu'est déjà devenue l'Union européenne, une nouvelle URSS. Telle est la thèse et le titre d'un livre publié dès 20ü5 par le dissident russe Vladirnir Boukovski (2). ll est sans doute utile d'en faire connaître un rapide résumé : selon lui, avec l'URSS et l'UE on a affaire à deux monstres, gouvernés par une poignée de personnes choisies entre elles au sein d'une même nomenklatura, et n'ayant de compte à rendre à quiconque. L’URSS avait le Soviet Suprême qui ne faisait qu'approuver les décisions du Politburo. L’UE a un parlement élu où le temps de parole d'un intervenant est ridiculement bref. Comme l'URSS, l'UE fonctionne grâce à un personnel pléthorique et privilégié, muté d'un poste à l'autre quoi qu'il fasse, même mal, ou qu'il ne fasse rien. L’URSS a été créée par la contrainte et souvent l'occupation armée. L’UE se crée par la contrainte et la pression économique. On disait que le but de l'URSS était de créer une nouvelle entité historique : le Peuple soviétique. L’UE veut créer une nouvelle entité historique : les Européens ! L’URSS voulait détruire les États-Nations, comme l'UE le programme aujourd'hui. Là-bas on disait que seul un Etat fédéral éviterait la guerre; on dit la même chose dans l'UE. Le système soviétique était profondément corrompu, et il en est de même pour l'UE. En URSS il y avait le goulag; celui de l'UE est un « goulag intellectuel », le politiquement correct, lequel n'est pas moins puissant à ostraciser tout déviationniste. Et Boukovsi de conclure : l’UE est le vieux modèle soviétique à la sauce occidentale. Mais il prédit aussi qu'elle porte en elle sa propre perte...

     

    La nation constitue à la fois le cadre d'une saine anthropologie et le rempart contre un monde uniformisé voire unipolaire. Mais qui, sinon un Roi, impartial et souverain, peut être le serviteur de la nation française ?

     

    Bernard Pascaud

     

    1. Hervé JUVlN : La grande séparation. Pour une écologie des civilisations, Gallimard 2013

     2. Vladimir BOUKOVSKI '. L'Union européenne, une nouvelle URSS ?, Le Rocher, 2005

    Bernard Pascaud est président de La Restauration nationale; cette réflexion est parue dans la Lettre n° 85 de la Restauration nationale.

     

  • En bonne compagnie, avec Gustave Thibon...

            L'hebdomadaire Famille chrétienne, que nous citons souvent, fait sa Une avec Gustave Thibon, cette semaine, sous le titre : "Il revient en librairie - Thibon, penseur libre".

              C'est la parution de "deux livres évènements" qui motive ce choix : Gustave Thibon, dirigé par Philippe Barthelet, collection "Les Dossiers H", aux Éditions L'Âge d'Homme (656 pages, 45 euros) et Les Hommes de l'éternel, conférences publiées par Françoise Chauvin, Éditions Mame (312 pages, 21 euros).

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            6 pages sont consacrées à Thibon, dans ce numéro 1791 (du 12 au 18 mai), de la page 10 à la page 15 : Gustave Thibon, l'enraciné, par Edouard Huber (suivi par une courte biographie, "Une longue vie en bref", du même), pages 10 et 11; Thibon inédit (pages 12 et 13), bonnes feuilles d'une vingtaine de conférences pronocées par Gustave Thibon, entre 1940 et 1985, et réunies par Françoise Chauvin dans Les Hommes de l'éternel; Un sage à coeur ouvert, propos recueillis en 1993 par Luc Adrian, reçu chez lui, à Saint-Marcel d'Ardèche par Thibon (page 14); enfin Avec Simone Weil, la rencontre providentielle, par Edouard Huber (page 15) et "Gustave Thibon à la question", intégralité du questionnaire de Proust, à retrouver sur le site de Famille chrétienne (lien qui permet de lire l'intégralité des articles mentionnés ci-dessus : par correction, nous ne mettons pas en ligne directement les articles du jour, pour un quotidien, ou de la semaine pour un hebdomadaire...)

     gustave thibon,simone weil 

    http://www.fabula.org/actualites/ph-barthelet-dir-gustave-thibon_50380.php 

    gustave thibon,simone weil

     

            Pendant près de trente ans, Gustave Thibon fut l'orateur le plus constant, et sans doute l'un des plus appréciés, des Rassemblements Royalistes de Montmajour, Saint-Martin-de-Crau et des Baux-de-Provence : parce que, au long de tant de discours qu'il y aura prononcés, il a comme poursuivi, prolongé et enrichi la pensée et la réflexion de Maurras. Celle-ci n'est évidemment pas un ensemble figé, une fois pour toutes, une sorte de résumé qu'il suffirait de répéter inlassablement : être fidèle à Maurras, c'est justement le poursuivre, le continuer, l'enrichir, comme le fit Thibon..

            A noter également, cette même semaine, le court billet suivant sur Les Hommes de l'éternel, dans Le Figaro magazine : 

    gustave thibon,simone weil

     

            On trouve, justement, dans notre série de Grands Textes, deux des Discours qu'il a prononcés aux Baux-de-Provence : 

    1. Grands Textes IV : Le suprême risque et la suprême chance : http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/08/13/gustave-thibon-le-supreme-risque-et-la-supreme-chance.html

    2. Grands Textes X : La paille des mots remplace le grain des choses... : http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2008/08/13/gustave-thibon-la-paille-des-mots-remplace-le-grain-des-chos.html 

    gustave thibon,simone weil

            Et on trouve, dans nos Ephémérides, entre autres, le récit qu'il a fait lui-même de sa rencontre avec Simone Weil :

    (Ephéméride du 3 février, 1909 : Naissance de Siumone Weil à Paris)

                "La défaite de 1940 pousse Simone Weil, comme tant d'autres, sur les routes de l'exode, jusqu'à Marseille où elle participe à l'aventure des Cahiers du Sud,aux côtés de Jean Ballard et de Joë Bousquet. 

                  Désireuse de travailler aux champs, elle trouve une place d'ouvrière agricole en Ardèche, chez le philosophe catholique Gustave Thibon : de leur profonde amitié intellectuelle naîtra La Pesanteur et la Grâce, recueil d'aphorismes et de textes brefs consacrés à l'amour, la beauté, la croix ou Israël.

                  Écoutons Gustave Thibon évoquer cette amitié ( dans Au soir de ma vie. ):

                 ".....Je la revis une dernière fois à Marseille, début mai. Nous qui, au début, n'étions d'accord à peu près sur rien, à la fin nous étions d'accord sur tout. Je me rappelle cette nuit presque entière à Marseille comme un divin échange. Elle savait ce que j'allais lui dire. Je savais ce qu'elle allait me dire. Nous achevions les propos l'un de l'autre. Avec elle, le temps s'abolissait.

                 -Je crois - lui dis-je - que nous sommes de la même espèce. - Je n'en ai jamais douté - me dit-elle-......

                 .....Quand bien plus tard, en 1964, je reçus le Grand prix de Littérature de l'Académie Française, François Mauriac, qui ne m'aimait guère, déclara : Je voterai pour l'homme qui nous a révélé Simone Weil......."

  • Nouvelles du Blog : de la semaine écoulée à celle qui vient...

                Cette semaine (passée) nous avons répondu à une question sur le métissage. Et cette semaine (à venir) nous allons répondre à une question sur le Maurras de Stéphane Giocanti. Comme nous vous l'avons dit, nous restons avec vous, et à votre disposition, tout l'été. Nous préparons également une longue réponse à Denis, qui nous suggère de modifier notre vocabulaire sur un point précis: il n'a peut-être pas tort.... N'hésitez pas, vous aussi, à nous contacter....

                Dans le but de montrer toujours plus cette Culture et cette Civilisation française pour lesquelles nous nous battons, nous avons ajouté trois nouveaux morceaux musicaux dans nos Ephémérides. Le premier devrait plaire à nos amis corses, puisqu'il s'agit du Dio vi salvi Regina, placé au 15 mai, jour du rattachement de la Corse à la France. On l'entendra en deux versions: la première en polyphonie vocale (voix féminine en solo, accompagnée de voix masculines), et la seconde (plus inattendue peut-être) orchestrée

                Anghjula potentini - Dio vi salvi regina.mp3

                Terra - Dio vi salvi Regina - Terra.mp3 

     

                Au 4 Novembre, jour de la mort de Gabriel Fauré, nous avons mis le Sanctus de son Requiem :  03 - Morceau 3.mp3

                Et, le 10 Décembre (naissance de César Franck), ce sommet de civilisation qu'est le Panis angelicus : celles et ceux qui ont eu la grâce de l'entendre en la cathédrale de Senlis, pour le mariage du Prince Jean et de Philomena, en seront doublement retournés...

                03 - Morceau 3(1).mp3

                Des amis nout ont fait remarquer que, la semaine dernière, nous n'avions pas mis les liens correspondant aux morceaux installés, et que nous nous étions contentés d'indiquer le jour des Ephémérides sur lequel on pouvait les écouter. C'est juste. Voici donc, en guise de rappel, les liens correspondants à ces premiers morceaux:

                -Au 24 février (décès de Marc-Antoine Charpentier), l'ouverture de son Te Deum (le générique de l'Eurovision):

                 Devos Louis - Te Deum H.146 Prelude.wma

                -Au 12 juin (franchissement du Rhin par les Dragons de Louis XIV), deux versions des Dragons de Noailles: chanté (voix seules) ou musique seule:  

                 Dragons de Noailles.mp3 (chanté)

                 43eme R.I. de Lille - Les dragons de Noailles.mp3 Dragons de Noailles.mp3 (musique)

                -Au 23 octobre (signature du traité d'alliance franco-écossais, confirmant l'Auld Alliance), la Marche de Robert Bruce.

                 Musique De L'Air De Paris - La Marche De Robert Bruce (Guerre De Cent Ans).mp3

              Voici ce que vous trouverez à partir de demain sur le blog (sauf modifications imposées par l'actualité...)

    • Notes longues : 
    • Dimanche : L'avertissement de Robert Zoellick.
    • Lundi : La CGT veut-elle vraiment la mort du Port de Marseille ?
    • Mardi : Clochemerle à Allauch: des élus -ignares- se sont renseignés sur Olympe de Gouges !
    • Mercredi : Erdogan sermonne la Chine sur les Ouïgours.
    • Jeudi : Rap "français" (!)
    • Vendredi : En réponse à un lecteur: autour du Maurras de Stéphane Giocanti.
    • Samedi : Nouvelles du Blog...

     

          Notes courtes :

    • Dimanche: Le sourire du dimanche (Pour sauver la gauche, il faut...)
    • Lundi: Par ici les sous/sous !
    • Mardi: Un ouvrage sur Louis de Funès.
    • Mercredi: Mgr Cattenoz épingle le Festival d'Avignon, et il fait bien....
    • Jeudi: Une étrange initiative d'Alger, critiquée par un ex mufti.
    • Vendredi: Les privilégiés de la république.
    • Samedi: Cent millions -bienvenus...- pour le Patrimoine.

          Ephémérides :

    ·       Dimanche Évocation : Quand Chenonceau, le Château des Dames, à reçu la visite de Louis XIV, âgé de douze ans, le 14 Juillet 1650...

    ·       Lundi  : Bataille de Bouvines. Mort de Turenne. Mort de Lyautey.

    ·       Mardi :  Le Grand Dérangement. Exécution de Robespierre et de ses partisans. Loi Guizot sur l'enseignement primaire.

    ·       Mercredi : Pose de la première pierre du Canal du Midi. Quatrième victoire en quatre ans du maréchal de Luxembourg. Inauguration de l'Arc de Triomphe de l'Etoile. Signature du Traité autorisant la construction du Tunnel sous la Manche.

    ·       Jeudi : Evocation : Quand la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais a reçu, au XIII° siècle, son extraordinaire vitrail du Miracle de Thépophile.

    ·       Vendredi : Arrestation de Jacques Coeur. Assassinat d'Etienne Marcel. Mort de Saint Exupéry.

    ·       Samedi : Départ de La Pérouse pour son Tour du monde. Première Loi de Lazare Carnot organisant le génocide vendéen. Désastre naval d'Aboukir. Naissance : Lamarck, Comtesse de Ségur, Evariste Huc.

  • Nouvelles du Blog : de la semaine écoulée à celle qui vient...

                Toujours fidèle au poste, avec vous pendant ces vacances, lafautearousseau vous propose deux nouveaux morceaux de musique dans cette Balade dans notre Culture que sont les Ephémérides. Cette semaine, c'est le Moyen-Âge qui est à l'honneur, avec deux pièces de Thibaut IV, Comte de Champagne et Roi de Navarre: la Chanson de Croisade, mise au 15 juillet (prise de Jérusalem par la première Croisade), et la Pastourelle, mise au 15 janvier, début de la croisade des Albigeois.

    THIBAUT CHANSON 4.mp3     Chanson de croisade, de Thibaut IV, Comte de Champagne et Roi de Navarre

    THIBAUT PASTOURELLE 2.mp3     Pastourelle, de Thibaut IV, Comte de Champagne et Roi de Navarre

                 Nous vous avons parlé déjà de notre projet concernant le remarquable ouvrage de Jean-François Mattéi, Le regard vide. Nous avons le même projet pour L'Avenir de l'Intelligence (les deux projets démarreront à la rentrée), mais, là, nous avons besoin de vous, et vous pouvez, peut-être nous aider. Nous comptons présenter le texte de Maurras, ainsi que les commentaires de Boutang et ceux de Jules Monnerot. Mais, si nous possédons les deux premiers textes, il nous a été jusquà présent impossible d'acquérir le troisième ouvrage, celui de Monnerot (Charles Maurras et l'Avenir de l'Intelligence (Liberté de l'Esprit, déc. 1952 - Repris dans Inquisitions)  qu'il nous paraitrait fort utile de joindre aux commentaires de Boutang. Toutes les librairies contactées nous ont répondu qu'elles ne le possédaient pas non plus. Quelqu'un parmi nos lecteurs et amis pourrait-il, de quelque façon que ce soit, nous faire disposer de ce texte ? Merci d'avance....

                 Un dernier mot, concernant les statistiques et la fréquentation du Blog. Pour l'instant, le mois de mai reste le record absolu depuis la création de lafautearousseau. Juin et juillet marquent une stabilisation, mais il est vrai que ce sont les vacances: ce n'est déjà pas si mal de rester à notre niveau, alors que tant de blogs cessent d'emettre pendant cette période. Espérons que nous repartirons de plus belle à la rentrée et que nous crèverons de nouveau les plafonds.....

     Voici ce que vous trouverez à partir de demain sur le blog (sauf modifications imposées par l'actualité...)

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Numéro spécial de Gens de France sur la journée du 2 mai.
    • Lundi : Retour sur la personne pas si fréquentable du Che, à l'occasion d'un festival d'été.
    • Mardi : Vendée résistance (1/3) ! A l'occasion d'un encart du Figaro, réflexions sur le Totalitarisme...
    • Mercredi : Vendée résistance ! (2/3).
    • Jeudi : Vendée résistance ! (Le discours intégral de Soljénitsyne aux Lucs-sur-Boulogne).
    • Vendredi : Rap "français" (!).
    • Samedi : Nouvelles du Blog...

     

          Notes courtes :

    • Dimanche: Le sourire du dimanche ( François hollande est dans un avion...)
    • Lundi: Encore deux (mauvais) signaux forts envoyés à la délinquance....
    • Mardi: La Halde, toujours... (qu'il faut dissoudre)
    • Mercredi: Réponse à un message furax sur la Turquie
    • Jeudi: Ecoles libres...
    • Vendredi: Bésida donne des chiffres utiles sur l'immigration.
    • Samedi: 1789:1945 ; cl^turer les deux cycles.

          Ephémérides :

    ·       Dimanche : Mort d'Henri III, avènement d'Henri IV et de la dynastie des Bourbons. Naissance de Pierre-Charles L'Enfant, concepteur du plan d'urbanisme de Washington. Le caporal Peugeot, premier mort de la Grande Guerre.

    ·       Lundi  : Episode des Bourgeois de Calais. Horace de Saussure effectue sa première randonnée scientifique au Mont Blanc. Mort de Fulgence Bienvenüe.

    ·       Mardi : Nuit du 4 Août. Mort du Curé d'Ars.

    ·       Mercredi : Evocation : Les deux hauts lieux indissociables de la Monarchie française: la cathédrale Notre-Dame de Reims, cathédrale du Sacre, et la Basilique de Saint-Denis, nécropole royale. II : La basilique de Saint-Denis, nécropole royale (précédent: 30 juillet).

    ·       Jeudi : Couronnement de Louis VIII et de Blanche de Castille. Mort de Vauvenargues. Charge des cuirassiers de Reischoffen. Naissance de Paul Claudel. Première édition de La Solitaire du Figaro.

    ·       Vendredi : Louis VII lance les travaux de Fontainebleau, qui deviendra le Palais des siècles.

    ·       Samedi : Jacques Cartier découvre le Saint Laurent. Insurrection lyonnaise contre la Convention. Première ascension du Mont Blanc. Foch lance la dernière attaque alliée, trois mois avant la fin de la Grande Guerre.

  • NOTRE FEUILLETON ESTIVAL : UN ETE AVEC JACQUES BAINVILLE...

    841196018.jpgA partir du vendredi 19 juillet, et jusqu'à la fin du mois d'août, nous vous proposerons de découvrir, ou de mieux connaître, mais aussi de faire découvrir à d'autres (par le jeu des partages) l'immense Jacques Bainville, par le biais d'une photo quotidienne tirée de notre "Album Jacques Bainville" (lafautearousseau vous propose également un "Album Léon Daudet" et un "Album Charles Maurras").

     

     

    Aujourd'hui : 33. 1948 : Comment s'est faite la Restauration de 1814

    1948 : Comment s'est faite la Restauration de 1814

     

    Cette très courte plaquette (47 pages et 8 chapitres) fut publiée en 1948, plus de douze ans après la mort de Bainville. 

    Apprendre et savoir, en vérité, "Comment s'est faite la restauration de 1814" est l'occasion de rendre justice à des personnes méconnues, à la masse des royalistes de base, à Paris surtout, mais aussi dans toute la France : Bainville explique, par exemple, comment la proclamation spontanée de la royauté à Bordeaux impressionna fortement les quatre souverains étrangers qui venaient d'entrer dans Paris.
    Or, ces souverains, on l'a oublié aujourd'hui, ne se souciaient absolument pas de restaurer une monarchie française bourbonienne qu'ils détestaient. 
    Leurs préférences allaient du démembrement de la France (pour ceux qui nous haïssaient le plus : Anglais et Prussiens) à un vague désir de République (pour les Russes, le Tsar étant assez hésitant sur le sujet...) voire à une entente avec... Napoléon (pour les Autrichiens) ! Napoléon avait en effet épousé une princesse autrichienne, comme Louis XVI, lui, l'héritier de la Révolution !...

    Si la Restauration a donc pu avoir lieu - malgré l'intermède criminel des Cent Jours - c'est parce que la masse obscure des royalistes, dans toute la France, aussi bien qu'à Paris, a agi pour qu'il en soit ainsi. 
    C'est bien ce que démontre Jacques Bainville dans ce petit opuscule - qu'il appelle "étude" - et dont on va lire deux courts extraits, "Comment s'est faite la Restauration de 1814."

     



    1. "Ces royalistes, il importe de bien s'entendre, n'étaient pas du tout des "agents des princes". C'étaient de simples citoyens français, convaincus de la nécessité de rétablir la royauté pour sauver la France du désastre complet, du partage à la polonaise qui la menaçaient. 
    C'étaient même des femmes à l'esprit cultivé, au lucide patriotisme comme cette Aimée de Coigny, la "Mademoiselle Monk" dont Maurras a conté l'aventure dans son livre "L'Avenir de l'Intelligence". 
    Vitrolles (voir le document suivant, ndlr) fut le type de ces patriotes français qui se mirent en campagne pour faire prévaloir l'unique solution nationale, l'unique solution raisonnable qui était la solution royale. 
    Sans lui et sans les hommes de sa trempe, la France de 1814 aurait eu un de ces gouvernements que l'étranger amenait, et pour de bon, dans ses fourgons : cette régence de Marie-Louise sous la tutelle autrichienne qu'acceptait Napoléon dans sa conversation avec Wessenberg, le règne de Bernadotte ou d'Eugène de Beauharnais, candidats qui souriaient à plusieurs des Alliés, la République même, à laquelle pensait le Tsar, alléché par les souvenirs de la Pologne, - exactement comme Bismarck devait y penser soixante ans plus tard...."

    Bainville explique ensuite comment Vitrolles dut procéder pour arriver à ses fins. 
    Il lui fallut d'abord convaincre Talleyrand, et l'amener à admettre la solution royale. 
    Et aussi - malgré ses répugnances bien compréhensibles... - Fouché.
    Ainsi appuyé par ces deux dignitaires qui rendaient crédibles sa proposition aux yeux des Alliés, et s'appuyant sur l'intense travail des royalistes sur le terrain, dans toute la France, Vitrolles n'eut plus qu'à recueillir les fruits de la brochure de Chateaubriand, "De Buonaparte et des Bourbons", dont on sait que Louis XVIII devait déclarer qu'elle lui avait été plus utile qu'une armée de cent mille hommes...
    A partir de là, la Restauration était assurée.

    2. "Il manquait, après cela, quelque chose encore pour que la Monarchie fut faite. D'abord que Napoléon, abandonné de tous, se décidât à abdiquer : il fallut cela pour que les souverains alliés renonçassent complètement à leurs projets sur la France. 
    Il manquait encore que Chateaubriand lançât sa fameuse brochure "De Buonaparte et des Bourbons", "inspirée par la divination de l'inquiétude générale", et qui traduisit à l'usage du peuple français, avec magnificence, les raisons positives pour lesquelles Talleyrand s'était rallié à la cause royale. 
    Alors l'acclamation populaire grandit, emporta tout... 
    Avec Vitrolles et les royalistes obstinés qui n'avaient jamais ni désespéré ni cédé, Talleyrand et Chateaubriand - les hommes le moins faits pour s'entendre - avaient été les vrais, les seuls artisans de la Restauration. 
    Ils l'avaient imposée aux Alliés. 
    En sorte que le Sénat put voter, le 6 avril, ce texte que le Corps législatif devait approuver le 9 : 
    "Le peuple français appelle librement au trône Louis-Stanislas-Xavier de France, frère du dernier roi."
    Ce "librement" est un des mots historiques les plus vrais qui aient jamais été prononcés. 
    Au terme de cette étude, c'est celui qu'il faut retenir."

     

     

     

    Tiré de notre Album "Maîtres et témoins"... (II) : Jacques Bainville" (186 photos)

  • La Corse et la République

     

    par Louis-Joseph Delanglade

     

    logo lundis.jpg

    Certains énarques parisiens devaient penser benoîtement qu’une nouvelle réforme purement administrative permettrait d’entrevoir un début de solution en Corse.

    Deux tours de scrutin plus tard, on voit qu’il n’en est rien puisque la nouvelle collectivité territoriale unique est largement dominée par la coalition des indépendantistes et des autonomistes qui a obtenu la majorité absolue des sièges : à ceux-là la présidence de l’Assemblée de Corse (M. Talamoni), à ceux-ci celle du conseil exécutif de Corse (M. Simeoni). Les premières déclarations ont le mérite de la clarté, chacun des deux coalisés réaffirmant son credo : l’indépendantiste assumé parle de la France comme d’un « pays ami » et l’autonomiste raisonnable revendique « le double drapeau, corse et français ». 

    Le pouvoir parisien paraît pourtant peu audible. Le déplacement à Ajaccio, vendredi dernier, de Mme Gourault (ministre déjà surnommée, sans doute par antiphrase, « Madame Corse ») aura été purement « technique », destiné qu’il était à préparer la réception des deux dirigeants nationalistes à Matignon (prévue pour le 22 janvier) ; or, le Premier ministre s’est d’ores-et-déjà dit opposé à des revendications qui ne seraient pas conformes « au cadre constitutionnel ». Quant au chef de l’Etat, il viendra bien dans l’île, mais ce sera le 6 février pour y commémorer le vingtième anniversaire de l’assassinat du préfet Erignac… Malgré leur impatience, purement verbale, MM. Simeoni et Talamoni devraient donc, sans doute, attendre encore pour obtenir un « geste fort du gouvernement ». 

    Dans ce contexte, grand moment politique, mardi 2 au 7/9 de M. Demorand (sur France Inter) grâce à M. Simeoni. Discours clair, apaisé, argumenté et sans place aucune pour la fanfaronnade ou la langue de bois. Se montrant tout à la fois conciliant et réaliste sur l’essentiel (« Notre identité inclut de façon naturelle la langue et la culture françaises »), M. Simeoni a voulu surtout justifier le bien-fondé des trois attentes de la Corse : la co-officialité de la langue corse, le statut de résident corse et l’amnistie pour « les prisonniers politiques ». Personne ne peut trouver quoi que ce soit à lui objecter sur l’utilisation de la langue corse, « de façon naturelle y compris dans les échanges publics ». Il trouve pour la défendre des accents de Frédéric Mistral et de Charles Maurras. « La langue corse est l’âme de ce peuple » (Mistral voyait dans la langue d’un peuple « la clé qui de ses chaînes le délivre ») et sa co-officialité est « le seul moyen d’empêcher le corse de disparaître » (voilà qui rappelle furieusement le « politique d’abord » de Maurras). Les deux autres points font davantage appel au bon sens : on comprend sans peine que le statut de « résident corse » permettrait, face à un foncier de plus en plus rare et de plus en plus cher à cause de la spéculation, de mettre un frein à la dépossession de fait pour les natifs. On comprend aussi, même si certains renâcleront, que pour « tourner la page d’une situation conflictuelle », le pouvoir dispose de l’amnistie - moyen souvent utilisé dans le passé, y compris en France. Et si cette amnistie n’est pas totale, qu’on applique « le droit positif », c’est-à-dire, par exemple, le rapprochement des prisonniers. 

    9782749133546 tr.jpgM. Simeoni, c’est à noter, parle toujours pour désigner l’interlocuteur, de « l’Etat» ou de la « République ». En réponse à M. Philippe, il lui rappelle une vérité d’évidence : « On ne peut pas traiter la Corse uniquement par la réaffirmation de principe de dogmes républicains […] Si une constitution ne permet pas de reconnaître un peuple, c’est à la Constitution de changer, pas au peuple de disparaître ». Qui dit mieux ? Mais ces paroles peuvent-elles être entendues par un Etat central englué dans son idéologie jacobine. On peut malheureusement craindre que l’Etat français, sous sa forme républicaine, ne soit tout simplement incapable d’admettre qu’existe sur le territoire national métropolitain une vie locale sui generis. Et n’aille jusqu’à l’absurde et à la catastrophe (rappelons-nous l’affaire algérienne où, après avoir traité par le mépris les élites musulmanes francisées, Paris a perdu en rase campagne la bataille politique contre les jusqu’au-boutistes de l’indépendance). 

    On peut aussi (on le doit) espérer que la Corse sera la dernière et irréductible des provinces de France à résister au rouleau compresseur parisien, c’est-à-dire à bénéficier d’un statut largement justifié par sa nature et sa situation. Et qu’il en résultera peut-être une impulsion régénératrice pour le reste du pays.  

  • Éphéméride du 14 septembre

    2005 : Mort de Vladimir Volkoff (ici, au Rassemblement royaliste des Baux de Provence)

     

     

     

     

     

    1419 : À Sartène, naissance d'une tradition : le Catenacciu 

     

    Chaque Vendredi saint, le catenacciu (de "catena", qui signifie chaîne, en latin) effectue un Chemin de croix en pente à travers la ville, symbolisant la montée du Christ au Calvaire.

    catenacciu chaîne.jpgLe pénitent est vêtu d'une aube écarlate et d'une cagoule rouge; seul le curé de la paroisse connaît son identité.

    Il porte une croix de 37 kilos en chêne massif, des chaînes d'un poids de 17 kilos aux pieds, sur un parcours de 1,8 km et doit tomber trois fois sur son chemin, à l'image du Christ.

    Cette procession du Catenacciu date de l'arrivée sur l'île des moines franciscains  et des Aragonais, en 1419, qui ont introduit les Chemins de croix dans la culture insulaire : aux XIVème et XVème siècles, le pape avait "confié", en effet, la Corse (et la Sardaigne) aux Aragonais, dans la lutte pour la Reconquête des terres chrétiennes sur l'Islam (voir l'Éphéméride du 15 mai sur l'origine du blason de la Corse).

    La procession  - conduite par la Confrérie de la Sainte-Croix - se déroulait jadis le 14 septembre, puis elle fut déplacée à la nuit du Vendredi saint, son caractère n'ayant pas été altéré et l'itinéraire à travers la ville étant demeuré le même.  

    CATENACCIU 3.jpg

    CATENACCIU CIRCUIT.jpg

      La première chute a lieu devant l'oratoire Sainte-Anne;

      la deuxième, Place Porta, devant l'église Sainte-Marie;

      la troisième, à l'intérieur de l'église Saint-Sébastien 

    CATENACCIU 1.jpg

     

    CATENACCIU 2.JPG

     

    http://infocatho.cef.fr/fichiers_html/cefpaques/rjcpqprocor.html 

     

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    1565 : Malte sauvée des Turcs

     

    C'est Jean Parisot de La Valette qui sauve l'Île, en repoussant l'assaut des Ottomans : d'une ancienne famille toulousaine, Grand Maître de l'Ordre de Malte depuis 1557, c'est lui qui doit faire face à l'assaut des troupes de Soliman II pendant quatre mois: du 19 mai au 14 septembre 1565.

    Les Turcs, en pleine phase expansionniste, ont attaqué avec 40.000 hommes et 200 vaisseaux !

    Après les avoir repoussés et forcés à lever le siège, La Valette s'occupa de renforcer les défenses de l'île et fonda en 1566 la ville qui prit son nom et qui est, aujourd'hui, la capitale de Malte. 

     

    350px-Vue_a%C3%A9rienne_V.jpghttp://pagesperso-orange.fr/thl/voyage/Malte/LaValett.htm  

     

    L'Ordre de Malte, dont le nom complet est Ordre souverain militaire hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, à été fondé en Palestine, en 1113, par Gérard Tenque, natif de Martigues (né en 1040, mort en 1120 : voir l'Éphéméride du 3 septembre) :

     

    http://www.ordredemaltefrance.org/ 

     

    tenque2.jpg
    Buste de Gérard Tenque, au fronton de l'église de Jonquières, Martigues.
     
    Charles Maurras, a honoré sa mémoire dans le jardin de sa maison du Chemin de Paradis, à Martigues, quartier de Ferrières : Voir notre album Une visite chez Charles Maurras
     
     
     
     
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    1570 : Le Primatice meurt, à Paris...
     
    Sculpteur et peintre d’un immense talent, Francesco Primaticcio, dit "Le Primatice" est le maître incontesté de l’école dite "de Fontainebleau", subtil mélange d’influences italiennes, françaises, classiques et maniéristes, qui représenta une véritable révolution esthétique.
    Quittant pour toujours son Italie natale, appelé par François premier avec une pléiade d'autres artistes et savants, Le Primatice passa quarante ans au service des rois de France, en particulier de François 1er qui lui confia en grande partie les décors majestueux du château de Fontainebleau...
     
     

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    Décors de Primatice pour les appartements de la Duchesse d'Étampes à Fontainebleau

     
     
     
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    1712 : Mort de Jean-Dominique Cassini
     
     
    Avec le hollandais Huygens ou le danois Römer, la lignée des Cassini est le plus brillant exemple de ce mécénat de Louis XIV, qui n'hésitait pas à faire appel aux étrangers, non seulement savants, mais aussi artistes (comme le Bernin ou Caffieri) soutenant de son autorité et de ses deniers les plus grands esprits de son temps...

    Giovanni Domenico Cassini, connu en France sous le nom Jean-Dominique Cassini, dit Cassini 1er naquit le 8 juin 1625, à Perinaldo, dans le Comté de Nice, qui appartenait alors au Duché de Savoie. Attiré en France par Colbert en 1669, naturalisé français en 1673, il sera reçu membre de l'Académie des Sciences et dirigera, à la demande de Louis XIV, l'Observatoire de Paris à partir de 1671.

    Il est le premier de la lignée des Cassini, dont font partie  César-François Cassini (Cassini III) et son fils Jean-Dominique Cassini (Cassini IV), qui  réaliseront la première Carte générale du royaume de France, à l’échelle de 1/86400 (voir l'Éphéméride du 4 septembre) : cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive, car elle était la première  à s'appuyer sur une triangulation géodésique. Son établissement prit plus de cinquante ans...

        (en anglais) : http://messier.seds.org/xtra/Bios/cassini.html 

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    Giovanni Domenico, Jean-Dominique, le fondateur de la "dynastie"....

    L'astronome Danois Römer ou le hollandais Huygens, appelés par un savant Italien qui dirigeait l'Observatoire de Paris : heureuse époque que celle de Colbert et Louis XIV, durant laquelle une monarchie éclairée subventionnait les savants et artistes de l'Europe entière...

    L'Europe, la vraie, la bonne, oui, bien sûr : mais, n'est-elle pas derrière nous ? En tout cas, les Rois de France y ont contribué... 

     

     
     
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    1759 : Mort de Montcalm
     
     
    Il a été blessé la veille, lors de la bataille, perdue, des Plaines d'Abraham. Son adversaire victorieux, le général anglais Wolfe meurt aussi au cours de cette même bataille, qui voit la fin de la Nouvelle France, du Canada français. 

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     http://faculty.marianopolis.edu/c.belanger/quebechistory/encyclopedia/LouisJosephMontcalm-MarquisdeMontcalm.html 

     

     Dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes, voir la photo "Rêves d'Empires : Aux Amériques (I/III)" et les deux suivantes...

     

     

     

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    1760 : Naissance de Luigi Cherubini