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  • Sur le journal Le Monde : Ce qui va vraiment changer dans l’ère post-Brexit, qui commence ce soir à minuit

    Dans les faits, cette rupture géopolitique majeure n’aura aucune conséquence dans les mois à venir, ou presque.

    Vendredi 31 janvier, à 23 heures tapantes, heure de Londres – minuit, à Paris –, aura lieu le « Brexit ». Mille trois cent dix-sept jours après le vote des Britanniques plébiscitant, en juin 2016, une sortie de l’Union européenne (UE), l’interminable feuilleton prendra fin. Ou connaîtra, du moins, la fin de son premier acte.

    Car, dans les faits, cette rupture géopolitique majeure n’aura aucune conséquence dans les mois à venir. S’il quitte bel et bien l’UE, le Royaume-Uni entre dans une période de transition durant laquelle il restera soumis aux règles et obligations communautaires, et ce, jusqu’à la fin de l’année, le temps de négocier les termes de sa future relation avec les Vingt-Sept.

     

    Cette étape s’annonce évidemment complexe, puisqu’elle devra régler autant les contentieux commerciaux que la coopération en matière de sécurité et de renseignement, les standards pour l’aviation civile, l’accès aux eaux internationales pour la pêche, la participation au programme d’échange d’étudiants Erasmus, l’approvisionnement en électricité et en gaz, ou encore la réglementation des médicaments…

    Durant encore au moins onze mois – le premier ministre britannique Boris Johnson a exclu une extension de la période, mais Bruxelles a mis en garde contre ce calendrier particulièrement serré – le Royaume-Uni, deuxième contributeur net au budget de l’UE derrière l’Allemagne, continuera donc à payer son dû à l’institution européenne. Et à recevoir aussi des fonds européens. De leur côté, les citoyens britanniques et européens garderont une totale liberté de circulation, en attendant que les détails des droits réciproques soient négociés.

    C’est tout ? Oui, et non. Au-delà du symbole, quelques changements vont tout de même être observables à partir du 1er février.

     

    Pour l’Union européenne

     

    Avec le départ du Royaume-Uni, l’UE va pour la première fois perdre un Etat membre, qui plus est l’un des plus grands et des plus riches (15 % de sa puissance économique). Avec le départ de 66 millions d’habitants, l’UE verra sa population passer à quelque 446 millions. Son territoire diminuera de 5,5 %.

    A Bruxelles, le retrait de l’Union Jack devant le Parlement européen symbolisera un changement bien réel : le Royaume-Uni, pays membre depuis 1973, devient un « pays tiers ». Plus aucun des 73 eurodéputés britanniques élus en mai ne siégera dans l’hémicycle – 46 de ces sièges seront réservés pour de futurs Etats membres et 27 seront redistribués.

    En tant que citoyens d’un pays étranger, les Britanniques ne pourront plus prétendre à des postes de fonctionnaires à Bruxelles, même si nombre des personnes concernées avaient anticipé et acquis une double nationalité afin de pouvoir rester.

     

    Pour le Royaume-Uni

    MARY TURNER / AFP

    A partir du 1er février, Londres n’aura officiellement plus le droit de présenter un candidat à un poste de commissaire européen. Il n’y avait déjà plus de représentant britannique dans l’exécutif européen depuis le 1er novembre 2019, le premier ministre Boris Johnson ayant refusé d’en proposer un dans la nouvelle Commission. Le chef du gouvernement britannique ne sera d’ailleurs plus invité aux sommets européens, pas plus que les membres de son cabinet n’assisteront aux réunions ministérielles.

    Les Britanniques verront aussi apparaître une nouvelle pièce de cinquante pence dans leur porte-monnaie. Pour marquer l’événement, une obole a en effet été spécialement frappée, appelant à « la paix, la prospérité et l’amitié avec toutes les nations ».

     

    Pour les expatriés


    OLI SCARFF / AFP

    Selon les Nations unies (ONU), environ 1,2 million de citoyens britanniques vivent dans un pays de l’UE, principalement en Espagne, en Irlande, en France, en Allemagne et en Italie. Selon l’Office britannique des statistiques, 2,9 millions de ressortissants des vingt-sept pays de l’UE vivent au Royaume-Uni, soit quelque 4,6 % de la population.

    En vertu de l’accord de retrait, les expatriés installés de part et d’autre de la Manche avant la fin de la période de transition conserveront leurs droits de résider et de travailler dans leur pays d’accueil. Les citoyens européens résidant au Royaume-Uni doivent toutefois s’enregistrer pour bénéficier de ces droits. Pour les Britanniques vivant dans l’UE, les procédures diffèrent d’un pays à l’autre.

     

    Pour les touristes

     

    Rien, vraiment. Le droit de l’UE va continuer de s’appliquer au Royaume-Uni durant la période de transition. Cela signifie que les touristes pourront toujours se rendre outre-Manche avec une simple carte d’identité ou un passeport, attraper leur Eurostar ou leur ferry sans contrôle de sécurité supplémentaire, conduire des voitures sur le territoire britannique, ou encore acheter des produits anglais sans payer une taxe à l’importation.

    De même, les utilisateurs de téléphone mobile ne verront pas leur facture flamber – les frais d’itinérance perçus par les opérateurs pour des consommations à l’étranger resteront les mêmes.

     

    Pour les entreprises

     

    Egalement rien dans l’immédiat. Même s’il reste de nombreux dossiers à régler d’ici au 31 décembre 2020, les entreprises ne devraient pas voir de différence au réveil samedi 1er février.

    A plus long terme, au-delà du 31 décembre 2020, il en ira peut-être tout autrement, en fonction de la réussite, ou de l’échec, des tractations sur la relation future entre le Royaume-Uni et l’UE. Des négociations qui s’annoncent d’ores et déjà houleuses.

  • Tous les articles parus sur lafautearousseau depuis le début de notre campagne ”Défendez Maurras ! Sauvez sa maison !”

    "Lanceurs d'alerte" : si la chose est vieille comme le monde, la formulation fait fureur en ce moment. Va donc pour "lancer l'alerte" à propos de la maison de Maurras à Martigues, et pour demander publiquement : que se passe-t-il, au Chemin de Paradis ? Ou : que s'est-il passé ? S'est-il passé quelque chose de grave pour que la Mairie interdise la visite de la maison et même le simple accès au jardin ? Y a-t-il eu vol(s) ou dégradation(s) que la Mairie voudrait ou devrait cacher ? Mais un vol arrive partout : on a même volé la Joconde au Louvre au début du siècle dernier...

    Alors, quoi ? On nous parle de travaux, depuis plus de deux ans, et on nous dit qu'il va encore y avoir des travaux, pendant plus de deux ans : qui peut le croire ? La maison est grande est belle, certes, mais elle n'a tout de même pas les dimensions du Louvre !

    La question est donc simple : la Mairie cache-t-elle quelque chose, ou bien attend-elle, placidement que, faute d'entretien et de "vie", tout simplement, la maison ne s'effondre ?

    Nous voulons savoir, car nous aimons ce lieu que nous connaissons bien, et même plus que très bien, et nous voulons, comme nous l'avons fait tant de fois, retrouver le libre accès à ce lieu magnifique, chargé de sens et d'émotions.

    Nous n'avons rien dit ni rien fait jusqu'à présent. Il faut dire que le sujet est délicat, car, que dire, et que faire ? Que pouvons-nous, que savons-nous, que voulons-nous faire ? Il n'est pas facile de répondre à cette question. Mais peut-être les amoureux du lieu ont-ils eu tort, jusqu'à présent, d'attendre; car, on le voit bien maintenant, attendre quoi ?

    Si les choses continuent comme cela, un jour ou l'autre la maison s'écroulera. Et plusieurs éléments du jardin étaient déjà dans un état "d'effacement en cours" lors de la dernière visite publique que nous y avons organisée, il y a plusieurs années de cela.

    Nous nous sommes donc résolus à nous emparer du sujet à l'occasion des 36ème Journées du Patrimoine, les 21 et 22 septembre dernier, et nous en parlerons tous les jours, jusqu'aux prochaines élections municipales des dimanches 15 et 22 mars prochain, en espérant que l'actuelle bande stalino-sectaire (admirez le pléonasme...) aura perdu la Mairie...

    En mars, on verra selon la tournure qu'auront prise les événements et on avisera, en fonction : commençons par secouer le cocotier, et on verra bien ce qui tombe...

    En cliquant sur le lien qui suit, vous retrouverez la liste complète des articles publiées sur ce sujet par lafautearousseau, depuis le vendredi 14 septembre, veille des Journées du Patrimoine jusqu'à l'interruption de Noël :  Campagne Maurras 2019.

    Et voici maintenant la liste complète des articles parus depuis le lundi 6 janvier 2020 :

    DEFENDRE MAURRAS ET SAUVER SA MAISON DU CHEMIN DE PARADIS, A MARTIGUES...

    En effet, notre campagne "Défendez Maurras ! Sauvez sa maison" a débuté avec les Journées du Patrimoine, en septembre; mais nous l'avons volontairement interrompue pendant la quinzaine des vacances de Noël; elle a repris, comme annoncé, le lundi 6 janvier, et s'arrêtera le lundi 23 mars prochain, avec la publication du résultat des élections municipales.

    Bien entendu, quel que soit le résultat de ces élections, notre action résolue, publique et pacifique pour la restauration de la maison de Maurras, sa réouverture au public et son inscription au réseau des Maisons des Illustres continuera : elle prendra les formes que nous jugerons les plus efficaces, en fonction des nouvelles circonstances, mais elle ne s'arrêtera que lorsque nous aurons obtenu ce que nous demandons...

    Voici donc la liste de la deuxième partie de notre campagne :

     

    31/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (5/5)...

    30/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (4/5)...

    29/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (3/5)...

    28/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (2/5)...

    27/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (1/5)...

    24/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Notre visite du "jardin qui s'est souvenu" est maintenant achevée...

    23/01 : A la découverte de l'homme Maurras : la reine de France chez Charles Maurras...

    22/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Rajoutée par Maurras ensuite, une cinquième stèle; elle fut enlevée : par qui ?...

    21/01 : A la découverte de l'homme Maurras : la quatrième stèle...

    20/01 : A la découverte de l'homme Maurras :Avant d'arriver aux deux autre stèles...(5)

    17/01 : A la découverte de l'homme Maurras : La troisième stèle du jardin, dédiée au Prince de Joinville...(4)

    16/01 : A la découverte de l'homme Maurras : La deuxième stèle du jardin, consacrée "aux grandes amitiés" de la vie de Maurras...(3)

    15/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Pourquoi une stèle consacrée à Frédéric Mistral ?...(2)

    14/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Après le Mur des Fastes, allons découvrir cinq stèles, et comprendre pourquoi Maurras les a voulues là...(1)

    13/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Achevons la "lecture" du Mur des Fastes...

    10/01 : http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/01/10/a-la-decouverte-de-l-homme-maurras-6204104.html

    09/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Joseph Boze, peintre de Louis XVI, défendit héroïquement la Reine Marie-Antoinette devant le soi-disant "tribunal" révolutionnaire...

    08/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Reprenons la visite de la partie architecturée du jardin, et du Mur des Fastes...

    07/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Maurras et les premiers établissements phocéens sur la côte provençale...

    06/O1 : Pour réintroduire Maurras dans le paysage politique : état actuel des listes pour les prochaines Municipales à Martigues...

    lafautearousseau

  • Tous les articles parus sur lafautearousseau depuis le début de notre campagne ”Défendez Maurras ! Sauvez sa maison !”

    "Lanceurs d'alerte" : si la chose est vieille comme le monde, la formulation fait fureur en ce moment. Va donc pour "lancer l'alerte" à propos de la maison de Maurras à Martigues, et pour demander publiquement : que se passe-t-il, au Chemin de Paradis ? Ou : que s'est-il passé ? S'est-il passé quelque chose de grave pour que la Mairie interdise la visite de la maison et même le simple accès au jardin ? Y a-t-il eu vol(s) ou dégradation(s) que la Mairie voudrait ou devrait cacher ? Mais un vol arrive partout : on a même volé la Joconde au Louvre au début du siècle dernier...

    Alors, quoi ? On nous parle de travaux, depuis plus de deux ans, et on nous dit qu'il va encore y avoir des travaux, pendant plus de deux ans : qui peut le croire ? La maison est grande est belle, certes, mais elle n'a tout de même pas les dimensions du Louvre !

    La question est donc simple : la Mairie cache-t-elle quelque chose, ou bien attend-elle, placidement que, faute d'entretien et de "vie", tout simplement, la maison ne s'effondre ?

    Nous voulons savoir, car nous aimons ce lieu que nous connaissons bien, et même plus que très bien, et nous voulons, comme nous l'avons fait tant de fois, retrouver le libre accès à ce lieu magnifique, chargé de sens et d'émotions.

    Nous n'avons rien dit ni rien fait jusqu'à présent. Il faut dire que le sujet est délicat, car, que dire, et que faire ? Que pouvons-nous, que savons-nous, que voulons-nous faire ? Il n'est pas facile de répondre à cette question. Mais peut-être les amoureux du lieu ont-ils eu tort, jusqu'à présent, d'attendre; car, on le voit bien maintenant, attendre quoi ?

    Si les choses continuent comme cela, un jour ou l'autre la maison s'écroulera. Et plusieurs éléments du jardin étaient déjà dans un état "d'effacement en cours" lors de la dernière visite publique que nous y avons organisée, il y a plusieurs années de cela.

    Nous nous sommes donc résolus à nous emparer du sujet à l'occasion des 36ème Journées du Patrimoine, les 21 et 22 septembre dernier, et nous en parlerons tous les jours, jusqu'aux prochaines élections municipales des dimanches 15 et 22 mars prochain, en espérant que l'actuelle bande stalino-sectaire (admirez le pléonasme...) aura perdu la Mairie...

    En mars, on verra selon la tournure qu'auront prise les événements et on avisera, en fonction : commençons par secouer le cocotier, et on verra bien ce qui tombe...

    En cliquant sur le lien qui suit, vous retrouverez la liste complète des articles publiées sur ce sujet par lafautearousseau, depuis le vendredi 14 septembre, veille des Journées du Patrimoine jusqu'à l'interruption de Noël :  Campagne Maurras 2019.

    Et voici maintenant la liste complète des articles parus depuis le lundi 6 janvier 2020 :

    DEFENDRE MAURRAS ET SAUVER SA MAISON DU CHEMIN DE PARADIS, A MARTIGUES...

    En effet, notre campagne "Défendez Maurras ! Sauvez sa maison" a débuté avec les Journées du Patrimoine, en septembre; mais nous l'avons volontairement interrompue pendant la quinzaine des vacances de Noël; elle a repris, comme annoncé, le lundi 6 janvier, et s'arrêtera le lundi 23 mars prochain, avec la publication du résultat des élections municipales.

    Bien entendu, quel que soit le résultat de ces élections, notre action résolue, publique et pacifique pour la restauration de la maison de Maurras, sa réouverture au public et son inscription au réseau des Maisons des Illustres continuera : elle prendra les formes que nous jugerons les plus efficaces, en fonction des nouvelles circonstances, mais elle ne s'arrêtera que lorsque nous aurons obtenu ce que nous demandons...

    Voici donc la liste de la deuxième partie de notre campagne :

     

    31/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (5/5)...

    30/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (4/5)...

    29/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (3/5)...

    28/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (2/5)...

    27/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (1/5)...

    24/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Notre visite du "jardin qui s'est souvenu" est maintenant achevée...

    23/01 : A la découverte de l'homme Maurras : la reine de France chez Charles Maurras...

    22/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Rajoutée par Maurras ensuite, une cinquième stèle; elle fut enlevée : par qui ?...

    21/01 : A la découverte de l'homme Maurras : la quatrième stèle...

    20/01 : A la découverte de l'homme Maurras :Avant d'arriver aux deux autre stèles...(5)

    17/01 : A la découverte de l'homme Maurras : La troisième stèle du jardin, dédiée au Prince de Joinville...(4)

    16/01 : A la découverte de l'homme Maurras : La deuxième stèle du jardin, consacrée "aux grandes amitiés" de la vie de Maurras...(3)

    15/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Pourquoi une stèle consacrée à Frédéric Mistral ?...(2)

    14/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Après le Mur des Fastes, allons découvrir cinq stèles, et comprendre pourquoi Maurras les a voulues là...(1)

    13/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Achevons la "lecture" du Mur des Fastes...

    10/01 : http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/01/10/a-la-decouverte-de-l-homme-maurras-6204104.html

    09/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Joseph Boze, peintre de Louis XVI, défendit héroïquement la Reine Marie-Antoinette devant le soi-disant "tribunal" révolutionnaire...

    08/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Reprenons la visite de la partie architecturée du jardin, et du Mur des Fastes...

    07/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Maurras et les premiers établissements phocéens sur la côte provençale...

    06/01 : Pour réintroduire Maurras dans le paysage politique : état actuel des listes pour les prochaines Municipales à Martigues...

    lafautearousseau

  • Tous les articles parus sur lafautearousseau depuis le début de notre campagne ”Défendez Maurras ! Sauvez sa maison !”

    "Lanceurs d'alerte" : si la chose est vieille comme le monde, la formulation fait fureur en ce moment. Va donc pour "lancer l'alerte" à propos de la maison de Maurras à Martigues, et pour demander publiquement : que se passe-t-il, au Chemin de Paradis ? Ou : que s'est-il passé ? S'est-il passé quelque chose de grave pour que la Mairie interdise la visite de la maison et même le simple accès au jardin ? Y a-t-il eu vol(s) ou dégradation(s) que la Mairie voudrait ou devrait cacher ? Mais un vol arrive partout : on a même volé la Joconde au Louvre au début du siècle dernier...

    Alors, quoi ? On nous parle de travaux, depuis plus de deux ans, et on nous dit qu'il va encore y avoir des travaux, pendant plus de deux ans : qui peut le croire ? La maison est grande est belle, certes, mais elle n'a tout de même pas les dimensions du Louvre !

    La question est donc simple : la Mairie cache-t-elle quelque chose, ou bien attend-elle, placidement que, faute d'entretien et de "vie", tout simplement, la maison ne s'effondre ?

    Nous voulons savoir, car nous aimons ce lieu que nous connaissons bien, et même plus que très bien, et nous voulons, comme nous l'avons fait tant de fois, retrouver le libre accès à ce lieu magnifique, chargé de sens et d'émotions.

    Nous n'avons rien dit ni rien fait jusqu'à présent. Il faut dire que le sujet est délicat, car, que dire, et que faire ? Que pouvons-nous, que savons-nous, que voulons-nous faire ? Il n'est pas facile de répondre à cette question. Mais peut-être les amoureux du lieu ont-ils eu tort, jusqu'à présent, d'attendre; car, on le voit bien maintenant, attendre quoi ?

    Si les choses continuent comme cela, un jour ou l'autre la maison s'écroulera. Et plusieurs éléments du jardin étaient déjà dans un état "d'effacement en cours" lors de la dernière visite publique que nous y avons organisée, il y a plusieurs années de cela.

    Nous nous sommes donc résolus à nous emparer du sujet à l'occasion des 36ème Journées du Patrimoine, les 21 et 22 septembre dernier, et nous en parlerons tous les jours, jusqu'aux prochaines élections municipales des dimanches 15 et 22 mars prochain, en espérant que l'actuelle bande stalino-sectaire (admirez le pléonasme...) aura perdu la Mairie...

    En mars, on verra selon la tournure qu'auront prise les événements et on avisera, en fonction : commençons par secouer le cocotier, et on verra bien ce qui tombe...

    En cliquant sur le lien qui suit, vous retrouverez la liste complète des articles publiées sur ce sujet par lafautearousseau, depuis le vendredi 14 septembre, veille des Journées du Patrimoine jusqu'à l'interruption de Noël :  Campagne Maurras 2019.

    Et voici maintenant la liste complète des articles parus depuis le lundi 6 janvier 2020 :

    DEFENDRE MAURRAS ET SAUVER SA MAISON DU CHEMIN DE PARADIS, A MARTIGUES...

    En effet, notre campagne "Défendez Maurras ! Sauvez sa maison" a débuté avec les Journées du Patrimoine, en septembre; mais nous l'avons volontairement interrompue pendant la quinzaine des vacances de Noël; elle a repris, comme annoncé, le lundi 6 janvier, et s'arrêtera le lundi 23 mars prochain, avec la publication du résultat des élections municipales.

    Bien entendu, quel que soit le résultat de ces élections, notre action résolue, publique et pacifique pour la restauration de la maison de Maurras, sa réouverture au public et son inscription au réseau des Maisons des Illustres continuera : elle prendra les formes que nous jugerons les plus efficaces, en fonction des nouvelles circonstances, mais elle ne s'arrêtera que lorsque nous aurons obtenu ce que nous demandons...

    Voici donc la liste de la deuxième partie de notre campagne :

    07/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    06/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    05/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    04/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    03/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    31/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (5/5)...

    30/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (4/5)...

    29/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (3/5)...

    28/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (2/5)...

    27/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (1/5)...

    24/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Notre visite du "jardin qui s'est souvenu" est maintenant achevée...

    23/01 : A la découverte de l'homme Maurras : la reine de France chez Charles Maurras...

    22/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Rajoutée par Maurras ensuite, une cinquième stèle; elle fut enlevée : par qui ?...

    21/01 : A la découverte de l'homme Maurras : la quatrième stèle...

    20/01 : A la découverte de l'homme Maurras :Avant d'arriver aux deux autre stèles...(5)

    17/01 : A la découverte de l'homme Maurras : La troisième stèle du jardin, dédiée au Prince de Joinville...(4)

    16/01 : A la découverte de l'homme Maurras : La deuxième stèle du jardin, consacrée "aux grandes amitiés" de la vie de Maurras...(3)

    15/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Pourquoi une stèle consacrée à Frédéric Mistral ?...(2)

    14/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Après le Mur des Fastes, allons découvrir cinq stèles, et comprendre pourquoi Maurras les a voulues là...(1)

    13/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Achevons la "lecture" du Mur des Fastes...

    10/01 : http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/01/10/a-la-decouverte-de-l-homme-maurras-6204104.html

    09/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Joseph Boze, peintre de Louis XVI, défendit héroïquement la Reine Marie-Antoinette devant le soi-disant "tribunal" révolutionnaire...

    08/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Reprenons la visite de la partie architecturée du jardin, et du Mur des Fastes...

    07/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Maurras et les premiers établissements phocéens sur la côte provençale...

    06/01 : Pour réintroduire Maurras dans le paysage politique : état actuel des listes pour les prochaines Municipales à Martigues...

    lafautearousseau

  • Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français... : la journée d'hommage du 1er septembre 2012 (1/5)

    lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Du début février au 23 mars (fin de la première partie de notre campagne de sensibilisation pour la sauvegarde de la maison de Maurras) nous présenterons divers textes ou documents relatifs à Maurras, sa vie, son oeuvre... 

    Nous avons passé les deux dernières semaines en bonne compagnie, avec Axel Tisserand, d'abord, puis Jean-François Mattéi et sa très belle intervention dans le jardin du Chemin de Paradis, le 1er septembre 2012; nous passerons cette semaine-ci avec une sorte de reportage, tiré de nos riches archives, sur ce que fut cette journée d'hommage du 1er septembre 2012, à l'occasion du soixantième anniversaire de la mort de Maurras.

    Le rappel de cette journée montrera bien ce qu'était la Maison de Maurras jusqu'à ce que la Mairie de Martigues n'en interdise l'accès, ne la "ferme", aussi sournoisement que brutalement; n'érige autour d'elle comme une sorte de Mur de Berlin, aussi réel qu'invisible...

     "Avant", tout le monde pouvait aller admirer le lieu, et  nous ne nous privions pas, à l'Union Royaliste Provençale. Ces jours heureux sont, pour l'instant, révolus. Jusqu'à quand ? C'est toute la question, et la raison de notre protestation, qui ne cessera que lorsque nous aurons obtenu ce que nous demandons :

    1. Des informations claires et précises sur les travaux promis, et un calendrier, même approximatif, concernant le déroulement de ces travaux, qui doivent aboutir à la réouverture de la Maison au public...

    2. Et, en attendant, la remise à disposition du public du libre accès au jardin, sans autres conditions que celles qui prévalent en n'importe quel autre endroit public du pays, selon les règles et normes en vigueur partout...

    Ce que fut la journée d'hommage du 1er septembre 2012, soixantième anniversaire de la mort de Maurras, dans le jardin de sa Bastide du Chemin de Paradis, à Martigues (1/5) :

    A Roquevaire, devant le caveau familial des Maurras...

     

     

    maurras,martigues,chemin de paradis"Parlement, Mistral et Durance sont les trois fléaux de la Provence" : tous les Provençaux connaissent bien le dicton, et le redoutent, ce satané mistral, ce "vent furieux" contre lequel nul ne peut rien, et dont Maurras lui-même écrit (dans "Les collines battues du vent", dédié "A Jacques Bainville") : "... à voix basse, comme un Ancien, je prie le vent furieux d'épargner, ce soir, ma colline..."

    Ce vent furieux, ce mistral, qui est pourtant, toujours pour Maurras, "la sixième beauté de Martigues..." s'était malheureusement invité depuis la veille, du Rhône jusqu'au Var. Il n'aura, malgré tout, pas gâché la fête, même si on ne l'avait pas invité, et qu'on s'en serait bien passé...

    Voici donc, avant la vidéo des quatre intervenants - que vous pourrez visionner vendredi prochain - un rapide mais fidèle compte-rendu de la journée, soigneusement imaginée dans ses moindres détails depuis longtemps déjà : c'est pour cela qu'elle a été si réussie.

            (Illustration : Le "Coup de Mistral", santon créé en 1952 par Paul Fouque).

    Dès le début, il avait été prévu que la journée se déroulerait en deux lieux, et en cinq parties : la première partie à Roquevaire, sur la tombe familiale des Maurras; les quatre autres à Martigues.

    maurras caveau.jpgA Roquevaire : Tandis que Nicole Maurras était déjà à Martigues, pour accueillir les participants, Dominique Paoli réunissait autour d'elle, dès 9 heures, celles et ceux qui avaient souhaité, et pu, se rendre à Roquevaire, devant le caveau de la famille Maurras.

    Elle était entourée, entre autres (on comprendra que nous ne pourrons citer tout le monde, et on nous en excusera...) d'Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine et Délégué général de la Restauration nationale, accompagné de son épouse, d'Yves-Henri Allard, de Joël Broquet...

    Il n'y a pas si longtemps, Pierre Navarranne, lors de son passage de témoin à Philippe Lallement, à Toulon, rappelait combien de fois nous nous étions retrouvés, en ce lieu symbolique, n'omettant jamais de réciter le Je vous salue Marie, dont Maurras avait écrit la transcription en provençal :

     

    Te saludo Mario, plèno de gràci,

    Lou Sègne Mestre es emé tu.

    Benesido siés entre touti li fèmo,

    E benesi lou fru dou ventre tiéu, Jésus.

    Santo Mario,

    Maïre de Diéu,

    Prègo per nàutri, li pecadou,

    Aro, e  dins l'ouro de la mor nostro.

    Ansin siègue.

     

    Demain, nous "raconterons" ce qui s'est passé à Martigues, en trois temps : dans l'église de La Madeleine, au restaurant puis dans le jardin de Maurras. Mercredi, un reportage photo vous permettra de retrouver des amis qui ne sont plus là, aujourd'hui; et, après quelques réflexions générales  - jeudi - sur la tartufferie des soi-disant reproches faits à Maurras, vous pourrez écouter, vendredi, la vidéo des quatre intervenants de l'hommage : Jacques Trémolet de Viller, Jean-Baptiste Donnier, Hilaire de Crémiers et Jean-François Mattéi...

    lafautearousseau

  • De la colère en politique (II) : La colère est-elle juste et bonne ?, par Guillaume Staub.

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    Dans notre précédent article nous nous sommes intéressés à la colère en tant que telle, nous allons maintenant nous concentrer sur sa dimension morale : est-elle bonne, est-elle juste ? Permet-elle la construction du Bien commun ou n’est-elle toujours qu’un élan destructeur ? Pour que nous puissions y répondre, nous devons préalablement nous interroger sur la nature exacte des passions, puis nous pourrons nous demander ce qui, a priori, peut la pervertir ou ce qui peut la bonifier. C’est-à-dire que la colère, si elle peut devenir une puissance qui nous pousse à l’action et au mouvement – une puissance de ce fait positive -, elle peut aussi nous amener à la destruction quand elle est mue par l’orgueil ou la déraison oublieuse.

    2.jpgCommençons par rappeler qu’une des premières caractéristiques de la colère est qu’elle nous pousse à désirer des dommages à une personne qui s’est montrée injuste envers nous et ce tout en voulant un bien pour nous qui s’accompagne d’un éloignement du mal redouté. Ajoutons que la colère est toujours personnelle, elle ne concerne jamais qu’un moi  ; je ne suis en colère que lorsqu’un mal me touche et si la colère naît lorsqu’un mal atteint une autre personne, c’est que cette personne nous est liée d’une quelconque manière. C’est pourquoi une personne empathique – au sens le plus profond et le plus vrai du terme – à tendance, si c’est aussi une personne forte, à être en colère plus facilement et plus souvent. L’amour lie et, étant lié, l’amour entraîne à la colère quand un mal est commis. Les chrétiens ne devraient-ils pas être en colère à chaque fois qu’on touche à un baptisé puisqu’ils font tous deux partie du même monument sacramentel qu’est l’Eglise et sont, de ce fait, liés  ?Chacun de nous ne devrait-il pas se livrer à une honnête introspection lorsqu’un mal touche un frère et que nous ne ressentons nulle colère  ?

    ​Ceci étant dit, intéressons-nous à ce qu’est une passion. En effet, la colère est une passion, or les passions ne sont ni intrinsèquement bonnes, ni intrinsèquement mauvaises  ; elles dépendent de l’utilisation qui en est faite par la volonté qui devrait les modérer. Saint Thomas d’Aquin, après Aristote, sépare les passions de l’appétit concupiscible (amour et haine, désir et aversion, joie et tristesse) des passions de l’appétit irascible (espoir et désespoir, audace et crainte, colère). Remarquons d’ailleurs que la colère est la seule passion qui ne possède pas de passion opposée. Ces passions, modérées par la volonté, sont au service de la vie humaine, elles en sont constitutives, et elles dépendront de l’utilisation faite. Les passions bien utilisées sont éminemment positives et «  tandis que la passion antécédente, qui précède le jugement, obnubile la raison, comme il arrive chez le fanatique et le sectaire, la passion dite conséquente, qui suit le jugement de la droite raison, éclairée par la foi, augmente le mérite et montre la force de la bonne volonté pour une grande cause (…). Par contre, les passions déréglées ou indisciplinées par leur dérèglement deviennent des vices, l’amour sensible devient gourmandise ou luxure, l’audace devient témérité (…). Mises au service de la perversité, les passions augmentent la malice de l’acte  » (Garrigou-Lagrange Réginald o.p., La synthèse thomiste, Lourdes, Nuntiavit, 2016, p. 261).

    ​Ayant à l’esprit ces notions, nous pouvons maintenant nous demander ce qui dérègle notre passion qu’est la colère, qu’est-ce qui la touche spécifiquement, qu’est-ce qui nous empêche de ressentir une saine et sainte colère  ?  Nous retiendrons quelques éléments. Le premier est l’orgueil – à l’origine de tous les maux. Quand notre orgueil est attaqué, notre colère devient incommensurablement forte et elle ne peut jamais s’exprimer justement. De même, si nous ressentons un mépris dans l’injustice commise envers nous, notre colère deviendra disproportionnée. Pourquoi  ? Au fond de nous-mêmes, nous possédons toujours un certain élan qui nous pousse vers une forme d’excellence, vers une chose que nous considérons comme un mieux. Nous tendons toujours vers ce mieux, inscrit inconsciemment en nous, même si celui-ci est en réalité un pire. Autrement dit, ce mieux ressenti peut être biaisé et faussé. Le mépris est une attaque frontale contre cet oméga personnel, le mépris, qui se joint à l’injustice commise, heurte cet élan constitutif que nous avons en nous et c’est pourquoi la colère devient si forte. De même, notre orgueil peut être touché de différentes manières. Un illettré qui critique un lettré, par exemple, provoquera une terrible colère chez ce dernier qui se sentira gravement offensé à cause de l’état de celui qui l’a offensé. Deuxièmement, notre colère peut être pervertie par notre propre injustice, par exemple quand nous oublions le bien que la personne qui m’offense m’a fait antérieurement au mal commis, ou le soutien qu’elle m’apporta à un moment donné. Nous pouvons aussi oublier de prendre en considération l’état de l’autre. Autrement dit, est-ce que celui qui m’a offensé souffre du décès d’un de ses proches  ? Est-il dans une situation délicate  ? Etc. N’oublions jamais les circonstances et l’état de l’autre  ; nous pouvons être en colère contre une personne privilégiée qui nous vole et ne pas l’être contre un malheureux qui tente de survivre en me volant dans un geste désespéré. Troisièmement, la colère est souvent injuste et irrationnelle quand l’injustice que l’on subit porte sur un mal qui nous affecte et nous trouble particulièrement  : celui qui lutte contre la gourmandise pourrait se mettre plus facilement et plus durement en colère qu’un autre si on l’attaque sur son alimentation.

    ​In fine, nous pouvons simplement dire que la colère n’est ni intrinsèquement bonne – ou juste -, ni intrinsèquement mauvaise – ou injuste -, elle est simplement intrinsèque, en tant que passion, à l’Homme qui l’exercera d’une bonne ou d’une mauvaise manière et à des fins plus ou moins justes. « La colère est bonne quand elle est vertueuse, c’est-à-dire selon la raison que de droit elle suppose (…). Il en résulte ce qu’on appelle une « sainte colère » (capacité authentiquement humaine d’indignation) (…). La passion de colère n’est donc vertueuse que quand elle est réglée par la raison. Les vertus de mansuétude et la douceur viennent la contenir dans de justes limites sans jamais l’éteindre puisqu’elle est une passion authentiquement humaine, mais alors ses manifestations sont vertueuses et louables » (Margelidon Philippe-Marie, Floucat Yves, Dictionnaire de philosophie et de théologie thomistes, Paris, Parole et silence, 2016, p. 68 – 69). 

    Dans notre prochain article, nous essayerons d’induire de nos deux précédents articles – Qu’est-ce que la colère ? et La colère est-elle juste et bonne ? – des applications concrètes de la colère dans le champ politique et militant.

  • Bernanos, l'écologie face au modernisme, par Frédéric Poretti-Winkler.

    2737274333.67.jpgNous n’assistons pas à la fin naturelle d'une grande civilisation humaine, mais à la naissance d'une civilisation inhumaine qui ne saurait s'établir que grâce d’une vaste, à une immense, à une universelle stérilisation valeurs de la vie. Car, on dépit de ce que j’écrivais tout à l’heure, il s’agit beaucoup moins de corruption que de pétrification. » (Georges Bernanos, La France contre les robots)

    frédéric winkler.jpgBernanos est aussi un apôtre de l’écologie dans son combat contre la société mécanique, à l’image de Léon Bloy, Simone Weil, Gabriel Marcel, Nicolas Berdiaëff. Il s’insurge contre cette société déclinant vers un monde de « robots » : « dévorée par ses mécaniques comme une bête malade par ses poux ». Cette marche en avant de la technique mène la société vers la catastrophe. Il se retrouve ainsi comme d’autres écrivains comme Jean Giono, Genevoix, Jules Romains, Charles Peguy… La densité comme le nombre des machines, comme les techniques toujours plus sophistiquées ne sont pas sans conséquences sur la vie en société. Une certaine standardisation de celle-ci tend à discipliner de plus en plus l’individu à son rythme mécanique. La rapidité de l’évolution technologique amène des questionnements quant à l’assujettissement de l’homme à la machine. Est-ce que la fin de l’homme sera imposée par les machines ?
    « Ils ont multipliés les machines et la multiplication des machines pose chaque jour de nouveaux problèmes plus difficiles à résoudre, dont chacun marque une étape vers le paradis exécrable où la liberté ne sera plus qu’une anomalie monstrueuse, un phénomène pathologique, où la liberté d’un seul individu devra être considérée comme une menace redoutable pour la collectivité toute entière ». Cet esclavage dans un horizon plus ou moins lointain demeure notre préoccupation essentielle, à la vue de ce qui se passe. L’homme au service de la machine où celle-ci au service de l’homme, reste bien la question. Tout le monde y répond rapidement et facilement mais les faits comme l’observation semblent contrarier la logique naturelle de la réponse…
    « Heidegger y montre que l’essence de la technique n’est pas seulement, comme le croyaient ses prestigieux auditeurs, la provocation envers la nature, sa « mise en demeure » comme l’a dit Pierre Boutang : elle accomplit aussi l’exil de la philosophie grecque hors de son sol natal, achevant ainsi le mouvement d’éloignement des origines que représente la métaphysique. C’est, au sens propre, l’Occident, le déclin de la pensée grecque, du seul moment philosophique de l’histoire humaine. A l’inquiétude soulevée par ce lent processus peut seul répondre un recours mystérieux à « ce qui nous sauve », au risque d’une transcendance sacrée, à ce que Heidegger appelle encore « la piété de la pensée » … (Jean Védrines, « Bernanos contre les robots », avril 1998).
    Seulement voilà, un autre souci survient dans l’oligarchie technicienne amenant cet état de fait : « petite aristocratie d’ingénieurs et de policiers… grâce au contrôle de toutes les sources de production de l’énergie, à la fois du Travail et des travailleurs… ». Loin de rejeter la technique dont les apports amènent un confort appréciable dans nos vies, il s’agit de contrôler comme de maîtriser celle-ci afin de ne pas glisser dans une facilité nous détruisant à plus ou moins longue échéance. C’est avec intelligence qu’il faut gérer celle-ci et non glisser dans une dépendance qui aboutira immanquablement à « l’abrutissement » de l’homme. Que deviendra l’homme dans ce monde ? « Un robot vivant sur un petit bout d’âme atrophiée de robot au cœur d’insecte plus laborieux et plus féroce que les fourmis ». Cette technique augmente « monstrueusement son pouvoir », lorsqu’on transforme la planète en un : « gigantesque laboratoire, dans le but de faire servir à son confort, à son bien-être, à son avarice et à ses plaisirs des forces naturelles redoutables qui ne sont nullement à la dimension de l’homme mais à celle du colossal univers, on devrait comprendre qu’on s’expose à jouer le rôle du curieux qui circule à tâtons parmi les câbles d’une centrale d’énergie électrique sur la porte de laquelle est écrit en grosses lettres : « Danger de mort »». C’est toute la différence avec le retour aux temps primitifs à la manière de Ghandi ou Lanza del Vasto. La technique fait partie de l’évolution de la société humaine, tout est dans la philosophie que l’on y met, comme des barrières de la conscience : « Que fuyez-vous donc ainsi ? », s’écrie Bernanos : « Hélas ! c’est vous que vous fuyez, chacun de vous se fuit lui-même, comme s’il espérait courir assez vite pour sortir enfin de sa gaine de peau ». La société actuelle est guidée par un mondialisme inondant l’humanité de besoins fictifs suscités à force de publicités incitatives : « n’est qu’une colossale entreprise en vue de distraire à tout prix, par des inventions mécaniques, une humanité trop récemment amputée pour ne pas souffrir de l’organe qu’elle a perdu. Sa machinerie la distrait – distrahere – la distraction devenue nécessité la pousse à multiplier sa machinerie, cercle infernal que rien ne semble devoir rompre jusqu’à ce que soit définitivement tarie cette vie intérieure qui faisait de l’homme un animal religieux ». C’est le sens de notre éthique, retrouver ce fameux chemin perdu de l’élévation que nous avons quitté par confort, en prenant celui de la perte des âmes pour le matérialisme. Ce chemin, que Régine Pernoud par ses travaux sur le monde médiéval comme ceux de Marie Madeleine Martin dans « Les doctrines sociales en France », prit une autre direction, changeant la mentalité comme la spécificité de notre peuple, se détournant du monde invisible au profit du visible matérialiste. Les « ingrédients » qui y aidèrent furent, l’apport massif de l’or d’Amérique, la déconsidération des hommes (les Amérindiens…) comme l’esclavage, la Réforme religieuse qui modifia l’essence même du but dans la vie sur terre. Comme le disait Paul Valery dans une citation que nous reprenons souvent, tellement elle inspire notre espérance : « La véritable tradition n'est pas de refaire ce que les autres ont fait mais de trouver l'esprit qui a fait ces grandes choses et qui en ferait de toutes autres en d'autres temps ». Alors oui disons-le, la misère morale est liée à un défaut de croyance, le totalitarisme est une « maladie de l’homme déspiritualisé, comme le goître est une maladie de l’homme dévitaminisé ». Les valeurs disparaissent comme le beau, le bien au profit de l’utile, souvent laid car dépourvue de grâce comme de recherche de beauté. La civilisation est malade, l’homme y est réduit, années après années, au rang d’objet, numéroté, conditionné comme enrégimenté dirait Proudhon : « Être gouverné, c'est être, à chaque opération, à chaque transaction, à chaque mouvement, noté, enregistré, recensé, tarifé, timbré, toisé, coté, cotisé, patenté, licencié, autorisé, apostillé, admonesté, empêché, réformé, redressé, corrigé. C'est, sous prétexte d'utilité publique, et au nom de l'intérêt général, être mis à contribution, exercé, rançonné, exploité, monopolisé, concussionné, pressuré, mystifié, volé ; puis, à la moindre résistance, au premier mot de plainte, réprimé, amendé, vilipendé, vexé, traqué, houspillé, assommé, désarmé, garrotté, emprisonné, fusillé, mitraillé, jugé, condamné, déporté, sacrifié, vendu, trahi, et pour comble, joué, berné, outragé, déshonoré. Voilà le gouvernement, voilà sa justice, voilà sa morale ! ».
    F. PORETTI-Winkler (http://boutique-royaliste.fr/index.php…) à suivre...

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  • lafautearousseau invite Florian Salazar-Martin à une visite commentée du jardin et de la maison de Maurras...

    C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

    Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

    Aujourd'hui : Nous achevons la lecture/critique du court article de La Provence, et nous proposons à Florian Salazar-Martin une visite du jardin et de la maison de Maurras...

    Nous avons longuement dit, hier et jeudi dernier, ce que nous inspirait la décision de la Mairie de Martigues, ainsi que la lecture du court article de La Provence qui relate la décision (quatre mois avant les Municipales...) de débloquer 850.000 euros pour restaurer la bastide...

    Il nous reste à clore ce chapitre de l'article de La Provence en relevant encore deux ou trois choses∗; et à terminer, d'une façon qui en surprendra peut-être plus d'un, mais pourquoi pas ?, en invitant Florian Salazar-Martin à... une visite du jardin et de la maison de Maurras !

    Rappelons d'abord que, le mercredi 30 mai 2018, il y eut à Marseille, au MUCEM, un Colloque sur Charles Maurras ("Le Mucem donne la parole à quatre spécialistes de l’histoire et du patrimoine, qui débattront autour de l’héritage du « cas » Charles Maurras..." disait l'annonce officielle).

    Les quatre spécialistes étaient Jean-Louis Fabiani (sociologue), Bruno Goyet (agrégé et docteur en histoire), Sébastien Ledoux (historien), Florian Salazar-Martin (adjoint à la mairie de Martigues, délégué  à la culture); et le Modérateur : Eduardo Castillo (journaliste et écrivain).

    Ce Colloque était, pour parler net, un Colloque "bidon", car les quatre intervenants étaient férocement anti maurrassien, et donc, plus que d'un Colloque, il s'agissait d'une charge féroce contre Maurras, sans aucune personne pour le défendre...

    Nous étions une bonne quinzaine de l'Union Royaliste Provençale et, de fait, nous constituions la majorité de l'auditoire de ce qui fut un "four". Nous avons pris la parole pour apporter une contradiction calme, pacifique, raisonnable et, nous l'espérons, intelligente.

    A la fin du Colloque, nous avons pu échanger quelques propos, très amicalement avec les intervenants, et je me suis présenté à Florian Salazar-Martin, avec qui l'entretien fut extrêmement courtois et respectueux, de part et d'autre, malgré, bien sûr, l'affirmation de nos totales divergences sur le fond.

    Je reprends donc la discussion où nous l'avons laissée, il y a un an et demi, et je propose amicalement mes services à Florian Salazar-Martin, qui, manifestement, n'a jamais entendu parler de nous et de Maurras qu'à sens unique. S'il souhaite entendre un autre son de cloche, et, même sans changer d'avis sur l'homme et ses idées, mettre ses connaissances sur lui à jour, je lui propose de lui expliquer, sur le terrain, comme je l'ai fait si souvent pour d'autres, ce que Maurras a voulu faire dans son jardin ("Mon jardin qui s'est souvenu..." disait-il)...

    François Davin, lafautearousseau

     

     

    ∗ relevé dans l'article d'Eric Goubert:

    - "...Dès le jardin, et encore davantage en arrivant sur le perron, les premiers signes de l'usure du temps apparaissent. La façade ouest est gonflée par l'humidité, les volets en bois sont défraîchis, et les repères de fissures sont légion côté est..."

    - "...partout l'état des lieux témoigne d'un besoin de travaux..."

    - "...Si la famille Maurras n'a occupé la bastide que pendant trente ans..." (propos hallucinant, repris par Florian Salazar-Martin, dans ses "trois questions à...").

    Ces propos méritent juste les deux mises au point suivantes :

    1. Pour Eric Goubert, il confirme que, la Mairie étant propriétaire des lieux depuis 1997, soit 22 ans, si la maison est dans un tel état c'est bien d'un manque coupable de soins et d'entretien qu'elle souffre, imputable au propriétaire, donc... à la Mairie !

    2. Pour Eric Goubert et Florian Salazar-Martin : le prince de Joinville, l'un des cinq fils du roi Louis-Philippe, est venu à Martigues, dans cette maison du Chemin de Paradis, visiter son ami Garnier, marin comme lui et qui naviguait avec lui (le prince de Joinville était Amiral). Le dit Garnier était le grand-père maternel de Maurras, père de sa mère, Marie-Pélagie; et  lui et ses ascendants étaient déjà dans la bastide depuis bien longtemps : ce n'est donc certainement pas "pendant trente ans" (!!!!) que les Maurras et ascendants ont occupé la bastide, mais bien plutôt au-delà des cent cinquante ans...

    Allez, sans rancune !

    lafautearousseau

  • La théorie du genre (la suite) (5), par Jeunesse si tu savais et Poussières d'étoiles.

    En contact avec les mouvements Jeunesse si tu savais et Poussières d'étoiles; voici les liens de leur page FB, de leurs sites officiels et de leur chaîne youtube :

     

    JEUNESSE SI TU SAVAIS

    https://www.facebook.com/jeunessesitusavais/

    https://www.jeunesse-si-tu-savais.fr/

     

    POUSSIERES D'ETOILES

    https://www.poussieresdetoiles.fm/

    https://www.youtube.com/channel/UCvYtt4Ws_Uc4Cj0LeLCoEJQ/videos

     

    Et voici le cinquième article (aussi en vidéo/audio) qu'ils nous ont adressé, en attendant la suite...

    LA THEORIE DU GENRE (la suite)

    « Chassez le naturel et il revient au galop »

    https://www.poussieresdetoiles.fm/uploads/newscast/0/0/18/f3dae201-99e1-4067-a637-6275a42a6857.mp3

     

    Aujourd’hui ces théoriciens du genre ont pour objectif de créer un « homme nouveau », plutôt un être nouveau, ni homme ni femme, né de Matrix. Autrefois c’était Jésus qui était né de Marie, la femme nouvelle, la « nouvelle Eve » qui avait donné naissance à Jésus, « l’homme nouveau », « nouvel Adam », comme il est dit dans l’Évangile. Il avait réconcilié l’homme avec Dieu, tout en respectant le plan de Dieu pour la Création et l’ordre naturel. En ce début de siècle, l’idéal des tenants de la théorie du genre semblerait être de ne plus avoir à porter soi-même un enfant, mais de le faire porter par une machine comme dans Matrix (puisque nous sommes au début des organes artificiels, à l’image du cœur artificiel qui vient d’être essayé sur l’homme en 2014) ou provisoirement par une autre femme, une « mère porteuse », dit-on, une location de ventre. On sera ainsi dans « le meilleur des mondes » d’Aldous Huxley, dans le film Matrix, dans un monde nouveau où on aura éliminé tout le naturel au profit d’une société où tout l’artificiel sera dominant. Certains pourraient penser que -selon le proverbe « chassez le naturel, il revient au galop » - on aurait beau faire, que le naturel a la vie dure et qu’on ne contraindrait pas longtemps la nature. Cependant l’objectif est d’appliquer la théorie du genre, de l’enseigner, de la faire pratiquer aux enfants et dès le plus jeune âge. Les garçons jouant à la poupée dès l’école maternelle tandis que les filles auraient droit aux petites voitures, etc. En leurs faisant lire des livres écrits spécialement pour des enfants (et sélectionnés par le Ministère de l’Education nationale ): « J’ai 2 papas qui s’aiment », « Papa porte une robe », « Mademoiselle Zazie a-t-elle un zizi », etc. Et ce dès la maternelle et les classes du primaire. Bien entendu ça n’aura pas beaucoup d’influence pour une majorité d’enfants qui un jour ou l’autre rejetteront cette théorie du genre et rejetteront le viol de la conscience qu’on veut leur faire subir. Parce qu’il s’agit bien d’un viol de la conscience de ces plus petits enfants -même avant l’âge de raison- à qui on veut enseigner des choses qui sont en réalité contre nature et contre le bon sens.

    Mais il se trouvera quand même une minorité d’enfants, qui plus fragiles, plus sensibles que les autres auront été influencés et troublés dans leur développement humain, affectif et sexuel. C’est ainsi que l’on voit -pour contrecarrer ces influences néfastes- l’importance de l’Amour de parents équilibrés pour les enfants. Nombre de ces jeunes qui plus tard vont se droguer, fuguer, devenir SDF, etc. sont des enfants qui auront été, plus petits, blessés dans l’Amour, blessés dans cet équilibre naturel. Ils reproduisent le pire. La joie et le bonheur ils ne l’ont pas connu enfants, ils n’ont pas connu cet équilibre du « berceau de l’Amour » qu’est la famille. Et pour apaiser leurs blessures, ils vont rechercher le paradis… mais un paradis artificiel par la drogue, l’alcool, la musique extrême, l’addiction sexuelle, etc. C’est pourquoi on ne peut pas dire que le fait d’intoxiquer, de violer la conscience des plus petits dès la maternelle, dès l’école primaire sera sans conséquences pour les plus fragiles de ces enfants. Qui risquent eux aussi d’être blessés dans leur intimité, blessés dans leur sexualité, blessés dans leur être profond et ne plus savoir à quelle boussole se fier quand ils seront grands. C’est pourquoi il est important aujourd’hui de dénoncer cette « théorie du genre » qui va contre la nature et le simple bon sens. Chaque être humain a une conscience et avec sa conscience il y a le bon sens et aussi le naturel. A l’heure où on promeut l’écologie et un retour à la nature, certains tentent d’éradiquer la nature dans l’être humain, dans le mariage homme-femme, dans la sexualité, dans le fait qu’un garçon est un garçon, une fille une fille, et que de l’union des deux naîtra un Amour et de nouvelles vies. Ils essayent d’éradiquer tout ce qui est naturel pour nous mener à l’artificiel. Le chemin de la joie et du bonheur *est effectivement l’attente de chaque être humain, puisque chacun a cette aspiration au paradis. Avec peut-être dans les yeux le souvenir ancien d’un paradis terrestre, on aspire à *un nouveau paradis. Mais aujourd’hui la société de consommation, la société qui met tout sens dessus dessous, depuis cette Révolution de Mai 68 (qui a fait exploser ces théories du féminisme et du lobby gay) essaye de nous faire oublier les chemins du réel et du naturel pour un paradis artificiel et contre nature.

    Pour en finir avec la théorie du genre, « chassez le naturel » -c’est ce que vous avez voulu faire- et bien faisons le « revenir au galop » !

  • Espagne : l'extrême-gauche veut la mort de la monarchie, par Frédéric de Natal

    L’extrême-gauche espagnole réclame un référendum sur le maintien de la monarchie. Partie prenante de la coalition au pouvoir, le parti Podemos (« Nous pouvons ») a d’ores et déjà annoncé la couleur sur les réseaux sociaux, ces derniers jours. Le mouvement d’extrême-gauche a invité ses militants à se rassembler vendredi prochain à Madrid afin d’assister à un colloque au thème évocateur et qui en dit sur ses futures intentions : « Au revoir monarchie, bonjour la démocratie ».

    « Nous soutiendrons les associations qui organiseront un référendum contre la monarchie en mai 2020 et qui seront en faveur de l’installation d’une république en Espagne ». L’attaque est violente contre la monarchie. L’état -major de Podemos ne s’en cache pas. Cette réunion vise à faire de l’Espagne, « un pays sans rois ni reines » et à mettre fin à une institution « dont le fondement est la corruption et le gaspillage » peut-on lire sur le compte twitter du porte -parole de Podemos, Isa Serra. Et qui explique que cette réunion politique souhaite mettre en place des jalons qui leur permettront de « sortir de la monarchie et construire une république démocratique, juste et féministe ».

    On est désormais loin des poignées de main entre Pablo Iglesias, le fondateur du mouvement, et le roi Felipe (Philippe) VI de Bourbon, désormais menacé par toutes les mouvances d’extrême-gauche du royaume. Il y a deux jours, Roger Torrent i Ramió, membre de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC) et président de la Catalogne a fait voter, en toute illégalité, avec ses alliés JxCat, et CUP une proposition de résolution qui affirme pouvoir débattre et voter sur l'autodétermination. Et contourner ainsi la cour constitutionnelle.

    Fort de 35 députés aux Cortès, Podemos annonce même mettre en place une plateforme explicative en ligne concernant leur projet afin de proposer aux espagnols (« citoyens » dans le texte) «la possibilité de voter pour le type de modèle d’État de leur choix lors d’un référendum ». Isa Serra en a aussi profité pour dénoncer le système monarchique comme étant « une pierre d'achoppement qui interdit tout développement démocratique en son sein » et « un barrage aux droits et des libertés dans les secteurs populaires ». Une rhétorique qui renvoie l’Espagne aux pires heures des années trente et dont les conséquences à l’époque ont mené le royaume vers une violente guerre civile qui a fait des centaines de milliers de morts de part et d’autre des camps en présence.

    L’Espagne souhaite-t-elle vraiment un référendum sur la question. Bien que la monarchie ait été ébranlée par l’affaire Nóos et la condamnation du mari de l'infanta Cristina, Iñaki Urdangarin, le roi Felipe VI reste encore populaire. Toutefois l’écart entre républicains et monarchiste est assez serré. 51% des espagnols souhaitent toujours le maintien de la monarchie contre 46% en faveur de la république (dont 70% des 18-24 ans) selon un sondage sur le sujet publié en juin 2019. Parmi les premiers soutiens de la monarchie, on retrouve d’ailleurs le Parti Populaire (91%), Ciudadanos (83%) et Vox (82%). Suivi de loin par 45% des adhérents et sympathisants du Partis Socialiste.

    Accusé par le parti de la droite conservatrice, Vox, de vouloir fragiliser la monarchie, Pedro Sanchez affirme toujours qu’il n’est pas question de remettre en cause ce système qui a restauré la démocratie après la mort du Caudillo Francisco Franco. Une constitution rétablie en 1978, qui avait fait à l’époque consensus et qui permet justement la pluralité politique et des idées en Espagne. Celle-là même que dénonce très curieusement Podemos à ses propres fins. Depuis un an les consultations locales sur le sujet, sans aucune reconnaissance juridique, se sont multipliées. Et c’est sur ces mini-référendums, qui ont surtout connu des succès mitigés dans les principales universités du pays, que se base Podemos (dont Iglesias est pressenti pour être le numéro 2 du gouvernement,) pour justifier ce colloque de deux jours qui va réunir pas moins de 37 organisations politiques, syndicales et de jeunesse ensemble. Faisant ainsi fi d’une décision de la cour suprême cette année qui a déclaré inconstitutionnelles toute tentative de « référendum pour le droit l'autodétermination » ou « de rejet de la monarchie».

    Journal de l'aristocratie et de la bourgeoisie, de tendance conservatrice et monarchiste, le quotidien ABC a tiré à boulets rouges sur le parti Podemos accusé d’avoirs mis en place avec ERC un « plan commun visant à détruire ce qu'ils appellent « le régime de 1978 » et « faire régresser le royaume sous sa forme républicaine le plus néfaste de notre histoire ».

    59.jpg« En deux ans, leurs dirigeants sont devenus des petits bourgeois, faisant sans cesse des purges internes afin de se faire une place dorée sur les listes électorales pour être élu » a dénoncé ABC qui a levé une fois de plus le drapeau sang et or en faveur la défense de la monarchie ; Avant de rappeler aux populistes de gauche, que le « roi est le « garant et symbole de l'unité de l'Espagne » et que Felipe VI peut volontiers se targuer d’un bilan réussi depuis sa montée sur le trône en 2014.

    Pas sûr que les deux républiques de l'histoire espagnole peuvent revendiquer un tel héritage de stabilité auquel peut toujours prétendre et légitimement la monarchie Bourbon.

  • Tous les articles parus sur lafautearousseau depuis le début de notre campagne ”Défendez Maurras ! Sauvez sa maison !”

    "Lanceurs d'alerte" : si la chose est vieille comme le monde, la formulation fait fureur en ce moment. Va donc pour "lancer l'alerte" à propos de la maison de Maurras à Martigues, et pour demander publiquement : que se passe-t-il, au Chemin de Paradis ? Ou : que s'est-il passé ? S'est-il passé quelque chose de grave pour que la Mairie interdise la visite de la maison et même le simple accès au jardin ? Y a-t-il eu vol(s) ou dégradation(s) que la Mairie voudrait ou devrait cacher ? Mais un vol arrive partout : on a même volé la Joconde au Louvre au début du siècle dernier...

    Alors, quoi ? On nous parle de travaux, depuis plus de deux ans, et on nous dit qu'il va encore y avoir des travaux, pendant plus de deux ans : qui peut le croire ? La maison est grande est belle, certes, mais elle n'a tout de même pas les dimensions du Louvre !

    La question est donc simple : la Mairie cache-t-elle quelque chose, ou bien attend-elle, placidement que, faute d'entretien et de "vie", tout simplement, la maison ne s'effondre ?

    Nous voulons savoir, car nous aimons ce lieu que nous connaissons bien, et même plus que très bien, et nous voulons, comme nous l'avons fait tant de fois, retrouver le libre accès à ce lieu magnifique, chargé de sens et d'émotions.

    Nous n'avons rien dit ni rien fait jusqu'à présent. Il faut dire que le sujet est délicat, car, que dire, et que faire ? Que pouvons-nous, que savons-nous, que voulons-nous faire ? Il n'est pas facile de répondre à cette question. Mais peut-être les amoureux du lieu ont-ils eu tort, jusqu'à présent, d'attendre; car, on le voit bien maintenant, attendre quoi ?

    Si les choses continuent comme cela, un jour ou l'autre la maison s'écroulera. Et plusieurs éléments du jardin étaient déjà dans un état "d'effacement en cours" lors de la dernière visite publique que nous y avons organisée, il y a plusieurs années de cela.

    Nous nous sommes donc résolus à nous emparer du sujet à l'occasion des 36ème Journées du Patrimoine, les 21 et 22 septembre dernier, et nous en parlerons tous les jours, jusqu'aux prochaines élections municipales des dimanches 15 et 22 mars prochain, en espérant que l'actuelle bande stalino-sectaire (admirez le pléonasme...) aura perdu la Mairie...

    En mars, on verra selon la tournure qu'auront prise les événements et on avisera, en fonction : commençons par secouer le cocotier, et on verra bien ce qui tombe...

    En cliquant sur le lien qui suit, vous retrouverez la liste complète des articles publiées sur ce sujet par lafautearousseau, depuis le vendredi 14 septembre, veille des Journées du Patrimoine jusqu'à l'interruption de Noël :  Campagne Maurras 2019.

    Et voici maintenant la liste complète des articles parus depuis le lundi 6 janvier 2020 :

    DEFENDRE MAURRAS ET SAUVER SA MAISON DU CHEMIN DE PARADIS, A MARTIGUES...

    En effet, notre campagne "Défendez Maurras ! Sauvez sa maison" a débuté avec les Journées du Patrimoine, en septembre; mais nous l'avons volontairement interrompue pendant la quinzaine des vacances de Noël; elle a repris, comme annoncé, le lundi 6 janvier, et s'arrêtera le lundi 23 mars prochain, avec la publication du résultat des élections municipales.

    Bien entendu, quel que soit le résultat de ces élections, notre action résolue, publique et pacifique pour la restauration de la maison de Maurras, sa réouverture au public et son inscription au réseau des Maisons des Illustres continuera : elle prendra les formes que nous jugerons les plus efficaces, en fonction des nouvelles circonstances, mais elle ne s'arrêtera que lorsque nous aurons obtenu ce que nous demandons...

    Voici donc la liste de la deuxième partie de notre campagne :

    07/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    06/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    05/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    04/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    03/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    31/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (5/5)...

    30/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (4/5)...

    29/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (3/5)...

    28/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (2/5)...

    27/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (1/5)...

    24/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Notre visite du "jardin qui s'est souvenu" est maintenant achevée...

    23/01 : A la découverte de l'homme Maurras : la reine de France chez Charles Maurras...

    22/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Rajoutée par Maurras ensuite, une cinquième stèle; elle fut enlevée : par qui ?...

    21/01 : A la découverte de l'homme Maurras : la quatrième stèle...

    20/01 : A la découverte de l'homme Maurras :Avant d'arriver aux deux autre stèles...(5)

    17/01 : A la découverte de l'homme Maurras : La troisième stèle du jardin, dédiée au Prince de Joinville...(4)

    16/01 : A la découverte de l'homme Maurras : La deuxième stèle du jardin, consacrée "aux grandes amitiés" de la vie de Maurras...(3)

    15/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Pourquoi une stèle consacrée à Frédéric Mistral ?...(2)

    14/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Après le Mur des Fastes, allons découvrir cinq stèles, et comprendre pourquoi Maurras les a voulues là...(1)

    13/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Achevons la "lecture" du Mur des Fastes...

    10/01 : http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/01/10/a-la-decouverte-de-l-homme-maurras-6204104.html

    09/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Joseph Boze, peintre de Louis XVI, défendit héroïquement la Reine Marie-Antoinette devant le soi-disant "tribunal" révolutionnaire...

    08/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Reprenons la visite de la partie architecturée du jardin, et du Mur des Fastes...

    07/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Maurras et les premiers établissements phocéens sur la côte provençale...

    06/01 : Pour réintroduire Maurras dans le paysage politique : état actuel des listes pour les prochaines Municipales à Martigues...

    lafautearousseau

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    "Lanceurs d'alerte" : si la chose est vieille comme le monde, la formulation fait fureur en ce moment. Va donc pour "lancer l'alerte" à propos de la maison de Maurras à Martigues, et pour demander publiquement : que se passe-t-il, au Chemin de Paradis ? Ou : que s'est-il passé ? S'est-il passé quelque chose de grave pour que la Mairie interdise la visite de la maison et même le simple accès au jardin ? Y a-t-il eu vol(s) ou dégradation(s) que la Mairie voudrait ou devrait cacher ? Mais un vol arrive partout : on a même volé la Joconde au Louvre au début du siècle dernier...

    Alors, quoi ? On nous parle de travaux, depuis plus de deux ans, et on nous dit qu'il va encore y avoir des travaux, pendant plus de deux ans : qui peut le croire ? La maison est grande est belle, certes, mais elle n'a tout de même pas les dimensions du Louvre !

    La question est donc simple : la Mairie cache-t-elle quelque chose, ou bien attend-elle, placidement que, faute d'entretien et de "vie", tout simplement, la maison ne s'effondre ?

    Nous voulons savoir, car nous aimons ce lieu que nous connaissons bien, et même plus que très bien, et nous voulons, comme nous l'avons fait tant de fois, retrouver le libre accès à ce lieu magnifique, chargé de sens et d'émotions.

    Nous n'avons rien dit ni rien fait jusqu'à présent. Il faut dire que le sujet est délicat, car, que dire, et que faire ? Que pouvons-nous, que savons-nous, que voulons-nous faire ? Il n'est pas facile de répondre à cette question. Mais peut-être les amoureux du lieu ont-ils eu tort, jusqu'à présent, d'attendre; car, on le voit bien maintenant, attendre quoi ?

    Si les choses continuent comme cela, un jour ou l'autre la maison s'écroulera. Et plusieurs éléments du jardin étaient déjà dans un état "d'effacement en cours" lors de la dernière visite publique que nous y avons organisée, il y a plusieurs années de cela.

    Nous nous sommes donc résolus à nous emparer du sujet à l'occasion des 36ème Journées du Patrimoine, les 21 et 22 septembre dernier, et nous en parlerons tous les jours, jusqu'aux prochaines élections municipales des dimanches 15 et 22 mars prochain, en espérant que l'actuelle bande stalino-sectaire (admirez le pléonasme...) aura perdu la Mairie...

    En mars, on verra selon la tournure qu'auront prise les événements et on avisera, en fonction : commençons par secouer le cocotier, et on verra bien ce qui tombe...

    En cliquant sur le lien qui suit, vous retrouverez la liste complète des articles publiées sur ce sujet par lafautearousseau, depuis le vendredi 14 septembre, veille des Journées du Patrimoine jusqu'à l'interruption de Noël :  Campagne Maurras 2019.

    Et voici maintenant la liste complète des articles parus depuis le lundi 6 janvier 2020 :

    DEFENDRE MAURRAS ET SAUVER SA MAISON DU CHEMIN DE PARADIS, A MARTIGUES...

    En effet, notre campagne "Défendez Maurras ! Sauvez sa maison" a débuté avec les Journées du Patrimoine, en septembre; mais nous l'avons volontairement interrompue pendant la quinzaine des vacances de Noël; elle a repris, comme annoncé, le lundi 6 janvier, et s'arrêtera le lundi 23 mars prochain, avec la publication du résultat des élections municipales.

    Bien entendu, quel que soit le résultat de ces élections, notre action résolue, publique et pacifique pour la restauration de la maison de Maurras, sa réouverture au public et son inscription au réseau des Maisons des Illustres continuera : elle prendra les formes que nous jugerons les plus efficaces, en fonction des nouvelles circonstances, mais elle ne s'arrêtera que lorsque nous aurons obtenu ce que nous demandons...

    Voici donc la liste de la deuxième partie de notre campagne :

    14/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    13/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    12/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    11/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    10/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    07/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    06/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    05/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    04/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    03/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    31/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (5/5)...

    30/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (4/5)...

    29/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (3/5)...

    28/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (2/5)...

    27/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (1/5)...

    24/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Notre visite du "jardin qui s'est souvenu" est maintenant achevée...

    23/01 : A la découverte de l'homme Maurras : la reine de France chez Charles Maurras...

    22/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Rajoutée par Maurras ensuite, une cinquième stèle; elle fut enlevée : par qui ?...

    21/01 : A la découverte de l'homme Maurras : la quatrième stèle...

    20/01 : A la découverte de l'homme Maurras :Avant d'arriver aux deux autre stèles...(5)

    17/01 : A la découverte de l'homme Maurras : La troisième stèle du jardin, dédiée au Prince de Joinville...(4)

    16/01 : A la découverte de l'homme Maurras : La deuxième stèle du jardin, consacrée "aux grandes amitiés" de la vie de Maurras...(3)

    15/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Pourquoi une stèle consacrée à Frédéric Mistral ?...(2)

    14/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Après le Mur des Fastes, allons découvrir cinq stèles, et comprendre pourquoi Maurras les a voulues là...(1)

    13/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Achevons la "lecture" du Mur des Fastes...

    10/01 : http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/01/10/a-la-decouverte-de-l-homme-maurras-6204104.html

    09/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Joseph Boze, peintre de Louis XVI, défendit héroïquement la Reine Marie-Antoinette devant le soi-disant "tribunal" révolutionnaire...

    08/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Reprenons la visite de la partie architecturée du jardin, et du Mur des Fastes...

    07/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Maurras et les premiers établissements phocéens sur la côte provençale...

    06/01 : Pour réintroduire Maurras dans le paysage politique : état actuel des listes pour les prochaines Municipales à Martigues...

    lafautearousseau

  • Tous les articles parus sur lafautearousseau depuis le début de notre campagne ”Défendez Maurras ! Sauvez sa maison !”

    "Lanceurs d'alerte" : si la chose est vieille comme le monde, la formulation fait fureur en ce moment. Va donc pour "lancer l'alerte" à propos de la maison de Maurras à Martigues, et pour demander publiquement : que se passe-t-il, au Chemin de Paradis ? Ou : que s'est-il passé ? S'est-il passé quelque chose de grave pour que la Mairie interdise la visite de la maison et même le simple accès au jardin ? Y a-t-il eu vol(s) ou dégradation(s) que la Mairie voudrait ou devrait cacher ? Mais un vol arrive partout : on a même volé la Joconde au Louvre au début du siècle dernier...

    Alors, quoi ? On nous parle de travaux, depuis plus de deux ans, et on nous dit qu'il va encore y avoir des travaux, pendant plus de deux ans : qui peut le croire ? La maison est grande est belle, certes, mais elle n'a tout de même pas les dimensions du Louvre !

    La question est donc simple : la Mairie cache-t-elle quelque chose, ou bien attend-elle, placidement que, faute d'entretien et de "vie", tout simplement, la maison ne s'effondre ?

    Nous voulons savoir, car nous aimons ce lieu que nous connaissons bien, et même plus que très bien, et nous voulons, comme nous l'avons fait tant de fois, retrouver le libre accès à ce lieu magnifique, chargé de sens et d'émotions.

    Nous n'avons rien dit ni rien fait jusqu'à présent. Il faut dire que le sujet est délicat, car, que dire, et que faire ? Que pouvons-nous, que savons-nous, que voulons-nous faire ? Il n'est pas facile de répondre à cette question. Mais peut-être les amoureux du lieu ont-ils eu tort, jusqu'à présent, d'attendre; car, on le voit bien maintenant, attendre quoi ?

    Si les choses continuent comme cela, un jour ou l'autre la maison s'écroulera. Et plusieurs éléments du jardin étaient déjà dans un état "d'effacement en cours" lors de la dernière visite publique que nous y avons organisée, il y a plusieurs années de cela.

    Nous nous sommes donc résolus à nous emparer du sujet à l'occasion des 36ème Journées du Patrimoine, les 21 et 22 septembre dernier, et nous en parlerons tous les jours, jusqu'aux prochaines élections municipales des dimanches 15 et 22 mars prochain, en espérant que l'actuelle bande stalino-sectaire (admirez le pléonasme...) aura perdu la Mairie...

    En mars, on verra selon la tournure qu'auront prise les événements et on avisera, en fonction : commençons par secouer le cocotier, et on verra bien ce qui tombe...

    En cliquant sur le lien qui suit, vous retrouverez la liste complète des articles publiées sur ce sujet par lafautearousseau, depuis le vendredi 14 septembre, veille des Journées du Patrimoine jusqu'à l'interruption de Noël :  Campagne Maurras 2019.

    Et voici maintenant la liste complète des articles parus depuis le lundi 6 janvier 2020 :

    DEFENDRE MAURRAS ET SAUVER SA MAISON DU CHEMIN DE PARADIS, A MARTIGUES...

    En effet, notre campagne "Défendez Maurras ! Sauvez sa maison" a débuté avec les Journées du Patrimoine, en septembre; mais nous l'avons volontairement interrompue pendant la quinzaine des vacances de Noël; elle a repris, comme annoncé, le lundi 6 janvier, et s'arrêtera le lundi 23 mars prochain, avec la publication du résultat des élections municipales.

    Bien entendu, quel que soit le résultat de ces élections, notre action résolue, publique et pacifique pour la restauration de la maison de Maurras, sa réouverture au public et son inscription au réseau des Maisons des Illustres continuera : elle prendra les formes que nous jugerons les plus efficaces, en fonction des nouvelles circonstances, mais elle ne s'arrêtera que lorsque nous aurons obtenu ce que nous demandons...

    Voici donc la liste de la deuxième partie de notre campagne :

    14/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    13/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    12/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    11/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    10/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    07/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    06/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    05/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    04/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    03/02 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français...

    31/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (5/5)...

    30/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (4/5)...

    29/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (3/5)...

    28/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (2/5)...

    27/01 : Pour réintégrer Maurras dans le paysage politique français : l'inique condamnation de 1945 (1/5)...

    24/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Notre visite du "jardin qui s'est souvenu" est maintenant achevée...

    23/01 : A la découverte de l'homme Maurras : la reine de France chez Charles Maurras...

    22/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Rajoutée par Maurras ensuite, une cinquième stèle; elle fut enlevée : par qui ?...

    21/01 : A la découverte de l'homme Maurras : la quatrième stèle...

    20/01 : A la découverte de l'homme Maurras :Avant d'arriver aux deux autre stèles...(5)

    17/01 : A la découverte de l'homme Maurras : La troisième stèle du jardin, dédiée au Prince de Joinville...(4)

    16/01 : A la découverte de l'homme Maurras : La deuxième stèle du jardin, consacrée "aux grandes amitiés" de la vie de Maurras...(3)

    15/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Pourquoi une stèle consacrée à Frédéric Mistral ?...(2)

    14/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Après le Mur des Fastes, allons découvrir cinq stèles, et comprendre pourquoi Maurras les a voulues là...(1)

    13/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Achevons la "lecture" du Mur des Fastes...

    10/01 : http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/01/10/a-la-decouverte-de-l-homme-maurras-6204104.html

    09/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Joseph Boze, peintre de Louis XVI, défendit héroïquement la Reine Marie-Antoinette devant le soi-disant "tribunal" révolutionnaire...

    08/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Reprenons la visite de la partie architecturée du jardin, et du Mur des Fastes...

    07/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Maurras et les premiers établissements phocéens sur la côte provençale...

    06/01 : Pour réintroduire Maurras dans le paysage politique : état actuel des listes pour les prochaines Municipales à Martigues...

    lafautearousseau

  • Tous les articles parus sur lafautearousseau depuis le début de notre campagne ”Défendez Maurras ! Sauvez sa maison !”

    "Lanceurs d'alerte" : si la chose est vieille comme le monde, la formulation fait fureur en ce moment. Va donc pour "lancer l'alerte" à propos de la maison de Maurras à Martigues, et pour demander publiquement : que se passe-t-il, au Chemin de Paradis ? Ou : que s'est-il passé ? S'est-il passé quelque chose de grave pour que la Mairie interdise la visite de la maison et même le simple accès au jardin ? Y a-t-il eu vol(s) ou dégradation(s) que la Mairie voudrait ou devrait cacher ? Mais un vol arrive partout : on a même volé la Joconde au Louvre au début du siècle dernier...

    Alors, quoi ? On nous parle de travaux, depuis plus de deux ans, et on nous dit qu'il va encore y avoir des travaux, pendant plus de deux ans : qui peut le croire ? La maison est grande est belle, certes, mais elle n'a tout de même pas les dimensions du Louvre !

    La question est donc simple : la Mairie cache-t-elle quelque chose, ou bien attend-elle, placidement que, faute d'entretien et de "vie", tout simplement, la maison ne s'effondre ?

    Nous voulons savoir, car nous aimons ce lieu que nous connaissons bien, et même plus que très bien, et nous voulons, comme nous l'avons fait tant de fois, retrouver le libre accès à ce lieu magnifique, chargé de sens et d'émotions.

    Nous n'avons rien dit ni rien fait jusqu'à présent. Il faut dire que le sujet est délicat, car, que dire, et que faire ? Que pouvons-nous, que savons-nous, que voulons-nous faire ? Il n'est pas facile de répondre à cette question. Mais peut-être les amoureux du lieu ont-ils eu tort, jusqu'à présent, d'attendre; car, on le voit bien maintenant, attendre quoi ?

    Si les choses continuent comme cela, un jour ou l'autre la maison s'écroulera. Et plusieurs éléments du jardin étaient déjà dans un état "d'effacement en cours" lors de la dernière visite publique que nous y avons organisée, il y a plusieurs années de cela.

    Nous nous sommes donc résolus à nous emparer du sujet à l'occasion des 36ème Journées du Patrimoine, les 21 et 22 septembre dernier, et nous en parlerons tous les jours, jusqu'aux prochaines élections municipales des dimanches 15 et 22 mars prochain, en espérant que l'actuelle bande stalino-sectaire (admirez le pléonasme...) aura perdu la Mairie...

    En mars, on verra selon la tournure qu'auront prise les événements et on avisera, en fonction : commençons par secouer le cocotier, et on verra bien ce qui tombe...

    En cliquant sur le lien qui suit, vous retrouverez la liste complète des articles publiées sur ce sujet par lafautearousseau, depuis le vendredi 14 septembre, veille des Journées du Patrimoine jusqu'à l'interruption de Noël :  Campagne Maurras 2019.

    Et voici maintenant la liste complète des articles parus depuis le lundi 6 janvier 2020 :

    DEFENDRE MAURRAS ET SAUVER SA MAISON DU CHEMIN DE PARADIS, A MARTIGUES...

    En effet, notre campagne "Défendez Maurras ! Sauvez sa maison" a débuté avec les Journées du Patrimoine, en septembre; mais nous l'avons volontairement interrompue pendant la quinzaine des vacances de Noël; elle a repris, comme annoncé, le lundi 6 janvier, et s'arrêtera le lundi 23 mars prochain, avec la publication du résultat des élections municipales.

    Bien entendu, quel que soit le résultat de ces élections, notre action résolue, publique et pacifique pour la restauration de la maison de Maurras, sa réouverture au public et son inscription au réseau des Maisons des Illustres continuera : elle prendra les formes que nous jugerons les plus efficaces, en fonction des nouvelles circonstances, mais elle ne s'arrêtera que lorsque nous aurons obtenu ce que nous demandons...

    Voici donc la liste de la deuxième partie de notre campagne :

     

    17/01 : A la découverte de l'homme Maurras : La troisième stèle du jardin, dédiée au Prince de Joinville...(4)

    16/01 : A la découverte de l'homme Maurras : La deuxième stèle du jardin, consacrée "aux grandes amitiés" de la vie de Maurras...(3)

    15/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Pourquoi une stèle consacrée à Frédéric Mistral ?...(2)

    14/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Après le Mur des Fastes, allons découvrir cinq stèles, et comprendre pourquoi Maurras les a voulues là...(1)

    13/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Achevons la "lecture" du Mur des Fastes...

    10/01 : http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/01/10/a-la-decouverte-de-l-homme-maurras-6204104.html

    09/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Joseph Boze, peintre de Louis XVI, défendit héroïquement la Reine Marie-Antoinette devant le soi-disant "tribunal" révolutionnaire...

    08/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Reprenons la visite de la partie architecturée du jardin, et du Mur des Fastes...

    07/01 : A la découverte de l'homme Maurras : Maurras et les premiers établissements phocéens sur la côte provençale...

    06/O1 : Pour réintroduire Maurras dans le paysage politique : état actuel des listes pour les prochaines Municipales à Martigues...

    lafautearousseau

  • Le 21 Janvier 1793, la France s’est suicidée… par Christian Vanneste

    Le 21 Janvier 1793, la France se suicidait en guillotinant son Roi, Louis XVI. C’est Renan qui, après la défaite de 1870, portait ce redoutable jugement sur notre histoire. Au lendemain du désastre de Sedan, une majorité parlementaire monarchiste, mais divisée entre les prétendants au trône avait failli restaurer la royauté. Par la suite, c’est la République qui a été établie, d’une manière apparemment irrévocable, et portée par une idéologie qui faisait de l’ancien régime un passé non seulement révolu, mais condamnable, et d’ailleurs condamné par le progrès.

    3309368304.jpgLes Jacobins, les régicides de 1793, allaient imposer leur domination politique et intellectuelle, et leur vision de l’histoire à travers leurs héritiers et ceux-ci par le biais d’un enseignement pétri de leurs préjugés. Comme durant la première révolution, un mouvement sinistrogyre, « à gauche toute », s’enclenchait qui faisait se suivre les opportunistes, les radicaux, les radicaux-socialistes, les socialistes et les communistes. Beaucoup de Français ont baigné dans cette atmosphère idéologique qui a consisté à identifier la gauche au progrès social et la droite à la réaction sans lendemain. De Gaulle a, pour une part, échappé à ce mouvement, mais sans pouvoir l’arrêter. Le stupide « 1968 » le démontre : alors que la France s’est redressée, et a retrouvé sa place dans le monde, les enfants de privilégiés jouent à la prise d’une Bastille imaginaire, montent des barricades comme le Marius des Misérables, préfèrent Trotsky et Mao à de Gaulle, Sartre à Raymond Aron. Nos élites manquent rarement d’étaler leur légèreté politique. Les syndicats saisissent alors l’opportunité de partager les richesses avant qu’elles soient créées, sans le moindre souci de la compétitivité de notre économie. Il faudra la dévaluation, après le départ du Général, pour compenser le handicap, comme d’habitude. De Gaulle, lui-même, aura toujours cherché à composer avec le sens de l’histoire, en pensant que c’était le seul moyen pour la France de ne pas s’effondrer. Le problème, c’était que les gauchistes allaient plus vite et plus loin que lui dans cette direction : ils ont de plus en plus dominé la pensée française, influencé les élites, investi les médias, et la France a continué irrémédiablement sa chute en se croyant exemplaire.

    La comparaison entre les destins de la France et du Royaume-Uni devrait cependant rendre plus lucide sur le suicide français. En 1789, la France est de loin le pays le plus peuplé, le plus riche et le plus puissant d’Europe. Les cours européennes parlent français et imitent Versailles. Nos écrivains font rayonner la culture française. Depuis Denain, en 1712, pas une armée étrangère n’a foulé le royaume. La dernière guerre contre l’Angleterre a été gagnée à Yorktown en permettant l’indépendance des Etats-Unis. Louis XVI veille à ce que la flotte française gagne en puissance, puisqu’elle est notre faiblesse. L’armée est la plus forte d’Europe et fort bien équipée, notamment en artillerie. La partie n’est pas jouée avec les Anglais pour la domination du monde. L’Espagne a aussi pour roi un Bourbon, cette famille qui règne à Naples et à Parme. Après le mariage avec Marie-Antoinette, l’Autriche n’est plus l’ennemie mais l’alliée catholique contre la Prusse. Sur le plan de ce qu’on appelle aujourd’hui la géopolitique, à ce moment, le monde peut encore être français. Les désastreuses guerres de la Révolution et de l’Empire vont définitivement asseoir la domination des Anglo-Saxons, Anglais jusqu’au lendemain de la Première Guerre Mondiale, Américains ensuite, dont les Français ne seront plus que les seconds comme lors de l’absurde campagne de Crimée contre la Russie. L’Angleterre n’a subi ni défaite, ni invasion et s’est délestée de son Empire sans guerre tout en conservant avec lui d’étroits rapports à travers le Commonwealth dont la Reine est le chef symbolique, ses 53 Etats parmi lesquels 16 royaumes dont elle est la Reine.

    La France, c’est un seul régime en mille ans, et une rafale baroque de rois, d’empereurs, de républiques et de dictatures, en deux-cents ans, pour aboutir à la conclusion que notre système ne fonctionne pas très bien, et qu’il faudrait le changer une fois encore …. Depuis leur seconde révolution en 1688, les Britanniques qui avaient préservé la monarchie et seulement changé de dynastie à cette occasion, ont régné sur la planète durant un siècle grâce à des institutions adaptées avec pragmatisme, mais jamais bouleversées, et un parti de droite insubmersible, le groupe parlementaire séculaire, Tory, devenu il y a plus d’un siècle le Parti Conservateur… Certes, l’Empire a vécu, mais le monde entier parle anglais, y compris en piétinant de plus en plus le français chez lui. Il est difficile de ne pas penser dans la langue que l’on parle. Le marché et le droit, le « libéralisme » se sont imposés à l’idée d’un Etat centralisateur et rationnel en recul partout.

    Bien sûr, il est absurde de vouloir réécrire l’histoire. Mais la nostalgie zemmourienne ne pointe pas suffisamment cette date, qui précède évidemment la conquête de l’Algérie. Le 21 Janvier 1793 fut le choc entre les préjugés de la tradition et ceux du fanatisme. Lorsque la tradition est revenue dans les fourgons de l’étranger, en 1814 et 1815, elle avait sans doute définitivement perdu la partie. Mais il serait bon que les Français prennent conscience qu’il y a 227 ans, la France a fait fausse route. La Russie de Poutine qui amoindrit la rupture révolutionnaire s’appuie sur la fierté d’une histoire qui englobe le Tsar, l’orthodoxie et la grande guerre patriotique contre le nazisme. Elle déplore l’assassinat de la famille impériale par les bolchéviques.