A la découverte de l'homme Maurras : La troisième stèle du jardin, dédiée au Prince de Joinville...(4)
lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.
C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.
Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...
Aujourd'hui : La troisième stèle du jardin, dédiée au Prince de Joinville...(4)
Après celle consacrée à Mistral et celle consacrée "aux grandes amitiés de ma vie", la troisième stèle voulue par Maurras rappelle la visite, en 1845 ou 1846 du Prince de Joinville.
Le grand-père de Maurras (Garnier, père de sa mère) était marin (d'où la première vocation de Maurras) et naviguait avec l'Amiral de Joinville, fils de Louis-Philippe, qui lui rendit un jour visite dans sa demeure, à Martigues, au Chemin de Paradis...
C'est de ce grand-père Garnier, marin, que Maurras tirait sa ferme intention, sa vocation, de devenir marin, à son tour.
Il en fut empêché par un accident de la vie, devenant fortement mal-entendant (mais jamais sourd, comme on le dit presque tout le temps).
Après un premier drame terrible - la perte de son père adoré, lorsqu'il avait six ans - ce second accident de la vie marqua profondément, on l'imagine, le jeune Charles.
Il a raconté son "rêve fracassé" dans un très beau poème, en partie crypté : Destinées :
"Tu naquis le jour de la lune,
Et sous le signe des combats,
Le soleil n'en finissait pas
De se lever sur ta lagune
Le vent d'ouest au seuil béant
De ta maison sur le rivage
Vint moduler son cri sauvage
Et les appels de l'océan.
Mais tu n'as pas quitté ton île
Ni fait bataille sur la mer :
Jamais la gloire du vrai fer
N'a brillé dans ta main débile.
Tu ne peux être matelot
Que d'imaginaires espaces
Où, plus qu'ailleurs, l'aube fugace
Est longue à naître sous le flot,
Darde au zénith la flamme torse
Des volontés de ton destin :
Dans les angoisses du Matin
Quelle Nuit lente use ta force !