A la découverte de l'homme Maurras : la quatrième stèle...
lafautearousseau se propose ici de vous faire découvrir Un patriote, nommé Maurras. Maurras est en effet inconnu du grand public, parce que volontairement ignoré par la conspiration du silence, entretenue par le Système pour lequel Maurras n'est pas "dangereux", mais "le seul dangereux", car il en a dénoncé les bases idéologiques et parce qu'il l'a remis en cause dans ses fondements révolutionnaires.
C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.
Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...
Aujourd'hui : La quatrième stèle...
(illustration : l'étoile "à sept rayons", choisie par Mistral comme enmblème du Félibrige).
La quatrième stèle voulue par Muarras rappelle "une innocente soirée de poésie vécue le 9 septembre 1943" que Maurras raconte, sobrement, ainsi:
"Dans la soirée du 9 Septembre 1943..... les rédacteurs de Latinité, félibres qui venaient de Maillane, Paris, Lyon, Orléans, les Charentes, le Vivarais, Avignon, Montpellier, Nîmes, Arles, Marseille et le Nizard ont rencontré leurs camarades de Martigues et répandu les vers éternels de Mistral sur une pierre neuve, au flanc de la vieille maison."
Ce fut le dernier des 9 Septembre que Maurras devait passer en liberté !
Ensuite, avec la sinistre épuration - vulgaire re-Terrreur qui dénatura et souilla la libération du sol national... - ce sera l'arrestation, l'inique et scandaleux procès, l'injuste condamnation - comme Socrate ! - et la mort, non pas en prison mais presque, loin de son "Martigues plus beau que tout"...
"Quelles belles heures nocturnes !" écrit-il, évoquant d'une façon particulièrement émouvante la récitation de ces vers "où le meilleur de nous subsiste quand le matériel disparaît tout entier"...
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