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lafautearousseau invite Florian Salazar-Martin à une visite commentée du jardin et de la maison de Maurras...

C'est donc à une sorte de feuilleton, à la découverte de l'homme Maurras, que nous allons vous entraîner, d'ici les prochaines élections municipales.

Celles-ci, nous l'avons dit, seront peut-être décisives pour l'avenir de la Maison du Chemin de Paradis, fermé aux Français aujourd'hui par le dernier Mur de Berlin d'Europe : celui, invisible, du sectarisme haineux de la Mairie communiste, qui préfère laisser fermée (en attendant qu'elle ne s'écroule ?) une belle demeure qui pourrait être intégrée au réseau des Maisons des Illustres, et devenir un centre national et international de recherches et débats intellectuels de haut niveau sur Maurras, sa vie, son oeuvre; un lieu culturel vivant et rayonnant...

Aujourd'hui : Nous achevons la lecture/critique du court article de La Provence, et nous proposons à Florian Salazar-Martin une visite du jardin et de la maison de Maurras...

Nous avons longuement dit, hier et jeudi dernier, ce que nous inspirait la décision de la Mairie de Martigues, ainsi que la lecture du court article de La Provence qui relate la décision (quatre mois avant les Municipales...) de débloquer 850.000 euros pour restaurer la bastide...

Il nous reste à clore ce chapitre de l'article de La Provence en relevant encore deux ou trois choses∗; et à terminer, d'une façon qui en surprendra peut-être plus d'un, mais pourquoi pas ?, en invitant Florian Salazar-Martin à... une visite du jardin et de la maison de Maurras !

Rappelons d'abord que, le mercredi 30 mai 2018, il y eut à Marseille, au MUCEM, un Colloque sur Charles Maurras ("Le Mucem donne la parole à quatre spécialistes de l’histoire et du patrimoine, qui débattront autour de l’héritage du « cas » Charles Maurras..." disait l'annonce officielle).

Les quatre spécialistes étaient Jean-Louis Fabiani (sociologue), Bruno Goyet (agrégé et docteur en histoire), Sébastien Ledoux (historien), Florian Salazar-Martin (adjoint à la mairie de Martigues, délégué  à la culture); et le Modérateur : Eduardo Castillo (journaliste et écrivain).

Ce Colloque était, pour parler net, un Colloque "bidon", car les quatre intervenants étaient férocement anti maurrassien, et donc, plus que d'un Colloque, il s'agissait d'une charge féroce contre Maurras, sans aucune personne pour le défendre...

Nous étions une bonne quinzaine de l'Union Royaliste Provençale et, de fait, nous constituions la majorité de l'auditoire de ce qui fut un "four". Nous avons pris la parole pour apporter une contradiction calme, pacifique, raisonnable et, nous l'espérons, intelligente.

A la fin du Colloque, nous avons pu échanger quelques propos, très amicalement avec les intervenants, et je me suis présenté à Florian Salazar-Martin, avec qui l'entretien fut extrêmement courtois et respectueux, de part et d'autre, malgré, bien sûr, l'affirmation de nos totales divergences sur le fond.

Je reprends donc la discussion où nous l'avons laissée, il y a un an et demi, et je propose amicalement mes services à Florian Salazar-Martin, qui, manifestement, n'a jamais entendu parler de nous et de Maurras qu'à sens unique. S'il souhaite entendre un autre son de cloche, et, même sans changer d'avis sur l'homme et ses idées, mettre ses connaissances sur lui à jour, je lui propose de lui expliquer, sur le terrain, comme je l'ai fait si souvent pour d'autres, ce que Maurras a voulu faire dans son jardin ("Mon jardin qui s'est souvenu..." disait-il)...

François Davin, lafautearousseau

 

 

∗ relevé dans l'article d'Eric Goubert:

- "...Dès le jardin, et encore davantage en arrivant sur le perron, les premiers signes de l'usure du temps apparaissent. La façade ouest est gonflée par l'humidité, les volets en bois sont défraîchis, et les repères de fissures sont légion côté est..."

- "...partout l'état des lieux témoigne d'un besoin de travaux..."

- "...Si la famille Maurras n'a occupé la bastide que pendant trente ans..." (propos hallucinant, repris par Florian Salazar-Martin, dans ses "trois questions à...").

Ces propos méritent juste les deux mises au point suivantes :

1. Pour Eric Goubert, il confirme que, la Mairie étant propriétaire des lieux depuis 1997, soit 22 ans, si la maison est dans un tel état c'est bien d'un manque coupable de soins et d'entretien qu'elle souffre, imputable au propriétaire, donc... à la Mairie !

2. Pour Eric Goubert et Florian Salazar-Martin : le prince de Joinville, l'un des cinq fils du roi Louis-Philippe, est venu à Martigues, dans cette maison du Chemin de Paradis, visiter son ami Garnier, marin comme lui et qui naviguait avec lui (le prince de Joinville était Amiral). Le dit Garnier était le grand-père maternel de Maurras, père de sa mère, Marie-Pélagie; et  lui et ses ascendants étaient déjà dans la bastide depuis bien longtemps : ce n'est donc certainement pas "pendant trente ans" (!!!!) que les Maurras et ascendants ont occupé la bastide, mais bien plutôt au-delà des cent cinquante ans...

Allez, sans rancune !

lafautearousseau

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