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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Le Bien Commun n°30 de Juin 2021 disponible.

    https://lebiencommun.net/kiosque/le-bien-commun-n30/

    Le numéro 30 du Bien commun est sorti !
    En voici le sommaire :
     
    3 Edito
    Prises de conscience
    par François Marcilhac
     
    4 Actualités françaises
    Le vrai suicide français ! 1960–1975, la grande liquidation • 8 Bonaparte au théâtre • 12 Chronique de Stéphane Blanchonnet
     
    13 Politique étrangère
    L’OTAN : Parly pour ne rien dire
     
    15 Philosophie
    La chronique de Rémi Soulié • 16 Entretien avec Baptiste Rappin : La déconstruction représente un péril permanent pour le subtil édifice de la métaphysique • 20 Vous avez dit : » Chrétiens dissidents ? »
     
    22 Économie et société
    La République part à vau l’eau
     
    23 Dossier : Notre enquête sur la Ve
    Assimilation ? • 24 Entretien avec Henri Levavasseur : Le lien entre identité civique et identité ethnique est aujourd’hui rompu •
     
    36 Éloge de l’assimilation, critique de l’idéologie migratoire
     
    31 Histoire
    Être juge dans l’ancienne France : une mission exigeante
     
    39 Économie et Société
    La République part à vau-l’eau
     
    40 Idées politiques
    Penser clair
     
    42 Pour le Roi
    La chronique à vif de Diane de Rorruan
     
    43 Littérature
    Entretien avec Ghislain Chaufour : Le Purgatoire de Boutang réédité !
     
    46 Culture
    Littérature La disparition du visage Culture • La lumière de l’art est dans l’ombre musique • 47 Louis XIV et la musique
  • Les leçons de Pierre Debray ... Retrouvez « Une politique pour l'an 2000 », 28 jours de lecture sur Lafautearousseau

    Pierre Debray aux Baux de Provence, en 1973

     

    2293089609.14.jpgVint-huit jours - du 8 février au 21 mars - nous ont occupés à publier - et pour nombre de nos lecteurs, à lire Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray, cette analyse de situation et cette réflexion prospective de haut niveau parue en 1985. 

    Ceux qui ont connu l'Action française entre - grosso modo - 1950 et la fin du siècle dernier, savent le rôle que Pierre Debray y a joué.

    Après Pierre Boutang qui s'est surtout consacré dans cette période à la publication de la Nation Française, le brillantissime hebdomadaire naturellement maurrassien qu'il avait fondé et dirigeait, Debray fut l'intellectuel du Mouvement. Le plus perspicace, le plus novateur, dans Aspects de la France mais aussi dans L'Ordre Français, une revue-laboratoire de réflexion maurrassienne ; mais encore dans les Camps Maxime Real de Sarte de l'été et de multiples conférences ou séminaires. Il a ainsi formé plusieurs générations de jeunes hommes et femmes d'Action française.

    Une politique pour l'an 2000 a clôturé les dix années de parution de Je Suis Français, lorsqu'il devint préférable que nous passions à autre chose. Entre autres de préparer notre reconversion dans le numérique pour qu'il y eût une présence royaliste d'Action française honorable sur Internet. Lafautearousseau participe à cette présence depuis onze années. Et pour ce qui est de la réflexion politique et de l'analyse des événements au jour le jour, nous osons dire au premier rang.   

    Nous n'avons pas voulu qu'Une politique pour l'an 2000 fût achevée sans ces commentaires. Et nous voudrions surtout qu'elle demeure disponible dans sa totalité pour qui voudra la lire un jour ou l'autre.

    Ou la relire.

    D'où la catégorie que nous avons créée où elle se trouve intégralement regroupée (colonne de droite du blog) et les vingt-huit liens en fin d'article, autre moyen de l'atteindre.

    Ainsi, Lafautearousseau continue de jouer l'un de ses rôles importants qui est de maintenir disponibles de riches archives pour les nombreux chercheurs et universitaires qui s'intéressent à notre école de pensée à travers le monde et pour les nouveaux venus, notamment les jeunes, qui voudront se former à l'histoire et à la pensée de l'Action Française. Et poursuivre ses combats.

    Ce n'est pas rien. C'est un continent.    

    Lire ...

    Une politique pour l'an 2000 de Pierre Debray     

    (1)  (2)  (3)  (4)  (5)  (6)  (7)  (8)    (9)  (10)  (11)  (12)   (13)  (14) (15)   (16)   (17)   (18)   (19)   (20)  (21)   (22)   (23)   (24)   (25)   (26)

    Un entretien avec Pierre Debray : « Construire l'arche qui permettrait aux Français de survivre au déluge des barbaries »

    Un entretien avec Pierre Debray : « Construire l'arche qui permettrait aux Français de survivre au déluge des barbaries » 

  • Leçon de Chambord..., selon Jean-Philippe Chauvin

    CHAUVIN VERSAILLES.jpgNous avons aimé cette "leçon de Chambord", qui est aussi une balade estivale, des références à l'Histoire, des souvenirs personnels, et une réflexion politique, royaliste, qui n'est pas théorique mais vécue. On sait que ce genre d'engagement, commencé souvent très jeune et poursuivi toute une vie, est, souvent, plus convainquant que les meilleurs des raisonnements... D'aucuns se souviendront que c'est là ce que disait Péguy à propos de Maurras : ses démonstrations les plus rigoureuses n'emportaient pas forcément l'adhésion; mais, disait Péguy, quand on savait que cet homme là était prêt à mourir pour ses idées, pour ce Roi qu'il voulait pour la France, alors là, on s'arrêtait, on écoutait, on devenait attentif ... C'est en quelque sorte en ce sens que nous publions, en toute amitié d'esprit et convictions partagées, ces lignes de Jean-Philippe Chauvin.

    Et puis, nous sommes ces jours-ci dans une suite d'images et de réflexions royalistes, sans compter, pour ce qui est de notre engagement et de sa valeur, que nous sommes aussi dans une année Péguy, Bouvines, et Saint-Louis.

    Lafautearousseau 

        

    J’ai profité des premiers jours de juillet pour me promener en France qui, partout, a quelque beauté à nous dévoiler, même lorsque le soleil se fait hésitant ou fragile. Ma première étape était le château de Chambord, magnifique joyau de la Renaissance, indissociable du règne du roi François Ier mais aussi de la prétendance du comte de Chambord, celui-là même qui aurait pu être roi sous le nom d’Henri V : en ces heures de congés scolaires, je n’oublie pas la politique qui, elle, ne prend pas de vacances, et je dois avouer que la comparaison entre l’œuvre du roi François et celle du président du même prénom est facile et instructive

    Bien sûr, M. Hollande n’est que dans la 3ème année de son quinquennat quand François Ier a régné une trentaine d’années, de 1515 à 1547 ; bien sûr, le contexte n’est pas le même et succéder à Louis XII qui avait « préparé » le terrain à son successeur en menant une grande aventure militaire et géopolitique en Italie semble plus facile que prendre la suite d’un rival au milieu d’une crise de la zone euro et dans un contexte de mondialisation agressive ; bien sûr, surtout, le roi François pouvait espérer, au 1er janvier 1515, avoir le temps long d’un règne que seule la monarchie permet quand le président, élu des uns contre les autres, pense déjà à préparer sa réélection

    Je repensais à tout cela en parcourant les grandes salles du château qu’admiraient aussi des touristes venus parfois de loin, des groupes de jeunes élèves qui, à la première pause, pianotaient sur leurs téléphones portatifs ou des familles qui me rappelaient celle que nous formions avec mes parents, frère et sœurs, au début des années 1980, à la découverte des trésors de notre histoire. Depuis ce temps déjà ancien, Chambord a continué de vivre, d’embellir encore malgré les échafaudages nouveaux, et d’attirer toujours plus de curieux, étrangers ou compatriotes, et c’est tant mieux !

     

     

    Je remarque d’ailleurs que « l’histoire attire » et que l’une des grandes chances de la France est de posséder un riche patrimoine issu de cette longue suite de siècles de formation de la nation française : sans cette lente, longue et parfois rude histoire, sans la maîtrise du temps et de l’espace par les hommes et par l’Etat, en particulier sous sa forme monarchique, la France ne serait pas aujourd’hui ce pays qui reste la première destination touristique d’Europe et du monde ! Voilà un héritage à entretenir mais aussi à faire prospérer : or, il semble que la République, piégée par ses coûts de fonctionnement trop élevés et par les contraintes budgétaires que l’Union européenne lui rappelle constamment sans beaucoup de délicatesse ni de tact, n’investisse plus assez dans l’entretien et la promotion de ce magnifique patrimoine et n’attire pas assez de mécènes pour financer de nouvelles mises en valeur de nos joyaux historiques et paysagers. Surtout, l’Etat ne joue pas suffisamment son rôle de coordonnateur ou de soutien des initiatives locales, publiques ou privées, qui pourrait, lorsque le besoin s’en fait sentir, être le sien, mais, en revanche, il apparaît parfois trop « réglementariste », pour des raisons qui ne sont pas forcément très bonnes, et tente même de gêner des initiatives bénévoles et/ou privées qui lui échappent (y compris par le moyen fiscal…), ce qui me semble la manifestation d’un mauvais étatisme contreproductif sur le plan touristique, économique et social. 

    Alors qu’il nous faudrait reprendre l’esprit du roi François Ier, celui d’un mécénat d’Etat intelligent qui valait au roi le titre de « père et protecteur des arts et des lettres », la République s’enferme dans une logique comptable et, parfois, idéologique… J’ai toujours trouvé surprenant que le spectacle du Puy du Fou, qui s’autofinance intégralement depuis sa création à la fin des années 70, ne bénéficie d’aucune promotion de la part de l’Etat et du Ministère de la Culture alors qu’il a été le premier à obtenir les récompenses internationales touristiques les plus prestigieuses du monde, comparables aux Oscars pour le cinéma ! Bien sûr, le Puy du Fou n’en a guère besoin, mais ce désintérêt de la République pour ce qui fonctionne et rapporte beaucoup à l’économie locale et nationale est révélateur d’un état d’esprit, tout comme les attaques incessantes d’une certaine presse et de quelques historiens robespierristes contre le spectacle lui-même, considéré comme une exaltation de la Contre-Révolution et de la « Vendée rebelle »…

    Le roi François Ier a montré l’exemple d’une politique culturelle qui mariait le prestige royal à la beauté des formes, le goût du spectacle au plaisir de tous, et cela est à l’origine de la Renaissance française qui, aujourd’hui encore, attire des foules venues de partout pour admirer cette synthèse des arts et de la politique, voulue par le souverain, éminemment politique quand il promouvait les arts et les architectes

     

     

    Le soir même de mon passage à Chambord, j’entendais les journalistes évoquer les menaces des intermittents sur les festivals de l’été et le désarroi du gouvernement face à cette situation qui lui pourrissait ce début de juillet : décidément, le président François n’est pas le roi François, et la comparaison tient encore plus aux régimes qu’aux hommes…

     

     

     

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    DELENDA EST GERMANIA !

    Nous n'avons pas fini de payer la faute colossale de 1918, quand Clemenceau et le Pays légal ont trahi le France et ses intérêts supérieurs en ne démembrant pas l'Allemagne (ce qui était parfaitement possible puisque, dans le même temps, ils démembraient l'Autriche-Hongrie); en la laissant intacte, nous devions la retrouver "dans vingt ans", prévenaient Bainville, l'Action françaises et tous les patriotes lucides; et nous la retrouvons encore aujourd'hui, "derrière", cette fois et heureusement, du point de vue militaire (grâce à notre arme nucléaire) mais toujours "devant", du point de vue économique (malgré ses immenses problèmes, annonciateurs - espérons-le !... - de sa chute prochaine...) et toujours animée de la même volonté de puissance, et pratiquant toujours le même expansionnisme hégémonique; d'une autre manière, tout simplement, et sous d'autres formes...

    Écoutez Guillaume Bigot, qui parle aujourd'hui, sur le fond, comme parlaient Bainville, Maurras, Daudet et l'Action française : on a juste perdu cent ans avec la "paille" (excusez du peu !) du nazisme, de la défaite de 40 et tout ce qui s'en est ensuivi...

    "...L'Allemagne réarme face à une France en pleine déliquescence. Cela ne vous rappelle rien ?..."

    (extrait vidéo 2'02)

    https://x.com/Guillaume_Bigot/status/1738470650593919429?s=20

     

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    1. Dans quel état le Système, la République idéologique ont-ils mis notre pauvre pays, qui était le mieux géré du monde sous Louis XIV et ses successeurs, aux dires des Ambassadeurs vénitiens... C'est dans Lyon Mag :

    "À Grenoble, la progression mafieuse inquiète les entreprises..." :

    https://www.lyonmag.com/article/133691/a-grenoble-la-progression-mafieuse-inquiete-les-entreprises

    A Grenoble, la progression mafieuse inquiète les entreprises

    Photo d'illustration - LyonMag

    Un "système tout à fait mafieux (...) comme dans les films américains sur la mafia : soit tu payes soit tu ne peux plus travailler".

     

    2. On dira qu'il se rapproche plutôt de Rabelais que de la vulgarité, mais, quoi qu'il en soit, nous partageons tous le même écoeurement et le même "ras le bol" que Gilbert Collard (dans cette affaire comme dans tant d'autres !...) :

    "Des transporteurs d’Amazon volaient des consoles PS5 à Vélizy-Villacoublay : Les deux migrants tunisiens étaient sous le coup d’une OQTF : vous savez où ils se la mettent l'OQ ...TF ..."

    Image

    CE SYSTÈME POURRI LIVRE LA FRANCE,

    ET NOUS AVEC,

    À LA RACAILLE DU MONDE ENTIER,

    QU'IL NOUS IMPOSE,

    FAISANT DE NOTRE BEAU PAYS LA POUBELLE DU MONDE...

     

    3. Le naufrage de Gille Simeoni, sur tweeter : rappelons-lui - pêle-mêle - que ces envahisseurs ne sont nullement en détresse; que, s'ils ont perdu leurs papiers (toujours) ils n'ont pas perdu (jamais) leur portable dernier cri; qu'ils arrivent en bien bonne santé pour des malheureux; que nos grands-parents n'ont pas fui leurs villes quand les nazis sont arrivés (SS, Gestapo et autres...) : si cela va mal chez eux, qu'ils fassent la guerre, comme des hommes, et qu'ils travaillent dur, comme des hommes, au lieu de fuir soi-disant la guerre ou la misère, comme des lâches ou des menteurs...

    "Ce que nous sommes. Ma réponse à Mme Maréchal et à ses émules locaux, qui nous critiquent pour avoir proposé d’accueillir dans nos ports des femmes et hommes en détresse. Un choix dont nous sommes fiers, conforme aux valeurs essentielles du peuple corse."

    Pour Simeoni comme pour les envahisseurs (lâches ou menteurs) :

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    • Maintenant, si Simeoni veut en recevoir chez lui, des envahisseurs, et en peupler sa maison et son jardin...

    • Au fait, ce n'est pas le même Simeoni qui avait demandé un passe sanitaire pour entrer en Corse ? Mais oui, bien sûr !... Tartufe, va !...

     

    4. Dans Front populaire, l'article de Bertrand Guyot (extrait) : L’Europe va-t-elle enfin parler d’énergie décarbonée et non d’énergie renouvelable ?

    ARTICLE. Sur l'énergie, la France semble décidée à tourner la page de la naïveté européiste dont elle a fait preuve par le passé. Pour défendre le nucléaire, l’avantage écologique qu’il offre à l’Europe, et l'avantage stratégique qu'il offre à la France, Paris veut désormais parler d’ « énergie décarbonée » plutôt que d’ « énergie renouvelable ». Et elle n’est pas la seule.

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    La ministre de l'énergie, Agnès Pannier-Runacher, lors d'une réunion extraordinaire des ministres de l'énergie de l'UE le mardi 13 décembre 2022. VIRGINIA MAYO/AP/SIPA

     

    On se souvient de l’amende — non versée à ce jour — infligée en 2022 à la France pour non-respect de ses objectifs en matière de pourcentage de renouvelable dans le mix énergétique français. Une pénalité de 500 millions d’euros attribuée à la France, pourtant élève modèle de l'énergie écolo en Europe, mais grâce au nucléaire et non aux éoliennes ou aux panneaux photovoltaïques que Bruxelles apprécie tant. Si la France a longtemps eu le nucléaire honteux devant le tyran allemand, cette page semble tournée et Paris est désormais à la tête de l’alliance du nucléaire. Et entend demander à l’Europe de mettre de côté son dogmatisme pour raisonner « bas carbone »  plutôt que simplement « renouvelable ».

    L’Hexagone fait donc partie des 11 États membres qui viennent de publier une directive « bas carbone » à l’UE dans un courrier publié — et rendu public par le média Euractiv — le 19 décembre dans le cadre d’une réunion de l’Alliance, en marge du conseil Énergie à laquelle était conviée la ministre de l’Énergie Agnès Pannier-Runacher. Dans cette note, qui réunit les signatures de la Bulgarie, la Croatie, la République Tchèque, la Finlande, la France, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie et la Suède, les membres de l’Alliance suggère une « évolution progressive de son approche actuelle en matière de décarbonation de son secteur énergétique ».

     

    5. Le beau conte de Noël de Philippe de Villiers :

    (extrait vidéo 4'43)

    https://x.com/jeremo12/status/1738307760326947315?s=20

    Philippe de Villiers : "Si j'avais à raconter un conte de Noël, je dirais  ceci..." - YouTube

     

    6. Vu avec plaisir sur tweeter cette "recommandation" sympathique d'un lieu qui a, en effet, tout l'air d'être de bon aloi... Le message provient du Cercle Robert d'Artois (Association culturelle pour les étudiants artésiens : connaissance du patrimoine de l'Artois et de la France) :

     

    7. De SOS CALVAIRES :

    "2 @crois de #rogations restaurées le même jour dans un village des Deux-Sèvres ! Elles datent respectivement de 1871 et 1873.  Soutenez les actions des bâtisseurs du patrimoine, faites un don en cliquant ici : soscalvaires.org/faire-un-don/"
     

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    À DEMAIN !

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  • On s'étrangle, chez certains : Fillon a cité Bainville !...

                Que Fillon ait parlé de Bainville, c'est intéressant. Que certains, chez les idéologues et dans le camp de la pensée unique, s'en étranglent de rage, cela n'a, en soi, aucun intérêt. Pourtant, on va quand même vous indiquer, si vous ne l'avez lu, un passage de ce blog surprenant, où l'on appelle au boycott, et à pire encore, dès qu'on entend quelque chose qui s'écarte de la pensée unique :

                http://anpag.org/article.php3?id_article=860

                Un extrait de l'hystérie :

    Fillion chez Bébéar ; l’identité ou l’action française ?

    Sous des dehors plus posés, c’est la même conception de l’identité nationale « Être français, c’est d’abord appartenir à un très vieux pays d’enracinement. » qui prévaut dans le discours de Fillion au colloque de l’institut Montaigne de Claude Bébéar

    C’est celle d’une « France des origines » et de « lignées anciennes ».

     Et d’appeler, lui aussi, à son secours Marc Bloch et la fameuse citation de l’étrange défaite que le droite n’arrête pas d’instrumentaliser en la sortant de son contexte et de l’itinéraire d’historien et de citoyen de Marc Bloch comme l’ont encore rappelé ce jours derniers dans un très beau texte « Laissez Marc Bloch tranquille, M. Sarkozy » Suzette Bloch et Nicolas Offenstadt.

    Mais Fillon va chercher l’identité nationale dans Jacques Bainville, membre de l’action française de Maurras, qui n’a cessé de célébrer la france éternelle ...de nos rois. Et cette évocation de Bainvile n’est pas innocente « Bainville disait que ce qui était remarquable chez Jeanne d’ARC, ce n’était pas d’avoir délivré Orléans, mais d’avoir reconnu le dauphin et d’être tombée à genoux devant lui. Je crois effectivement que l’identité française se reconnaît à ce dialogue de l’orgueil et de l’abnégation ». 

  • En vente à la Librairie de Flore.

    Pour mieux comprendre la doctrine d'Action française: le "Torrelli" et "Pourquoi s'engager à l'Action française"
    Publié par les éditions de flore.

  • Retour en images sur l'Hommage à Jeanne d'Arc de dimanche, à Paris... (sur tweeter)

     HOMMAGE À JEANNE D'ARC
     
    Comme chaque deuxième dimanche de mai depuis 1920, l'Action française célèbre Sainte Jeanne d'Arc. Chaque fois nous sommes plus nombreux, et cette fois nous étions 700.

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  • Demain, ne manquez pas notre Éphéméride du jour...

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    1899 : Parution du premier numéro du Bulletin de l'Action française...

     

    1920 : Loi instituant le Fête nationale de Jeanne d'Arc...

     

    1939 : Pie XII lève les sanctions contre L'Action française...

    lafautearousseau

  • La Monarchie que nous voudrions

    Publié le 11 mars 2016 - Actualisé le 6 février 2019

    blue-wallpaper-continuing-background-wallpapers-bigest-images - Copie.jpgOn discute toujours beaucoup sur ce que pourrait être une future monarchie. Mais la forme qu'elle prendrait dépendrait beaucoup des circonstances - sans-doute exceptionnelles - dans lesquelles elle apparaîtrait nécessaire. Autant ou davantage en tout cas que de toute théorie. Elle n'aurait pas à chercher ses modèles à l'étranger. Ce serait nécessairement une monarchie à la française. Quels en seraient les contours, au moins selon nos souhaits ?

    Voici un commentaire des définitions que donnait la toute première Action Française*, publié en son temps sous le titre La monarchie que nous voulons**Lafautearousseau 

    3948186140.jpg« Oui ou non l'institution d'une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée est-elle de salut public ? »

    La question que pose Maurras au début de son enquête sur la Monarchie écarte les présupposés, les sentiments et les préjugés. Elle est concise, directe et rationnelle, car c'est sur le terrain de la raison, celui-même sur lequel se croit fondée la démocratie que le Martégal défend et batit la Monarchie. Aujourd'hui, alors que six quarts de siècle nous séparent de la dernière expérience monarchique et que l'idée royale a été systématiquement défigurée par les républicains, nous devons défendre nos idées, retrouver ce ton maurrassien clair, dense, précis, presque socratique, qui seul imposera la monarchie face aux nuées démocratiques. Ainsi avons-nous utilisé le « quadrilatère » maurrassien (une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire, décentralisée) pour esquisser, en esprit puis en acte, LA MONARCHIE QUE NOUS VOULONS. 

    Une Monarchie Traditionnelle

    Pour commencer, il semble indispensable de rappeler que la Monarchie n'a jamais été un modèle fixe, un prêt-à-porter ; elle a su au contraire s'incarner dans différents registres tout en gardant l'esprit qui était le sien. C'est cette continuité à travers les changements nécessaires qui caractérise le vrai sens de la tradition qui, d'après Paul Valéry, « n'est pas de refaire ce que les autres ont fait mais de retrouver l'esprit qui a fait ces choses et qui en ferait de toutes autres en d'autres temps ». Ainsi, nous ne voulons pas restaurer une monarchie figée en un XVIIIéme siècle oublié, mais rétablir ce qui est d'abord un principe, principe d'autorité, de responsabilité et d'unité, et qui saurait s'incarner dans notre propre réalité économique, politique, culturelle et sociale.

    Une Monarchie héréditaire

    L'hérédité du pouvoir est sans doute le principe qui a été le plus attaqué depuis trois siècles. Pourtant que représente-t-il réellement lorsque l'on a écarté toute la mythologie méritocratique ? Il apparaît que l'hérédité a ce premier avantage d'éliminer la compétition pour le pouvoir, c'est-à-dire la radicalisation des conflits d'intérêts. Elle assure ainsi un Etat fort, indépendant et arbitre capable d'entreprendre des réformes administratives, économiques et sociales ou de laisser des libertés aux citoyens, sans craindre d'être toujours renversé. L'hérédité permettra à la nation d'être enfin gouvernée et non plus seulement gérée à court terme comme c'est le cas en république. De plus, le pouvoir étant à l'origine indépendant des forces d'argent, il peut gouverner sans, et même contre elles, et seul le roi héréditaire a pu châtier les Semblançay et les Fouquet que le régime actuel eût laissé courir. Enfin, l'hérédité assure la médiation active du peuple avec ses propres racines historiques : la nation, c'est la naissance, c'est-à-dire la reconnaissance d'une continuité historique.

    Une Monarchie antiparlementaire

    La tradition et l'hérédité étant posées, on pourrait être tenté d'y ajouter une institution parlementaire censée assurer la représentation populaire.

    « A d'autres cette demi-royauté bourgeoise et parlementaire plus décrépite encore s'il le faut » s'écriait Maurras. Le parlementarisme, qui suppose l'existence de partis, est le contraire même de la monarchie qui est faite pour unir. D'ailleurs, le parlementarisme au niveau de l'Etat ne représente personne puisqu'il ne repose pas sur les réalités économiques, politiques et sociales mais sur le jeu formel des partis.

    La Monarchie, au contraire, chercherait une représentation du pays réel par de multiples assemblées locales, culturelles et professionnelles souveraines en leur ordre et capables de défendre les intérêts de leurs membres. Nous n'en voulons en effet absolument pas au vote.

    « L'ancienne France votait beaucoup, précise Maurras, cela est oublié. Cela reste vrai tout de même. On y votait pour quantité d'objets pour lesquels le Français moderne reçoit avec respect le choix et les volontés des bureaux ». Ce à quoi nous en voulons, c'est au système qui regroupe arbitrairement les individus en fonction de leurs opinions ou de leurs options métaphysiques dans le cadre de partis peu adaptés à la juste détermination de l'intérêt général. Et c'est pourquoi nous luttons pour la restauration d'une monarchie antiparlementaire où, les Français pourront, grâce à de multiples assemblées fédérées par un pouvoir indépendant, être représentés dans leurs intérêts tangibles et concrets, et ainsi passer du stade d'administrés abrutis et atomisés, à celui de citoyens responsables et actifs.

    Une Monarchie décentralisée

    Nous avons parlé de représentation d'intérêts locaux ; en effet antiparlementarisme et décentralisation sont deux caractères indissolublement liés. Nous sommes antiparlementaires parce que partisans d'une renaissance des collectivités locales. Cette volonté de promouvoir les richesses et les diversités de notre pays de façon intégrale est une composante essentielle de notre nationalisme. Nous voulons laisser s'organiser le pays réel en multitude de républiques locales, autonomes et souveraines, compénétrées les unes les autres et capables de prendre en main leur avenir. Mais ces communautés ne peuvent rester liées entre elles sans un tiers-pouvoir. Comme l'expliquait Pierre-André Taguieff, « il doit y avoir un troisième membre qui doit être “hors jeu” en quelque sorte. C'est la monarchie comme pouvoir transcendant, d'où la nécessité que le roi ne soit pas élu ou choisi, mais qu'il vienne d'ailleurs, qu'il soit inconditionnel ».

    Voici posées les grandes lignes de la monarchie que nous voulons, c'est-à-dire la monarchie française adaptée à notre temps.

    N'oublions pas cependant que « l'objet vrai de l'Action française, ce n'est pas, à bien dire, la monarchie, ni la royauté, mais l'établissement de cette monarchie, l'acte d'instituer cette royauté ». Seul notre engagement militant prouvera la possibilité d'une telle restauration, et même son imminence si elle est servie par des citoyens actifs, prêts à mourir avec joie, avec bonheur, pour notre Sire le roi de France.   

    * Dictateur et Roi, Enquête sur la Monarchie, 1900

    **  Cahier d'Action française n°3, supplément au n° 2177 d'Aspect de la France du jeudi 31 janvier 1991.

    Merci à Philippe Lallement qui nous a transmis ce texte.

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (112)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : 1904 : Rencontre avec le duc d'Orléans, à Londres...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Le duc d'Orléans, Philippe VIII, adolescent.
    Né en 1869, il a 35 ans au moment de la rencontré évoquée ici par Léon Daudet.
    Il réside à l'étranger, en application de la Loi d'exil votée le 26 juin 1886, et qui ne sera abolie qu'en 1950, sur proposition du député MRP du Morbihan, Paul Hutin-Desgrées.
    Cette loi interdisait l’accès et le séjour sur le sol français aux chefs des familles royales (et impériale) ayant régné sur la France, ainsi qu’à leur fils aîné.
    Elle interdisait également à tous les hommes de ces familles de servir dans l’armée française.
    Mais, à la différence des précédentes, cette loi ne concernait que les "prétendants" (Orléans et Bonaparte) ainsi que leurs fils aînés, et pas les autres membres de la famille...

     

    De "Au temps de Judas", pages 221/222/223 :

    "...Je disais que c'est en 1904 que je fis la connaissance du Prince, à Londres, à l'hôtel Savoy.
    Je savais, par Vaugeois, Maurras et Montesquiou, en présence de qui j'allais me trouver.
    Cependant l'impression fut plus forte que la supposition.
    Le duc est grand et mince, d'une élégance unique, et il vous happe avec ses yeux bleus, où se mélangent le ciel et l'eau.
    D'un geste affectueux et vif, il vous prend le bras, quand il veut vous convaincre.
    Sa voix est chaude, directe, sans apprêt, en constant accord avec son regard.
    On le sent tout de suite méfiant et bon, dédaigneux des balivernes, ami de l'essentiel, y courant, reliant les éléments épars d'une causerie, se formant un jugement - révisible - sur son interlocuteur, et d'une exquise sensibilité.
    C'est un fait qu'il inspire le dévouement et que sa seule approche vous récompense des efforts qu'on a pu faire pour sa cause, qui est celle du pays.
    Il paraît baigné de mélancolie, privé d'un sol qu'il chérit par toute ses fibres, dont chaque grain - patrimoine idéal - lui est précieux.
    Au bout d'une heure d'entrevue, j'étais conquis à jamais et les moindres détails du déjeuner qui suivit, et où le Prince montra les facettes brillantes de son esprit de primesaut, me sont demeurés chers comme de vieux amis.
    Il n'est, d'ailleurs, aucun de ceux qui ont approché ce vivant entre les vivants, qui n'ait conservé de Lui une impression analogue.
    Jules Lemaître, rebelle comme pas un à l'étiquette des cours et à l'emballement, parlait avec ravissement de ses entretiens avec le duc d'Orléans et peignait, en termes fort justes, "cette force de sympathie, cette aimantation du regard et de la voix".
    Il concluait :
    "Comme il est gentil !... Quel accueil lui feraient les Parisiens s'il descendait à cheval l'avenue des Champs-Elysées !... Mais c'est qu'il est naturellement populaire !"
    Cher Lemaître, il était tout content de sa conversion à la monarchie, avouée, carrée, totale, définitive :
    "J'ai ainsi doublé mon plaisir de fréquenter cet homme séduisant... C'est que le plaisir, Léon, ça compte aussi...
    - Fichtre, parrain, je vous crois !"
    Lemaître était en effet le parrain de mon second fils (1), de mon petit Philippe - dont le nom est tout un programme - et que nous élevons, sa maman et moi - il faut l'avouer - dans des sentiments fort peu républicains.

    (1) : Léon Daudet tient compte ici de son fils Charles, unique enfant qu'il aura de son premier mariage avec Jeanne Hugo, un mariage malheureux qui ne dura pas cinq ans...
    Philippe Daudet est donc bien, à l'époque, "le second" enfant de Léon, mais, de son "second et véritable mariage" avec Marthe Allard.
    Dans ce second mariage, Daudet aura trois enfants, dont Philippe est le premier, suivi de François et de Claire...

     

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    La même rencontre, évoquée par Bainville...

     

    Dans "La guerre démocratique - Journal 1914-1915", note du 29 Novembre 1914, page 185 :

    "Maurras et Pujo ont passé trois jours à Londres avec le duc d'Orléans. Ils publient aujourd'hui dans L'Action française les déclarations du Prince. C'est une page émouvant et de haute allure qui a produit grand effet, surtout aux passages où le descendant des rois qui ont fait la France raconte ses efforts infructueux pour servir dans les troupes françaises, belges, anglaises et même indiennes. L'enrôlement incognito - selon le précédent du duc de Chartres s'engageant en 1870 sous le nom de Robert le Fort - ne lui a même pas été possible en raison des filatures de police. Il était dénoncé dès qu'il se présentait dans un bureau de recrutement.

    Le Prince recommande à tous ses partisans de servir la France comme lui-même eût désiré la servir (1)."

    (1) : Charles Maurras et Maurice Pujo avaient fait en son nom une première mission auprès du président du Conseil René Viviani, qui avait conseillé au prétendant de s'enrôler dans les armées alliées où il se heurta à des refus. Philippe, duc d'Orléans (1869-1926) est alors prétendant en titre depuis 1894 (Philippe VIII).

    Philippe VIII mourut le Dimanche 28 Mars 1926. L'Action française lui rendit l'hommage qu'il méritait dès le lendemain, le lundi 29 :

    Grandes "Une" de L'Action française : mort de Philippe VIII, le grand roi qui a manqué à la France...

  • Éphémérides du mois de novembre : Table des matières...

    FLEUR DE LYS MARBRE.jpg: 1049 : Dédicace de l'Abbaye de Saint Hilaire le Grand de Poitiers. 1164 : Départ pour la France de l'archevêque Thomas Beckett. 1179 : Sacre de Philippe Auguste. 1530 : Naissance de La Boëtie. 1539/1596 : Naissance et mort de Pierre Pithou, principal rédacteur de la Satyre Ménippée... 1636 : Naissance de Boileau. 1700 : Mort à Madrid du dernier Habsbourg. 1759 : Naissance de Pierre Guillemot. 1830 : Louis-Philippe crée l'École navale. 1869 : Naissance de Folco de Baroncelli, marquis de Javon, aux origines de la Camargue moderne. 1958 : Création du Groupe Spécialisé de Haute Montagne, ancêtre du P.G.H.M. 1995 : Parution du "Louis XIV" de François Bluche. 2009 : Mort de Claude Lévi-Strauss.

    2 : 1699 : Naissance de Jean-Baptiste Chardin. 1808 : Naissance de Jules Barbey d'Aurevilly.

    3 : 743 : Translation des restes de Saint Hubert. 1440 : Charles d'Orléans est libéré après vingt-cinq années de captivité en Angleterre. 1468 : Sac de Liège par les troupes de Charles le Téméraire. 1616 : Création du Régiment de Lyonnais. 1793 : Olympe de Gouges est guillotinée.  1794 : Mort du Cardinal de Bernis. 1901 : Naissance d'André Malraux. 1917 : Mort de Léon Bloy.

    4 : 1483 : Pierre Tarisel est nommé maître maçon de la ville d'Amiens... 1577 : Naissance du Père Joseph. 1765 : Naissance de Pierre-Simon Girard : aux origines du Canal de l'Ourcq... 1793 : Mort de Lescure. 1793 : Adam Lux est guillotiné. 1826 : Inauguration du Palais Brongniart. 1830 : Proclamation de l'indépendance de la Belgique. 1838 : Stendhal commence La chartreuse de Parme. 1870 : Début du siège de Belfort. 1924 : Mort de Gabriel Fauré.

    5 : 1219 : Prise de Damiette, François d'Assise commence à organiser sa rencontre avec le sultan Al Kamil... 1499 : Impression du Catholicon à Tréguier. 1906 : Marie Curie devient professeur à la Sorbonne. 1917 : Naissance de Jacqueline Auriol. 1922 : Mort de la mère de Charles Maurras. 1944 : Mort d'Alexis Carrel. 1955 : Mort de Maurice Utrillo. 2015 : Inauguration de l'Hexagone Balard, nouveau Ministère de la Défense...

    6 : 1063 : Consécration de l'abbatiale Saint-Pierre de Moissac. 1622 : Mort de Claude Berthollet. 1664 : Naufrage de "La Lune". 1836 : Mort de Charles X. 1880 : Alphonse Laveran découvre les causes du paludisme.

    7 : 1492 : Chute de la météorite d'Ensisheim. 1659 : Le Roussillon devient français. 1850 : Mort de Félix Arvers. 1867 : Naissance de Marie Curie. 1913 : Naissance d'Albert Camus. 1932 : Naissance de Vladimir Volkoff. 1935 : Jacques Bainville reçoit son épée d'Académicien. 2019 : Création du Parc national des forêts.

    8 : 1622 : Passage de Louis XIII à Marseille. 1793 : Inauguration du Musée du Louvre. 1793 : Madame Roland monte à l'échafaud. 2017 : Inauguration du Louvre Abu Dhabi...

    : 1600 : Marie de Médicis arrive en France. 1844 : Mort de Marie Harel. 1918 : Mort de Guillaume Apollinaire.  1970 : Mort de Charles de Gaulle.

    10 : 496 : Victoire de Tolbiac. 1009 : Consécration de l'Abbaye de Saint Martin du Canigou. 1499 : Entrée de Charles VII dans Rouen. 1555 : Premier essai d'implantation française dans ce qui deviendra le Brésil. 1630 : Journée des Dupes. 1668 : Naissance de François Couperin, le Grand. 1753 : Mort de Mahé de la Bourdonnais. 1763 : Mort de Dupleix. 1793 : Notre-Dame de Paris, Temple de la Raison.

    11 : 397 : Célébration de Saint Martin de Tours. 1574 : Henri III confirme les Lettres patentes d'Henri II sur les Juifs expulsés du Portugal... 1642 : Naissance d'André-Charles Boulle. 1729 : Naissance de Louis-Antoine de Bougainville. 1864 : Naissance de Maurice Leblanc. 1918 : Armistice. 1920 : Inhumation du Soldat inconnu. 1946 : Premier vol à réaction français.

    12 : 994 : Premières "Ostensions limousines"... 1746 : Naissance de Jacques Charles. 1774 : Rappel des Parlements par Louis XVI. 1840 : Naissance d'Auguste Rodin. 1895 : Création de l'Automobile Club de France. 1937 : Inauguration de l'Aéroport du Bourget. 1954 : Création d'Air Inter. 2015 : Réouverture du Musée Rodin.    

    13 : 1745 : Naissance de Valentin Haüy. 1792 : Discours de Saint Just sur le "jugement" (!) de Louis XVI1830 : Parution de Le Rouge et le noir. 1903 : Mort de Pissaro. 1907 : Décollage du premier hélicoptère. 1951 : Naissance officielle du Beaujolais nouveau.

    14 : 1442 : Mort de Yolande d'Aragon. 1522 : Mort d'Anne de Beaujeu. 1685 : Louis XIV refuse sa statue équestre réalisée par Le Bernin. 1771 : Naissance de Bichat. 1776 : Naissance d'Henri Dutrochet. 1800 : Mort de Bouillé. 1829 : Mort de Louis-Nicolas Vauquelin. 1840 : Naissance de Claude Monnet. 1878 : Hyppolite Taine est élu à l'Académie française. 1888 : Inauguration de l'Institut Pasteur. 1913 : Proust publie le premier tome de Du côté de chez Swann. 1918 : "Demain ?", premier article "prophétique" de Jacques Bainville dans L'Action française, sur la victoire perdue... 1928 : Ouverture du Stade de Roland Garros. 1935 : Mort de Moïse de Camondo. 1974 : Parution du Louis XI, de Murray Kendall. 2017 : Annonce de la découverte du Trésor de Cluny...

    15 : 1280 : Mort d'Albert le Grand. 1684 : Inauguration de la Galerie des Glaces : naissance de Saint Gobain et de l'industrie du verre française. 1766 : Naissance de Kreutzer. 

    16 : 1700 : Louis XIV accepte le testament du roi d’Espagne. 1867 : Naissance de Léon Daudet. 1945 : Création de l'UNESCO, installée à Paris. 1952 : Mort de Charles Maurras.

    17 : 594 : Mort de saint Grégoire de Tours. 1667 : Première d’Andromaque. 1755 : Naissance de Louis-Stanislas-Xavier, futur Louis XVIII. 1854 : Naissance de Lyautey. 1869 : Inauguration du Canal de Suez. 1913 : Naissance de Christiane Desroches-Noblecourt. 1917 : Mort de Rodin. 1917 : Clémenceau Président du Conseil. 1994 : Les premiers TGV/Eurostar dans le Tunnel sous la Manche. 2000 : Mort de Louis-Eugène Félix Néel. 2015 : Le bureau de Louis XIV revient à Versailles...

    18 : 1548 : Le Parlement de Paris interdit les Mystères. 1659 : Première des Précieuses ridicules. 1686 : Louis XIV subit avec succès une opération délicate... 1750 : Naissance de Guillaume-Alexandre Tronson du Coudray, défenseur de Marie-Antoinette.  1793 : La Convention condamne un chien à mort !... 1806 : Mort de Claude-Nicolas Ledoux. 1852 : "Au bon Marché", l'essor de la grande distribution... 1890 : Le "Toast d'Alger". 1922 : Mort de Marcel Proust. 1927 : Création de la Coupe du monde de football.

    19 : 1665 : Mort de Nicolas Poussin. 1703 : Mort du Masque de fer. 1739 : Naissance de Bouillé. 1799 : Naissance de René Caillié. 1805 : Naissance de Ferdinand de Lesseps. 1849 : L'eau du Canal de Marseille arrive enfin dans la ville,  au Palais Longchamps. 1895 : Naissance de Pierre Gaxotte.

    20 : 1423 : Début du Sac de Marseille par les Aragonais. 1704 : Mort du botaniste Charles Plumier. 1758 : Naissance d'Alexandre Grimod de la Reynière. 1770 : Le fardier, première automobile. 1815 : Signature du second Traité de Paris. 1882 : Inauguration du Musée Guimet. 1920 : Jacques Bainville promu Chevalier de la Légion d'honneur... 1928 : Le roi d'Espagne Alphonse XIII inaugure la Casa de Velázquez, à Madrid... 1952 : Sous la Coupole, devant tous les académiciens debout, Jules Romain rend hommage à Charles Maurras, décédé quatre jours plus tôt... 1993 : Achèvement du Grand Louvre.

    21 : 1430 : Jean de Luxembourg vend Jeanne d’Arc aux Anglais. 1629 : Louis XIII nomme Richelieu "Principal ministre d’État". 1694 : Naissance de Voltaire. 1721 : Mort de Watteau. 1782 : Mort de Jacques Vaucanson. 1783 : Premier voyage en montgolfière. 1806 : Par le Décret De Berlin, Napoléon instaure le "Blocus continental"... 1818 : Le Congrès d’Aix-la-Chapelle met fin à l’occupation de la France. 1982 : Mort de Pierre Gaxotte. 2017 : Patrick Buisson déclare sur France Inter : "En matière de Terrorisme d'État, la Terreur, c'est nous qui l'avons inventée..."

    22 : 1697 : Mort de Libéral Bruant. 1890 : Naissance de Charles de Gaulle. 1902 : Naissance de Philippe Leclerc de Hauteclocque. 1904 : Naissance de Louis-Eugène Félix Néel. 1977 : Le Concorde en service sur la ligne Paris/New York.

    23 : 1654 : Le Mémorial de Pascal. 1819 : Mort de Quentin Crawford. 1840 : Mort de Louis de Bonald. 1868 : Louis Ducos de Hauron invente la photographie couleur. 1900 : Première exposition des Nymphéas de Monnet. 1944 : Libération de Strasbourg. 1976 : Mort d’André Malraux.

    24 : 1248 : Effondrement du Mont Granier. 1394 : Naissance de Charles d’Orléans. 1642 : Naissance de Tourville. 1793 : La Convention adopte le Calendrier révolutionnaire. 1803 : Inauguration du Pont des Arts. 1864 : Naissance de Toulouse-Lautrec. 1874 : Naissance de Gustave Roussy. 1923 : Assassinat de Philippe Daudet. 1929 : Mort de Clemenceau... qui nous a donné Hitler ! 1954 : Découverte du vaccin contre la poliomyélite. 1959 : Le château de La Bourbansais classé Monument historique... 2022 : À Nancy, une lettre cryptée de Charles Quint à son ambassadeur en France, datée de 1547, enfin déchiffrée ! 

    25 : 1177 : Bataille de Montgisard, en Terre Sainte... 1456 : Mort de Jacques Cœur. 1610 : Découverte de la Nébuleuse d’Orion. 1741 : Prise de Prague par le Colonel Chevert. 1793 : Le corps de Mirabeau est retiré du Panthéon. 1912 : L'Opinion publie le poème de Péguy sur Les châteaux de la Loire... 1951 : Premier voyage de la Calypso.

    26 : 985 : Fondation de Montpellier. 1812 : Passage de la Bérézina. 1912 : Naissance d’Eugène Ionesco. 1965 : La fusée Diamant A met en orbite le premier satellite français. 1966 : Inauguration de la première Usine marémotrice de la Rance. 1989 : Départ du premier Vendée Globe.

    27 : 511 : Mort de Clovis. 1095 : Le pape Urbain II prêche la Croisade. 1400 : Louis II d'Anjou entame la reconstruction du château de Tarascon. 1635 : Naissance de Françoise d'Aubigné, future "Madame de Maintenon". 1662 : Louis XIV rachète Dunkerque au roi d’Angleterre. 1942 : La Marine française se saborde à Toulon.

    28 : 52 Avant JC : Début de la bataille de Gergovie... 885 : Début du siège de Paris par les Normands. 1284 : Écroulement des voûtes du chœur de la cathédrale de Beauvais. 1384 : Premier salaire connu pour Jacquemart de Hesdin. 1615 : Mariage de Louis XIII avec Anne d’Autriche. 1632 : Naissance de Lully. 1908 : Naissance de Claude Lévi-Strauss. 1909 : Naissance de Jules Monnerot. 1947 : Mort du Général Leclerc. 1959 : Mise en service du premier synchrotron à proton du CERN.

    29 : 1226 : Sacre de Louis IX, Blanche de Castille, régente. 1314 : Mort de Philippe le Bel. 1516 : Paix perpétuelle entre la France et les Cantons suisses. 1677 : Naissance de Guillaume Coustou. 1698 : Naissance de Jacques-Philippe Mareschal. 1776 : Tromelin devient française. 1787 : Édit de Tolérance. 1868 : Mort de Berryer. 1988 : Création de "La Compagnie du Fort de la Conchée", vouée à la restauration de l'œuvre majeure du génie militaire de Vauban.

    30 : 563 : Mort de saint Tugdual. 1671 : Pose de la première pierre des Invalides. 1750 : Mort du Maréchal de Saxe. 1808 : "Impossible n'est pas français". 1813 : Naissance de Charles Valentin Alkan. 1854 : Le vice-roi d’Égypte accorde une concession de 99 ans à Ferdinand de Lesseps, lui permettant de percer l’isthme de  Suez. 1900 : Oscar Wilde meurt à Paris. 1934 : Mort d’Hélène Boucher. 

     

    Et, pour les Éphémérides des mois d'Octobre et de Décembre :

    Éphémérides du mois d'Octobre...

    Éphémérides du mois de  Décembre...

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Toujours "contre nous", par essence et d'une façon existentielle, pourrait-on dire - et cela depuis les Cimbres et les Teutons, il y a maintenant plus de...21 siècles ! - nos ennemis allemands de "l'Allemagne politiquement unifiée" ont monté une sorte de coalition militaire anti-française avec l'Italie, l'Espagne et la Suède pour créer un successeur au char Léopard 2. Sans la France, évidemment, qui a fabriqué le remarquable char Leclerc, cela va de soi !

    Nos Rois avaient bien compris "le danger d'outre-Rhin", quel que soit le nom qu'il porte dans l'Histoire, depuis les Cimbres et les Teutons il y a 21 siècles, jusqu'à Hitler, en passant par Bismarck et Guillaume II. Ils avaient réussi ce "chef d'oeuvre absolu" (le mot est de notre immense Bainville) qu'étaient les Traités de Westphalie : en émiettant les Allemagnes, non seulement ils faisaient disparaître tout danger à l'Est mais, mieux, les Allemands des principautés et villes libres sans nombre devenaient nos amis, et le Maréchal de Saxe grand maître des Armées françaises sous Louis XV, remportait la bataille de Fontenoy, aux côtés du Roi (dont le rôle fut, là, décisif, au dire même de Napoléon, qui s'y connaissait, en batailles... ).

    Cette heureuse division des Allemagnes dura jusque sous Louis XVI, et nous permit de réunir au Royaume l'Alsace, la Franche-Comté, la Flandre gallicante, une petite partie du Hainaut, La Lorraine (n'oublions pas le Roussillon !).

    Nous serions arrivés à "réunir" ce qu'il nous manque de la rive gauche du Rhin sans les Encyclopédistes prussophiles, et leur Révolution, leur République et leur Empire qui, follement, au nom du calamiteux et idéologique "principe des nationalités", ont lancé le mouvement d'unification allemande (la "médiatisation" et le "recès" de Napoléon 1er!) puis ont laissé, toujours aussi follement, ce processus d'unification aller à son terme (Napoléon III) : on a eu les conséquences : 1870 et la perte de l'Alsace-Lorraine, 1914 et son million et demi de "jeunes français couchés froids et sanglants, sur leur terre mal défendue" (Maurras) : tous, Encyclopédistes, révolutionnaires, républicains et Empires ont "bien travaillé" (!) contre les intérêts supérieurs et vitaux de la Nation française, et en "intelligence avec l'ennemi" !

    Encore pouvions-nous, après la brillante mais affreuse victoire de 18, obtenir une rive gauche du Rhin "nettoyée de la Prusse", selon l'heureuse expression de L'Action française : en soutenant le séparatisme rhénan. Mais, là encore, nos ennemis anglo-saxons (cette fois) et, surtout, le Régime, le Système veillaient : détruisant l'Empire catholique Austro-hongrois avec lequel nous pouvions nous réconcilier et qui nous aurait aidé contre les germains du nord, le Régime perdit lamentablement la paix, et laissa l'Allemagne intacte, se contentant de la "mettre en république" croyant que, par la magie des mots, elle deviendrait, ainsi, fréquentable et pacifique : comme le lucide et clairvoyant Bainville l'avait analysé (et l'Action française, et l'Armée, et les Patriotes avec lui...), nous eûmes - et le monde entier avec nous - Hitler et le nazisme et la Seconde Guerre mondiale vingt ans après ! (voir ici et ici).

    Même de Gaulle, intimement royaliste, demanda à Staline, en 44/45, de fixer sur le Rhin la limite ouest de "l'Allemagne maintenue" (comme il venait, par la force brute, de fixer sur la "ligne Oder/Neisse" sa limite est). Staline ne répondit pas aux attentes de de Gaulle, et l'Allemagne fut bien divisée, mais en deux seulement... et l'on connaît la suite.

    Maintenant, bien longtemps après tout cela, nous avons à manoeuvrer avec une Allemagne réunifiée qui, plus faible que nous militairement - et c'est heureux ! - grâce à notre arme atomique, ne nous pardonne justement pas d'être "un pas derrière nous", et a préféré se faire le 51ème État des États désunis d'Amérique plutôt que de jouer loyalement le jeu, avec nous, d'une Europe totalement indépendante de la Maison Blanche...

    Et qui a profité de son impossibilité de dépenser des sommes importantes dans l'arme atomique (comme nous) pour se concentrer exclusivement sur son économie, en faire une arme de guerre redoutable contre nous et tous les européens, à qui ils ont réussi à imposer leur mark, sous le faux nez et le faux nom d'euro, ce qui a achevé de déstabiliser complètement notre économie. Il faut cependant dire, à leur décharge, que - depuis Giscard... - les politiques insensées de notre Système et de notre Pays légal les ont bien aidés...

    Voilà où nous en sommes aujourd'hui : on nous pardonnera la longueur de ce rappel historique mais, une fois de plus, il nous permet de constater la justesse du mot d'Auguste Comte : "Les vivants sont de plus en plus gouvernés par les morts"...

    Et ce n'est pas avec un Régime et un Système "essentiellement" prussophiles que l'on pourra agir et traiter avec les Allemands, mais en retrouvant notre Régime traditionnel, l'institution qui a fait la France et qui l'avait débarrassé du "danger de l'est" : sa Royauté...

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    1. D'Eugénie Bastié (qui a bien raison) sur Le Puy du Fou, et son succès colossal, dont nous parlions ici-même, avant-hier

    "Le Puy du fou n’ pas la prétention de donner un cours d’histoire, mais de faire rêver par la légende, d’unir par l’imaginaire. Plus qu’une réussite commerciale, il s’agit d’une victoire culturelle. Les déconstructeurs ne le supportent pas...
    Le Puy du Fou l'assume, il est un des rares lieux qui renoue avec le roman national..."
     
    (extrait vidéo 3'59)
     
     
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    2. En direct, avec Morandini, au coeur du trafic de drogue à Melun... Dénis Cieslik a commencé par écouter les habituelles excuses victimaires des délinquants vendeurs de mort puis a rappelé à ces "jeunes" de banlieue qu’ils sont entièrement responsables de la vie pourrie qu’ils imposent aux autres. Cela ne leur a manifestement pas plu... :

    (extrait vidéo 2'12)

    https://twitter.com/DenisCieslik/status/1699755757401407913?s=20

     

    Regardez Denis Cieslik, haut-fonctionnaire, interpellé par des jeunes en  direct dans « Morandini Live » depuis Melun

     

    3. C'est à signaler : Pascale Martin, députée LFI de Dordogne, annonce courageusement son soutien à l'interdiction du port de l'abaya à l'école. Elle a raison, elle fait bien et elle est "gonflée", comme on dit familièrement. Déjà, Andréa Kotarac avait quitté ce parti islamo-gauchiste il y a pas mal de temps, maintenant; on souhaite bonne chance à Pascale Martin, et l'on verra bien comment se passent les choses pour elle...

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    4. (Source : Zone Bourse) L'Allemagne a arrêté ses centrales nucléaires, ce qui a eu un impact majeur sur  la disponibilité de son électricité et  le bilan carbone de son mix électrique.

    https://www.zonebourse.com/cours/action/EON-SE-3818998/actualite/Plus-d-importations-d-electricite-apres-l-arret-des-centrales-nucleaires-allemandes-44782210/

    5. Cela ne nous rassure pas, mais force est de constater que, dans le domaine de l'effondrement sur elles-mêmes, nos ennemis d'Allemagne font encore mieux (c'est-à-dire pire) que nous !

    C'est dans Breizh-Info : Allemagne. Polygamie : des Afghans autorisés à faire venir leur seconde épouse dans le cadre du regroupement familial...

    https://www.breizh-info.com/2023/09/07/224241/allemagne-polygamie/

     

    6. D'accord avec Alexandre del Valle :

    7. lafautearousseau y sera, et appelle tous ses lecteurs, amis, sympathisants, et tous ceux qui pourront être libres et sur place ce samedi 1er octobre à se joindre à cette manifestation d'amitié et de soutien à nos frères arméniens...

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    À DEMAIN !

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  • Les études du Pr. Raoult : l’anti-empirisme organisateur, par James Deauville.

    Table des matières

    Avertissement 

    Notre ami, James Deauville, vient apporter une position très technique et semble-t-il divergente à notre ligne éditoriale sur la posture du Docteur Raoult, position divergente que nous accueillons volontiers, étant donné que, fidèles à la tradition d’Action française nous acceptons avec plaisir le débat d’opinion, mais il est préférable néanmoins de préciser quelle est la nature de notre observation.

    Nous ne nous positionnons pas pour ou contre la chloroquine, notre combat est politique et non médical. La seule chose qui nous préoccupe, est, que, du fait de l’immobilisme inspiré par la technostructure médicale, les responsables politiques demeurent paralysés, de peur d’assumer des responsabilités qui les dépassent. Ce que nous déplorons, c’est l’interdiction faite aux médecins de ville de traiter les patients. Ce qui nous exaspère c’est l’hystérie collective des élites qui tentent de faire l’opinion dans ce pays, comme l’illustre ce florilège non exhaustif et qui montre pour le moins que ces gens ne pratiquent pas «  l’art du doute  » : 

    Qu’il ferme sa gueule, il y en a marre de ce genre de mecs !” (Daniel Cohn-Bendit sur LCI)

    “Est-ce que, psychologiquement, le Pr Raoult n’est pas un fou furieux ?” (Maurice Szafran, éditorialiste à Challenges. Raoult ? C’est un vulgaire “youtuber” (Yaël Goosz, chef du service politique de France Inter), l’animateur d’un “barnum”, un clown se donnant en spectacle dans un “cirque” (Olivier Duhamel, animateur d’une émission sur Europe 1).
    Les partisans de son traitement ? Ce sont des “hydroxychlori-connards”. (Roselyne Bachelot, chroniqueuse sur France 5).
    Sans oublier les étiquettes infamantes de “populiste” et “conspirationniste”. “Le professeur Didier Raoult est devenu une figure centrale des théories complotistes.” (Le Monde)
    Ou encore de “sombre connard” (twitt de Robert Namias, directeur des rédactions du groupe Nice-Matin)

    Après la récente publication dans la revue scientifique The lancet d’une étude concluant à l’inefficacité du traitement du professeur Raoult, le pompon du mépris médiatique revient sans doute à Raphaël Enthoven  : “On a autant de chances de convaincre un partisan du Dr Raoult qu’un platiste” (L’Express, 25 mai 2020) 

    Tout cela parce qu’un médecin propose d’avancer dans la lutte contre l’épidémie, et qui localement au moins, obtient des résultats incontestables, parce qu’il teste, isole et traite. Cet appel au lynchage est trop énorme pour que l’on parle d’une simple controverse, il y a forcément d’autres enjeux, peut-être de nature idéologique et probablement des conflits d’intérêts juteux. Ce qui nous fascine, c’est la manière dont les français, en grande majorité, se tournent vers celui qui incarne une humanité palpable face à une organisation de la santé anomique, rendue inerte, laquelle, sous prétexte de science et de professionnalisme médical est gavée de règlements et de protocoles dûment attestés et enregistrés, rendant impossible dans une ambiance perverse d’autoritarisme et de culture de la peur, toute prise en charge véritable et rapide.

    Le débat médical est animé par des spécialistes qui argumentent chacun avec talent d’un côté comme de l’autre, et j’avoue être incapable de trancher, mais devant le désastre des mesures prises par des décideurs satisfaits, si je devais boire un verre avec l’un d’eux, je préférerais instinctivement passer un moment accoudé au zinc avec Raoult plutôt qu’avec Salomon.

    Olivier Perceval

    Bonjour à tous,

    Petit article en réaction à la publication de Julien Rémy sur ce site à propos de l’hydroxychloroquine, qui m’offre ce droit de réponse, je l’en remercie grandement.

     

    Préambule

    Je me définis comme zététicien, c’est-à-dire que je pratique l’art du doute, un doute construit, qui n’invite pas à la peur mais au contraire à la recherche du bien commun, sur des bases rigoureuses. La zététique, c’est un peu l’empirisme organisateur de Maurras, pour marcher droit, il faut penser clair.

    A ce titre je ne vais pas me présenter plus que ça. S’il faut des figures paternelles et arbitraires en politique, parce qu’elles ont fait leurs preuves, l’argument d’autorité ne doit pas nous empêcher de chercher la vérité dans les faits. Un Nobel peut être victime de son succès et défendre des thèses délirantes (petite pensée pour notre champion national Pr. Montagnier), un parfait inconnu peut avoir raison tant que sa démarche est rigoureuse, ses expériences reproductibles, ses résultats significatifs.

    La science trouve sa vérité dans l’humilité  : parfois, il faut continuer de chercher avant de crier victoire. Parfois, même les plus grands se trompent. Parfois, on choisit de ne voir que les faux arguments qui nous confortent dans nos croyances.

    Alors que nous vivons à une époque où le doute n’est plus constructif mais mène à la discorde, reprenons nos esprits. Les médecins qui nous soignent sont docteurs en médecine, ils ont réalisé pendant leurs études une thèse, un travail de recherche, qui a été relu, corrigé, et validé par un jury. La recherche fait partie intégrante de l’apprentissage médical, et alors que la recherche se complexifie parce que nos compétences s’améliorent, il faut continuer sur cette voie et donner à nos futurs médecins la capacité de comprendre cette recherche et de juger de sa pertinence.

    Trêve de logorrhée, les faits.

     

    L’hydroxychloroquine et la méthode scientifique

    L’hydroxychloroquine (HCQ) est un médicament bien connu  : utilisé pour tuer le parasite responsable de la malaria, il est également utilisé depuis des années pour les maladies rhumatismales chroniques en raison de ses propriétés immunomodulatrices qui pourraient être intéressantes pour le COVID-19. En outre, l’HCQ présente une activité in vitro sur le SARS-CoV-2 à deux niveaux  :

    -Elle est capable d’empêcher le virus de se multiplier, et ce à des doses plus faibles que la chloroquine dont elle est un dérivé

    -Elle empêche la pénétration du virus au sein de la cellule.

    Rajoutons à cela que son profil de sécurité est bien connu puisque la molécule est présente depuis des décennies dans notre pharmacopée et que son coût est faible, un argument important dans un cas de pandémie, gérée comme une guerre.

    Dit comme ça, l’HCQ semble miraculeuse. Mais si des effets antiviraux ont été montrés in vitro depuis les années 60 pour la chloroquine, aucune infection virale n’a été traitée avec succès chez les êtres humains par cette molécule. Par ailleurs, on ne connait que très mal le virus sars-CoV2 et la maladie qu’il entraîne. A ce titre, les effets immunitaires de l’HCQ sont imprévisibles et on ne peut exclure qu’ils pourraient aggraver l’état de patients malades, comme cela avait été le cas lorsqu’on avait essayé de s’en servir contre le Chikungunya. C’est la raison pour laquelle des études cliniques se doivent d’être réalisées  : une hypothèse, aussi bonne soit-elle, ne doit pas dépasser le stade de conjecture sans avoir été passé au crible de la «  méthode scientifique  ».

    Le Pr. Raoult s’est défendu durant la crise sanitaire de cette approche systématique et stéréotypée de la recherche, il pense pouvoir faire mieux, plus vite et pour moins cher. Mais n’oublions pas que la qualité de la recherche scientifique contemporaine découle de cette méthode, qui a fait ses preuves et qui s’est imposé et s’est amélioré par un empirisme au cœur de notre démarche politique.

     

    Pourquoi les études du Pr. Raoult posent problème

    Je n’ai malheureusement pas le temps de détailler ici le procédé exact des études du Pr. Raoult, je vous invite si vous le pouvez à consulter ses travaux. Il est toujours intéressant de se pencher dans des études scientifiques (des outils comme Sci-Hub permettent d’outrepasser le lobby de l’édition), même si la lecture n’est pas toujours tout à fait digeste.

    Au demeurant, je vais essayer d’expliquer brièvement en quoi les 2 études de Didier Raoult, bien qu’intéressantes dans l’idée, ne permettent pas de conclure sur une utilisation de la chloroquine  :

    Le but d’un essai clinique est d’essayer de réduire au maximum le rôle des facteurs environnementaux et d’éviter le plus de biais possibles pour pouvoir tirer des conclusions. Dans cet objectif, il est essentiel d’utiliser un groupe contrôle (ou témoin) rigoureusement établi, qui permettent de réaliser des comparaisons, surtout dans le cas d’une maladie virale dont les patients guérissent généralement sans traitement. Mais le groupe témoin seul ne suffit pas, pour pouvoir discriminer les résultats observés, il est nécessaire de randomiser les échantillons  :

    Des différences de résultat entre un groupe A de jeunes militants royalistes en pleine santé et un groupe B d’antifascistes présentant de nombreuses comorbidités ne pourraient être expliqués uniquement par la prise d’un traitement. En randomisant les groupes, on fait disparaître statistiquement les variables externes influant sur l’évolution de la maladie.

    Dans les 2 études du Pr. Raoult, la première n’est pas randomisée (son groupe témoin n’est donc pas recevable), la deuxième n’a pas de groupe témoin du tout.

    Quand on réalise une étude, il faut choisir un moyen de discriminer un résultat positif d’un résultat négatif  : c’est ce que l’on appelle le choix d’outcome. Dans son étude, l’équipe Marseillaise a choisi comme outcome l’état du test PCR d’un patient à un temps donné (c’est-à-dire un test qui permet de dire s’il y a suffisamment d’ARN viral dans son organisme pour le considérer malade). Mais cela n’est pas intéressant, un patient malade J7 peut retomber malade en J8 (comme cela est arrivé pour un patient de l’étude). Dans ce genre d’étude on préfère choisir des outcome plus objectifs, comme son état clinique ou ses scanners pulmonaires. Notons aussi que transformer une charge virale en un résultat «  malade/pas malade  » fait perdre une objectivité numérique à l’étude.

    Pour bien comprendre cela, signalons simplement que le patient décédé dans la 1ère étude avait une PCR négative la veille de son décès. Difficile de considérer cela comme une guérison. Mais il y a plus interpellant  : les auteurs avaient initialement prévu que l’outcome primaire soit le pourcentage de PCR négatives à J1, J4, J7 et J14 et ils ont changé d’avis en cours d’étude sans aucune explication. Les résultats étaient-ils moins bons à J7 qu’à J6  ? On ne le saura jamais. Cette pratique, appelée «  outcome switching  » (qu’on pourrait traduire par déplacement des buts) est un énorme problème d’éthique de recherche et de fiabilité des données.

    La 1ère étude devait initialement évaluer si la mortalité était inférieure dans le groupe traitement par rapport au groupe contrôle. Il n’y a (mal)heureusement eu qu’un décès au cours de l’étude et celui-ci a eu lieu dans le groupe traitement. Les auteurs ont donc choisi d’exclure le patient et n’ont plus jamais reparlé de cet outcome qu’ils avaient prévu d’évaluer avant le début de l’étude. La conclusion n’aurait définitivement pas été la même  : «  100 % des décès ont eu lieu dans le groupe ayant reçu le traitement  », c’est plus honnête mais c’est moins vendeur.

    Enfin, autre problème majeur, 5 des 16 patients contrôles n’ont pas été testés à J6 et les auteurs ont considéré qu’ils étaient encore positifs. Dans le même ordre d’esprit, 1 patient du groupe traitement n’a pas été testé à J5 et J6 et il a été considéré comme négatif.  Autrement dit, lorsque les tests n’étaient pas réalisés, les auteurs ont extrapolé les résultats en considérant que les patients traités étaient guéris et que les patients non traités ne l’étaient pas. Des statisticiens ont refait l’analyse des données en excluant les patients qui n’avaient pas été testé, l’effet de l’hydroxychloroquine devient alors anecdotique.

    La deuxième étude a simplement prouvé que les gens guérissaient de la maladie sans aucun traitement, ce qui est attendu puisque 92 % de l’échantillon étudié présentait des formes légères. En effet, 90 % des patients avec une forme modérée ont une PCR négative dans les 10 jours suivant l’apparition des symptômes simplement en attendant que le temps passe.

     

    Quelle leçon tirer de cette affaire

    Raoult est-il un menteur, un manipulateur ou un escroc  ? Je n’en sais rien. Je le porte plutôt haut dans mon estime pour des raisons personnelles, mais ne tombons pas dans l’argument d’autorité ou dans le bon sentiment  : ses études ne permettent pas de conclure sur un réel effet de l’HCQ dans le traitement ou la prévention du Covid-19, rien de plus, rien de moins.

    De la même manière, aucune étude suffisamment pertinente ne permet de dire que le «  protocole Raoult  » est dangereux. Aussi, si la décision d’interdire aux médecins de prescrire est une honte pour la profession, une décision liberticide d’un système qui par manque d’autorité réelle se doit d’agir avec une force ridicule, il n’en reste pas moins que la prescription d’HCQ ne pourrait se faire sur la base d’une réflexion scientifique rigoureuse. Le sujet rappelle alors celui de l’homéopathie et du rôle des croyances en science, mais il faudra attendre un futur article.

    Enfin, je termine sur une analogie de statisticien pour parer l’argument selon lequel les pays ayant utilisé l’hydroxichloroquine ont été plus épargnés (je me refuse habituellement aux analogies car ils font de mauvais arguments, mais je pense que celle-ci saura vous convaincre)  : on fait une étude sur les maladies que développent des piétons quand ils restent plus de 5 minutes par semaine sur un trottoir défini par l’expérimentateur. On remarque de manière significative que les personnes qui restent statiques sur ce trottoir développent plus de cancer des poumons que les autres. Le trottoir est donc détruit et reconstruit dans un autre matériau. On a juste oublié de remarquer que sur ce trottoir se trouve un vendeur de tabac. En bref, les pays qui ont utilisé l’HCQ ont surement développé d’autres méthodes de prévention, et ce sont celles-ci qui ont joué dans les chiffres.

    La bonne gestion de la crise aurait dû passer par la mise à disposition massive de masques FFP2-3 (c’est-à-dire de protection individuelle) plutôt que par un confinement archaïque puis distribution de masques empêchant uniquement de propager sa maladie. Mais cette mauvaise gestion n’est pas celle de la présidence Macron, c’est celle de la République, qui n’a jamais placé le bien commun au-dessus de ses intérêts personnels. Le nationalisme et le souverainisme auraient permis à notre nation de perpétuer nos stocks de matériel, et de relancer rapidement une production exceptionnelle en ces temps de crise. Le peuple en prend conscience, ce sursaut doit nous être favorable.

    Pour que vive la France et qu’avec elle vive son peuple, Vive le Roi.