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  • Tariq Ramadan - Qu'est ce que vous croyez ?


    Qu'est-ce que vous croyez ?

    Je dédie ce premier texte mis en musique à toutes les femmes et à tous les hommes qui ont subi la colonisation à travers le monde. 

    Aux migrants qui cherchent à échapper à la misère et qui finissent enfermés, criminalisés et dont des milliers meurent, noyés dans les eaux de la mer ou déshydratés dans les chaleurs du désert. À tous ceux qui se sont engagés à leurs côtés et qui refusent leur déshumanisation silencieuse.

    Aux femmes et aux hommes qui, au Sud comme au Nord, à l'Est comme à l'Ouest, se battent pour la justice, la dignité et l'égalité et espèrent, pour aujourd'hui et pour demain, des sociétés humaines et fraternelles, accueillant la diversité, et célébrant notre commune humanité. C'est ensemble que nous devons résister à ceux qui répandent l'exploitation, la guerre et la mort : telle est l'exigence de notre espérance d'unité et de paix.

    NB : l'album entier "Traversées" sortira le 29 mai 2021 

    Single : Qu’est-ce que vous croyez ?

    Auteur et interprète : Tariq Ramadan

    Producteur : Horizons
    Compositeur : Loyal
    Arrangements : No limit music
    Mix / mastering : CIK
    Video : DLM Prod

    Label : Horizons

    Genre : Poésie mise en musique

  • Dégage, le Système !.....

            D'après Marianne, voilà un mot promis à un bel avenir. L'hebdomadaire, qui lui prédit une carrière radieuse et foudroyante, le reprend dans sa Une, en référence à ce qui s'est passé en Tunisie, se passe en Egypte et, par effet de contagion (ou de domino, comme on voudra le dire...) pourrait se passer ailleurs, et même... en France ! Connaissant Marianne, on voit bien à qui et à quoi pense le journal... N'ayant pas, nous, ses préoccupations, nous voyons par contre très bien à qui et à quoi l'appliquer, ce slogan qu'on nous promet ravageur : à l'ancien régime actuel, avec ses Bastilles innombrables et ses privilèges scandaleux, ses blocages, son idéologie à bout de souffle, qui ne tient plus que par une seule force, la force d'inertie....

            Eh, oui, ce Système qui avait promis monts et merveilles a vieilli, terriblement mal vieilli; il n'a pas tenu ses promesses; il a échoué, tout simplement, en sclérosant le pays qui, lorsque la Révolution a brisé sa dynamique, était le pays le plus en avance....

            220 ans après la funeste Révolution, catastrophe nationale et internationale aux conséquences incalculables; 135 ans après l'instauration de la République idéologique qui en est issue, oui, Marianne a raison, en mettant le doigt sur le mot juste, celui qui convient, celui qui résume tout et qui dit tout. Et qui "ne pourrait pas" devenir d'actualité, qui "est" d'actualité.

            Appliquons-le à ce Système qui a failli, ce qui nous donne Dégage, le Système !....

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    marianne 2 DEGAGE 1.jpg

  • Expulsion de Bagnolet: Qui est ”dégueulasse”, et qu'est-ce qui est ”dégueulasse” ?...

                ... pour reprendre (texto) l'expression favorite d'une ministre de la République (Fadela Amara, pour ne pas la nommer ?).

                Jeudi 11 février, premières heures de la journée: Marc Everbecq, maire communiste de Bagnolet (1), fait évacuer de force un squat, occupé par 80 personnes - essentiellement des Maliens - dont certaines étaient là depuis onze ans ! Le lieu servait au trafic de drogue, et à la prostitution, jure la Mairie. Résultat des courses: tout ce monde se retrouve à la rue, par moins cinq degrés...

    BAGNOLET.jpg

                L'un des maliens résume la situation, au micro de France info: "Même des animaux sauvages...on doit pas les traiter comme ça...".

               Il y aurait mille et une choses à dire concernant cet épisode. On s'en tiendra ici à une seule remarque, dirigée à la CGT et au PCF (la Mairie de Bagnolet étant officiellement communiste).

               On sait l'engagement pris par ces deux organisations dans "les luttes" -comme on dit dans leur jargon- pour l'immigrationnisme forcené; et leur sanspapiérisme n'est plus -depuis belle lurette- un secret pour personne. Nous avons déjà publié le très éloquent cliché suivant:

    SANS PAPIERISME.jpg

                 Mais n'a-t-on pas menti à ces malheureux, au PCF et à la CGT, en leur promettant la lune, alors que rien n'est prêt ici pour en accueillir autant: ni travail stable et correctement rémunéré, ni logement décent... ? Puisque - et France info est formel là-dessus - certains de ces maliens sont dans ce squat depuis onze ans, à qui fera-t-on croire que la mairie communiste de Bagnolet ignorait dans quelles conditions de vie dégradantes ils vivaient, eux et tant d'autres ?

                 C'est à "ça" qu'aboutit leur lutte ? A ce que des êtres humains vivent dans un taudis pendant onze ans, pour en être expulsés finalement un matin, par moins cinq degrés ?

                 Dans son langage exquis, pour un ministre, et qui n'appartient qu'à elle, Fadela Amara a trouvé le mot juste pour les qualifier...

    (1) : qui donne sa conception de la laïcité en publiant ce petit encart sur son site internet : "Ce vendredi 27 novembre est le jour saint de l'Aïd El Kébir pour tous les musulmans. Je leur souhaite tous mes meilleurs voeux et de passer une très belle fête avec leur famille et ceux qu'ils aiment. Mabrouk l'Aïd".

  • Mais qu’est-ce qu’un type pareil fait chez nous ?

               Kemi Seba (à gauche sur la photo ci dessous) est le fondateur du groupuscule noir ultra-radical et antisémite Tribu Ka. En 2006, sur son site, il avait notamment qualifié la France de "camp de concentration asphyxiant la dignité raciale de chaque peuple".

    tf1-lci-kemi-seba-a-gauche-le-fondateur-de-l-ex-tribu-ka-2269190_1378.jpg

             Un mois de prison ferme a été requis contre lui, le mardi  2 septembre à Paris, par le ministère public à son encontre (son groupuscule ayant été dissous en juillet 2006 par décret présidentiel, il était jugé pour diffamation raciale). Regrettant des "propos antisémites sous couvert d'antisionisme", le procureur de la République, Béatrice Bossard, a requis à l'audience une "sanction particulièrement sévère".
     
             Au cours du procès, deux avocats (Mes Patrick Klugman et Stéphane Lilti), ont demandé au tribunal de "mettre fin à ce barnum raciste", organisé par un prévenu qui ne cherche dans ces procès qu'"une nouvelle tribune" pour ses idées.
     
             La 17e chambre rendra sa décision le 7 octobre.

             Mais tout de même, ce fait tiré de l’actualité immédiate ne pose-t-il pas problème ? Ne doit-il pas nous interpeller quelque part (comme on dit dans le savoureux jargon….) ?

            A dire la vérité, comme nous préférons la fréquentation de Finkielkraut ou de Chateaubriand (ou d’autres, la liste n’est évidemment pas limitative…. !) aux élucubrations malsaines et nauséabondes de ce monsieur, nous devons avouer que nous ne passons pas notre temps en sa compagnie. Nous avons largement mieux à faire,  nous avons heureusement d’autres centres d’intérêts, et nous savons comment beaucoup mieux employer temps et loisirs qu’à les perdre avec un cinglé pareil…..

             Nous devons donc avouer très humblement ne pas savoir grand’chose sur ce monsieur ; ne pas savoir par exemple s’il a ou s’il n’a pas la nationalité française. Nous avons trouvé sur internet que, né à Strasbourg, le 19 décembre 1981, de parents ivoirien et haïtien, Kemi Seba, titulaire d'une capacité en droit, a adhéré en 1999 à la section française de l'organisation noire américaine Nation of Islam de l'extrémiste Louis Farakhan.....

             On sait, car c’est sa politique délibérée, que  la république donne généreusement la nationalité française à tout le monde, et surtout à n’importe qui. Il n’y a donc que deux solutions : soit monsieur Seba est légalement français, soit il ne l’est pas.

             Solution 1 : il n’est pas français. Alors ce n’est pas un procès qu’il faut lui faire. Notre justice est suffisamment engorgée et impuissante comme cela pour ne pas s’occuper de tous les fondus de l’univers. C'est d'une expulsion immédiate qu'il relève ! Affaire classée, affaire suivante …..

             Solution 2 : la république a donné la carte d’identité à ce monsieur. Il est donc un français légal, avec un rectangle de plastique dans sa poche. On sait bien que pour nous être français ce n’est pas avoir quelques grammes de plastique, de forme rectangulaire, sur soi. C’est se fondre dans un Héritage millénaire et accepter de le projeter dans l’avenir, de le continuer et de l’enrichir. Pour reprendre l’heureuse formule d’Hubert Védrine, que nous citons chaque fois que l’occasion s’en présente, c’est vouloir continuer l’histoire, continuer notre Histoire.

              Croit-on sérieusement que ce soit là le ferme propos de Kemi Seba ? Dans le cas où la république lui aurait follement accordé une nationalité dont, à peine gratifié, il montre, comme tant d’autres, qu’il n’est pas digne ? Dans ce cas-là, une seule solution : le déchoir de cette nationalité dont il montre par ses discours haineux qu’il ne sait pas, ne veut pas ou ne peut pas l’assumer. Des discours haineux mais aussi et surtout profondément, désolamment stupides oserons-nous dire, ce qui en un sens pourrait peut-être même être considéré comme encore plus grave ; et repoussant presque à l’infini les limites de cette débilité intellectuelle, de cette bêtise terrifiante dont on dit, à juste titre, qu’elle est la seule chose qui donne une idée de l’infini…

               La France, dit-il, est un "camp de concentration asphyxiant la dignité raciale de chaque peuple" ?. Eh bien, chiche, prenons le au mot et, vite, donnons lui la liberté, sortons le de cet enfer où il gémit et permettons lui de partir vite fait de cet endroit sinistre où il perd sa belle jeunesse ! Ne serait-ce pas une bonne politque, en même temps qu'un bon slogan: Liberté pour la tribu Ka et pour son fondateur !.....

  • Qu'est-ce que la France ? Alain Finkielkraut parle de la Nation......

              Dans ces deux minutes et demie, que vous pouvez écouter en cliquant sur le lien ci-dessous, Alain Finkielkraut insiste sur le fait que la France n'est pas une auberge espagnole, et ne doit pas le devenir.....

    http://www.dailymotion.com/noop/video/x5q9w4_finkielkraut-sur-lcp_news

              Vous pouvez lire également la retranscription de ses propos ci-après.....

    LCP   Vous reprenez à votre compte un mot d'Ernest Renan, je le cite: "L'homme n'est l'esclave ni de sa race, ni de sa religion, ni du cours des fleuves, ni de la direction des chaînes de montagne. Une grande agrégation d'hommes, saine d'esprit et chaude de coeur, crée une conscience morale qui s'appelle une Nation"

             Est-ce que ce n'est pas notre Nation qui est en perte de vitesse ?

    AF    C'est une conscience morale, la Nation. C'est aussi une mémoire, un certain style, une manière d'être ensemble, qu'il nous incombe de préserver. Et le risque où nous sommes aujourd'hui c'est de voir la Nation Française se transformer en auberge espagnole...

             Dans l'auberge espagnole... chacun est ce qu'il est.... c'est le communautarisme.

    LCP   Est-ce que c'est négociable, ça ?....

    AF     De toutes façons deux choses ne sont pas négociables. Un, la France n'est pas une auberge espagnole. Nous sommes -que nous soyons nés français ou devenus français- dépositaires d'une Culture qu'il nous appartient de connaître, d'aimer et de transmettre.

              Donc la France n'est pas une auberge espagnole et ne doit pas le devenir. Car, évidemment, ce faisant elle se transforme en agrégat de communautés... Et il y a des règles de vie qui, en effet, ne sont pas négociables. Parce que l'immigration d'aujourd'hui est différente de l'immigration d'hier, qui était européenne. Là, de nouvelles lois, de nouvelles règles veulent être apportées, qui défient non seulement la laïcité mais, plus anciennement encore, une certaine civilité....

              De même, il faut savoir que la France est un pays laïque, mais que la France a été un pays catholique. Et que, pour comprendre la culture française, il faut connaître la culture catholique.... l'arrière-fond catholique dont cette Culture est imprégnée, sinon c'est tout un pan de notre Histoire qui deviendra totalement incompréhensible.....

  • Qu’est notre Etat devenu ? par Louis-Joseph Delanglade

    front de gauche.jpgL’actualité nous rappelle l’impérieuse nécessité d’un Etat fort, voire interventionniste si l’intérêt national est en jeu, si le « pré carré » est menacé. C’est, au-delà des différences de nature et de degré, la conclusion que l’on peut tirer de la décision de la commission de Bruxelles contre la S.N.C.M., des difficultés financières de l’actionnaire principal sud-coréen des ex-Chantiers de l’Atlantique ou encore des visées de la société américaine Yahoo! sur la française Dailymotion.

     

    Plutôt étrangers, si ce n’est hostiles, à cette approche, les médias préfèrent, anniversaire oblige, se battre à coups de sondages, de pourcentages et de statistiques sur le bilan de la première année du quinquennat. C’est vraiment se faire, et répandre dans le pays, une piètre idée du chef de l’Etat (quel qu’il soit) que de le traiter comme le P.-D.G. d’une grande entreprise. C’est de toute façon se poser des questions bien inutiles puisque tout le monde a la réponse, M. Hollande ayant « accompli » deux tâches qui paraissent importantes : l’intervention militaire au Mali et la légalisation du « mariage pour tous ».

     

    Quel contraste entre les deux ! D’un côté un chef de guerre, dont l’autorité institutionnelle ne souffre aucune contestation (et c’est tant mieux), de l’autre un ex-candidat prisonnier des gages à donner à certains groupes de pression (et c’est tant pis). Cette ambiguïté reste malheureusement la marque de fabrique des présidents successifs. Porté au pouvoir par quelque chose qui ressemble fort à un plébiscite, le président de la République n’est évidemment pas ce « monarque républicain » que l’on se complaît à dénoncer. Au moins – mais n’est-ce pas la moindre des choses ? -, jouit-il de quelques attributs régaliens : « irresponsabilité » sur les plans politique et judiciaire, pouvoir de nomination et de dissolution, autorité sur les armées, etc.

     

    Or, c’est bien contre cela – contre ces dernières digues - que M. Mélenchon propose l’instauration d’une VIème République, dont on comprend bien qu’elle aurait tous les inconvénients de la Vème (le principal étant l’existence de factions luttant pour le pouvoir) et aucun de ses avantages (le principal étant la primauté de l’exécutif). Mais M. Mélenchon est un jusqu’au-boutiste enragé : ne lit-on pas dans L’Humain d’abord (programme du Front de Gauche) : « Nous voulons renforcer et amplifier la souveraineté directe du peuple » ? Verbiage délirant et mensonger dont l’Histoire a montré les conséquences funestes. On sait trop à quelles extrémités pourrait conduire un dépérissement de l’Etat.

     

    Samedi 4, sur France 3, rediffusion de l’excellent Louis XI, avec Jacques Perrin. Une superbe leçon de réalisme politique au service de la France, mais une leçon au goût amer : si aujourd’hui, comme au quinzième siècle, les « féodaux » jouent toujours contre la France, ils n’ont plus en face d’eux un Etat « royal » mais un Etat contesté et diminué, du fait même qu’il est aux mains d’une faction.  

    LOUIS XI LE POUVOIR FRACASSE.jpg 

  •  « Le peuple européen », qu'est-ce à dire ?

     

    En deux mots.jpgPour son premier sommet européen à Bruxelles les 22 et 23 juin, Emmanuel Macron s'est offert le luxe de déclarer sa « volonté de retrouver le fil de l'histoire et l'énergie du peuple européen ».

    Or, cette référence à un « peuple européen » nous paraît à cette heure parfaitement illégitime. Surtout si, justement, l'on se réfère à l'Histoire, malheureusement si emplie des luttes européennes.

    Nous ne nierions pas quant à nous que, face aux autres continents, existe bien, à un certain degré, une communauté des peuples européens. Même s'ils se sont férocement combattus pendant des siècles. Et même encore pendant ces temps de grands conflits. Les Européens se sont entretués pendant des siècles mais ils ont, à condition de n'être pas nié, un héritage commun. 

    En revanche, il nous paraît évident qu'un « peuple européen » en tant que tel n'existe pas.

    Macron a bien dû s'en apercevoir, lors de ce sommet, dans l'affaire des travailleurs détachés : lui a bataillé pour protéger ses Français, tandis que ses collègues polonais, tchèques, hongrois, slovaques et slovènes défendaient chacun bec et ongles leurs nationaux. Et il n'a pas eu gain de cause. Sur ce sujet comme sur les autres, le sommet européen n'a pas été un succès pour le président de la République.

    Macron est philosophe : il devrait comprendre ce que voulait dire Thibon lorsqu'il mettait en garde contre l’erreur consistant à « vouloir faire l'Un trop vite. »

    Maurras - qui n'était pas anti-européen -  dans le même ordre d'idées que Thibon, recommandait : « L'Europe, faites-la, mais ne faites pas comme si c'était fait ».

    En parlant au singulier de « peuple européen », Macron fait comme si c'était fait et veut réaliser « l'Un trop vite ». C'est une faute.

    Simplement, il se heurtera, comme toujours, au mur des réalités. Ce qui, d’ailleurs, vient de lui arriver assez rudement à Bruxelles. A l'inverse de ses prédécesseurs, il n'est pas dit qu'il s'obstinera. Sera-t-il en même temps pragmatique et idéologue ? Ou l'un des deux termes prévaudra-t-il ? Mais lequel ?   

  • Ce qu’est l’Europe aujourd’hui

     

    par Gérard Leclerc

     

    2435494823.jpgLes résultats des élections allemandes ont donné lieu à des commentaires plutôt convergents.

    La victoire de la chancelière Angela Merkel a un goût d’amertume et son quatrième mandat s’annonce difficile. Je ne sais s’il faut partager le pessimisme extrême de ceux qui lui annoncent des allures crépusculaires. Mais il est incontestable que cette remarquable tacticienne se trouve aux prises avec des difficultés liées à la situation concrète de son pays et à celle de l’Europe. En effet, le régime représentatif reflète forcément l’évolution d’une société et les mouvements de son opinion publique. L’émergence de la formation Alternative pour l’Allemagne ne pouvait surprendre, elle est dans la logique des événements récents. Si l’on peut craindre la dureté de certaines de ses positions, on doit admettre qu’elle s’exprime dans un cadre régulateur qui vaut mieux que l’expression sauvage de certaines peurs et de certains réflexes.

    Force est de reconnaître également que ce qui est vrai pour l’Allemagne l’est aussi pour l’ensemble de l’Europe, et que cela risque de contrarier les projets qu’Emmanuel Macron envisageait de réaliser en accord avec la chancelière. Il faut convenir, même si ce n’est pas une réalité forcément agréable, que l’Europe de l’Est est réfractaire à une politique globale d’ouverture à l’immigration. La Hongrie, la Pologne, la République Tchèque, la Slovaquie sont solidaires à l’encontre d’une volonté qui leur imposerait des quotas d’immigrés. Même des intellectuels que l’on considérait comme participant d’une sorte de consensus progressiste se retrouvent avec les États qui craignent pour leur cohérence interne. Il faut bien comprendre que la République Tchèque, par exemple, ne renie pas forcément l’héritage de Vaclav Havel lorsque elle veut défendre sa spécificité qu’elle considère comme fragile, eu égard au caractère modeste de son État, à sa culture et sa langue minoritaires. C’est de tout cela qu’il faut tenir compte, et les élections sont la meilleure médiatrice pour donner au peuple l’occasion d’exprimer leurs craintes et leurs espoirs. Les élections allemandes sonnent l’heure d’un nouveau défi pour l’Europe.  

    Gérard Leclerc

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 26 septembre 2017

  • Culture & Francophonie • Qu'est ce qu'une « armée linguistique » ?

     

    Par Péroncel-Hugoz

    Notre chroniqueur n’a pas pu se rendre au XIVe Congrès mondial des professeurs de français mais il en a reçu les documents de travail et a épluché les textes utilisés par cette grande réunion où le Maroc fut l’une des vedettes.

     

    peroncel-hugoz 2.jpgC’est dans l’ancienne principauté épiscopale du Saint Empire romain germanique, Liège, en Belgique wallonne, que s’est tenu en juillet le grand raout international des enseignants francophones : soit plus de mille professeurs de 140 pays des cinq continents délégués par cette « armée linguistique » mondiale, dont la seule arme est un idiome, celui de Senghor, Nédali et Houellebecq, diffusé actuellement par pas moins de 180 000 « profs ». 

    LE ROLE DE MALRAUX 

    Ce n’est pas parce que la France officielle, malgré quelques coups de gueule toujours verbaux, regarde avec commisération voire mépris, du haut de son actuel tropisme anglo-américain, cette Francophonie pourtant jaillie de ses flancs à l’époque du président de Gaulle (1959-1969) et de son ministre des Affaires culturelles, Malraux, que la langue française stagne. 

    Au contraire ! D’ailleurs, cet éminent militant francophone (et arabophone) que fut l’Egyptien Boutros Boutros-Ghali, ancien chef et des Nations-Unies et de la Francophonie, l’avait prévu, allant jusqu’à dire à la fin du XXe siècle : « Si la Francophonie se fait, ça sera sans doute malgré la France …» Son compatriote, l’illustre cinéaste Youssef Chahine, avait proclamé, lui, que « L’Etat français le veuille ou non, la Francophonie, alliée à l’Arabophonie et à l’Hispano-Lusophonie, sera le rempart majeur s’opposant à l’anglo-saxonisation de la planète ». Et l’écrivain algérien iconoclaste, Kateb Yacine, parlant encore plus cru, avait crié partout lui, que le français était un « butin » que les anciens colonisés avaient fait leur et que cette langue mènerait désormais sa vie propre sans se soucier des humeurs bonnes ou mauvaises de Paris … 

    CHATT, SEFRIOUI, CHRAIBI … 

    Cet esprit de résistance indépendante paraît avoir marqué les travaux de Liège, où le professorat marocain fut en lumière grâce notamment aux décisions éducatives, royales et gouvernementales, prises en 2016 pour renforcer, dans le cycle primaire, l’enseignement de l’idiome des Chatt, Séfrioui et autres Chraïbi, pour ne citer que des anciens du paradis littéraire de la Chérifie. 

    Voici quelques chiffres probants extraits des documents de travail du Congrès de Liège : entre 2010 et 2014, le nombre d’écoliers et d’étudiants utilisant le français à travers le monde, tous pays confondus, a augmenté de 6%. Cette progression a atteint jusqu’à 45% en Afrique, Maroc compris. Si, en 2016, le Congrès a estimé que 212 millions de personnes de tous âges se servent quotidiennement du français sur les cinq continents, ce chiffre (mais n’est-il pas un peu optimiste quand même ?) pourrait atteindre, selon la même source, 715 millions d’ici à 2050, dont 85% en Afrique septentrionale et occidentale. 

    LES NUAGES DU DJIHADISME 

    Cependant, deux enseignants maghrébins, Samir Merzouki et Djamel Bendiha, ont tenu devant leurs pairs, à pointer les lourds nuages que fait passer depuis quelque temps au Maghreb et au Machrek (rappelons que l’Egypte et le Liban sont de longue date des membres actifs de la Francophonie) « l’esprit djihadiste », hostile à toute autre langue que l’arabe classique. Comme réponse à cet ostracisme naissant, les congressistes ont audacieusement décidé que la prochaine conférence générale internationale des profs de français, se tiendrait en 2020 dans la capitale de la poterie d’art tunisienne : Nabeul. Espérons que d’ici là il n y aura pas trop de casse au pays du jasmin et des grenades-fruits … 

    L’«armée linguistique» est prête à se battre mais seulement avec des lettres, du style et aussi de la grammaire, en souhaitant en faveur de celle-ci une entreprise de simplification à l’échelle de toute la Francophonie ; sinon à quoi sert l’Organisation internationale de la Francophonie, OIF, basée à Paris et animée par une Haito-canadienne, qu’on aimerait voir un peu moins mondaine et voyageuse, et un peu plus axée sur des sujets « ennuyeux » mais vitaux pour l’avenir du français comme la « rationalisation » de la langue française, en vue d’une vraie réforme universelle et non pas une réformette comme celle de 1990 que les bureaux parisiens ont tenté, seuls dans leur coin, de relancer en vain cette année … 

    CLASH ET RUSH, AFFRONTEMENT ET RUÉE … 

    Parmi les messages, textos, et autres « gazouillis » échangés à Liège entre participants, voici quelques recommandations pour renoncer aux fausses facilités de l’anglo-américain afin de décrire la modernité, dès lors, et c’est le plus souvent le cas, qu’existent déjà des mots français. Ainsi, « textait », un prof tangérois, depuis Liège : Chers partenaires francophones, ne dites plus clash, rush, slash, leadership, bankable, think-thank, melting-pot, at, web, e-mail ou se crasher mais dites affrontement, ruée, barre, hégémonie, rentable, boîte-à-idées, creuset, arobase, Toile, courriel, s’écraser, etc. Dont acte !   

    Lire ...

    Abdekader Chatt, « Mosaïques ternies », premier texte littéraire marocain francophone, 1932, réédité à la fin du XXe siècle par Wallada, Casablanca ; « L’Ame marocaine », suivi des « Mousquetaires de Rabat » par François Bonjean, Africorient, Casablanca, 2016 ; « 100 anglicismes à ne plus jamais utiliser » par Jean Maillet. Ed du Figaro littéraire, Paris, 2016 ; « La langue française dans le monde », rapport 2014-2015 pour le Congrès de Liège »

    Rappel ...

    La Francophonie fut lancée par André Malraux en 1970, à Niamey, au Niger avec une vingtaine de pays. En 2016, plus de 70 Etats sont membres, à titres divers, de l’OIF. Parmi les parrains historiques de la Francophonie : le roi Sihanouk du Cambodge, le président Bourguiba de Tunisie, le président Hélou du Liban, le gouvernement autonome du Québec, l’écrivain marocain Driss Chraïbi, le cinéaste égyptien Youssef Chahine, l’académicien français Maurice Druon, la revue parisienne « Esprit » etc. 

    Peroncel-Hugoz

    Repris du journal en ligne marocain le360 du 12.08.2016

  • Qu'est ce qu'un conflit d'intérêt ?


  • Qu’est-ce qu’être Français ?, par Gérard Leclerc.

    Sainte Jeanne d’Arc, miniature.

    Cette rentrée est marquée par une crise de confiance, eu égard à la pandémie qui se prolonge et aux effets économiques du confinement. Le pouvoir est à la recherche d’un langage adéquat pour rassurer et rassembler autour d’une identité nationale.

    gerard leclerc.jpgQui aurait pu prévoir au moment de la campagne présidentielle française, les évolutions qui se produiraient à l’échelle du pays et de la planète elle-même ? Nul ne pouvait prévoir, d’évidence, la crise sanitaire qui se prolonge au-delà de cette rentrée, avec ses effets économiques, mais aussi psychologiques et moraux. Déjà, la révolte des Gilets jaunes, qui ne figurait dans aucun agenda politique, avait considérablement modifié le climat social, en remettant en cause les différents marqueurs idéologiques. Toujours est-il que, face à une opinion troublée, inquiète, le pouvoir se doit de trouver non seulement les bonnes décisions, mais aussi le langage adéquat, capable de rassurer et de fédérer.

    Il se dit, de ce point de vue, qu’à l’Élysée les choses bougent, avec un président qui arbitre entre les différents courants qui peuvent coexister au Palais, et dont certains semblent en déclin. Notamment le courant progressiste, celui qui était dominant lors de la montée en puissance du macronisme. S’oppose à lui un courant que l’on pourrait jusqu’à dire « identitaire », si le mot n’était en butte aux controverses. Selon Le Monde, ce serait l’ancien journaliste Bruno Roger-Petit, qui serait responsable de l’infléchissement de la ligne élyséenne. Reste à approfondir la pensée qui préside à ce retour à certains fondamentaux. Les querelles autour du passé colonial et de l’esclavage ne sont pas étrangères à la recherche d’un langage approprié quant à l’identité française. Être Français, c’est d’abord participer d’une civilisation et d’une culture. Et ce n’est pas à coup de simple surenchères verbales qu’on règle des questions de civilisation et de culture !

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 15 septembre 2020.

    Source : https://www.france-catholique.fr/

  • Qu’est-ce qui est insupportable ? Qu’est-ce qui ne correspond pas à la réalité ? Ou : Benoist Hurel, un scandale à lui t

    Suite(s) de la polémique Zemmour/Bilger et compagnie...

    benoist hurel.jpg

    Benoist Hurel, secrétaire général adjoint du Syndicat de la magistrature

     

                 Avec un aplomb sidérant, cet adepte du « plus c’est gros, plus ça passe… » n’a pas craint de déclarer, entre autres joyeusetés :

                 « …J'ai lu son blog (de Philippe Bilger, ndlr) où il explique qu'il dit tout haut ce que d'autres pensent tout bas. C'est insupportable car ce n'est pas la réalité. Ou en tout cas cela n'explique rien. Si on regardait dans la population pauvre, qui vit en banlieue, qui ne travaille pas, et qu'on comparait la délinquance des personnes de couleur et celle de la population générale, on verrait que le nombre de personnes de couleur qui commettent des infractions n'est pas supérieur à celui de la population générale, donc que les propos de ces deux personnages n'ont aucune valeur explicative, et, dès lors, un dessein stigmatisant. »

                 On ne répond pas à des contre vérité pareilles, pas plus qu’on ne perdrait son temps à répondre à quelqu’un qui prétendrait qu’il fait jour à minuit.

                 Que Benoist Hurel aille faire un tour dans certaines prisons, où jusqu’à 80% des détenus sont d’origine africaine… et surtout qu’il achète un poste de radio, et qu’il lise de temps en temps les journaux : il verrait bien la proportion « de personnes de couleur » dans l’explosion de délinquance qui empoisonne la France…

                 Réponse d'Eric Zemmour à la Licra......pdf

     

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  • L'échec du merveilleux système, décrit par le Médiateur de la République, soi-même...

                ... mais sans qu'il en donne les raisons, sans qu'il en cherche les causes, et sans qu'il voie ce qui crève les yeux: après 130 ans de pouvoir sans partage, leur système est à bout de souffle. Il est épuisé et archaïque: dans sa fiscalité et ses impôts, injustes et si souvent aberrants; dans sa sur-administration, inefficace et gaspilleuse; dans ses prisons où l'on se suicide à un rythme ahurissant (Camus ne disait-il pas qu' "une société se juge à l'état de ses prisons ?...)...

                Ecoutons le médiateur, personne au demeurant fort estimable : "...société fracturée... au bord de la rupture... sentiment d'injustice... angoisse et rancoeur... précarité... un système où l'administré fait figure d'éternel suspect... application des textes plus formelle qu'humaine... fossé entre les citoyens et l'Etat..."

                N'en jetez plus !... Quel contraste - et quel problème ! - si l'on se réfère aux promesses des origines !

                Que s'est-il donc passé, où est le "hic", qu'est-ce qui a foiré pour que la situtaion devienne, à ce point, calamiteuse ?

                La réponse est simple : le merveilleux système a échoué, tout simplement... Il n'a pas tenu ses promesses, et, manifestement, il ne les tiendra pas plus demain, vu l'état lamentable dans lequel il se trouve.

                Mais c'est tellement énorrme, cela crève tellement les yeux, c'est une telle évidence devant eux... qu'ils ne le voient pas !...

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  • Ces voix qui s'élèvent pour dénoncer les dérives du Système : sur France 2, un général courageux acuse la Justice et, su

    contre la pensée unique.jpgAlors que la situation générale est réellement catastrophique (on en est à une moyenne de 1.515 chômeurs par jours depuis l'élection de Hollande...) la France, stupéfaite, a appris que son "normal" de Président, au lieu de consacrer tout son temps et toute son énergie à affronter le fléau, en était revenu aux gallipettes d'un gamin/collégien allant courir le guilledou, aussi furtif et discret qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, avec son casque et... ses chaussures, dont il a, dans son excitation fébrile, oublié de changer !

    Pendant ce temps, lui et son équipe de privilégiés du Système passent leur temps à nous faire des promesses (comme la baisse des impôts) mais, bien sûr, toujours pour demain, voire après-demain; et, en attendant la baisse (qui, comme Godot, risque fort de ne jamais venir...), c'est le "matraquage d'impôts" qui est là, est bien là... 

    Il ne faut bien sûr pas se mettre au niveau où ces personnages ont fait descendre l'Etat, mais tâcher, au contraire, de "faire de la Politique", de la vraie. Par exemple, en écoutant tout simplement ce qui se dit sur ces chaînes de télé où sur ces radios que nous critiquons si souvent, pour leur conformisme et leur politiquement correct. Elles méritent tant de reproches que, les fois où elles laissent passer quelques rayons de pensée libre et iconoclaste, cela mérite bien d'être signalé, non ? Car, et c'est le paradoxe, dans cette domination quasi monopolistique de la pensée unique, du politiquement/moralement/historiquement-et-tout-ce-qu'on-voudra-correct, surgissent de temps en temps, ça et là, quelques instants de franchise et de parler-vrai : il convient de les relever !... 

    Nous avons donc choisi de nous arrêter, aujourd'hui, sur deux reportages - l'un de France 2, l'autre de France info - d'y faire écho et de, tout simplement, nous effacer devant ceux qui ont eu l'audace de parler clair et vrai : tout commentaire serait superfétatoire, ce qu'ils disent étant suffisament net...

    1. Le reportage de France 2 dans lequel un général de gendarmerie courageux explique comment "la délinquance" a reçu "cinq sur cinq" le signal fort que ne cesse de lui envoyer une magistrature laxiste intoxiquée par l'idéologie du "bon délinquant", descendant direct du "bon sauvage" de Rousseau :  

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Delinquance-le-severe-constat-d-un-general-de-la-gendarmerie-22508.html

    2. La "page" de France info qui revient sur cette plaie endémique du Système qu'est cette sur-administration qui nous étouffe, nous paralyse et finalement nous ruine et nous déclasse : plus de 400.000 textes, règlements, circulaires, normes et contraintes en tous genres 

    http://www.franceinfo.fr/economie/le-plus-france-info/normes-la-france-au-bord-de-l-asphyxie-1274849-2014-01-09

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  • Macron, chef du Système qui en est à l'origine, veut lutter contre le séparatisme islamique !

    Dieu se rit des hommes qui déplorent les conséquences dont ils chérissent les causes (Bossuet).

    Nous vivons l'époque de la hideuse Sainte Alliance de la Révolution et du Fric (ce que l'Action française appelait "la fortune anonyme et vagabonde"). L'une comme l'autre unies dans la volonté acharnée de noyer la France (et l'Europe) sous le flot incessant de l'immigration invasion :

    - les révolutionnaires pour briser les dernières résistances qui s'opposent à leurs chimères universalistes, et qui sont culturelles, nationales, identitaires; celles qu'opposent à une utopie mondialiste révolutionnaire les anciens peuples/nations historiques de l'Europe chrétienne, ancrés dans une Histoire bi-millénaire, et partageant un socle commun de valeurs gréco-romaines et judéo-chrétiennes...

    - les serviteurs de l'Argent (devenu Roi par la Révolution française et la république idéologique qui en est issue) afin de se payer une  armée d'esclaves - selon le mot de Jean Raspail - et d'augmenter ainsi encore plus, toujours plus, leurs profits immédiats...

    Les uns comme les autres ont cru trouver, essentiellement, ce qu'ils cherchaient avec les populations d'Afrique du Nord et subsaharienne, pas toujours mais très souvent musulmanes. Ils manifestent en cela une incompréhension immense du fait religieux - en général - et - en particulier - une tragique inconscience de ce qu'est en réalité l'Islam.

    Or l'Islam est une religion conquérante, qui s'impose comme obligation que le monde entier soit musulman.

    Si le chef du Système républicain idéologique né de la Révolution française, qui a voulu et mené l'immigration/invasion de la France, prétend s'opposer au séparatisme d'une religion qui induit le Totalitarisme, alors qu'il refuse dans le même temps de dénoncer le danger de cette religion, il est tout simplement en contradiction avec la politique menée par ce Système, qu'il préside !...

    Car c'est ce Système, "son" Système, celui dont il est le chef actuel, qui a voulu, organisé, imposé l'arrivée de ces populations nouvelles sur notre sol, qui aujourd'hui veulent se "séparer" car l'Islam - comme le rappelle Gérard Leclerc - "c’est un tout culturel, social, politique tout autant que religieux".

    Le Système ne s'en est pas rendu compte avant; ou n'a pas voulu s'en rendre compte; ou a cru naïvement que ce "tout" serait absorbé et digéré par ses "vieilles lumières" (l'expression est du socialiste Hubert Védrine, qui ferait un excellent Ministre des Affaires étrangères... du Roi de France !).

    Maintenant, il est trop tard. Le mal est fait, et il est sans remède(s); ou "irrémédiable", comme on voudra.

    La seule question est : qui aura, prendra ou gardera le pouvoir sur l'ensemble des terres de ce qui constitue encore, aujourd'hui, notre douce France ? 

    PS : les prières de rue sont interdites en Algérie, Tunisie et dans de nombreux pays musulmans...

    lafautearousseau