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  • Le forum de Davos ”et nous, et nous, et nous”, les révolutionnaires...

    argent roi.jpgLa dernière "édition" du rituel Forum de Davos demanderait de longs développements, et nous y reviendrons un peu plus longuement la semaine prochaine. Disons seulement quelques mots là-dessus dès maintenant...

    Dire sottement "Mon ennemi, c'est la finance !..." ? Crier, encore plus sottement "A bas l'Argent !" ? Voilà qui ferait peut-être "plaisir" à certains, qui croiraient faire oeuvre utile en éructant de telles sornettes, alors que la seule chose à faire, le seul service à rendre, n'est pas de critiquer l'Argent, qui, comme tout - et on le sait depuis la langue d'Esope... - peut être la meilleure ou la pire des choses; mais d'expliquer à l'opinion comment et pourquoi nous en sommes arrivés à l'Âge de fer que nous vivons aujourd'hui, c'est-à-dire à la toute puissance des forces de l'Argent. Et à proposer la révolution qui consisterait à remettre l'Argent à sa place, en rendant le pouvoir à ce que Maurras appelait les forces du Sang : voilà la seule révolution qui vaille, et d'ailleurs la seule révolution qui soit, et c'est nous, les royalistes, et nous seuls, qui en sommes les tenants. 

    Aujourd'hui, il n'y a qu'une alternative : être conservateur du Système, et de son des-ordre installé, lui qui a établi l'Argent comme maître unique et absolu de tout; ou bien être révolutionnaire de ce des-ordre, donc royalistes, c'est-à-dire instaurer un pouvoir politique où l'autorité suprême serait totalement affranchie des puissances de l'Argent, et qui le contraindrait à rester dans sa sphère - légitime cette fois... - où il pourrait enfin (re)devenir utile et profitable au Bien commun...

    Deux courts passages, en attendant une réflexion plus approfondie sur ce sujet :

    1. D'Anatole France (tiré de son Histoire contemporaine, Tome II, Le mannequin d'osier, Calmann-Lévy, 1925, page 105) : "...On goûte un plaisir philosophique à considérer que la Révolution a été faite en définitive pour les acquéreurs de biens nationaux et que la Déclaration des droits de l'homme est devenue la charte des propriétaires. Ce Pauquet, qui faisait venir ici les plus jolies filles de l'Opéra, n'était pas chevalier de Saint-Louis (1). Il serait aujourd'hui commandeur de la Légion d'honneur et les ministres des finances viendraient prendre ses ordres. Il avait les jouissances de l'argent; il en aurait maintenant les honneurs. Car l'argent est devenu honorable. C'est notre unique noblesse. Et nous n'avons détruit les autres que pour mettre à la place cette noblesse, la plus oppressive, la plus insolente et la plus puissante de toutes..."

    1925 ? Ou aujourd'hui ?...

    (1) : Dans le livre, "Monsieur Bergeret", le personnage central, loge dans l'hôtel Pauquet de Sainte-Croix, ancienne demeure - délabrée quand il s'y trouve - d'un ancien financier du Roi...

    l'express argent.jpg2. De Charles Maurras, dans L'Action française du 1er Août 1921 : "L’Argent, en tant qu’argent, celui qui remplit sa fonction, honnête ou neutre, de simple Argent, ne m’inspire aucun sentiment d’hostilité, non plus que d’amitié ni d’envie. Je le voudrais bien à sa place. Je sais que, en démocratie, forcément, il monte trop haut. Le vertige démocratique le condamne à l’usurpation, parce qu’il ne peut trouver de contrepoids en démocratie...

    ...On voit à quoi servait l’Argent dans cette économie (sous la Royauté, ndlr); il servait à servir. Il servait à entrer dans les services de l’État, services où il était discipliné et traité suivant ses œuvres nouvelles. L’Argent devenait chose morale et sociale, il se chargeait de responsabilités définies qui l’introduisaient et le maintenaient sur un plan différent du sien. C’est que l’État était alors constitué en dehors et au dessus de l’Argent...

  • Drôle de drame, par Louis-Joseph Delanglade

    Personne ne peut nier que M. Buisson ait eu un comportement pour le moins indélicat. Cela dit, les allées du pouvoir ont toujours été – et peut-être davantage sous la Cinquième République – un lieu d’affrontements féroces où tous les coups semblent permis. Le problème est donc plutôt d’ordre éthique que d’ordre moral. D’ailleurs, on peut aussi comprendre M. Buisson : après tout, d’autres collaborateurs (par exemple M. Pascal, l’une des « plumes » du président) prenaient des notes afin de pouvoir écrire un ouvrage ; lui, il enregistrait… Mais, au fond – et c’est la seule chose qui compte vraiment – qu’a-t-on « appris » jusqu’à présent, si ce n’est rien que tout le monde ne sût déjà (par exemple, que l’hypothèse Borloo était grotesque et Mme Bachelot particulièrement nulle) ?

     

    Il est donc prématuré de parler de « scandale d’Etat », comme le fait M. Désir. De plus, si la divulgation des enregistrements ne profite certainement pas à M. Buisson, elle pourrait profiter, en revanche, à M. Hollande ou …à M. Sarkozy. C’est selon. Pour le savoir il faudrait pouvoir répondre à la question sur la fameuse « ligne Buisson » de 2012. En clair, M. Buisson a-t-il fait perdre M. Sarkozy – qui, dès lors aurait toutes les raisons de se débarrasser de lui – ou l’a-t-il « boosté » entre les deux tours – auquel cas, c’est M. Hollande qui pourrait se féliciter de son éviction, dans la perspective de 2017 ? Il est évident que personne n’a, ni n’aura jamais, la réponse.

     

    Plus intéressante est l’approche franchement politique de la question. Il est révélateur d’entendre Mme Kosciusko-Morizet affirmer que M. Buisson voulait « faire gagner les idées de Charles Maurras ». Elle-même et tous ceux qui, à sa suite, dans la presse et le microcosme politicien, vilipendent « ce pelé, ce galeux » de Buisson n’ont sans doute pas lu Maurras, mais cela importe peu ici. Tous ont flairé le danger : « la bête immonde » bougerait-elle encore ? Cependant, même si on ne peut qu’être d’accord avec nombre des analyses de M. Buisson, lui-même reste un bon exemple de ce syncrétisme pervers qui ravale Maurras au rang de penseur d’extrême droite.  

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    On sait que le mot « droite », dans son acception politique, trouve son origine dans l’Assemblée constituante de 1791. Se réclamer de la droite (ou de l’extrême droite), c’est donc s’inscrire dans un système partisan et se séparer d’une pensée maurrassienne plutôt anti–parlementaire (dans le sens actuel du mot) puisque prônant une monarchie royale absolument soustraite aux partis. Or, M. Buisson est bien sur cette ligne, selon laquelle il serait possible d’obtenir certaines « avancées » de l’une des factions portée au pouvoir, c’est-à-dire de composer avec le régime actuel, conçu comme une sorte d’alternance monarchique.

     

    Si cette « affaire » pouvait servir à rappeler ces quelques évidences, elle aurait au moins été utile à quelque chose.

     

  • Facebook/Tweeter : quelques uns des liens ”partagés” et des commentaires...

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    ... sur notre Page Facebook Lafautearousseau royaliste et sur notre Compte Twitter A.F.Royaliste






    1. Par Philippe Delorme :
     
     
     
     
     
     
     

    2. Par Hélène Richard-Favre :

     

    Chasser Vladimir Poutine du pouvoir, tel est le programme politique des punks russes désormais libérées suite à l'amnistie votée par la chambre basse du parlement russe, le 18 décembre 2013... : Bombes 
     
     
    3. Par Christian Vanneste :
     
    Dissoudre le Peuple ? Mais, c'est possible ! Plus un mot envahit le bavardage politique, plus la surabondance du mot cache l'affaiblissement de la chose. Ainsi en est-il du mot citoyen. Son sens est clair : il désigne le membre de la Cité, qu... :


    4. Par Denis Blanc : 

     
     


    Toujours intéressant Michea. Il faudrait qu'il aille au bout de sa démarche : si la "logique marchande" triomphe, c'est que les contre-pouvoirs de la logique religieuse et de la logique souveraine (politique) ont été broyées par la révolution.(M-Y Michel). 
    Récemment associé à la galaxie lepéniste par un dossier du "Point", le philosophe Jean-Claude Michéa, auteur d'"Impasse Adam Smith", répond à ses détracteurs et se défend face à la tentative d'annexion de sa pensée antilibérale par l'extrême droite.

     

    * Et, pour finir, deux réactions à notre note Les voeux présidentiels... :

     

     

    Le problème majeur de M. Hollande, comme de ses comparses, est qu'il est totalement déconnecté de la réalité. Celle-ci le gêne comme une mouche ou un bourdon qui virevolte incessamment autour de son visage. Il la chasse, mais elle revient avec une ténacité exaspérante. L'ENA, hélas !, n'est plus que l'ombre d'elle- même. Elle est devenue une pépinière d'arrivistes, de fats et d'êtres immatures. Elle n'a plus rien à voir avec l'ENA du grand serviteur de l'Etat qu'était M. Michel Debré. A l'époque, il y avait des idéaux à mettre en oeuvre. Aujourd'hui, il n'y a plus que des ambitions personnelles dérisoires au vu du naufrage de l'Etat. La priorité, en ce domaine, est bien une réforme en profondeur de cette école qui ne devrait plus être accessible qu'à des candidats ayant au moins dix ans d'expériences dans le public, le privé et à l'international. En quelque sorte, un système proche de celui de la défunte école de guerre. Il y a plusieurs raisons à cela : en premier lieu le bon sens à l'aune du vieux proverbe anglais suivant lequel :" Avant d'être amiral, il faut avoir été matelot".

    Écrit par : de Wargny | mercredi, 01 janvier 2014

    Avis partagé avec @De Wargny. Debré n’a rien inventé mais s’est inspiré de l’École des Cadres d’Uriage. Il est évidemment interdit de la rappeler …

    Écrit par : Jean Louis FAURE | jeudi, 02 janvier 2014

  • Dieudonné et l'antisémitisme ? Valls, PS et Gouvernement piégés par l'effet boomerang de la stratégie florentine du prop

    valls enerve.JPGValls donne beaucoup de coups de menton ces jours-ci; il adopte volontiers l'air du "dur", du "méchant" qui va "casser la baraque". C'est fou comme, dans ces moments-là, il ressemble à Mussolini : peut-être un vieux tic congénital des Partis socialistes européens ?...

    Mais peut-il vraiment se permettre de jouer les durs, Manuel Valls ? Et le Gouvernement avec lui ?

    Nous renverrons le lecteur à notre note du 21 novembre dernier : Révélation sensationnnelle du CRAN ; François Hollande est un président "ethnique"... !

    Là est exposé cruement le dilemme fondamental auquel se trouve confronté le PS depuis qu'il a cru malin, voire même finaud, de suivre la "stratégie" (!) de son Think Tank, Terra Nova : à savoir, remplacer feu la classe ouvrière - qui, de toutes façons, est majoritairement partie, avec armes et bagages, au Front National... - par de nouveaux arrivants, les immigrés.

    Oui, mais voilà : ce beau calcul, machiavélique et florentin, c'était "avant". Avant que, consterné, le PS ne découvre, mais trop tard, que les dits nouveaux arrivants, venus à 80 voire 90% d'Afrique du Nord et sub-saharienne venaient peut-être le ventre vide, mais certainement pas la tête vide. Concrètement, si entre 80 et 93% des Banlieues et Cités ont voté Royal en 20007 et Hollande en 2012, ces Banlieues et Cités, dans des proportions en gros comparables, adhèrent volens nolens, même si c'est parfois par simple suivisme, à un antisémitisme hérité de leur sympathie naturelle - pourrait-on dire - pour la cause palestinienne. Les travailleurs du fondamentalisme musulman trouvent dans ces masses un terreau idéal, une sorte de "classe" pré-préparée à entendre leur message et, surtout chez les plus jeunes, les tout jeunes, à le suivre.

    Et, cette chose toute simple, toute bête, manifestement, les brillants esprits de Terra Nova n'y avaient pas pensé...

    Se faire élire par "les Noirs et les Arabes" (c'est Louis-Georges Tin, président du CRAN qui le dit, comme on le voit dans la note ci-dessus) c'était peut-être rusé à très court terme, lorsqu'on ne voit pas plus loin que le bout de son nez. Mais c'était surtout s'enfermer dans une nouvelle clientèle, et se livrer à elle pieds et poings liés, puisqu'on lui devrait son élection, donc le pouvoir : comment ont-ils pu ne pas y penser, les brillants esprits de Terra Nova ? 

    Peinte à "la bombe", l'inscription "MORT AUX JUIFS" salit de nombreux murs de nombreuses cités; et il n'est pas rare qu'on l'entende, même, criée en plein jour lorsqu'on est tenu, pour telle ou telle raison, de traverser l'une de ces cités.

    Ainsi donc, dans leur soi-disant lutte contre Dieudonné et l'antisémitisme, et malgré leur grosse voix, leurs rodomontades et les mines sévères qu'ils affichent, Manuel Valls, le PS et le Gouvernement sont-ils, pire qu'en porte-à-faux, désarmés : le roi est nu ! Il ne reste donc, pour tenter de masquer cette réalité effroyable pour eux, qu'à brasser du vent, gesticuler, occuper les plateaux radio/télés, faire un maximum de bruit et d'enfumage pour distraire le public de la vérité...

    Mais c'est dérisoire : ils ont semé le vent, que croient-ils qu'ils vont récolter ?...

    Enfin, pour élargir le débat au moment de conclure - provisoirement... - ces quelques réflexions, redisons ce qui a été dit cent fois ici même - et qui le sera encore beaucoup plus : l'hypocrisie de ce Système est à son comble, alors qu'il prétend lutter contre l'antisémitisme. Ne laisse-t-il pas Napoléon aux Invalides, dans un splendide monument d'orgueil - indécent pour quelqu'un qui a fait tant de mal à la France - et qui disait, parlant des Juifs "Ce sont des sauterelles et des chenilles qui ravagent la France" ? Et ne laisse-t-il pas Voltaire au Panthéon, lui qui écrivait : "C'est à regret que je parle des Juifs : cette nation est, à bien des égards, la plus détestable qui ait jamais souillé la terre". (Article "Tolérance" du Dictionnaire philosophique). Il appelle ailleurs les juifs "...ces ennemis du genre humain...", un "peuple barbare, superstitieux, ignorant, absurde", et un "peuple ignorant et barbare, qui joint depuis longtemps la plus sordide avarice à la plus détestable superstition et à la plus invincible haine pour tous les peuples qui les tolèrent et qui les enrichissent..."

    Fermez le ban ! Comme disait Bainville, il n'y a plus qu'à tirer l'échelle !...

  • La ”première Dame de France” ? Mais c'est ”Viens, pou-poule ! viens pou-poule ! Viens !...” à l'Elysée..

    felix faure.jpgIl était une fois... un président de la République qui mourut à l'Elysée, en galante compagnie...

    C'était l'époque heureuse où il n'y avait pas de politquement/historiquement/moralement-et-autres-corrects !...

    La "mondaine" s'appelait Marguerite Steinheil, et les journaux titrèrent - en parlant d'elle - "La pompe funèbre" et - en parlant de lui - "Il voulait être César, il ne fut que Pompée !..." : vous imaginez le tollé, aujourd'hui, dans notre monde écrasé sous la chape de plomb qui nous est imposée ?...

    Ce court préambule pour rappeler les moeurs combien plus libres de l'époque, comparée à la nôtre : celle des chansonniers qui s'en donnaient à coeur joie...

    Un autre homme politique d'importance avait trois femmes dans sa vie : son épouse, sa première et sa seconde maîtresse (1). Lors d'une soirée de cabaret, un chansonnier entonna un air guilleret demandant Quelle est donc la moitié de Monsieur Tiers ?, provoquant l'hilarité générale...

    "Ah ! Que nos pères étaient heureux !..." dit la chanson : ils pouvaient brocarder, épingler, se moquer, rire et faire rire de tout et de tous sans risquer, comme nous aujourd'hui, de tomber sous le joug des lois scélérates interdisant tout ce qui n'est pas obligatoire, et réciproquement...

    Risquons nous, cependant à poser la même question, nous aussi, à propos de notre président "Normal premier" et de celle que l'on appelle, tout à fait abusivement et complètement à tort la première Dame de France : marié avec aucune, et "pris" entre Ségolène Royal (avec qui, en "union libre", il eut quatre enfants), Anne Hidalgo (avec qui il en eut un) et, maintenant Valérie Trierweiler, laquelle des trois doit-elle - et peut-elle... - être appelée "la première Dame de France", et, là aussi, quelle est donc la moitié de Monsieur Tiers ?

    Oui, bien sûr, on nous rétorquera que certains rois ont eu des maitresses, et que l'inconduite de quelques uns n'était pas très brillante non plus. Le problème, c'est qu'aujourd'hui inconduite privée et délabrement public vont de pair. Le spectacle privé minable donné par nombre de nos plus hauts dirigeants dans leur vie de tous les jours accompagne le spectacle lamentable d'uen France qui ne cesse de décliner, de déchoir, de s'affaiblir, de s'effacer... Hier, si François premier et Henri II avaient des maitresses, ils nous laissaient une France considérablement agrandie, et entreprenant sa marche vers sa frontière naturelle du Rhin. Pareil pour Henri IV (qui mit fin aux Guerres de religion), pour Louis XIV et Louis XV, sous lesquels la France - considérablement agrandie aussi - était la première puissance du monde.

    "Nous ne sommes pas des gens moraux" disait Henri Vaugeois, descendant d'un Conventionnel régicide et l'un des fondateurs de l'Action française : nous faisons de la politique, et pas de la morale, comme les tenants de la nouvelle religion républicaine, qui, eux, se croient, "régénérés", comme le pensait ce pauvre fou sanguinaire de Saint Just : si nous pointons du doigt le lamentable spectacle privé qu'offrent tant de nos dirigeants, c'est qu'il n'est que le reflet d'une autre décadence, bien pire, et, celle-là, impardonnable : la décadence dans laquelle leur Système, celui qu'ils dirigent, a plongé notre pays.

    "...Qui donc a pillé le domaine ?..." : la réponse est sous nos yeux...

    (1) : Guitry disait qu'une femme avait besoin de trois hommes dans sa vie : un de soixante ans, pour le chèque; un de quarante, pour le chic; et un de vingt, pour "le choc" !... Ne cherchant pas le scabreux pour le scabreux, on se gardera bien, ici, de se demander pourquoi François "Normal premier" a eu besoin de trois femmes dans sa vie !...   

    hollande trieweiller.jpg 

  • Dans votre quotidien, cette semaine...

    pape_francois_vatican.jpg= Pendant que Champsaur nous prépare un "papier" sur "Le terrible 20 ème siècle et les génocides. Tous les génocides sont-ils égaux ou certains sont-ils plus égaux que d’autres ?..." on commencera la semaine en achevant de lire les réflexions d'Hilaire de Crémiers dans son Journal d'été, dont on a entamé la lecture mercredi dernier : après avoir pointé les très réels motifs de grande inquiétude dans sa première partie, Hilaire de Crémiers va souligner également, à l'inverse, les signes porteurs de grandes espérances...  

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    harlem-desir-imposture.JPG= Harlem Désir a peur, et cela le rend agressif. Il devient - ou plutôt, il continue d'être... - "stigmatisant et "discriminant" (mais oui !...) envers une partie des Français, sous prétexte qu'ils votent Front national. Qu'il aille au bout de sa logique : voudrait-il leur faire porter une étoile jaune ?...

    On a bien entendu, un jour, à la Télé, le sonore "Taisez-vous, Elkabbach" de Georges Marchais. En voilà un qui mériterait bien qu'on lui encoie le même "Taisez-vous, H. Désir !"... 

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    Ridicule-1995-1-2.jpg= Sa dernière outrance verbale est un "tweet" : Mélenchon n'a-t-il vraiment rien de plus "criminel " à dénoncer ? : "Il est criminel que le journal @lemondefr fasse sa 'une' sur le Front National alors que commence la fête de l'Humanité." " déclare Mélenchon, ulcéré, sur un tweet.

    En réalité, Mélenchon est un conservateur de fait, s'il est un révolutionnaire en parole, ou, plus généralement, en éructations. Il va à la "Fête de l'Humanité", sans un mot pour flétrir la plus grande horrreur que le monde ait connu depuis les origines de... l'humanité, mais il continue à donner des leçons de morale, lui, le profiteur et privilégié d'un Système dont il vit bien et même très bien. La révolution, c'est du côté de chez nous qu'il faudra venir la chercher...

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    Vincent-Peillon.jpg= En cette période de rentrée scolaire, comment ne pas évoquer l'action de celui de nos ministres qui se rapproche le plus des sinistres Saint Just et Robespierre ? Et qui a écrit, dans un ouvrage récent, qu'il continuait la guerre d'extermination livrée à l'Eglise catholique ?  

     

    On évoquera donc rapidement la "réforme Peillon" en général (le mot '"réformette conviendrait mieux... ), et la réforme des programmes d'Histoire en particulier : "On va déboussoler les élèves encore un peu plus", dit Franck Ferrand, sur la vidéo d'Europe1 que l'on visonnera pour la circonstance...

     

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     VIOLENCES 21.jpg                                                              = L'actualité (Syrie, Marseille, Nice...) nous a contraint de la reporter plusieurs fois, cette note qui  reviendra une fois encore - une fois de plus !... - sur ces Cités, zones de non-droit (!) et de délinquance/trafics en tous genre, organisés et prospérant en plein jour, au vu et au su de tous, que le gouvernement entend "rénover", à coups de milliards gaspillés en pure perte, et qui manquent cruellement ailleurs : à nos Armées, dans nos Hôpitaux, pour la Recherche, créatrice d'emploi et qui prépare l'avenir...

    Ces Cités ont été mal conçues, mal construites, puis abandonnées aux Mafias : on ne peut rien pour elle, sauf les détruire pour reconstruire, à leur place, un habitat de qualité et décent, digne d'êtres humains, qui remplacera enfin cette honte que sont aujourd'hui ces barres et ces tours : un habitat criminogène...

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    = Et, bien sûr, on réagira "en temps réel" à l'actualité immédiate, et on parlera de tout ce dont on ne sait pas encore que l'actualité nous amènera à évoquer... Et toutes les notes précédentes seront accompagnées de notes plus courtes, plus ramassées, permettant de réagir et de donner notre sentiment face à tel propos, tel fait, tel article qui feront la "une" de la semaine à venir...

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  • Pour un budget militaire à 4% : d'accord avec Philippe Schneider, dans son éditorial de La Lorraine royaliste...

    4256901757.jpgLe numéro 301 de La Lorraine royaliste vient de paraître; outre un très bon article de Jean-Marie Cuny, dont nous reparlerons, sur La Lorraine et le nationalisme français, il contient l'éditorial de Philippe Schneider, que vous lirez ci-après, dans lequel il affirme, avec raison : "Il est évident qu'un pays comme le nôtre, pour être crédible et efficace, doit avoir une défense représentant un minimum de 4% du PIB..." :   

    La Lorraine royaliste edito.jpg

    blason Lorraine.JPG

    N'importe quelle personne sensée, tous clivages politiques abolis, ne peut en effet qu'admettre que le monde reste aussi dangereux qu'il l'a toujours été; que les dépenses militaires de certains pays - comme la Chine, Champsaur le rappelait récemment... - ont augmenté dans des proportions faramineuses; et que la puissance militaire - in fine - est, fondamentalement, ce qui créé la puissance tout court, même si, évidemment, elle n'est pas le seul critère à prendre en compte, et que, bien entendu, elle ne peut qu'aller de pair avec la "puissance économique"...

     On se reportera à ce sujet, et à titre d'exemple, à la note XXXVI de notre Catégorie Lire Jacques Bainville, intitulée "De la puissance des Etats-Unis : être libre c'est être fort...", dans laquelle Bainville montre bien que si le Président Coolidge hier, le président Obama aujourd'hui, peuvent parler (et être entendus) aussi fort, c'est avant tout grâce à leur très impressionnante puissance militaire; quelles que puissent être, par ailleurs, les problèmes et les faiblesses, parfois très graves, que connaissent les Etats-Unis...

    Or, à quoi assistons-nous, dans la France d'aujourd'hui, et avec les mesures qu'annonce le gouvernement ?  Tout simplement à ceci : notre effort de défense se ramènerait - se ramènera... - en dessous de celui de la Pologne !...

    "La France veut-elle sortir de l'Histoire ?", se demandait François d'Orcival (Le Figaro magazine, 22 mars 2003). La question serait plutôt, nous semble-t-il : le Système veut-il sortir la France de l'Histoire ?

    "Il y a danger de déclassement - explique François d'Orcival, dans son article - avertissent tous les groupes du Sénat , à l'exception des Verts, dans un appel lancé  par le président socialiste de la commission des Affaires étrangères et de la Défense, Jean-Louis Carrère, sénateur depuis vingt ans. "Il est de l'intérêt supérieur de la nation de amintenir son effort de Défense". Seuil minimal : 1,5 du PIB, contre 1,56 l'an dernier et deux fois plus il y a trente ans..."

    De 32 milliards pour les Armées,  lorsque Chirac a imposé la fin de la conscription, on est passé à 30 milliards, et on se dirige vers 22, soit 1,1 du PIB : un niveau "à peine supérieur à celui de l'Allemagne, de l'Italie et de l'Espagne", et "très inférieur à celui de la Pologne", note encore François d'Orcival : la constatation se passe de commentaires...

    Rappelons simplement qu'en 1966 le budget des Armées représentait 4,6 du PIB; en 81 (Mitterand...) : 2,97; en 2002 (Chirac) : 1,6; et en 2012 (Sarkozy) : 1,56 !... "On touche à l'os - écrit Zemmour - Une baisse supplémentaire rendrait notre armée ridicule... Notre souveraineté n'existera plus quand on n'aura plus d'armée pour la défendre." : on retrouve le fond du texte de Bainville sur le président Coolidge cité plus haut.

    C'est donc à bon droit que l'on peut plaider pour un budget militaire à 4%, ce qui donnerait 1% à chaque Arme (Air, Terre, Mer) et 1% à la Force nucléaire.

    Et cet effort devrait être maintenu, pour remettre notre Armée en état, au moins pendant une décennie, pour commencer. Après, on avisera...

  • Bonne nouvelle : ”Des Royalistes dans la Résistance”, de François-Marin Fleutot bientôt réédité...

    On peut probablement trouver cette info dans plusieurs endroits : en ce qui nous concerne, nous l'avons trouvée dans la dernière livraison de la Nouvelle Revue Universelle (n° 32), sous la plume de Louis Gonnet, dans l'excellent article qu'il a consacré à "Quelques évènements oubliés de la libération de Paris". Il est même précisé - c'est important - que cette réédition sera "largement complétée".... 

    RESISTANCE ROYALISTES 1.jpg

    Louis Gonnet est un excellent connaisseur de l'histoire de la Résistance. Dans la lignée du livre de François-Marin Fleutot, il contribue activement aux recherches en cours sur cet aspect de l'histoire de la Deuxième Guerre mondiale.

    La remise en cause des idéaux d'origine de la Résistance à partir du retournement des communistes - suite à la rupture par Hitler de son pacte avec Staline - a été évoquée par André Pertuzio, dans le numéro précédent de la Revue (n° 31).

    Elle a eu des répercussions importantes sur la préparation et le déroulement de la libération de Paris. Les communistes comptaient minimiser le rôle des Alliés et prendre le pouvoir à la faveur d'une insurrection populaire.

    L'intervention surprise d'une division française, la 2ème DB, allait déjouer ce plan (dans notre Album L'aventure France racontée par les cartes.... , voir les deux photos "La 2ème DB : de Douala à Berchtesgaden... (I/II)" et "...en passant par la Normandie (II/II) !").

    Mais ce qu'on sait moins, et que montre Louis Gonnet dans son article, c'est qu'au sein même de cette Résistance, les FFI de la Seine étaient en conflit ouvert - à la limite de la guerre civile - avec les FTP communistes. Ces FFI étaient des militaires, et parmi eux les royalistes n'étaient pas rares (1)... 

    Voici, juste les deux paragraphes de conclusion de l'excellent article de Louis Gonnet : 

    resistance louis gonnet nru.jpg

    (1) : on pourra consulter (avec les références, évidemment...) plusieurs documents importants sur ce sujet, à la fois dans notre Catégorie Lire Jacques Bainville et dans nos deux Albums Maîtres et témoins...(II) : Jacques Bainville. et Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet.

    On y verra bien, par exemple, que, dès le 26 juin 1930, Jacques Bainville dénonçait Hitler comme "le monstre", "le minotaure", un "agitateur", qui "joue sur tous les tableaux de la démagogie violente"; un "energumène" au "programme qui ne tient pas debout"...

    Neuf ans, donc, avant que "L'Humanité" ne soit interdite - le 25 août 1939 - pour son approbation du Pacte germano-soviétique, passé entre Staline et Hitler !

    Et la comparaison de trois "Une" de 1939 (de "L'Action franaçaise", de "L'Ouevre - socialiste - et de L'Humanité" ser évèle très instructive !... 

    "Inutile Cassandre" - pour reprendre le mot de Chateaubriand - Bainville en particulier, toute L'Action française en général, ont donc bien passé les vingt ans séparant 1918 de 1939 à avertir, prévoir, conseiller... un Pays légal, certains militaires et une certaine partie de l'opinion publique qui n'ont voulu ni voir ni rien entendre, pendant ces vingt années où - du moins au début - tout était possible à la France.

    La politique que proposait l'Action française, c'était le démembrement de l'Allemagne, dès la victoire acquise - mais à quel prix : notre jeunesse sacrifiée... - : un tel démembrement aurait, évidemment, empêché l'évolution ultérieure que l'on a connue. Dans sa politique que l'on peut bien qualifier, dans les faits, d' "intelligence avec l'ennemi", le Système ne l'a ni su, ni pu, ni voulu...  

    Pardon ? Vous avez demandé qui étaient les premiers résistants, et qui étaient les premiers collabos ?.....

  • Rapprochement de textes et déclarations à propos de la ”Morale laïque” à l'école de la République idéologique : ou, répo

    1. Rappel préliminaire : la pensée et l'action de Vincent Peillon, le ministre qui se rapproche le plus des sinistres Saint Just, Robespierre ou Viviani (liste évidemment non limitative...) : 

    2. Deuxième rappel (puisqu'on en a parlé dans le premier...) : Le 8 novembre 1906, Viviani (co-fondateur de "L'Humanité" et président du Conseil lors de la déclaration de la guerre de 1914) prononce ce discours brutal (extraits), à la tribune de l’Assemblée nationale : révélateur !... 
     
    "...Nous sommes chargés de préserver de toute atteinte le patrimoine de la Révolution... Nous nous présentons ici portant en nos mains, en outre des traditions républicaines, ces traditions françaises attestées par des siècles de combat où, peu à peu, l’esprit laïque s’est dérobé aux étreintes de la société religieuse...
    ...Nous sommes face à face avec l’Église catholique...
    ...Au-dessus de ce combat d’un jour, n’est-il pas vrai que se rencontre une fois de plus ce conflit formidable où le pouvoir spirituel et le pouvoir temporel se disputent des prérogatives souveraines, essayant, en s’arrachant les consciences, de garder jusqu’au bout la direction de l’humanité ?...
    ...La vérité, c’est que se rencontrent ici... la société fondée sur la volonté de l’homme et la société fondée sur la volonté de Dieu...
    ...Les Congrégations et l’Église ne nous menacent pas seulement par leurs agissements, mais par la propagation de la foi...
    republique ideologique.JPG...Nous avons arraché les consciences à la croyance. Lorsqu'un misérable, fatigué du poids du jour, ployait les genoux, nous lui avons dit que derrière les nuages, il n'y avait que des chimères.
    Ensemble, d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des étoiles qu'on ne rallumera plus...
    ...La neutralité fut toujours un mensonge.
    Nous n'avons jamais eu d'autre dessein que de faire une université antireligieuse... de façon active, militante, belliqueuse...
    ...Nous nous sommes attachés dans le passé à une œuvre d'irreligion; nous avons arraché la conscience humaine à la croyance...
    viviani 1.jpg...Ensemble, et d'un geste magnifique, nous avons éteint dans le ciel des lumières qu'on ne rallumera plus...
    ...Nous ne sommes pas seulement en présence des congrégations, nous sommes en face de l'Eglise Catholique, pour la combattre, pour lui livrer une guerre d'extermination...

     

    3. Et maintenant, la "réponse" de Maurras, contemporain de Viviani, mais cent ans avant Peillon (extrait de L'école laïque contre la France, source et texte intégral : maurras.net) :

    " Le catéchisme propageait tout l'essentiel de la morale et de la religion, il apprenait aux bambins ce qu'il faut faire et ce qu'il faut éviter, et comment et pourquoi...

    Mais l'école laïque a supprimé le catéchisme. Elle l'a remplacé. Elle a substitué au catéchisme le manuel de morale laïque... Au total, une fois sur dix, éducation pervertie, neuf fois sur dix, néant d'éducation, d'où il résulte que le « petit sauvage » demeure inéduqué et qu'il se produit un formidable développement de criminalité dans l'enfance et dans la jeunesse...

    Il est vrai que l'école laïque ne s'est pas contentée de détourner au profit du manuel (scolaire) le catéchisme... elle a écarté aussi le répertoire exquis du bon sens national...

    Et le pis est que ce malheur n'est pas, comme pourrait le croire l'historien de l'an 3000, un résultat involontaire et inconscient d'une aveugle dégénérescence de race. Il est voulu. Il est visé. Il est systématiquement poursuivi. Nous payons pour qu'il soit touché. Une part de nos contributions annuelles est portée à l'État pour que, à chaque petit Français qui atteint l'âge d'aller à l'école, des sommes soient versées, des frais soient faits pour lui ôter des mains le catéchisme et lui imposer, avec toutes les marques et estampilles de l'État, le stupide petit manuel (scolaire) qui lui enseignera de véritables billevesées sur la nature essentielle du réel et du possible, du bien et du mal...

    Tout le régime d'enseignement désigné sous le nom de laïcité représente un système complet d'embrigadement et de domestication des intelligences et des consciences populaires."

    Fermez le ban ! Des deux côtés, tout est dit...

  • Non, David Assouline, les Roms ne sont pas ”une catégorie de la population” française

    David Assouline - porte-parole du Parti Socialiste ou Parti Samaritaine, au choix -ment sur les mots et par les mots. Jouant au vertueux indigné, il déclare, drapé dans sa dignité outragée : "La Une de Valeurs actuelles, "Roms, l'overdose" est indigne, anti-républicaine et incite à la violence xénophobe contre une catégorie de la population. Cette Une est la manifestation d'une campagne politique intolérante et intolérable".

    valeurs actuelles roms.jpg

    David_Assouline.jpgOn est fixé : David Assouline fait donc partie de l'aréopage qui décerne les bons et les mauvais points; qui sait et qui dit où est le Bien et où est le Mal; qui sait ce qui est tolérable et intolérable; et qui, bien sûr, comme toute personne qui commence par dire "liberté" continue en interdisant ou en obligeant... C'est un Vatican à lui tout seul, un Dieu le Père qui fait à tout bout de champ le Jugement dernier et qui ne se trouve jamais si bon que lorsqu'il fulmine ses condamnations, définitives et sans appel...

    coppola.jpgSur ce sujet des Roms, David Assouline ne fait - dans "le fond" - que reprendre des props identiques à ceux qu'a tenus Jean-Marc Coppola, à qui nous avions répondsu le 17 juillet dernier dans notre note L'avenir des Roms est en Roumanie, n'en déplaise à J-M Coppola, qui peut bien multiplier à l'infini les déclarations insensées, extravagantes, scandaleuses...

    Nous n'allons donc pas nous fatiguer à reécrire ce que nous avons dit là...

    Mais, en fait, les choses dépassent largement le simple cas des Roms, et vont beaucoup plus loin...

    dupaquier_jacques.jpg1. Il faut d'abord insister sur le fait que David Assouline et Jean-Marc Coppola - et tous ceux du parti immigrationniste/sanspapiériste et Compagnie - devraient consulter les travaux, par exemple, de Jacques Dupâquier : nous en avons résumé une partie dans le PDF suivant, Mythes immigrationnistes

    2. Mais, surtout, il ne servirait à rien, ou du moins ce serait gravement incomplet, de dénoncer un mal, et ceux qui s'en font les propagateurs : encore faut-il clairement ouvrir les yeux de nos compatriotes, en leur montrant d'où vient le mal, pourquoi il se produit et quelle en est la cause : et, cette cause, c'est le Système, le régime républicain idéologique, qui a pris le pouvoir ce funeste 30 janvier 1875, avec "l'amendement Wallon" et l'instauration de la IIIèmePHILIPPE VAL.jpg République,  pour ne plus le lâcher depuis. Malgré ses crises intérieures entre 1875 et 1914, la Guerre de 14, la catstrophe de 39, celle de 58. Et ce régime se fonde sur les principes de la Révolution de 89, très clairement expliqués par Philippe Val, et que nous avons également mis en PDF, pour la commodité de chacun : Philippe Val crache le morceau .

    Voilà au moins une partie - mais elle est essentielle... - de ce qu'il faut faire lire et écouter à tous nos compatriotes, afin qu'ils saisisssent bien le fond du problème : l'origine de tous nos maux (ici, aujourd'hui, le problème des Roms, mais qui est dérisoire dans cette grande perspective) c'est que la France est gouvernée par des Institutions malsaines parce qu'idéologiques, anti nationales et bâties sur la négation de notre trajectoire historique millénaire; des Institutions fondées sur le désir forcené de remplacement de ce qui a constitué et continue de constituer notre Être profond par une nouvelle religion républicaine, comme le dit aujourd'hui un Vincent Peillon...

    Il ne suffit pas de crier "les Roms, ras le bol !", même si c'est évidemment necéssaire, aujourd'hui, les choses étant ce qu'elles sont.  Il faut aller au fond des choses, et c'est notre tâche - ardue s'il en est - que de le dire et le répéter sans cesse aux Français : le jour où ils l'auront compris, ce sera la fin du processus de notre abaissement, et le début de ces Renaissances pour lesquelles il est encore de la foi, comme le disait si magnifiquement Jacques Bainville.... 

    FLEUR DE LYS SAINT LOUIS KANSAS.jpg

  • En réponse à Alan Broc, sur Frédéric Mistral, ses opinions politiques etc...

    Alan Broc a son opinion, ce qui est son droit, et il l'exprime dans les Commentaires de notre quotidien, ce qui nous convient parfaitement : nous l'avons toujours dit, et c'est une occasion supplémentaire de le prouver par l'exemple, non seulement nous acceptons la contradiction - dans les Commentaires librement ouverts, sans être "modérés", de ce quotidien... - mais nous en sommes demandeurs, car cela est stimulant pour tout le monde.

    Donc, Alan Broc a bien fait de donner son avis, et il nous permettra seulement de lui répondre que nous ne le partageons nullement, et même que nous pensons exactement le contraire...

    "Luc" ayant déjà débattu de son côté, nous renverrons Alan Broc a deux photos de notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet , dans lesquelles Daudet -qui a connu et fréquenté Mistral - ne laisse aucun doute sur le sujet :

    1. La première, Royalisme et Mistralisme dans laquelle Daudet écrit (dans "Vers le Roi", page 53) :

    "...La nécessité de la décentralisation administrative est un des premiers jalons posés par Maurras, avec la démonstration, jamais réfutée, que seule la monarchie - ne reposant pas sur le pouvoir électif - pourra opérer cette réforme indispensable.
    Le maurrassisme, par ce biais, rejoint le mistralisme et le Félibrige.
    Aussi le grand Mistral fut-il, dès le début, attaché à notre journal, intéressé par notre propagande, et ne nous ménagea-t-il pas ses précieux encouragements intellectuels.
    Il ne pouvait, comme Lemaître, adhérer publiquement à notre mouvement, sans compromettre l'oeuvre magnifique de la renaissance provençale, qu'il avait lui-même entreprise, à laquelle il consacra sa vie et qui avait besoin, pour durer, de la bienveillance, ou, au moins, de la neutralité des pouvoirs publics..." 

    2. La seconde, bien que plus anecdotique, montrant la réalité des liens qui unissaient Mistral à Daudet (et, à travers lui, à l'Action française...) Souper avec Mistral à Montmartre, dans laquelle Daudet écrit (dans
    "Paris vécu", Première série, rive droite, page 209) :

    "...Une année, vers 1890 (Mistral, né en 1830, a alors 60 ans, ndlr), Frédéric Mistral, descendu à Paris chez Mariéton, nous demanda de le mener dans un restaurant montmartrois, à l'heure du souper.
    Nous le conduisîmes dans un établissement relativement - oh très relativement - correct, des environs de la place Blanche.
    Nous prîmes une table à part; mais la présence de ce monsieur âgé, de manières polies et fort beau, sous son chapeau gris "buffalo" avait naturellement fait sensation...
    "Eh bien ma chère, veux-tu que je te dise... Oh moi, ma chère... Mais demande donc aux deux autres... J'ai déjà vu ça quelque part..."
    En sortant, j'interrogeai Mistral sur ce qui l'avait le plus frappé. Il répondit :
    "L'enfantillage. Ce sont de petites filles dégradées."
    Je lui dis aussi ce que je pensais des poètes montmartrois, mais je vis qu'ils étaient loin de sa sympathie artistique; et pourtant, il admirait Henri Heine, mais peu Verlaine..."

    3. Enfin, en ce qui concerne la visite de Poincaré à Mistral, le 14 octobre 1913, nous dirons juste ceci à Alan Broc : Poincaré, effrayé par l'arrivée imminente d'une guerre que l'on aurait pu éviter, mais que le Système n'avait ni su ni pu éviter, était parti à Madrid pour s'assurer de la bienveillante neutralité du roi d'Espagne et de l'opinion espagnole, et, à son retour, il fit un crochet par la Provence pour s'assurer du bienveillant appui du "monument" qu'était Mistral, avec son influence... Aucun rapport, donc, avec un prétendu "républicanisme" de Mistral là-dedans, mais le simple désir d'un Président de réaliser autant que possible l'unité nationale devant une tragédie qui arrivait. 

    Mistral se savait proche de sa fin (il devait mourir cinq mois plus tard, le 25 mars 1914) : il n'allait pas refuser de recevoir le président, et, lui qui n'avait jamais opposé la petite patrie à la grande - c'est-à-dire la Provence à la France - il n'allait pas refuser cette Union sacrée que le Président s'efforçait de bâtir, et que ses amis de l'Action française devaient adopter comme ligne de conduite sitôt la catastrophe survenue...

  • Autour du film sur ”Gustave Thibon, il était une foi”, diffusé par la chaîne Histoire...

    Nous avions signalé l'émisssion (bande annonce plus bas) : en voici une sorte de compte-rendu, paru dans Le Figaro magazine du 8 décembre 2013; "heureusement éditée en DVD", cette "heure dense et rare", "sur de très belles images de Guillaume Laidet" - comme le dit très justement Stéphane Hoffmann - fera - dès que le DVD sera disponible... - un très beau cadeau, de Noël peut-être, mais aussi de toute l'année !... 

    THIBON FIG MAG MAI 2012.jpg

    Prochaines diffusions TV :

    HistoireDimanche 08 décembre 2013 à 09h20 sur Histoire
    HistoireMercredi 11 décembre 2013 à 01h10 sur Histoire
    HistoireJeudi 12 décembre 2013 à 23h05 sur Histoire
    HistoireMercredi 18 décembre 2013 à 06h05 sur Histoire
    HistoireSamedi 21 décembre 2013 à 01h25 sur Histoire
    Histoire

    Lundi 23 décembre 2013 à 05h05 sur Histoire

     A toutes fins utiles, nous remettons ci-dessous notre note du 1er décembre, dans laquelle nous annoncions l'émission, et, surtout, nous donnions les liens vers deux discours de Gustave Thibon et une vidéo passionnante du Dîner-débat au cours duquel il a dialogué avec Alain de Benoist :

    2054492656.jpg 

     (Source : Famille chrétienne n° 1872 du 30 novembre)

    Cliquez une première fois sur l'image, puis une deuxième pour l'agrandir

    Nous proposons en permanence, sur lafautearousseau, trois documents tout à fait exceptionnels concernant Gustave Thibon :

    1. Deux des Discours de Gustave Thibon aux Rassemblements Royalistes des Baux, qui constituent deux de nos Grands Textes :

    GRANDS TEXTES (IV) : Le suprême risque et la suprême chance.

    GRANDS TEXTES (X) : La paille des mots remplace le grain des choses.

    THIBON 3.jpg

    Au Rassemblement Royaliste des Baux, dont il fut sans conteste l'un des piliers, par la régularité et la qualité de sa participation....

    "Vous êtes, vous et vos amis, les héritiers spirituels de Charles Maurras. Mais vous savez bien qu'un héritage n'est pas un talisman ni une baguette magique : c'est un outil. Et un outil qu'il faut savoir manier et adapter en fonction du mouvement de la vie qui ramène toujours le semblable, jamais l'identique. Épouser la pensée d'un maître, cela veut dire s'unir à elle pour lui faire des enfants et non pas la stériliser sous prétexte de lui conserver je ne sais quelle intégrité virginale. Il n'y a pire trahison qu'une certaine fidélité matérielle et littérale qui, en durcissant les principes en système, n'aboutit qu'à congeler ce qui était le jaillissement d'une source vive. Les exercices de patinage qu'on peut faire sur cette glace ne m'intéressent pas. La vraie fidélité est celle qui prolonge, qui corrige et qui dépasse. Et le meilleur héritier n'est pas celui qui fait de son héritage un musée ou une exposition rétrospective. "Le bien gagné reste à défendre" : le capital de la sagesse que Maurras vous a légué, vous ne le conserverez qu'en le fécondant, en le récréant sans cesse".

    ----- 

    2. La Vidéo du remarquable Dîner-débat, organisé le 15 avril 1982 par la Fédération Royaliste provençale, entre Gustave Thibon et Alain de Benoist : une véritable fête pour l'esprit... :

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2011/01/29/debat-de-benoist-thibon.html

  • La patte à Catoneo : Le doute républicain

    CATONEO 1.jpgSur le site de Riposte laïque, un des responsables de l'association Résistance républicaine (1), du nom très offensif de Philarcheïn, poursuivi par le MRAP pour hétérodoxie, commence à allumer la lampe du doute.

    Républicain sincère - il faut l'être pour cotiser - il se croyait en 1789 et se réveille en 1793. Ce n'est plus le même tabac à priser, on l'a coupé de piment rouge. Le jacobinisme fait rage et l'ennemi n'est plus à la frontière mais carrément dans les caves du régime ! Si la terreur ne saigne pas le corps de ses contempteurs elle en saigne les comptes, et à coup d'assignations avance inexorablement comme le désert chanté jadis par France Gall. Il y a de quoi s'insurger, vous savez "celle qui vient" comme on dit à Tarnac.

    M. Philarcheïn se tâte : "A choisir entre une République immonde, comme celle d’aujourd’hui, où la terreur exercée contre le peuple est cogérée par la racaille et par l’État, et une monarchie absolue où la police ferait enfin son boulot, où la justice ne servirait qu’à coffrer de vrais méchants, je serais prêt à faire mes bagages pour rejoindre cette monarchie absolue !" Et je lève le doigt. Ne partez pas, monsieur Philarcheïn - il envisage l'Espagne - faisons-la donc ensemble ici. Vous cherchez la liberté en monarchie, vous ne pouviez pas mieux tomber. C'est fait pour !

    La liberté ne foisonne que dans un écosystème bien réglé où le bien commun prime pulsions et caprices et bride le malin, et d'expérience, le meilleur système social n'est-il pas celui où les cadres fondamentaux sont préservés de la dispute partisane, des ligues et des clans ? Arrachons la police et la justice au jeu des dépouilles post-électorales et stabilisons-les en les mettant hors de portée des vibrations de l'alternance politique; comme on a su le faire mais pas complètement de notre diplomatie et de notre défense.

    Quand nous serons redevenus sérieux, peut-être même reprendrons-nous la main d'une façon ou d'une autre sur notre monnaie. Police, justice, diplomatie, guerre et monnaie sont les pouvoirs "régaliens". Et puis il y a tout le reste. Les rapports sociaux, la défense des intérêts catégoriels, les contraintes des métiers, les espérances des créateurs, la paresse des rentiers, la vie des familles, les problèmes de conscience de chacun, la foi, la douce anarchie des libre-penseurs, la dure besogne aussi, que l'on convoque au jour-dit pour décider ensemble du cadre spécifique à un projet, un défi, une nécessité, une prévision : c'est la démocratie. Plus bas est l'étage de débat, meilleur est le procédé. Il en fut ainsi pendant tout l'Ancien régime où l'on votait bien plus souvent qu'on ne vous l'a dit.

    Pourquoi, dans cette sphère publique, qui n'est pas du tout subordonnée à la sphère régalienne mais sa soeur équipotentielle, ne serait-il possible d'essayer la démocratie directe à la suisse. Ce n'est pas notre tempérament, disent nos représentants aux Chambres haute et basse, mais on peut essayer de faire un peu de pédagogie pour former le caractère des jeunes générations à l'intelligence d'une certaine autonomie. En général, ça plaît.

    Alors, ce que je vous propose, monsieur Philarcheïn, c'est de marcher de conserve vers un régime nouveau où nous laisserons une famille royale préparée à sa charge passer des nuits blanches en ses conseils pour nous garantir la paix civile essentielle, tandis que nous débattrons, nous, de tavernes en tavernes sur les mesures absolument indispensables que réclament le travail, l'industrie, nos exportations, l'investissement, les routes et canaux, le trottoir des péripatéticiennes et dix mille choses passionnantes que nous porterons ensuite au choix de nos concitoyens dans notre sphère d'intérêts communs par la "votation".

    Chiche ?

    (1) Signalé par M. de Villèle dans le Lien légitimiste n° 54

  • Dans votre quotidien cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg= Déjà une semaine sans Louis-Joseph Delanglade, mais, heureusement, celle qui s'ouvre demain est l'avant-dernière avant son retour, le lundi 6 janvier ! La semaine passée, à la place de sa chronique, nous avons présenté notre XXXVème Grand Texte : La Monarchie fédérale, par Charles Maurras; demain, nous aurons un Requiem pour Edouard Martin, syndicaliste qui a mené un combat en bonne part positif à Florange, hier, mais qui est malheureusement récupéré par le Système et par le triste jeu des Partis, aujourd'hui...   

    En attendant, vous savez que vous pouvez retrouver à tous moments l'intégralité des notes de Louis-Joseph Delanglade (comme, du reste, les études de Champsaur)... 
     
     ___
     
    IMG_0096.jpg= Mardi, veille de Noël, nous aurons bien sûr tous, plus ou moins, "la tête ailleurs"; nous jeterons pourtant un oeil sur les liens partagés sur notre Page Facebook Lafautearousseau Royaliste et sur les liaisons établies grâce à notre compte Twitter A.F.Royaliste : celui-ci commence à être connu, et le nombre de "re-tweets" devient très important : ce mot horrible signifie, même les néophytes l'auront compris, que nos messages sont repris par d'autres, et envoyés tels quels à leur propre réseau de "followers" (!), c'est-à-dire d'abonnés, pour parler français... Nous avons bien fait d'ouvrir ce compte, et la synergie/trilogie Quotidien sur le Net/Page Facebook/Compte Twitter ne peut que démultiplier nos ouvertures vers l'extérieur...

    ___

    christianisme.jpg= Mercredi, justement, c'est Noël, et donc relâche, vous le savez, sur lafautearousseau. Racines chrétiennes de la France obligent, il y a trois jours dans l'annnée où lafautearousseau-qui-ne-s'arrête-jamais s'arrête pourtant, en un sens, et publie simplement un document évoquant Noël, Pâques et l'Assomption, sans adjoindre autre chose que l'Ephéméride du jour.

    Au moment où certains, bêtement oublieux de leurs Racines (ces "idiots utiles" dont parlait Lénine...), ou alors haineusement désireux de les faire disparaître, changent le Joyeux Noël ! en  un inepte "joyeuses vacances d'hiver" ou autre fadaise du même tonneau, nous reprendrons fièrement et joyeusement ce vieux souhait jailli du fond des âges, que l'on s'échange depuis deux mille ans sur cette vieille terre qui est la nôtre, et qui est marquée à jamais par l'empreinte, non unique mais indélébile, du christianisme; et, à l'aide d'un document qui vous plaira, nous l'espérons, nous hurlerons ce souhait, pour couvrir le silence et la tentative de ceux qui veulent qu'on l'oublie : JOYEUX NOËL !

    ___

     

    hollande crise du regime.jpg= Et, jeudi et vendredi, après une petite "question/jeu" (on est en vacances...) concernant la défense du dimanche, on laissera la parole à Bernard Pascaud et à Hilaire de Crémiers pour deux analyses politiques sur l'état actuel du Régime : pour Bernard Pascaud, "...les parvenus de la politique politicienne n’ont que l’incantation aux valeurs de la république à la bouche. Que le président soit hué, les ministres chahutés, les décisions contredites, le pouvoir contesté ici et là, il ne peut s’agir au regard du reste de troupe de l’armée « mexicaine » du sombre Ayrault que de la réplique toujours ressassée de la république en danger..."

    Hilaire de Crémiers, lui, pose la question Fin de partie pour le Régime ? : "...le peuple français en a assez, celui qui travaille, qui vit, qui croit dans son pays. Il n'est plus représenté; il n'est pas gouverné; il est matraqué..." Et note : "...il y a dans les politiciens qui dirigent la France une crainte latente et donc une haine du peuple véritable, surtout quand il n'adhère plus à leurs discours..."

    ___

     
    =Et, bien sûr, on réagira "en temps réel" à l'actualité immédiate, et on parlera de tout ce dont on ne sait pas encore que l'actualité nous amènera à évoquer... Et toutes les notes précédentes seront accompagnées de notes plus courtes, plus ramassées, permettant de réagir et de donner notre sentiment face à tel propos, tel fait, tel article qui feront la "une" de la semaine à venir... 

    ___

     

  • Il faut supprimer l'ENA....

              Il faut supprimer l'ENA, mais la supprimer vraiment: et non pas, comme le propose curieusement François Bayrou, la remplacer par une École des Services Publics: celle ci deviendrait en effet, très vite, une nouvelle Ena, dont seul le nom aurait changé; c'est seulement par sa dissolution, si on supprime le mal à la racine, en tirant les leçons de l'évolution négative de cette institution, que l'on effacera cette erreur qu'a été la création de cette École; et que l'on évitera à l'avenir la reproduction à l'infini des mêmes "dysfonctionnements" (comme on dit dans le langage abscons des jargonautes....pour éviter de dire que c'est une pétaudière!). Car, dans les faits, de quoi s'agit-il? Il est exact que l'État a besoin de grands commis, de serviteurs zélés et de fonctionnaires compétents et formés; et l'on peut admettre la bonne foi qui a présidé à la création d'une école pour former et préparer ces serviteurs dont l'État a besoin;

              Mais le moins que l'on puisse dire est que cette École a rencontré au moins deux obstacles majeurs, qui l'ont conduit à ses dérives actuelles: le premier de ces obstacles est que, notre système étant dominé, sur-investi par les partis, ou du moins ceux-ci ayant une influence excessive dans l'Administration, du fait de la faiblesse de l'État, il était fatal que les appareils des partis investissent et colonisent cette École; et celle ci, insensiblement mais irrésistiblement, est devenue au fil des ans autant tournée vers le service des partis qui l'investissaient ( version douce du "clientélisme", en quelque sorte...) que vers le service exclusif des seuls intérêts de l'État...

              Lorsqu'il n'y a pas d'Arbitre indiscuté, de Pouvoir vraiment indépendant, l'impartialité et le service exclusif du Bien Commun sont une ligne de conduite trop difficile à tenir...Le deuxième obstacle auquel s'est heurté l'ENA est plus grave encore; formés en vase clos, ayant des contacts insuffisants avec les "vrais gens", la "vraie vie", les énarques sont de brillantes intelligences et ont de grandes compétences; mais ils souffrent d'un déséquilibre structurel -pourrait-on dire- de leur formation, et ce déséquilibre ne peut que se répercuter sur leurs actions et leurs décisions; et c'est là que le bât blesse: la part du contact avec les réalités est trop faible, dans l'ensemble de leur formation, par rapport  à la part de formation théorique, abstraite, purement intellectuelle...

              Si l'État a besoin, et il en a besoin, de former ses serviteurs, la meilleure façon de procéder est de leur donner la formation générale dont ils ont besoin, mais de leur faire passer le plus clair de leur temps dans des stages pratiques, à l'intérieur des Ministères dont ils relèveront plus tard: sinon, ils ressembleront -toutes proportions gardées- à ces Inspecteurs de l'Éducation Nationale, qui n'enseignent plus depuis des années (voire des dizaines d'années...) et qui débarquent un beau jour dans un Lycée pour dire au Professeur qui, lui, est au contact quotidien des élèves, ce qu'il faut faire, ou ne pas faire...

              A celles et ceux qui ne trouveraient pas pertinente cette comparaison, qu'il nous soit permis de poser cette simple question: comment se fait-il -même s'ils n'en sont pas les seuls responsables- que ce soit maintenant, depuis que tous nos Ministères sont truffés de ces brillantissimes intelligences, que la France cumule une Dette ahurissante de 2000 milliards d'euros, c'est à dire pas très loin de 14.000 milliards de francs, soit un million quatre cent mille milliards (en centimes de francs...): cherchez l'erreur!