Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
De Jean Messiha : bien vu, comme toujours...
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De Jean Messiha : bien vu, comme toujours...
Aujourd'hui, certains célèbrent l'abolition de la peine de mort en France (adoption du projet de loi de Robert Badinter, par 369 voix contre 113, le 8 décembre 1981)...
Deux remarques :
1. Deux siècles après, le Système - héritier de la Révolution, fondée sur l'assassinat du roi, de la reine et de leur fils, le petit roi Louis XVII - a-t-il condamné les condamnateurs de Louis XVI ? Les destructeurs de toute une Famille ? Et s'est-il, en quelque sorte, également auto-condamné ?...
2. Mais aussi (mais surtout...), ne s'agit-il pas, pour ceux qui "célèbrent", d'une grossière erreur ? En effet, on fera juste remarquer à ces "célébrants" que la peine de mort n'a jamais été abolie, si l'on peut dire : seule "la Société" a décidé de ne plus l'utiliser, mais les assassins, terroristes et autres membres de la "grande délinquance" continuent - et allègrement !... - de l'utiliser ! Et de plus en plus !...
Comme on le voit ici à Marseille, en plein jour, en pleine foule, mais comme on le voit partout ailleurs, dans toutes les villes et villages de France...
Alors ? Abolie, la peine de mort ?
"Mon oeil !"
L'édito politique de Vincent Trémolet de Villers sur Macron et le risque qu'il prend : celui de "l'invisibilisation"...
"...En un mois, il a été premier ministre, ministre de la jeunesse, des sports, de l’écologie, des armées, de l’Education. En fait, le chef de l’Etat enchaîne les sujets, les segments on dirait en marketing, au risque de tout déhiérarchiser et de devenir un simple bruit de fond..."
C'est tout à fait cela...
(extrait vidéo 3'34)
https://x.com/vtremolet/status/1710182924551692641?s=20
lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...
Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...
Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...
Aujourd'hui : Mousquetaires !...
(tiré de notre Éphéméride du 3 Octobre)
(retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :
À la découverte du "Fonds lafautearousseau")
Aux temps heureux d'Henri IV, le roi déclara "Paris vaut bien une messe"; aux jours tristes d'aujourd'hui, on pourrait dire, consterné : "Paris vaut bien un vrai Maire !" et pas cette ignorante d'Anne Hidalgo, qui vient de se ridiculiser en plein Conseil municipal de Paris : à un élu (David Alphand) qui évoque le roi Midas et l'accuse de changer, elle, à l'inverse du roi de la mythologie, l'or en plomb, elle répond : "Je n'ai plus de voiture donc je ne sais pas à quel Midas vous faites allusion" !
Confondre le Midas d'aujourd'hui (Entretien et Réparation Automobile) avec le roi Midas, de la mythologie grecque : il faut le faire, non ?
Eh, bien, ! Anne Hidalgo l'a fait !!!!!
Pour mémoire, et rappel, c'est la même "dame" ignare qui a mis cette pauvre Ville de Paris aux lisières de la mise sous tutelle à cause d'une Dette qui a doublé sous son mandat, et frise aujourd'hui les 8 milliards d'euros !
https://x.com/mtwit75/status/1709584321533657292?s=20
A l’affiche : Le Procès Goldman, un film français de Cédric Kahn, avec Arieh Worthalter (Pierre Goldman), Arthur Harari (Maître Kiejman) et Nicolas Briançon (Maître Garaud).
Le Procès Goldman… j’avoue n’avoir aucun souvenir de cette affaire, ni du meurtre des pharmaciennes, ni des procès, ni même de l’individu et donc rien de son assassinat… un « black-out » total, et comme en outre l’actualité people ne m’intéresse pas, il a fallu que mon épouse me dise qu’elle ne connaissait qu’un seul Goldman, Jean-Jacques, dont nous avons appris qu’il était son demi-frère.
Maintenant, je sais… il s’agit d’un gauchiste des années 60, ami de Krivine et encensé par toute l’intelligentsia et le showbiz de gauche, à commencer par Simone Signoret, truand et malfrat, et surtout fils de « héros de la résistance » et « juif polonais », ce sur quoi insista son « compatriote » Maître Kiejman pour obtenir l’acquittement par défaut de son client. Contre un tel pedigree, en l’absence de preuves matérielles, que voulez-vous, en effet, que fit Me Garaud, avocat de la Partie civile ?
D’une affaire criminelle de droit commun, la salle d’audience s’est mue en salle d’accusation politique et révolutionnaire contre les « fâchistes » et le « racisme systémique de la Police »… L’affaire était gagnée, l’inculpé est devenu lui-même un héros, et qu’importe si le meurtrier des deux pharmaciennes du Bd Richard-Lenoir court toujours…
Sauf si c’était lui puisqu’il fut assassiné en 1979… et qu’on ne sait pas, non plus, par qui.
De là où il se trouve, appréciera-t-il que je lui dédie le vers du poète assassiné : « Le sang qui a coulé est toujours un sang pur » ?
Les choses ne fonctionnent pas entre Berlin et Paris, déplore David Mac Allister, un influent eurodéputé allemand.
C'est bien pire que cela : nos ennemis allemands mènent une guerre énergétique à la France. Et une "guerre tous azimuts", tout court : l'Allemagne - qui s'est transformée en 51ème État des États désunis d'Amérique - veut couler EDF, commande des F35 plutôt que des Rafale, lance un projet concurrent du MGCS, choisit SpaceX au détriment d'Ariane et via l'Inde achète du pétrole russe !
Et Macron fait semblant de ne rien voir, parcequ'il rêve de devenir "Président de l'Europe", le pauvre !
Cannes 2023, hors compétition : Acide, un film français de Just Philippot, avec Guillaume Canet, Laetitia Dosch et Patience Munchenbach (Michel, Elise et leur fille Selma).
Acide… Au risque de me faire condamner, je suis climato-sceptique ou, plus exactement, je me souviens avoir appris que notre monde avait connu des ères climatiques différentes, glacières ou chaudes, et que nous vivons – peut-être – une période naturelle de réchauffement, certainement bien indépendante de l’activité de l’Homme.
La lutte contre ce qu’ils appellent le « dérèglement climatique » n’est qu’un prétexte pour soumettre les peuples par la peur, et lui soutirer tous les jours davantage d’argent. La Genèse ne nous enseigne-t-elle pas un Déluge qui submergea les terres ?
En écrivant cela je lis que ce mois de septembre serait « le plus chaud jamais enregistré »… mais à quand remonte le 1er enregistrement des températures par rapport à l’histoire du monde, et même de l’Histoire de France ?
Bref ce film Acide relève du message anxiogène de nos « élites » devant lequel je refuse de m’incliner, mais j’espérais tout simplement me plonger dans un très bon récit catastrophe, comme l’a été La Tour infernale ou encore le roman Ravage de Barjavel. J’ai en outre un excellent souvenir du premier long-métrage de ce réalisateur, La Nuée, l’an dernier.
Malheureusement, une fois de plus, j’ai été déçu. Après un début palpitant, on s’embourbe dans une deuxième partie qui accumule les exagérations et les invraisemblances.
Mon épouse me trouve sévère, et c’est vrai que depuis quelque temps j’ai le commentaire… Acide.
C'est dans ce très beau local que nous fondâmes notre "groupe jeune" (comme je l'ai raconté ici) et nous le quittâmes, bien sûr, à regret, après n'y a voir passé finalement, que peu d'années...
Il nous fallait trouver autre chose mais, en attendant de "tomber" sur l'autre très beau local, lui aussi idéalement situé, du 35 rue Pavillon, nous prîmes, faute de mieux et comme solution provisoire, le triste et peu sympathique local du 7 rue Dieudé : c'est pourtant là, dans ce local tristounet et franchement "pas terrible" que nous passâmes la période de "Mai 68", marquée essentiellement par trois grands évènements pour notre groupe, dans la même année : la grande bagarre de la salle Mazenod, le 24 février 68 (voir les trois livraisons 14, 15 et 16), le premier Rassemblement royaliste (à Montmajour, le 8 juin 69) et, entre les deux, nous en parlons maintenant, le centenaire de la naissance de Maurras, le 25 octobre 68...
Pour l'occasion, nous voulions faire "quelque chose de bien", et nous demandâmes à Thibon et à Debray de venir, au Château des Fleurs (presque en face du Stade Vélodrome, aujourd'hui "Orange Vélodrome")
Ce 25 octobre 1968, pour évoquer Maurras, Thibon et Debray sont donc les deux orateurs phares de la journée. Ils viendront et se retrouveront par la suite aux Rassemblements royalistes (les premiers à Montmajour, puis un à Saint Martin de Crau et, enfin, tous les autres aux Baux de Provence, dans le Val d'Enfer, sur le terrain que nous prêtait gracieusement François Cornille, un membre de l'URP...
À l'époque, il y a trois quotidiens, à Marseille, tous les trois à côté : le communiste La Marseillaise (qui existe toujours, quasiment sans lecteurs mais riche de grasses subventions...); le journal "de droite" Le Méridional : les deux étaient mitoyens, sur le Cours d'Estienne d'Orves; et, à une trentaine de mètres à gauche, de l'autre côté de la rue Breteuil, le socialiste Le Provençal, rue Francis Davso.
Nous avions "nos entrées" au Méridional, où travaillaient notre ami Robert Oberdorf (ci-dessus, qui s'échappait de la politique et parlait de sport dès qu'il le pouvait) et son compère et ami Jean-Michel Renaud, qui n'était pas "AF" à proprement parler mais qui travaillait main dans la main avec Robert et nous. Lorsqu'eut lieu la malheureuse fusion/marché de dupes qui fit disparaître Le Méridional, Robert partit travailler à Nice Matin et Jean-Michel remonta dans son Nord d'origine, où il intégra La Voix du Nord...
C'est Robert qui publia et signa, dans Le Méridional le compte-rendu suivant :
(sur la photo d'en haut, on a Gustave Thibon, à gauche, Chauvet au centre et Debray à droite; photo d'en dessous : vue de l'assistance...)
Le texte étant illisible, en voici le scripte :
Il y avait grand monde au "Château des Fleurs" pour entendre Gustave Thibon et Pierre Debray parler de "Maurras toujours présent", à l’invitation de la section marseillaise de la Restauration nationale. placée, comme on le sait. dans la droite ligne de l’Action française.
Après l’entrée en matière de M. Pierre Chauvet, président de l’Union royaliste provençale, heureux de souligner la présence d’une nombreuse jeunesse enthousiaste, Gustave Thibon évoqua le Maurras religieux et poète, cet "éternel blessé du mystère et de la divinité", dont il eut le bonheur immérité d’être l’ami.
"Avant tout, Maurras était un poète et c’est en poète qu’il s’est jeté à la défense du rempart par amour de la cathédrale. On l’a dit insensible. Rien ne fut plus faux. N’est-ce pas Maurras qui a dit de l’insensibilité qu’elle était mère des déraisons ?" En fait, démontra Gustave Thibon, Maurras, "l’homme de la mesure, fut tout le contraire des utopistes idéalistes, des fanatiques de la raison". Et de conclure, au terme d’un propos constamment émaillé d’abondantes citations de mémoire : "L’œuvre de Maurras est un témoignage qui affecte l’homme éternel. Maurras reste un guide pour la jeunesse. Il apporte aux jeunes des valeurs qui ne meurent pas et un idéal transcendant leur permettant de rester jeunes toute la vie.
Les lois du réel
Apres le philosophe, volontiers humoriste, vint le doctrinaire royaliste en la personne de Pierre Debray, journaliste à l’hebdomadaire "Aspects de la France", qui traita du Maurras politique.
Gustave Thibon s’était élevé contre "un certain silence", Pierre Debray proteste contre "un certain mensonge"… On a défiguré totalement l’œuvre et la pensée de Maurras. On a voulu les figer. Rien n’est plus inexact. "Maurras n’a pas trouvé du premier coup sa foi et n’a pas attendu Marcuse ou Cohn-Bendit pour saisir toute la tragédie de la société de consommation"… "S’il a forgé une méthode, l’empirisme organisateur l’a mené au nationalisme intégral; s’il a construit une si vaste synthèse, c’est parce qu’il a retrouvé les lois du réel, abolit tout présupposé, tout préjugé et a su regarder les choses comme elles étaient."
!I a compris que "les peuples ne se ressemblaient pas". Et au bout de ce cheminement, lui qui un temps fut nihiliste, s’est découvert "fils d’un sol, fils d’un peuple", dont la monarchie lui a semblé être le système naturel. C’est pourquoi le génial fils de Martigues, né voici cent ans dans sa Provence bien-aimée, s’est fait royaliste, mais pas royaliste figé, car "les corps vivants se transformant sans cesse dans la continuité", il fut et s’en fit une gloire, "à la fois un homme de conservation et de progrès".
Robert OBERDORFF
"L’œuvre de Maurras est un témoignage qui affecte l’homme éternel. Maurras reste un guide pour la jeunesse. Il apporte aux jeunes des valeurs qui ne meurent pas et un idéal transcendant leur permettant de rester jeunes toute la vie." (Gustave Thibon)
Aujourd'hui, on célèbre l'anniversaire de l'instauration de la Vème République, en 1958 (sur le "Putsch d'Alger" du 13 mai 58, qui a initié le processus qui devait conduire à l'instauration de cette Vème République, voir notre Éphémeride du 13 mai...)...
Rédigée par Michel Debré, c'est son préambule qui est le plus "mauvais", en ce sens qu'il la rattache directement à la Révolution de 1789 dans tout ce qu'elle a d'idéologique, ce qui contredit directement le vernis monarchique, les visées monarchiques que de Gaulle avait probablement en tête à l'époque :
"Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004.
En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux territoires d'Outre-Mer qui manifestent la volonté d'y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l'idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique."
" De Gaulle l'a faite pour moi...", disait le Comte de Paris de l'époque, parlant de la Constitution de la Vème République.
Sinon, de toute évidence, pour le reste de ses Articles, cette Constitution comporte de nombreux éléments "monarchiques", qui font d'elle, très certainement, la moins mauvaise des Constitutions républicaines que la France ait connues. Le Comte de Paris - le grand-père du Prince Jean - aimait à dire que De Gaulle l'avait écrite pour lui...
Malheureusement, le cours des choses a bien montré que le Pays Légal, sentant bien tout ce qu'il y avait d'étranger à son essence dans cette Constitution, n'a eu de cesse de la dénaturer : l'abandon du septennat n'en étant que l'exemple le plus significatif.....
Et, ainsi, tout ce qu'il y a de démocratie idéologique dans le Système a, naturellement, pourrait-on dire, peu à peu grignoté, effacé, expulsé tout ce qu'il y avait de bon, de monarchique dans cette Constitution. Ramenant peu à peu la France à quelque chose qui ressemble, et ressemblera de plus en plus, à... la Quatrième République, dont on sait que le voeu profond de de Gaulle était d'en sortir la France...
Il n'en demeure pas moins - c'est l'ironie de l'Histoire... - que le Président de la République française - même sous des formes gravement altérées puisqu'il ne dispose pas, par exemple, de la durée, du "temps long"... -, est, dans le concert des Chefs d'États européen, celui qui a le plus les pouvoirs d'un monarque, et de très loin : il est beaucoup plus "roi" que les monarques régnant d'Europe !
Beaucoup plus et... beaucoup moins !
Cannes 2023 : Le Livre des solutions, Un film français de Michel Gondry, avec Pierre Niney (Marc), Blanche Gardin (Charlotte) et Frankie Wallach (Sylvia).
Le Livre des solutions … Un lapsus m’a fait prendre mes places pour Le Livre des illusions, et il fut malheureusement révélateur… des illusions perdues évidemment car je pensais trouver dans ce Livre l’indice de la bonne pioche en regard de ces sorties décidément calamiteuses de cette fin d’été 2023.
encore raté, et pourtant je me souviens d’une bonne soirée avec Soyez sympas, rembobinez du même réalisateur (2019)… C’est en tout cas, ce que j’ai envie de lui répliquer après m’être infligé son esquisse narcissique d’autoportrait.
D’aucuns me diront que la solution est de réprimer notre addiction cinématographique… mais ces mêmes d’aucuns ne peuvent pas ignorer qu’un addiction, précisément, contient une dose de « revenez-y ».