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Feuilleton : "Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu"... : Léon Daudet ! (79)

 

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 (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

Aujourd'hui : Les sièges du mouvement : 17 rue Caumartin...

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ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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Entre la Madeleine, la Place Vendôme et les Grands Magasins, le "17 rue Caumartin" est occupé, aujourd'hui, par un hôtel 4 étoiles, Le Péra...

 

1. De "Vers le Roi", page 248 :

"...Depuis le 16 octobre 1912, l'Action française était installée 17 rue Caumartin, dans un petit hôtel déjà bien trop étroit pour tous nos services.
Tellement que l'Institut et les Etudiants logeaient rue Saint-André-des-Arts, où ils sont encore, et nos collections je ne sais où.
"La Nouvelle Librairie Nationale" se trouvait, comme je l'ai dit, rue de Médicis, 11.
De ressources modestes, elle était riche de labeur, d'intelligence, d'initiative, de volonté et donc d'avenir..."

2. De "Paris vécu", Première série, Rive droite, pages 151/152 :

"...Un peu avant la Madeleine, et quand on tourne le dos à la Bastille, trois rues viennent se jeter dans le boulevard : Caumartin, Godot-de-Mauroy, mystérieuse, étrange, pleine d'énigmes, pas pour les jeunes demoiselles, et Vignon, de peu d'intérêt.
Au 17 de la rue Caumartin demeura l'Action française, depuis le moment où elle quitta la Chaussée d'Antin jusqu'en 1916, où elle passa rue de Rome.
L'immeuble, un petit hôtel, était étroit mais logeable.
C'est là que la guerre vint non pas nous surprendre - car nous l'attendions tous et la savions inévitable - mais saisir nos jeunes gens, toute une génération de Camelots du Roi, formés à la discipline patriotique de Maurras et qui fut fauchée au premier rang.
Quand je pense à cet étroit escalier, où se pressait une jeunesse ardente et résolue, je l'imagine ruisselant de sang, pareil à un torrent rouge et déchaîné..."

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