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LAFAUTEAROUSSEAU - Page 132

  • Documents pour servir à illustrer une histoire de l'URP (54)...

     

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)

     

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    1989 : René Sédillot vient présenter, dans notre local du 50, rue Pavillon "Le coût de la Révolution française"...

     

    1A.jpgComment mieux présenter cet exceptionnel ouvrage ? Voici un document d'archive, rare, voire exceptionnel : sa qualité technique est loin d'être fameuse, mais il date de 1989 ! C'est évidemment son fond qui en constitue l'intérêt, et nous demandons aux auditeurs de passer sur les imperfections techniques évidentes, pour aller à "la substantifique moelle...".

    Il s'agit ici d'une conférence prononcée à Marseille, au siège de la Fédération Royaliste Provençale, juste avant les célébrations du bi-centenaire de 1989, par un René Sédillot très en forme.

    On rappellera juste que René Sédillot fut, pendant de longues années, le directeur de La vie française, l'un des principaux journaux économiques de l'époque.

    Dans son Discours aux Lucs sur Boulogne (le premier de nos Grands Textes), Soljénitsyne explique la malfaisance de toute révolution, de la nôtre en particulier. Il critique ses racines idéologiques elles-mêmes, les illusions des Lumières, la devise de notre République, les "organisateurs rationalistes du bonheur du peuple"....

    Il écrit, entre autres :

    1A.jpg"...C'est le XXème siècle qui a considérablement terni, aux yeux de l'humanité, l'auréole romantique qui entourait la révolution au XVIIIème. De demi-siècles en siècles, les hommes ont fini par se convaincre, à partir de leur propre malheur, de ce que les révolutions détruisent le caractère organique de la société, qu'elles ruinent le cours naturel de la vie, qu'elles annihilent les meilleurs éléments de la population, en donnant libre champ aux pires. Aucune révolution ne peut enrichir un pays, tout juste quelques débrouillards sans scrupules sont causes de mort innombrables, d'une paupérisation étendue et, dans les cas les plus graves, d'une dégradation durable de la population.

    Le mot révolution lui-même, du latin revolvere, signifie rouler en arrière, revenir, éprouver à nouveau, rallumer. Dans le meilleur des cas, mettre sens dessus dessous. Bref, une kyrielle de significations peu enviables. De nos jours, si de par le monde on accole au mot révolution l'épithète de "grande", on ne le fait plus qu'avec circonspection et, bien souvent, avec beaucoup d'amertume.

    Désormais, nous comprenons toujours mieux que l'effet social que nous désirons si ardemment peut être obtenu par le biais d'un développement évolutif normal, avec infiniment moins de pertes, sans sauvagerie généralisée. II faut savoir améliorer avec patience ce que nous offre chaque aujourd'hui. II serait bien vain d'espérer que la révolution puisse régénérer la nature humaine...."

     

    Comme en écho à ces propos, René Sédillot se penche, lui, justement, sur le coût de la révolution.  Le mot "coût" ne devant bien évidemment pas être pris dans sa seule acception économique...

    René Sedillot est "présenté" par Pierre Chauvet, Président de l'Union Royaliste Provençale (à droite, sur l'écran) et par François Davin (à gauche)

    (Conférence tenue dans les locaux l'Action Française de Marseille en 1989, dans le contexte des célébrations du bicentetaire de la Révolution française)

  • Au cinéma : The old oak, par Guilhem de Tarlé

    The Old Oak - film 2023 - AlloCiné

    Cannes 2023 : The old oak, un film anglais de Ken Loach, avec Dave Turner (TJ Ballantyne, propriétaire du pub, The old oak) et Ebla Mari (Yara, migrante syrienne).


    Contre le feu, je ne manifeste pas avec les pyromanes...
    Et ceux-ci d'ailleurs manifestent pour ne pas agir.
    C'est donc sans aucun complexe que, ce dimanche 12 novembre, nous sommes allés au cinéma, nous abriter de la pluie sous un vieux chêne.
    Hélas le vieux chêne de Ken Loach n'est pas celui de Vincennes au pied duquel St Louis rendait la justice .
    .
    The old oak est le 3ème opus d'une sorte de trilogie filmée dans le Nord-est de l'Angleterre qui fut le théâtre d'une grande grève des mineurs sous Margareth Thatcher en 1984.
    Dans MoiDaniel Blake le réalisateur dénonce une bureaucratie incapable de se mettre à la place d'un malheureux artisan qui a travaillé toute sa vie et se retrouve au chômage à la suite d'une maladie.
    Dans Sorry, we missed you, il dénonce l' « uberisation » c'est-à-dire l'exploitation de travailleurs que l'on qualifie d'indépendants alors que, sans aucune protection sociale et avec des revenus misérables, ils sont soumis à des cadences infernales imposées par des employeurs sans foi ni loi.

    Ken Loach est évidemment un militant de gauche, très à gauche, un anglais opposé aux gouvernements conservateurs  des Tories, ou social-démocrate de Tony Blair. Il n'empêche que ses deux premiers films, décevants par ailleurs, mènent des bons combats... ce n'est pas le cas du troisième qui n'est qu'un prospectus cinématographique manichéen pour l'accueil des migrants. Sylvie Binet, Secrétaire général de la CGT, en a d’ailleurs fait l’éloge – « un film comme ça, ça vaut 100 000 tracts » -, ce que confirme « le journal des curés de gauche » (de Gaulle),  La Croix, qui lui attribue 4 étoiles (« chef-d’œuvre »).

    A vous de juger.

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Le très mauvais esprit (irrécupérable ?) de Patrick Cohen a révolté tout le monde et a été, fort logiquement, épinglé par tout le monde : de Marc Menant et Charlotte d'Ornellas (sur CNews) à Front Populaire (ci-dessous, extrait) :

    "Mort de Thomas : le service public s’embourbe dans l’inversion accusatoire

    ARTICLE. Hier soir dans l'émission C à vous sur France 5, l'éditorialiste Patrick Cohen est revenu sur les événements survenus le soir du drame à Crépol. Avec un parti pris effrayant : seule la version des assaillants a composé la majorité de son narratif. Et le tout sur le service public.

    C’est une inversion accusatoire comme le service public en a le secret. En quelques jours, l’agressé devient l’agresseur, la victime le coupable. Dans son édito du lundi 28 novembre dans l’émission C à vous, Patrick Cohen est revenu sur le déroulement de la soirée lors de l’attaque dans le petit village dans la Drôme, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 novembre. Intitulée « Crépol : la mécanique de la haine et du mensonge », sa chronique est elle-même un tissu de témoignages mono-sourcés ponctués de raccourcis idéologiques..."

    "Avec sa crânerie somme toute habituelle", dit la Rédaction de Front populaire : comme Goldnadel a raison de parler de radio/télé

    "DE SÉVICE PUBLIC" !

    Goldnadel qui déclare, au sujet des propos intolérables de Patrick Cohen :

    "...Le reportage de Patrick Cohen, c’est le déni dédaigneux des dandys, l’univers du service public. Il prend pour argent comptant les déclarations des mis en cause mais la question du racisme anti blanc ne doit surtout pas être posée..."

     

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  • Documents pour servir à une Histoire de l'URP (53) : Quelques informations sur Le Commandant Dromard, premier Président de l'Union Royaliste Provençale...

    (retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)

     

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    Ci-dessus, photo du Commandant Dromard, parue dans L'Almanach d'Action française pour l'année 1928 (page 347)

     

    On n'a malheureusement pas autant d'informations qu'on le souhaiterait sur le Commandant Dromard, qui fut le premier Président de notre Union Royaliste Provençale.

    Pourtant, son nom fut écrit des dizaines de fois dans L'Action française, lors des compte-rendus des grands Rassemblements royalistes (de Barbentane, le 29 mai 1927 ou de Roquemartine, le 5 août 1934, ci-dessus) ou des autres manifestations marseillaises et provençales, comme la double inauguration de la statue de Jeanne d'Arc, en haut de La Canebière, en 1942 et 1943 (voir ici, pour 1942, et ici, pour 1943).

    J'avais demandé à Pierre Chauvet - qui lui succéda à la tête de l'URP - et à Jean Lavoëgie - qui fut Chef des Camelots dans la "Dixième zone", la nôtre... - de me parler de lui; ainsi, bien entendu, qu'à mon père, Camelot marseillais de toujours : tous les trois, avec leurs mots à eux, différents mais se rejoignant sur le fond, me firent la même réponse : Dromard fut un serviteur fidèle et zélé de notre Cause, un Président actif et infatigable, toujours assidu à sa tâche, mais sans jamais d'accroc ni de dispute ou problèmes d'aucune sorte, ni de pas de côté, ni d'action(s) ou de décision(s) controversée(s). Tout entier donné à sa Cause, il ne vivait que pour servir : les gens heureux n'ont pas d'histoire, dit le dicton...

    Finalement, n'est-ce pas le plus beau des éloges que l'on puisse faire d'un Président de Fédération ? Pendant trente ans, du lendemain de la Guerre à sa mort, le premier mai 1950, il a servi, fidèlement, infatigablement, toujours là, toujours présent et actif, et le rappeler suffit pour lui rendre hommage, même si manquent photos et documents...

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    (cliquez sur le document pour l'agrandir)

    Louis, Francois, Marie Joseph Dromard fut nommé Chevalier de la Légion d'Honneur le 2 août 1920; puis promu Officier le 30 juin 1939...

    Il mourut le premier Mai 1950, à Marseille, où il demeurait (au 64, Boulevard Rabatau)

    (comme pour notre précédente livraison, traitant de L'Ordre Provençal, nous mettons en fin de cette note deux liens intéressants, en ceci qu'ils fournissent un grand nombre de noms, dates et lieux, personnalités; le tout mêlé dans un ensemble parfois un peu long, ennuyeux, voire "poussiéreux" : le lecteur en usera comme bon lui semble; pour notre part, nous en avons extrait certains des renseignements suivants...)

    C'est le Samedi 30 Mars qu'apparaît pour la première fois le nom de "Louis Dromard", dans L'Action française (en page deux) : Louis Dromard envoie 11 francs à la souscription permanente "pour la propagande du journal".

    Voilà comment est entré dans le quotidien, assez modestement, le nom de celui qui deviendra notre premier Président. Né le 15 Juin 1878, "le commandant Dromard" avait, alors, 34 ans, et - franc-comtois d'origine - il travaillait depuis une dizaine d'années à Marseille,  comme courtier en graines oléagineuses...

    Il y aura d'autres parutions sur Louis Dromard dans le quotidien, notamment pendant la Grande guerre :

    • en "Une" du numéro du Samedi 22 Juillet 1916 :

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    • en "Une" du numéro du Mercredi 7 Novembre 1917 :

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    • dans le numéro, du Mercredi Premier Octobre 1919 (page deux) : nous avions laissé Louis Dromard capitaine; le voici commandant; et Président de la Section de Marseille reconstituée...

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    • en "Une" du  numéro du Lundi 16 Août 1920 :

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    Voici le dossier de Légion d'honneur du Commandant Dromard :

    https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/121271

     

    François Davin

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  • À la découverte du fonds lafautearousseau (68) : Folco de Baroncelli, aux origines de la Camargue moderne...

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

     

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui : Folco de Baroncelli, aux origine sde la Camargue moderne...

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    À la découverte du "Fonds lafautearousseau")

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Quatre minutes et quarante-quatre secondes magiques : un pur bonheur !

    Charlotte d'Ornellas est parfaite sur "Crépol"... :

    https://x.com/YHWH_RAOUL/status/1729219368330944655?s=20

     

    Crépol : à quand la fin du déni ? - Charlotte d'Ornellas - YouTube

    Crépol : à quand la fin du déni ? - Charlotte d'Ornellas

     

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  • Au cinéma : Oui, "faisons du bruit" pour Sound of freedom, avec Guilhem de Tarlé

    Sound of Freedom - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Sound of freedom, un film américain d’Alejandro Monteverde, avec Jim Caviezel (l’agent fédéral Tim Ballard), inspiré de faits réels.

    Sound of freedom… C’est en effet un long-métrage qui fait du bruit… le bruit de la liberté, bien qu’il soit projeté dans très peu de salles puisque, selon les chaînes publiques (France info et F5) et bien d’autres médias, il s’agit d’une œuvre « complotiste » de la « mouvance conspirationniste et d’extrême droite américaine »…  Nous avons donc dû faire plus d’une heure de route pour aller le voir, et je comprends la « censure » (officieuse ou sous le manteau) dont il est victime puisque, en plus de tous ses défauts que je viens d’évoquer, il a le tort d’être un excellent thriller qui prend aux tripes du début à la fin sans qu’on ressente à aucun moment le temps passer (2h11).

    « Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage » nous enseignait ce bon La Fontaine (mais l’étudie-t-on encore dans nos écoles ?).
    Les détracteurs peuvent donc se régaler avec le producteur Mel Gibson catalogué par Wikipédia comme « catholique sédévacantiste » et « ultraconservateur », tandis que l’acteur Jim Caviezel (déjà interprète de Jésus de Nazareth dans La Passion du Christ), serait un tenant de la théorie du complot. Quant à Tim Ballard, j’ai entendu qu’il serait candidat républicain « trumpiste » aux prochaines élections…

    Tim Ballard, précisément, le héros du film, et un héros tout court, qui s’est engagé dans la lutte contre le fléau de la pédocriminalité et le trafic d’enfants (2 millions d’enfants, deuxième trafic international après la drogue) avec la volonté non seulement d’arrêter les criminels, les trafiquants comme les « consommateurs », mais aussi de récupérer les victimes… C’est tout le sujet de ce Sound of freedom qui dénonce cet esclavage bien actuel et plus important que celui d’autrefois dont le camp du Bien  ne cesse de faire repentance et de nous culpabiliser.

    Sound of freedom, faisons du bruit pour le promouvoir et remercier la société Saje Distribution sans laquelle même les médias de gauche feraient silence.

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    On célèbre aujourd'hui la naissance de Claude Lévy-Strauss.

    Il ne nous paraît pas inutile - à cette occasion -  de redonner la courte note que nous avons rédigée à l'occasion de son décès (et publiée le 4 novembre 2009) car, on le verra, il parlait - hier - de notre "aujourd'hui tel qu'il est", comme le dit Michel Onfray, que nous citions ici-même, il y a vingt-quatre heures, à propos de "l'affaire de Crépol"... :

    "Si c'est Lévy-Strauss qui le dit..." ,

    Une note suivie de ce court extrait d'une de ses conférences à l'UNESCO :

    "...Il n'est nullement coupable de placer une manière de vivre ou de penser au dessus de toutes les autres et d'éprouver peu d'attirance envers tels ou tels dont le genre de vie, respectable en lui-même, s'éloigne par trop de celui auquel on est traditionnellement attaché. (...) Cette incommunicabilité relative n'autorise pas à opprimer ou à détruire les valeurs qu'on rejette ou leurs représentants, mais, maintenue dans ces limites, elle n'a rien de révoltant. Elle peut même représenter le prix à payer pour que les systèmes de valeurs de chaque famille spirituelle ou de chaque communauté se conservent et trouvent dans leur propre fonds les ressources nécessaires à leur renouvellement..." 

    (Claude Lévy-Strauss, Conférence à l'UNESCO, Race et culture)

     

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  • Grandes "Une" de L'Action française (8/8): Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du Lundi 17 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766246s/f1.image

    Beaucoup de choses - comme d'habitude - dans la "Une", qui sera la dernière de notre série sur "la semaine tragique"...

    Et d'abord celle-ci :

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    Et une légère entorse au titre de notre Catégorie avec ce retour sur les faits, mais en page trois : ce titre, qui a le grand mérite d'établir/rétablir définitivement la vérité vraie méritait bien, de figurer... en "Une", non ?

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Retour avec Michel Onfray sur l'assassinat de Crépol : oui,

    les Français "en ont assez du réel tel qu'il est"... :

    (extrait vidéo 1'08)

    https://x.com/FrontPopOff/status/1728436690950172947?s=20

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  • Grandes "Une" de L'Action française : Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique (7/8) : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du Dimanche 16 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766245d/f1.image

    • On revient un peu sur Bainville, dans ce numéro, avec ses obsèques à Marigny (en Normandie, dans la "petite patrie" de son épouse) : l'article de la "Une" s'achève en page trois, sur les deux colonnes centrales (la quatrième étant réservée aux "condoléances"); et dans sa Revue de presse (en page cinq), Pierre Tuc lui consacre son (long) premier sujet...

    • Daudet est là, aussi, avec son très émouvant "L'exclusion des valeurs", qui débute en moitié inférieure de la sixième colonne pour s'achever, page deux, dans la moitié supérieure de la première...

    • Dans les deux colonnes centrales, Maurras, lui, ne parle pas de Bainville...; et, dans la moitié supérieure des deux dernières colonnes, on revient sur "l'agression de la rue Asseline" et l'état de santé du docteur Golse...

    1. Les obsèques, à Marigny (vous pouvez cliquez sur les images, si vous souhaitez les agrandir) :

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    Et la suite, en page trois (bien qu'annoncée "en page deux") :

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Ce Louis Boyard est vraiment un... (choisissez ce que voulez mettre) 

    Un simple "retour de bâton", l'assassinat froid et délibéré, calculé, prémédite d'un jeune de 16 ans surpris à l'improviste ? Par une bande composée d'Akabli Chaid, Zazane Ilyes, El Moujahid Yasir, Hemaizia Nassir, Maref Kouider, Boukmiri Canel Yanis, Ramdani Faycal, et Chorfia Kais... ?

    Oui, vraiment, ce Louis Boyard est un... (au choix)

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  • Grandes "Une" de L'Action française (6/8) : Du 10 au 17 février 36, la semaine tragique : mort de Bainville, misérable machination de Blum, dissolution de la Ligue d'Action française...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du Samedi 15 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7662441/f1.image

    L'énorme machination de Blum a donc réussi, et, à partir du numéro de ce jour, on ne va plus guère parler de Bainville, mais de la nouvelle situation du mouvement, puisque les Camelots du Roi et la Ligue d'Action française sont dissous...

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    L'intégralité de la "Une", et quasiment toute la deuxième page, sont consacrées à la dissolution, qui n'entama en rien la bonne humeur et l'esprit impertinent des Camelots, qui réalisèrent illico cette épinglette, comme signe de ralliement :

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  • MARCHES DE FRANCE ET CANDÉLABRES, par Guy Adain

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    Aux Marches de France la situation n’est pas loin d’être désespérée, invasions, assassinats, crimes, voire décapitation deviennent notre lot quotidien d’agressions.
    Jusqu’alors, nous étions : « marches blanches et petites bougies » !
    Nous allons devenir : « Marches de France et candélabres » !
    Nous allons éclairer la France, de ses pleins feux ! Le Roi Soleil n’est plus, mais il nous reste Versailles en héritage et nous allons le faire resplendir de tous ses feux merveilleusement !
    Les marches forcées, genre marche arrière, les petites chandelles, les veilleuses réservées à :  veiller  nos morts : « C’est fini ! »
    Il faut que demain tout change, nous sommes lassés de vous, il faut changer ou partir 
     
    Bon appétit ! messieurs ! *
     
    Ruy Blas s’adressait aux Grands d’Espagne, et nous nous adressons aux petits marquis allumeurs de réverbères aux marches du Palais de l’Élysée…Pour leur dire, votre temps est écoulé, vous avez atteint toutes les limites d’âge possibles ; il faut partir !
    Voilà 235 ans que vous sévissez, c’est assez pour avoir fait la preuve de l’incapacité de vos doctrines pour faire régner en France un climat de mansuétude.
    La Vieille France reviendra pour faire renaître la Douce France que nous chérissons tant !
    Oui, mais qui dit cela ?
    Bien sûr, ce n’est pas moi, je n’aurai pas cette prétention gonflée d’orgueil, je ne fais que ressentir !
    Mais qui alors ?
    À part vous, sauf votre respect : «  tout le monde » !
    Oui, tous les autres Français, la Majorité, que vous minorité administrez envers et contre tous ! 
    Alors, changez ou partez ! 
     
    Bon appétit ! messieurs ! *

    Acte III, Scène II

    Ruy Blas

    L’acte III présente l’ascension fulgurante de Ruy Blas qui, devenu Premier ministre pour avoir agréé le couple royal, se décide à opérer un tour de force politique, aussi bien que dramatique et rhétorique du reste. Le ministre dénonce avec truculence, entre sublime et grotesque, les excès et les crimes des Grands. C’est la fameuse tirade du « Bon appétit ! messieurs ! » qui fait, encore aujourd’hui, la fortune de la pièce.
     
    RUY BLASsurvenant.

    "Bon appétit ! messieurs ! –
    Tous se retournent. Silence de surprise et d'inquiétude, Ruy Blas se couvre, croise les bras, et poursuit en les regardant en face.
    O ministres intègres !
    Conseillers vertueux ! voilà votre façon
    De servir, serviteurs qui pillez la maison !
    Donc vous n'avez pas honte et vous choisissez l'heure,
    L'heure sombre où l'Espagne agonisante pleure !
    Donc vous n'avez ici pas d'autres intérêts
    Que d'emplir votre poche et vous enfuir après !
    Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,
    Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe ! […]

    Et vous osez !... – Messieurs, en vingt ans, songez-y,
    Le peuple, – j'en ai fait le compte, et c'est ainsi ! –
    Portant sa charge énorme et sous laquelle il ploie,
    Pour vous, pour vos plaisirs, pour vos filles de joie,
    Le peuple misérable, et qu'on pressure encor,
    A sué quatre cent trente millions d'or !
    Et ce n'est pas assez ! et vous voulez, mes maîtres !... –
    Ah ! j'ai honte pour vous ! – Au-dedans, routiers, reitres,
    Vont battant le pays et brûlant la moisson.
    L'escopette est braquée au coin de tout buisson.
    Comme si c'était peu de la guerre des princes,
    Guerre entre les couvents, guerre entre les provinces,
    Tous voulant dévorer leur voisin éperdu,
    Morsures d'affamés sur un vaisseau perdu !
    Notre église en ruine est pleine de couleuvres ;
    L'herbe y croît. Quant aux grands, des aïeux, mais pas d’œuvres.
    Tout se fait par intrigue et rien par loyauté.
    L'Espagne est un égout où vient l'impureté
    De toute nation. – Tout seigneur à ses gages
    À cent coupe jarrets qui parlent cent langages."

    Victor Hugo, Ruy Blas, 1838
     
     

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