En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Âgé de 32 ans, vainqueur des Alamans à Tolbiac, marié à une princesse chrétienne, Clotilde, Clovis - païen lui même - va se convertir au catholicisme...
Les autres Rois, Burgondes ou Wisigoths, plus romanisés que lui, sont acquis à l'hérésie arienne. Clovis reçoit donc l'appui des évêques, rallie à lui la masse des fidèles gallo-romains, et apparaît comme le seul légitime des rois "barbares".
L'empereur d'Orient, Anastase, lui décerne les titres de Consul et de Patrice. Malgré une dernière tentative des Burgondes et des Wisigoths, qu'il brise net, le royaume franc est fondé, du Rhin aux Pyrénées, et Clovis choisit Paris pour capitale.
Même s'il faudra attendre encore un demi-millénaire pour voir entamer réellement l'oeuvre de construction de la France, au sens où on l'entend aujourd'hui, et qui sera l'oeuvre des Capétiens, il n'en demeure pas moins qu'avec Clovis et son baptême commence la grande aventure...
Certains historiens placent le baptême de Clovis en 498, voire 499, mais toujours un 25 décembre :
1431 : Henri VI d'Angleterre sacré roi de France à Notre Dame de Paris
C'est le cardinal de Winchester qui officie; à ses côtés, l'évêque Pierre Cauchon, celui-là même qui a "orienté" dans le sens que l'on sait le procès de Jeanne d'Arc...
Mais il est trop tard pour les prétentions anglaises.
Si celles-ci ont paru plus d'une fois être sur le point de l'emporter, lors de cette interminable Guerre de Cent Ans, le vent a tourné, définitivement.
D'abord, les droits d'Henri VI sur le Trône de France sont révoqués, en vertu de l'adage "Nemo ad alium transfere potest quam ipse habet" (on ne peut transmettre plus de droits que l'on en possède), qui implique que sa mère, Catherine de Valois, fille de Charles VI de France, ne pouvait lui transmettre des droits à la succession de la Couronne, puisqu'elle-même n'en possédait pas.
Mais, surtout, tout tourne maintenant en la faveur de Charles VII, sacré Roi à Reims deux ans et cinq mois auparavant, grâce à l'intervention de Jeanne d'Arc (voir l'Éphéméride du 19 mai).
La fin de la guerre interviendra dans une vingtaine d'années, marquée par la bataille de Castillon (voir l'Éphéméride du 17 juillet).
L'Union propose sur son site une évocation du spectacle Son et lumières Rêve de couleurs, qui a été projeté pour l'ouverture des cérémonies marquant le 800ème anniversaire de la construction de la cathédrale:
Voici par ailleurs le dossier proposé par Herodote.net, auquel nous ajoutons notre Album et nos Ephémérides consacrées à Suger et à l'Art ogival, afin que vous puissiez disposer d'une présentation la plus complète possible sur ce haut lieu de la Royauté française et de notre Histoire.....
Le Blog de Benoît de Sagazan nous apprend que, pour l’occasion, la cathédrale recevra les soirs de fin de semaine un habillage de couleur élaboré par Skertzo pour un spectacle polychromique intitulé « Rêve de couleurs », rétablissant les couleurs d’origine, du XIIème au XVème siècles :
Par ailleurs, JSB, nous a envoyé tout récemment les photos suivantes, issues d'une de ses balades dans la cathédrale, et qui restituent bien, justement, le côté vécu d'une découverte pas à pas du monument, forcément plus personnel et plus vivant qu'un reportage, aussi bien fait soit-il :
La chaîne publique l'a fait, pour l'instant - en espérant qu'il y aura autre chose... - en consacrant à la Cathédrale son feuilleton de fin de journal de 13 heures, du lundi 28 mars au vendredi 1er avril.
Ce n'est pas que ce feuilleton ait été, à quelque titre que ce soit, particulièrement excellent. On n'y trouve que du classique, du connu, du déja vu ailleurs. Et, même, une énormité (restons calmes...) puisqu'il est carrément outrancier dans son numéro quatre (du 31 mars), qui prend fait et cause pour le prince Louis de Bourbon, lourdement qualifié, et plusieurs fois, d'héritier des rois de France ! On se demande bien quelles compétences a la chaîne pour s'ériger ainsi en dispensatrice des titres et légitimités, et sur quoi elle se fonde pour agir ainsi !...
En ce qui nous concerne, on connaît notre attachement indéfectible, dans la grande tradition de l'Action française, jamais démentie, aux Princes de la Famille de France; et il nous paraît important de dire une nouvelle fois qu'à lafautearousseau on est clair sur le sujet : pour nous, la personne du Prince Jean est non négociable !...
On peut, du reste, carrément le "zapper", cet épisode : il nous a semblé que, nos lecteurs étant adultes et sachant faire la part des choses, il valait mieux le laisser dans cet ensemble plutôt que de le "censurer", et que le mieux était de prendre ce qu'il y avait de bon dans ce feuilleton, pris globalement, en séparant le bon grain de l'ivraie; mais pourvu que ce qui devait être dit le soit : il nous semble que c'est fait....
Et, si l'on passe donc sur ce faux-pas malheureux, ces cinq courts épisodes ont malgré tout été préparés sans aucun a-priori idéologique et, manifestement, sans aucun mauvais esprit politique. Ce qui, en soi, même s'ils ne contiennent encore une fois rien d'extra-ordinaire, est déjà quelque chose de positif.
Et aussi - et surtout, bien sûr... - parce que, diffusés à une heure de grande écoute, et touchant un public divers et varié, ils participent de ce fait à ce processus de ré-appropriation de leur Histoire par les Français. Une Histoire re-découverte, maintenant, sans les préjugés, les déformations, les affabulations de toutes sorte dont l'ancienne propagande officielle mensongère avait réussi à la recouvrir.
Cette Bastille du mensonge se lézarde et se fissure de toutes parts, sous nos yeux : Volens, nolens, avec ces cinq épisodes, on peut dire que le Diable (la Télévision d'Etat) porte pierre....
PS : on nous permettra de renvoyer également les lecteurs vers notre Album :
"Du point de vue le plus terrestre, du point de vue politique, ce qu'il y a d'incomparable, chez Jeanne d'Arc, c'est la justesse du coup d'oeil, le bon sens, la rectitude du jugement.
Pour sauver la France créée par ses Rois, confondue avec eux, il fallait relever la Royauté. Pour relever la Royauté, il fallait rendre confiance et prestige à l'héritier qui finissait par perdre espoir et, peut-être, douter de sa naissance même.
C'est pourquoi la première rencontre de Jeanne et de Charles VII est si émouvante. Le geste de Jeanne reconnaissant le Dauphin qui la met à l'épreuve, et tombant à ses genoux, est décisif. Le principe sauveur, la monarchie, est désigné.
A l'homme, au Roi légitime, la confiance en lui-même est rendue".