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1996 : Jean-Paul II aux cérémonies du 1.500ème anniversaire du baptême de Clovis
1356 : Désastre de Poitiers
Vaincu par les Anglais, le roi Jean II le Bon est encerclé, dans les plaines de Maupertuis, en compagnie de son troisième fils, Philippe le Hardi ("Père, gardez-vous à droite; père, gardez-vous à gauche...").
Emmené prisonnier à Londres, le roi y restera quatre années. Il sera ainsi, après Saint Louis, le deuxième roi de France à être fait prisonnier (voir l'Éphéméride du 11 février).
C'est pendant la lieutenance de son premier fils, le Dauphin Charles (futur Charles V), qu'aura lieu la tentative révolutionnaire d'Étienne Marcel : le Dauphin, prisonnier de fait des révolutionnaires, se résoudra à quitter la ville, pour mieux y revenir, en vainqueur, cette fois (voir l'Éphéméride du 21 mars).
1180 : Mort de Louis VII, Philippe Auguste roi de France...
Louis VII avait accédé au pouvoir à l'âge de 16 ans, et était un homme extrêmement religieux : sa femme, Aliénor d'Aquitaine, le surnommait "le moine".
Il démontra sa foi en participant activement à la deuxième Croisade et en s'affirmant tout au long de sa vie comme le protecteur de l'Église. Mais il n'oublia pas pour autant les intérêts de la dynastie capétienne.
En prenant systématiquement le parti de l'Église contre les seigneurs abusifs, il réussit à affermir son autorité dans tout le royaume et même à agrandir le domaine en direction de la Bourgogne et de l'Auvergne. Comme ses prédécesseurs, Louis VII a contribué à l'affaiblissement du pouvoir féodal.
La France s'enrichit sous son règne, l'agriculture se transforme et gagne en productivité, la population augmente, le commerce et l'industrie se développent, une véritable renaissance intellectuelle apparaît, et le territoire se couvre de châteaux forts construits en pierre.
L'Union propose sur son site une évocation du spectacle Son et lumières Rêve de couleurs, qui a été projeté pour l'ouverture des cérémonies marquant le 800ème anniversaire de la construction de la cathédrale:
Voici par ailleurs le dossier proposé par Herodote.net, auquel nous ajoutons notre Album et nos Ephémérides consacrées à Suger et à l'Art ogival, afin que vous puissiez disposer d'une présentation la plus complète possible sur ce haut lieu de la Royauté française et de notre Histoire.....
Le Blog de Benoît de Sagazan nous apprend que, pour l’occasion, la cathédrale recevra les soirs de fin de semaine un habillage de couleur élaboré par Skertzo pour un spectacle polychromique intitulé « Rêve de couleurs », rétablissant les couleurs d’origine, du XIIème au XVème siècles :
Par ailleurs, JSB, nous a envoyé tout récemment les photos suivantes, issues d'une de ses balades dans la cathédrale, et qui restituent bien, justement, le côté vécu d'une découverte pas à pas du monument, forcément plus personnel et plus vivant qu'un reportage, aussi bien fait soit-il :
La chaîne publique l'a fait, pour l'instant - en espérant qu'il y aura autre chose... - en consacrant à la Cathédrale son feuilleton de fin de journal de 13 heures, du lundi 28 mars au vendredi 1er avril.
Ce n'est pas que ce feuilleton ait été, à quelque titre que ce soit, particulièrement excellent. On n'y trouve que du classique, du connu, du déja vu ailleurs. Et, même, une énormité (restons calmes...) puisqu'il est carrément outrancier dans son numéro quatre (du 31 mars), qui prend fait et cause pour le prince Louis de Bourbon, lourdement qualifié, et plusieurs fois, d'héritier des rois de France ! On se demande bien quelles compétences a la chaîne pour s'ériger ainsi en dispensatrice des titres et légitimités, et sur quoi elle se fonde pour agir ainsi !...
En ce qui nous concerne, on connaît notre attachement indéfectible, dans la grande tradition de l'Action française, jamais démentie, aux Princes de la Famille de France; et il nous paraît important de dire une nouvelle fois qu'à lafautearousseau on est clair sur le sujet : pour nous, la personne du Prince Jean est non négociable !...
On peut, du reste, carrément le "zapper", cet épisode : il nous a semblé que, nos lecteurs étant adultes et sachant faire la part des choses, il valait mieux le laisser dans cet ensemble plutôt que de le "censurer", et que le mieux était de prendre ce qu'il y avait de bon dans ce feuilleton, pris globalement, en séparant le bon grain de l'ivraie; mais pourvu que ce qui devait être dit le soit : il nous semble que c'est fait....
Et, si l'on passe donc sur ce faux-pas malheureux, ces cinq courts épisodes ont malgré tout été préparés sans aucun a-priori idéologique et, manifestement, sans aucun mauvais esprit politique. Ce qui, en soi, même s'ils ne contiennent encore une fois rien d'extra-ordinaire, est déjà quelque chose de positif.
Et aussi - et surtout, bien sûr... - parce que, diffusés à une heure de grande écoute, et touchant un public divers et varié, ils participent de ce fait à ce processus de ré-appropriation de leur Histoire par les Français. Une Histoire re-découverte, maintenant, sans les préjugés, les déformations, les affabulations de toutes sorte dont l'ancienne propagande officielle mensongère avait réussi à la recouvrir.
Cette Bastille du mensonge se lézarde et se fissure de toutes parts, sous nos yeux : Volens, nolens, avec ces cinq épisodes, on peut dire que le Diable (la Télévision d'Etat) porte pierre....
PS : on nous permettra de renvoyer également les lecteurs vers notre Album :
"Du point de vue le plus terrestre, du point de vue politique, ce qu'il y a d'incomparable, chez Jeanne d'Arc, c'est la justesse du coup d'oeil, le bon sens, la rectitude du jugement.
Pour sauver la France créée par ses Rois, confondue avec eux, il fallait relever la Royauté. Pour relever la Royauté, il fallait rendre confiance et prestige à l'héritier qui finissait par perdre espoir et, peut-être, douter de sa naissance même.
C'est pourquoi la première rencontre de Jeanne et de Charles VII est si émouvante. Le geste de Jeanne reconnaissant le Dauphin qui la met à l'épreuve, et tombant à ses genoux, est décisif. Le principe sauveur, la monarchie, est désigné.
A l'homme, au Roi légitime, la confiance en lui-même est rendue".