France 2 participe à sa façon (et malgré une "bourde" surprenante...) au huitième centenaire de la Cathédrale de Reims.....
La chaîne publique l'a fait, pour l'instant - en espérant qu'il y aura autre chose... - en consacrant à la Cathédrale son feuilleton de fin de journal de 13 heures, du lundi 28 mars au vendredi 1er avril.
Ce n'est pas que ce feuilleton ait été, à quelque titre que ce soit, particulièrement excellent. On n'y trouve que du classique, du connu, du déja vu ailleurs. Et, même, une énormité (restons calmes...) puisqu'il est carrément outrancier dans son numéro quatre (du 31 mars), qui prend fait et cause pour le prince Louis de Bourbon, lourdement qualifié, et plusieurs fois, d'héritier des rois de France ! On se demande bien quelles compétences a la chaîne pour s'ériger ainsi en dispensatrice des titres et légitimités, et sur quoi elle se fonde pour agir ainsi !...
En ce qui nous concerne, on connaît notre attachement indéfectible, dans la grande tradition de l'Action française, jamais démentie, aux Princes de la Famille de France; et il nous paraît important de dire une nouvelle fois qu'à lafautearousseau on est clair sur le sujet : pour nous, la personne du Prince Jean est non négociable !...
On peut, du reste, carrément le "zapper", cet épisode : il nous a semblé que, nos lecteurs étant adultes et sachant faire la part des choses, il valait mieux le laisser dans cet ensemble plutôt que de le "censurer", et que le mieux était de prendre ce qu'il y avait de bon dans ce feuilleton, pris globalement, en séparant le bon grain de l'ivraie; mais pourvu que ce qui devait être dit le soit : il nous semble que c'est fait....
Et, si l'on passe donc sur ce faux-pas malheureux, ces cinq courts épisodes ont malgré tout été préparés sans aucun a-priori idéologique et, manifestement, sans aucun mauvais esprit politique. Ce qui, en soi, même s'ils ne contiennent encore une fois rien d'extra-ordinaire, est déjà quelque chose de positif.
Et aussi - et surtout, bien sûr... - parce que, diffusés à une heure de grande écoute, et touchant un public divers et varié, ils participent de ce fait à ce processus de ré-appropriation de leur Histoire par les Français. Une Histoire re-découverte, maintenant, sans les préjugés, les déformations, les affabulations de toutes sorte dont l'ancienne propagande officielle mensongère avait réussi à la recouvrir.
Cette Bastille du mensonge se lézarde et se fissure de toutes parts, sous nos yeux : Volens, nolens, avec ces cinq épisodes, on peut dire que le Diable (la Télévision d'Etat) porte pierre....
PS : on nous permettra de renvoyer également les lecteurs vers notre Album :