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Sans débat, les députés ont voté hier - en cachette, pourrait-on dire - le report à 2026 de l'effacement de l'huile de palme de la liste des biocarburants.
Pour mémoire, l'année dernière, la même Assemblée avait voté la sortie de l'huile de palme de cette liste des biocarburants.
Nouvelle illustration de l'Argent-roi : ce n'est plus le pouvoir politique qui décide, mais l'Argent (ici : Total, qui produit des quantités énormes de biocarburants à base d'huile de palme importée... de la forêt Amazonienne ! Bonjour les beaux discours d'écolo-enfumage du Président !)
Maurras l'a dit : dans notre République idéologique, l'Argent "monte trop haut", il monte plus haut que le pouvoir, IL EST le pouvoir !
Actualité de Maurras et de sa pensée, à la veille du jour où nous commémorerons l'anniversaire de sa mort, le 16 novembre 1952...
Le CAC 40 est au plus haut depuis douze ans, à 5.889, le Dow Jones à 27.681, le NASDAQ à 8.474, le taux à dix ans sur la dette américaine est remonté à 1,936 %, vendredi dernier. Conclusion, selon les boursiers et les médias : continuez d’acheter des actions !
La vérité, c’est que l’on oublie les réalités, que tout est basé sur des « tweets » de Trump, des déclarations de la Fed ou de la BCE, en se moquant du cycle économique actuel record de douze ans, des taux réels de croissance pas très brillants, de la folle création monétaire, des effets des taux d’intérêt négatifs pour les banques et les compagnie d’assurance-vie, du super-endettement des États et des entreprises, des résultats réels des entreprises, des entreprises zombies en surnombre, des risques politiques et géopolitiques systémiques.
Certes la bétonnisation et les défigurations de paysages ne s'arrêtent pas pour autant ailleurs, à cause des éoliennes notamment...
Mais un peu de terres agricoles sont sauvées du béton et de la folie des hommes, dans une zone déjà archi mal-traitée : voyons le verre à moitié plein...
Christine Lagarde, interrogée tout récemment sur RTL pour savoir si elle avait des craintes au sujet d’un krach financier, a répondu que la question ne se posait pas et qu’au FMI, on se préoccupait seulement de taux de croissance ! Mme Lagarde, comme les boursiers et les médias, ne veut voir que ce qu’elle croit, alors que l’investissement recule aux États-Unis et que la croissance américaine est à son plus bas, en rythme annuel, depuis trois ans.
A contrario, selon le milliardaire américain Ray Dalio, fondateur de la société d’investissement Bridgewater Associates, le pape du marché obligataire mondial, tout comme Warren Buffett est le pape du marché mondial des actions, la situation est « effrayante » !
La messe est dite pour les travailleurs de Belfort : lundi 21 octobre, une majorité de salariés a adopté à main levée le plan de licenciement de la direction de General Electric.
Au lieu de virer 792 salariés du site de Belfort, comme initialement prévu, la multinationale américaine n’en vire que 495 ! La belle affaire ! Une technique de négociations somme toute assez classique lorsque les partis sont déséquilibrés : tu sauves ton bras, mais tu n’as plus ta main.
En 2014, la branche énergie du groupe Alstom est rachetée par l’américain General Electric. Cinq ans plus tard, cette cession continue de faire couler beaucoup d’encre.
Le parquet national financier, notamment, a récemment indiqué s’être saisi de l’affaire après qu’un député a émis des soupçons quant à un potentiel «pacte de corruption» impliquant Emmanuel Macron.
La question sociale mérite que l’on y prête attention et que l’on y réponde, autant que possible et selon les règles d’une justice sociale que nombre de nos concitoyens semblent parfois avoir oubliée : il est vrai que la lecture des manuels scolaires ou universitaires démontrent une certaine négligence sur le sujet, comme on peut le constater dans les manuels de géographie de Première des nouveaux programmes qui n’évoquent la question du chômage en France, par exemple, que par le biais d’une photo ou d’un titre de presse, sans s’y attarder plus longuement, comme si les quelques cinq millions de Français confrontés à ce drame étaient destinés à l’invisibilité ! Comment pourrait-il en être autrement quand la mondialisation, vantée sous tous les angles et couplée avec une métropolisation conquérante, est présentée comme le progrès par excellence, ce progrès obligatoire et « évidemment accepté par tous » (ou presque), désormais un peu verdi par les projets dits de développement durable, un progrès auquel il faut s’adapter pour accroître « l’attractivité », nouveau maître-mot des programmes d’aménagement du territoire ? Du coup, chômeurs et territoires en déshérence ne sont plus vus que comme les « perdants de la mondialisation », formule dont, le plus souvent, on ne retient que le premier mot, péjorativement prononcé et compris comme symbole d’un échec à imputer, non au système économique ou politique, mais aux seuls chômeurs ou aux territoires désertés… Le plus grave est peut-être que cette opinion négative est intégrée par les victimes mêmes de cette situation, un peu de la même manière que lorsque les petits Bretons ou Basques étaient moqués pour leurs langues et coutumes particulières dans l’école de Jules Ferry, au nom d’un progrès qui, à l’époque, se déclinait dans les manuels scolaires sous la formule de « République une et indivisible », et qu’ils en développaient parfois un complexe d’infériorité.
« Super Mario » quittera la BCE le 1er novembre sans rendre le casque à pointe prussien que lui avait offert le journal Bild, après s’être bien payé la tête de l’Allemagne, puisqu’il a pratiqué une politique monétaire diamétralement opposée à celle de rigueur sur laquelle il avait été élu.
« Donner, c’est donner », a-t-il pu même ironiser au sujet du cadeau de Bild, dans la langue de Goethe. Il est vrai que « le comte Draghila » a sauvé momentanément la France et l’Italie de la faillite, mais ce n’est que partie remise en pire.
Le président de la Bundesbank Jens Weidmann est le cocu magnifique de l’histoire, d’autant plus qu’il s’est fait voler le poste de président de la BCE par Christine Lagarde, une diplomate juriste sans formation économique.
En 2011, les militants du Groupe d'Action Royaliste apposaient cette affiche à Rennes et dans ses environs, et certaines personnes haussaient les épaules en la lisant : "cela n'arrivera jamais, voyons !"...
Et c'est arrivé dans de nombreux pays d'Europe, et cela risque bien d'arriver chez nous, même par des biais détournés...
Mais les choses semblent encore s'accélérer ces derniers jours : la Bundesbank, soutenue par la Commission européenne, veut aller plus loin encore que 67 ans : 69 ans sont maintenant évoqués pour l'ouverture légale des droits à la retraite, en Allemagne en attendant de l'étendre à toute l'Union européenne !
(Vu - et apprécié - sur la page facebook de notre ami Jean-Philipe Chauvin)
Ecoutez cet entretien prophétique des années 1970 : il est véritablement annonciateur des problèmes que la société de consommation et de croissance crée, entretient et propage !
"La France devra peu à peu cesser une économie basée sur le gaspillage des matières premières et de l’énergie." : nous sommes en 1974 et Claude Guillemin, géologue et spécialiste de la gestion des ressources, tient un discours anti-gaspillage qui n’a pas pris une ride.
Le Dow Jones a vu son prix multiplié par 7, entre 1980 et 2008, à environ 14.000, pour retomber à environ 6.000, en 2009, et se retrouver, aujourd’hui, au chiffre stratosphérique d’environ 27.000. La Bourse de Paris, à 5.700, est aussi à son plus haut niveau depuis le 12 décembre 2007.
Quant à l’indice du prix des logements rapporté au revenu par ménage, en prenant l’année 1965 comme base de référence, il a toujours oscillé autour de 1 de 1965 à 2000, pour s’élever brusquement à la verticale, à 1,7, de 2000 à 2019.
La démission surprise, le 30 septembre 2019, deux ans avant la fin de son mandat, de Sabine Lautenschläger, membre du directoire de la BCE, est tout un symbole des tensions qui existent dans cette institution et de la lutte qui va s’engager, dans les semaines qui viennent, entre d’une part les soi-disant « faucons », partisans d’une politique sérieuse d’orthodoxie monétaire correspondant exactement à l’esprit des traités ainsi qu’aux statuts de la BCE, et d’autre part les soi-disant « colombes », partisans d’une politique monétaire laxiste ainsi que d’une fuite en avant vers, à terme, l’inévitable catastrophe hyper-inflationniste.
Les circonstances aidant, des multiples drames sociaux de ces derniers mois aux Gilets Jaunes, et grâce à mes amis Franck J., Thibault D. le chouan, et tous les amis du Groupe d'Action Royaliste, ainsi que quelques autres, je me suis, depuis quelques temps, replongé dans la "question sociale" et dans l'étude et la réflexion sur l'alternative "corporative", en cherchant des pistes crédibles et des propositions utiles, et sans tabou ni démagogie.
J'ai aussi relu nombre de vieux textes royalistes "sociaux", de Villeneuve-Bargemont à Albert de Mun, de L'Accord Social à Notre Avenir Français (des années 1970-80), de la NAF des origines aux études de Royaliste-Cahiers Trimestriels et du Lys Rouge, et redécouvert la richesse d'un héritage que le GAR, dans ses brochures comme dans ses vidéos de SACR-TV, essaye de valoriser depuis déjà une bonne dizaine d'années.
Il s'agissait d'une réaction immédiate, à un événement à priori inattendu, et nous n'étions pas allée plus loin, pas au fond des choses dans cette courte prise de position "genre tweet"...
Voici que le Groupe d'Action Royaliste (GAR) met en ligne un article qui, lui, va au fond des choses, et avec lequel lafautearousseau se trouve en accord total :
Jacques Myard, dans sa dernière chronique sur Boulevard Voltaire, croit envisageable de relancer l’économie européenne grâce à des investissements qui seraient financés ex-nihilo par la BCE, par le biais des différentes banques centrales des pays membres de la zone euros.
Ce député, grand patriote, a l’honnêteté de rappeler dans son texte que l’article 123 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne – repris du traité de Maastricht – interdit à la BCE et aux banques centrales des États d’accorder des découverts aux institutions de l’Union et aux Etats membres.