Meeting de l'Action française 2021.
Vous souhaitez en apprendre plus ou vous engager à l'Action française ?
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Vous souhaitez en apprendre plus ou vous engager à l'Action française ?
Ya-t-il encore une légitimité politique quand l’État n’est plus au service de la France ?
C’est parti. L’année qui vient et qui mène à l’échéance présidentielle dans douze mois ressemblera à celle qui s’achève. En pire. Dans une atmosphère plus tendue, dans un environnement aggravé.
1821 : Mort de Napoléon
Dans notre Album Maîtres et témoins(II) : Jacques Bainville. , voir la photo "15 octobre 1931 : parution du "Napoléon" (I/III)" et les deux suivantes
Avec une rigueur apparente qui frisait la raideur, la ministre de la Défense s’est drapée dans la République et ses valeurs pour fustiger les militaires pour la plupart en retraite qui ont eu la “déloyauté” de rappeler dans quelle spirale infernale la France était engagée. L’inflation d’un terme dans les discours publics doit toujours éveiller un soupçon : sa présence insistante dans la parole officielle n’est-elle pas le signe de son absence dans la réalité ?
C’est l’assassinat de Samuel Paty qui a décidé Jean-François Chemain à reprendre la plume pour publier : Non, la France ce n’est pas seulement la République ! Le coup de gueule d’un enseignant. Un ouvrage qui nous renvoie à cette question : qui sommes-nous ? Quelle est la place de la République et de la France ? Réflexions et retour sur la construction de la France à travers son histoire
Dans Servitude et Grandeur militaires, Vigny évoque la religion de l’honneur. “L’homme, écrit-il, sent remuer quelque chose en lui, qui est comme une part de lui-même, et cette secousse réveille toutes les forces de son orgueil et de son énergie primitive”. Les “ministres” qui ont réagi outrageusement à la lettre ouverte signée d’abord par un millier de militaires, en retraite pour la plupart, et qui sont rejoints par beaucoup d’autres, sont incapables de comprendre ce sentiment.
« L'âge des héros rebâtira un pouvoir ; il n'est pas de grand siècle du passé qui ne se soit donné cette tâche : même aux âges simplement humains, où les familles, lassées de grandeur, confiaient à quelque César leur destin, à charge de maintenir le droit commun, le pouvoir reconstruit gardait quelque saveur du monde précédent.
Nous proposons ici une réflexion libre de Michel Michel, sociologue bien connu à l’Action française dont il est un pilier (NDLR).
J’ai jadis écrit pour dénoncer les dangers d’une “dérive éthique” du royalisme[1]. En effet les royalistes et singulièrement les militants d’Action Française ne sont pas essentiellement fédérés par une éthique mais par la volonté de “conserver l’héritage et ramener l’héritier”. Il serait même dangereux, compte tenu de la diversité des références intellectuelles en France, qu’il n’y ait qu’une seule éthique qui soit professée.
Il faut bien l’avouer : aujourd’hui, malgré les efforts des militants monarchistes de toutes tendances, le royalisme semble presque invisible aux yeux de nos contemporains, baignés dans l’ambiance distractionnaire de la société de consommation, désormais plus numérique que physique, et par l’angoisse actuelle de la maladie qui rôde dans nos villes : cette dernière menace semble d’ailleurs tétaniser toute capacité de réflexion politique, au point de prédire une élection présidentielle au second tour semblable à l’élection précédente, avec un même destin électoral…
Emmanuel Macron saluant la reine Elisabeth II lors de la commémoration du 75ème anniversaire du débarquement, Portsmouth, 5 juin 2019 © Jack Hill/AP/SIPA Numéro de reportage : AP22343732_000053
Si peu de monarchie, si peu de République....
Nous pâtissons des vices de la République et nous sommes privés des vertus de la royauté, selon Philippe Bilger
Aujourd’hui on ne couperait plus la tête du roi…
Vu - et apprécié - sur le compte tweeter Georges Bernanos
(un compte que "suit", naturellement, lafautearousseau...)
La toile est un champ de bataille et il n’est pas certain qu’il soit le meilleur vecteur du débat d’idées car, trop souvent, elle n’est que le lieu du lynchage, de l’invective et de la calomnie : cela en est souvent désespérant pour qui conçoit la « disputatio » politique comme un moyen de faire progresser ce qui paraît nécessaire pour le pays et ses populations, ou comme celui d’élever les hommes vers des causes honorables, par l’intelligence et la réflexion…