Sur la page FB de nos amis du GAR : cet été, voyageons en France.

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Le magazine Reines & Rois m’a invité dans ses colonnes à présenter les arguments contemporains pour l’établissement d’une Monarchie en France, et ma tribune a été intégralement et fidèlement publiée dans le numéro de Mai-juin-juillet 2021, ce dont je remercie la rédaction et Olivier C. en particulier. En voici le texte ci-dessous…
La République a choisi depuis longtemps de servir la mondialisation et son idéologie au lieu de servir le bien commun du pays et de ses habitants, et cela n'a fait qu'aggraver des inégalités qui, quand elles deviennent démesurées et injustifiées, sont des injustices dévastatrices pour l'harmonie sociale nécessaire à toute société.
La Monarchie n’est pas « le régime parfait » et elle ne revendique pas l’être, consciente qu’elle est avant toute une institution faite par des hommes, pour des hommes, pour tous les êtres de sang et de chair dotés d’une conscience qui se rattachent, d’une façon ou d’une autre, à la France, et non une simple abstraction logique et froide :
Philippe de Villiers. AFP
Le «concours d'anecdotes» qui s'est tenu à l'Élysée finit de saper la verticalité du pouvoir et de déconstruire l'État, déplore Philippe de Villiers.
Lorsque nous nous sommes rencontrés, pour la première fois, à la fameuse brasserie «La Rotonde», il me sembla très vite, au ton de la conversation, qu'une question lancinante affleurait dans le propos tenu à l'unisson par ce couple d'humeur et de maturité curieusement dépareillées.
De par son statut, la Monarchie, symbole de l’État libre des pressions de tout genre et « trait d’union » entre les provinces, peut engager une plus grande décentralisation sans remettre en cause l’unité nationale, tout comme elle peut accorder une plus grande place aux communautés dans la vie politique en les intégrant au jeu institutionnel sans tomber dans les communautarismes figés et agressifs :
crown source https://unsplash.com/photos/j1HU-Oll7K
Les monarchies occupent plus de la moitié des « top 10 » des pays les plus libres et certaines se situent à la première place.
Néanmoins et quoi qu’il soit, la Monarchie offre indéniablement plus de possibilités qu’une présidence piégée par le calendrier électoral et obligée de se méfier du temps quand la Monarchie, par son principe même, n’est pas limitée par des échéances démocratiques.
Les armoiries de la Maison de France “D’azur à trois fleurs de lys d’or”, sont bien connues de tous les héraldistes et de tous les passionnés de l’histoire de France. Dans sa forme traditionnelle ces armes sont tenues par deux anges portant tuniques et bannières des mêmes armes, il est timbré d’un casque d’or couvert de lambrequins aux couleurs du blason.
Autres avantages du mode de transmission héréditaire de la Monarchie : l’indépendance de la magistrature suprême de l’État mais aussi l’autonomie du politique à l’égard des féodalités de l’économique.
La Monarchie française est éminemment sociale, ou a le devoir impérieux de l’être, ne serait-ce que pour légitimer sa nécessité et son autorité : c’est un élément que je ne cesse de mettre en avant, suscitant parfois une certaine circonspection de la part de mes contradicteurs mais aussi parfois des sympathisants monarchistes eux-mêmes…
Le mode de succession au trône en France épargne au pays une vacance de l’État (d’où la formule évoquée jadis : « le roi ne meurt jamais », « le roi » qu’il faut comprendre comme l’État…) ou une bataille violente et forcément destructrice des amitiés, voire des équilibres politiques du pays, pour la conquête de celui-ci :
Mieux que les républicains classiques, et même si certains doivent être écoutés car ils ont un vrai sens de l’État et de la « Res publica », de la Chose publique, et, en ce sens, ils nous sont proches, les royalistes peuvent proposer un nouveau régime qui concilie autorité et libertés, Etat et communautés, politique et social : la Monarchie…
L’Action française est de retour, une réalité que de nombreuses personnes vont devoir intégrer. Le record de participation au CMRDS de 2020 indiquait le succès croissant de nos analyses et le maillage du territoire national que notre mouvement opère.
L’objection la plus courante à la royauté est la transmission héréditaire du pouvoir. Qu’est-ce qui assure que le fils aura les qualités du père, nous dit-on ? L’intelligence politique n’est pas inscrite dans les gènes. Imaginer cela serait aussi stupide que de croire qu’avoir fait l’ENA est un gage de cette intelligence politique. Si nous pensons que l’hérédité est une forme préférable de transmission du pouvoir, c’est pour trois raisons. Tout d’abord il s’agit de soustraire la désignation du chef de l’État à la discussion et à la contestation.