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Jeanne d'Arc 2021 : un hommage suivi et réussi !, par Guillaume de Salvandy.

L’Action fran­çaise est de retour, une réa­li­té que de nom­breuses per­sonnes vont devoir inté­grer. Le record de par­ti­ci­pa­tion au CMRDS de 2020 indi­quait le suc­cès crois­sant de nos ana­lyses et le maillage du ter­ri­toire natio­nal que notre mou­ve­ment opère.

6.jpg2021, mal­gré les res­tric­tions sani­taires, s’annonce comme une grande année pour l’AF, et la réus­site de ce week-end de Jeanne d’Arc en est un bon indice.

Le same­di, où se déroule nor­ma­le­ment un col­loque, a vu cette année se tenir un mee­ting, retrans­mis sur You­Tube, qui a réuni plus de mille-cinq-cents télé­spec­ta­teurs ; au pro­gramme : la liber­té, ou pour être plus exact les liber­tés, que l’État s’ingénie à sus­pendre voire même à sup­pri­mer depuis plus d’un an.

Après une brillante intro­duc­tion du pro­fes­seur Rou­villois, il revient à Jean-Phi­lippe Chau­vin de nous exhor­ter à reprendre nos liber­tés loca­le­ment, et de décrire com­ment la liber­té abs­traite ins­crite sur les fron­tons de nos édi­fices publics s’est oppo­sée à nos liber­tés réelles. L’État s’impose par­tout au mépris des réa­li­tés locales, le salut face à la Répu­blique tota­li­taire ne peut venir que d’une monar­chie royale, res­tau­ra­trice des liber­tés com­mu­nales, pro­vin­ciales et cor­po­ra­tives : les liber­tés charnelles.

Me Thier­ry Bou­clier lui suc­cède sur la néces­si­té de défendre ses droits, ses liber­tés ; il constate avec quelle faci­li­té l’État les a sup­pri­més, mais aus­si avec quelle pla­ci­di­té les fran­çais l’ont accep­té. L’État manie le droit à la san­té, ce droit doit être sou­mis à un autre que la classe poli­tique nie, le droit à res­ter fran­çais. La puis­sance exé­cu­tive se met à plat ventre devant les « droits humains » de la CEDH, mais une volon­té forte pour­rait les abolir.

Oli­vier Per­ce­val s’attaque à la matrice idéo­lo­gique de ces pré­ten­dus droits de l’Homme : le libé­ra­lisme qui est l’ennemi des liber­tés. La main invi­sible chère à Adam Smith sait se trans­for­mer en main de fer quand les ouvriers se révoltent face aux grandes entre­prises et aux trusts. Seul l’État fort, stable, capé­tien : royal a le pou­voir de s’opposer à ces forces internationales.

C’est au tour de Phi­lippe Mes­nard d’intervenir sur ce que le libé­ra­lisme a vou­lu détruire : nos chères liber­tés anciennes. Il revient tour à tour sur les pri­vi­lèges que l’Ancien Régime garan­tis­sait pour cha­cun (chartes locales, cou­tumes des métiers et cor­po­ra­tions, cou­tumes pro­vin­ciales…), et montre que l’État jaco­bin fait fi de ces réa­li­tés, les détruit. Aujourd’hui l’État pour­suit cette poli­tique en nous impo­sant des res­tric­tions qui n’ont de sani­taire que le nom, et aucune jus­ti­fi­ca­tion scientifique.

Tho­mas Cla­vel, qui a récem­ment publié un roman dys­to­pique aux édi­tions de la Nou­velle Librai­rie traite quant à lui de la liber­té sous le Covid-19 : pour les grandes entre­prises mon­dia­li­sées, se libé­rer de la tutelle du consu­mé­risme et du mar­ché c’est se mettre en dan­ger et mettre en dan­ger ses voi­sins. Il convient de se réar­mer idéo­lo­gi­que­ment pour pré­fé­rer nos liber­tés à la sécu­ri­té que nous pro(im)pose l’État. La crise sani­taire ne doit pas empê­cher de bâtir notre idéal face au nihi­lisme général.

Autre mal de notre siècle, la fin de la liber­té d’importuner et donc la fin de la liber­té d’expression. Me Gil­bert Col­lard donne de nom­breux exemples, de la cen­sure d’un docu­men­taire sur les fêtes johan­niques d’Orléans au pré­texte qu’une jour­na­liste de droite, Char­lotte d’Ornellas, en fait le com­men­taire, à l’amende du CSA contre CNews pour les pro­pos d’Éric Zem­mour, en pas­sant par la cen­sure en ligne des GAFAM. « On met des menottes aux mots, vous roya­listes qui hono­rez Louis XVI qui fut un roi-ser­ru­rier, vous avez un rôle dans la fabri­ca­tion des clés qui nous libé­re­ront de la pen­sée unique. ».

Puis c’est Me Benoît Dakin qui conclue ce mee­ting : la France, mère des liber­tés, ne sau­rait tolé­rer l’esclavage pro­duit par le libé­ra­lisme qui a suc­cé­dé au com­mu­nisme. Il nous faut retrou­ver notre génie par­ti­cu­lier en che­vau­chant face à l’adversité comme jadis nos héros, nos rois et nos saints.

Cor­tège d’hommage à Jeanne d’Arc

Le len­de­main, le dimanche 9 mai, avait lieu l’hommage tra­di­tion­nel à Jeanne d’Arc. Alors que nous avions été pri­vés, l’an der­nier, de la célé­bra­tion en grande pompe du cen­te­naire de l’instauration offi­cielle de cette fête, mais aus­si parce que 2021 marque les 30 ans de la « Jeanne inter­dite » de 1991, cette année notre hom­mage avait une saveur toute par­ti­cu­lière. La Sainte de la Patrie n’allait pas nous être reti­rée une deuxième fois, c’est ce sen­ti­ment qui était par­ta­gé par un grand nombre de per­sonnes venues par­ti­ci­per à cette marche.

10h. Peu à peu, les marches de l’Opéra se couvrent de mili­tants et de sym­pa­thi­sants plus ou moins jeunes mais tous enthou­siastes, et il y a de quoi : cette marche attire cette année beau­coup de monde. Les ban­de­roles sont nom­breuses puisque cer­taines sec­tions ont appor­té les leurs, mais il y a aus­si de nom­breux dra­peaux : tri­co­lores, fleur­de­li­sés, de nos pro­vinces, de nos villes, des guerres de Ven­dée et du mou­ve­ment. En plus du dra­peau de l’association Marius Pla­teau (qui regroupe les anciens com­bat­tants de l’Action Fran­çaise) il était à noter le retour de dra­peaux « de tra­di­tion », qui reprennent les codes des pavillons des sec­tions d’AF de l’entre-deux-guerres : un dra­peau de la Res­tau­ra­tion Natio­nale, ain­si que deux dra­peaux de section.

10h20. Le cor­tège s’élance, en ordre de marche par rangs. Ce sont près de 650 per­sonnes qui réveillent les pari­siens et les quelques tou­ristes en repre­nant les slo­gans, qui sont entre­cou­pés de harangues sur la noci­vi­té du régime répu­bli­cain et du pro­jet de l’Union Euro­péenne. Le grand nombre de par­ti­ci­pants fait forte impres­sion aux nom­breux jour­na­listes, l’Action fran­çaise est pré­sente en grand nombre dans la rue pour hono­rer celle qui a remis en place le régime légi­time : la monar­chie royale.

11h. La foule arrive en silence autour de la sta­tue de Jeanne. Les dra­peaux se baissent au moment de dépo­ser les gerbes de fleurs. Temps de recueille­ment devant le sou­ve­nir de cette fille du peuple qui a sui­vi la mis­sion divine jusqu’au bout. Puis Hen­ri Bec, pré­sident de la Res­tau­ra­tion Natio­nale – Action Fran­çaise, prend la parole. Il égrène la longue liste des évé­ne­ments qui montrent la décré­pi­tude dans laquelle notre pays est tom­bé, mais aus­si tout ce qui dans le marasme ambiant ne cesse de nous don­ner raison.

Lors d’un hom­mage à Jeanne d’Arc on honore la sainte, mais on récom­pense aus­si l’engagement des mili­tants, ain­si vingt per­sonnes ont reçu une plaque bleue de ven­deur volon­taire, deux mili­tants sont deve­nus com­mis­saires d’AF en rece­vant une plaque rouge, et un mili­tant de longue date a été fait Came­lot du Roi.

Puis la Royale, l’hymne de notre mou­ve­ment, est enton­née avec enthou­siasme, et résonne un fort « Vive le Roi ! » au cœur de Paris.

Enfin cette mati­née se ter­mine dans les jar­dins des Tui­le­ries autour d’un pique-nique entre mili­tants et sympathisants.

Aujourd’hui comme hier, que cela soit dit et répé­té : l’AF est par­tout chez elle !

Source : https://www.actionfrancaise.net/

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