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Identitaires de droite et de gauche, féministes qui détestent les hommes, gauchistes totalitaires... Les tenants de l’islam politique ne sont pas les seuls à fracturer la société française. Les mesures annoncées par le chef de l’État sont salutaires, mais il reste tant à faire pour préserver notre héritage commun issu des Lumières.
Une encyclique papale constitue toujours dans l’Église un événement, qui se répercute d’ailleurs souvent au-delà de ses frontières visibles. C’est à un moment de réflexion intense qu’invite l’évêque de Rome, hors du forum de la vie publique habituelle. Et lorsqu’il s’agit de questions qui concernent l’organisation de la cité et la justice sociale, il faut s’attendre à une attention toute particulière, non seulement des responsables politiques, mais aussi d’une large part de l’opinion.
Quelle tristesse de voir le sort réservé par l’Exécutif (qui porte bien son nom) à l’enfant à naître? Le Parlement s’engagera-t-il à protéger le plus petit? L’IMG jusqu’à 9 mois pour cause de détresse psychosociale, l’allongement du délai de l’IVG à 14 semaines : Pitié !
Décidément, je ne pourrai échapper cette semaine à l’encyclique papale, tant elle est devenue en quelques heures un objet de discussion et de dispute, avec même des contestations véhémentes. Malicieusement, ce peut être la preuve que le pape a réussi son travail de communication. Au moins, il ne laisse pas indifférent, et c’est probablement parce qu’il a touché, aurait dit Charles Péguy, là où ça fait mal.
L’encyclique Tous frères est désormais disponible en librairie, et chacun est donc en mesure d’apprécier sur pièce la pensée du pape. Il est vraisemblable que vu la longueur et la densité du texte, les avis des uns et des autres seront contrastés en fonction de ce qui aura le plus polarisé l’attention. Un critique à fait remarquer – et ce n’était pas un compliment de sa part – que le texte de François représentait en volume le triple de la célèbre encyclique Rerum novarum de Léon XIII, qui inaugura l’enseignement social de l’Église catholique.
Si Emmanuel Macron semble avoir pris la mesure du problème que constitue l'islam politique en France, les mesures énoncées lors de son discours sur le séparatisme ce vendredi 2 octobre paraissent bien dérisoires quant à leur efficacité. L'analyse détaillée de Barbara Lefebvre.
Pour avoir lu, hier après-midi, l’encyclique du pape François intitulée Tous frères, je puis garantir à ceux qui n’en ont pas encore pris connaissance qu’il s’agit d’un texte extrêmement dense, qu’il convient d’aborder avec la plus extrême attention, avant même d’énoncer un jugement de fond. Il est, en effet, plus que probable que les thèmes abordés par le Pape susciteront de vives discussions, voire même des polémiques.
Le 2 octobre, Emmanuel Macron doit préciser comment il entend lutter contre le séparatisme islamiste, ce cancer qui ronge la société en créant des zones de non-droit.
Ce qui frappe, c’est que ce discours présidentiel intervient une semaine après le dernier attentat islamiste en date, à Paris. Le même jour où s’éteignait l’écrivain Denis Tillinac, 73 ans, auteur notamment du Dieu de nos pères (Bayard éditions), dans lequel il prenait la défense du catholicisme, avec cette mélancolie d’une civilisation en voie de disparition.
Les racines chrétiennes de la France sont aussi notre avenir.
Un jour, j’ai entendu un dirigeant politique affirmer : « La France ce n’est pas le christianisme ! » Cette phrase cinglante s’est imprimée dans ma tête. Certes, il y a en France d’autres religions. Et il y a des incroyants. La France, n’est pas composée seulement de chrétiens. Il n’en a jamais été ainsi, et au catéchisme, j’ai appris que la Cité chrétienne n’existait pas et Jésus ne l’a jamais revendiquée. Chacun est libre de croire en Dieu.
Vivez la célébration en direct des 150 ans de la statue de la Bonne Mère, en présence du nonce apostolique, Mgr Celestino Migliore, et de Mgr Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille.
Annie Laurent me l'avait annoncé il y a peu, elle le fait : voici le premier des deux articles qu'elle a publié dans la Petite feuille verte (le n° 74) et nous recevrons courant octobre le second (n°75).
Bonne lecture, et un grand merci à Annie Laurent !
François Davin, Blogmestre
Il est une affirmation qui se répand : il serait inconvenant de désigner l’islam comme une religion, puisqu’il a une conception totalitaire de l’Etat et qu’il légitime la violence et toutes autres pratiques incompatibles avec les principes hérités du christianisme (esclavage, loi du talion, polygamie, dissimulation, etc.). Cependant, l’islam rend un culte à Allah. Dès lors, comment faut-il comprendre ce qui peut sembler contradictoire ? Autrement dit, l’islam est-il, oui ou non, une religion ? Et comment justifier la réponse à donner à cette question ?
Pour clarifier ce nœud complexe, voici deux nouvelles Petites Feuilles Vertes. Dans la première (n° 74), Annie Laurent aborde l’aspect strictement religieux de l’islam. Dans la suivante (n° 75), qui sera envoyée courant octobre, elle examinera la dimension idéologique de l’islam...
Dans un article du mois d’Août, je laissais apparaître mon pessimisme sur le Liban : « Le « peuple » descend dans la rue mais y a-t-il un peuple libanais qui transcende des communautés qui se sont déchirées durant des siècles ? Massacres, attentats, assassinats écrivent la page longue et sombre de l’histoire libanaise. Le communautarisme était évidemment un moindre mal, mais il condamne aujourd’hui le pays à l’impuissance du consensus impossible.