Au Cinéma : Palmarès 2022, par Guilhem de Tarlé
Bonne année cinématographique (et plus si possible) 2023
C'est seulement le 14 mars que nous avons entamé l'année cinématographique 2022, devant un film nul - Les Bodin's en Thaïlande - mais il fallait bien mettre un terme à plusieurs mois d'abstinence due à l'im"pass"e sanitaire à laquelle nous avons refusé de nous soumettre.
Nous avons d'ailleurs, depuis, boycotté Maria rêve avec karin Viard qui, sans davantage de compétence que moi, refusait que l'hôpital prenne en charge ceux qui ne voulaient pas se faire vacciner contre le Covid. Ils devaient, disait-elle, "assumer leur position jusqu'au bout". Nous l'avons "assumée" en nous refusant d'aller rêver avec Maria.
Nous avons aussi renoncé à Avatar dont les 3h1/4 étaient au-delà de nos capacités. Déjà nous avions trouvé "beaucoup trop long" le premier Avatar de 2h3/4...
6h d'avatar, et ce n'est pas fini... J'ai lu que, sauf avatar, "la saga Avatar s'étalera sur 5 films" (!) d'ici 2028 !
Le palmarès ci-dessous est néanmoins établi à partir des 103 films vus en 2022 et précisément 95 sorties de 2021, 2022 ou avant premières 2023.
N'en déplaise à certains qui me reprochent d'être trop souvent négatif, j'ai émis un avis favorable pour 43 d'entre eux, dont 19 très favorables.
Sur le podium, j'élève d'abord Reste un peu pour son originalité et le courage de Gad Elmaleh.
En 2ème position, presque dans le même registre, Notre-Dame brûle dont j'avais aimé l'envers du décor, les aléas, les grains de sable, les "tourbillons" en quelque sorte, du sauvetage.
Sur la 3ème marche Novembre, qui met à l'honneur les forces de l'ordre à la suite de l'acte de guerre islamiste du 13 novembre 2015.
Le classement dans lequel j'inscris les 7 autres du "top 10" est évidemment plus arbitraire
1. Les Harkis, qui dénonce la trahison gaulliste avec l'abandon raciste et la livraison à la barbarie FLN de ceux "qui, sous (nos) couleurs, qu'ils croyaient les leurs, se battaient pour la France".
2. A plein temps, qui dénonce l'individualisme de notre société libérale-libertaire dont on dit qu'elle "libère" la femme
3. Le sixième enfant qui traite du désir de maternité
4. Tempête pour surmonter, même à cheval, les accidents et autres "tourbillons" de la vie
5. Le Tourbillon de la vie, précisément sur les hasards de l'existence
6. Maestro(s) quand les chiens ne font pas des chats, et la problématique du disciple, et du fils, qui dépasse le maître
7. Revoir Paris, à nouveau sur le terrorisme vu cette fois avec les yeux des rescapés
Et puis encore 2 en bonus
• Les Miens, à savoir un portrait de la famille de Roschdy Zem, bien assimilée, qui ressemble de ce fait à n'importe quel portrait de famille avec ses discussions, ses disputes et ses joies
• Et enfin la comédie Citoyen d'honneur qui est, par le biais d'un hommage à la littérature française, un véritable hommage à la colonisation française. Merci Kad Merad.
On observera que ces douze "meilleurs" films sont, "divine surprise", français !
Bravo
Souhaitons nous une bonne production française à nouveau en 2023, si, après le covid, les coupures d'électricité ne nous ferment pas définitivement les salles obscures.
Bonne année quand même, et que Dieu nous garde.
















A l’affiche : Annie Colère, un film français de Blandine Lenoir, avec Laure Calamy.
de l'un à l'autre, de l’une à l’autre, en faisant se succéder les cuisses écartées pour y introduire un spéculum, une canule et autres instruments de mort jusqu'à donner mal au ventre à mon épouse qui m'en a voulu de l'avoir conduite dans cette salle de "torture". Mais j'oubliais que, pas plus qu'Annie Colère, les associations de lutte contre la torture n'évoquent jamais celles subies par les embryons.

Art et Essai : Le Fil de la vie, un film français de 2013, de Dominique Gros, avec la participation du Docteur Hervé Mignot, chef de service de l’Équipe d’Appui Départementale en Soins Palliatifs de l’Indre (EADPS 36).
peut pas vouloir quelque chose qu’on ne connaît pas. Personne ne veut la mort. En fait on ne veut plus vivre ce qu’on vit (…) la demande de mort est une demande de ne plus souffrir»… et les soins palliatifs y sont donc la véritable et seule réponse, en traitant toute la souffrance de l’homme, souffrance existentielle, souffrance physique, psychique, spirituelle quand on sent la fin de la vie et qu’on s’interroge sur le sens de la vie.




