Au Cinéma : Une femme de notre temps , par Guilhem de Tarlé
Arts & Ciné : Une femme de notre temps, un film français de Jean-Paul Civeyrac, avec Sophie Marceau et Johan Heldenbergh (Juliane et Hugo).
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Arts & Ciné : Une femme de notre temps, un film français de Jean-Paul Civeyrac, avec Sophie Marceau et Johan Heldenbergh (Juliane et Hugo).
Arts & Ciné : Les Harkis, un film français de Philippe Faucon, avec Théo Cholbi, le Lieutenant Pascal .
Les Harkis... Une « divine surprise » que la sortie en ce mois d’octobre de ce docufiction qui dénonce la honte, le déshonneur et la trahison que constitua l’abandon des Harkis par le pouvoir gaulliste.
A Bône, le 5 juin 1958, le général de Gaulle s’était adressé aux musulmans : « Venez à la France, elle ne vous trahira pas ». et ils furent 180 000 soldats et harkis, selon le Bachaga Boualam, vice-président de l’Assemblée nationale de décembre 1958 au 3 juillet 1962, « qui, sous (nos) couleurs, qu’ils croyaient les leurs, se battaient pour la France ».
Le film raconte la suite… 16 septembre 1959, de Gaulle, porté au pouvoir pour l’ « Algérie Française », déclare « nécessaire le recours à l’autodétermination », avant de parler plus tard d’Algérie algérienne tandis que dès juin 1960 des rencontres ont lieu avec le FLN… 18 mars 1962, signature des accords d’Evian sans aucune garantie concernant les musulmans pro-français, qui perdent ipso facto la nationalité française. Les harkis sont désarmés et abandonnés aux mains vengeresses des tueurs du FLN. Le chiffre des morts, massacrés et torturés après la « capitulation d’Evian » se situerait entre 50 000 et 100 000.
Je ne recommande pas de voir ce long métrage, j’ai envie de l’imposer, notamment à nos enfants, et à tous ceux qui ne savent rien, qui n’ont rien voulu connaître, qui tels Pilate se sont lavés les mains de ces « heures sombres de notre Histoire ».
On prête à Malraux la formule selon laquelle « tout le monde a été, est ou sera gaulliste »… et c’est malheureusement vrai qu’aujourd’hui, tous les bien-pensants, toute la classe intellectuelle, politique et médiatique, et même les dissidents, le vénère dont, par ordre alphabétique, Asselineau, Dupont Aignan, Marine Le Pen, Philippot et Zemmour…
Eh bien Non ! ce film montre - certes insuffisamment, mais quand même – pourquoi, comme la Garde, je mourrai sans me rendre.
Arts & Ciné : Un beau matin, un film français de Mia Hansen-Love, avec Pascal Greggory, Nicole Garcia, Léa Seydoux (Georg, le père, Françoise, son épouse divorcée, Sandra, leur fille), et Melvil Poupaud (Clément).
Arts & Ciné : L’Origine du mal, un film français de Sébastien Marnier, avec Jacques Weber, Dominique Blanc, Doria Tillier (Serge, le père, Louise, son épouse actuelle, et leur fille George) et Laure Calamy (Stéphane).
A l’affiche : Tori et Lokita, , un film belge de Luc et Jean-Pierre Dardenne, Prix du 75ème Festival de Cannes, avec Pablo Schils et Joely Mbundu dans les rôles titre.
A l’affiche : Novembre, un film français de Cédric Jimenez, avec Jean Dujardin, Anaïs Demoustier, Sandrine Kiberlain, Jérémie Renier et Lyna Khoudry.
A l’affiche : Reprise en main, un film français de Gilles Perret, avec Pierre Deladonchamps (Cédric), Samuel Churin et Laetitia Dosch (Chantrel, le directeur de l’entreprise, et Julie, sa secrétaire).
Reprise en main… La bande annonce annonçait une comédie… Pourquoi pas ? et puis, j’ai vu qu’il s’agissait d’une Avant-Première en présence du réalisateur… Intéressant… Ce n’est que peu de temps avant la séance que j’ai lu qu’elle se déroulait aussi en présence d’Attac… ce qui a refroidi mon enthousiasme, et j’y suis allé bien décidé à faire demi-tour s’il y avait le moindre drapeau rouge… Seule l’affiche, en fait, était rouge, que je n’avais pas remarquée, avec une cheminée d’usine surmontée d’un poing fermé.
Nous étions sur place quand je me suis rendu compte que j’avais déjà vu, mais que « j’aurais pu ne pas voir », J’veux du soleil, du même réalisateur, en association avec François Ruffin ( !).
Peut-être faudrait-il que je me reprenne en main pour mieux choisir mes films ?
Sans doute une petite centaine de personnes dans la salle, avec lesquelles, manifestement, je n’ai jamais manifesté à La Manif Pour Tous.
La fiction est plaisante, sans être transcendante, qui s’attaque à la Finance « dévastatrice », pour reprendre l’expression de Gilles Perret lui-même, mais il n’est pas besoin d’être d’extrême gauche, ni même de gauche, pour lutter contre la « fortune anonyme et vagabonde », au contraire. On ne peut qu’adhérer à la philosophie de ce docu-fiction qui s’ « Attac » à la financiarisation des PME lesquelles sont sorties du Réel avec le « grand remplacement » des entrepreneurs par des fonds d’investissements ou fonds de pension…
Lesquels fonds, une fois en place, n’hésitent pas alors à « grand-remplacer » le personnel par des individus venus d’ailleurs, déracinés, dont ils feront « suer le burnous ». N’en déplaise à Mélenchon, Financiarisation, Mondialisation et Grand-Remplacement vont de pair.
La comédie intéressera certainement les spectateurs au fait des questions économiques, qui met en scène la technique financière d’achat d’entreprise LBO (Leveraged buy-out ou rachat avec effet de levier, ou par emprunt) ; elle plaira aussi aux alpinistes avec des vues vertigineuses sur les parois rocheuses de Haute-Savoie aux alentours de Cluses.
Arts & Ciné : La Poison, un film français de Sacha Guitry (1951), avec Michel Simon (Paul Louis Victor Braconnier), Jean Debucourt (Maître Aubanel), Pauline Carton (la mercière) et Louis de Funès (André).
Arts & Ciné : Vacances, un film français de Béatrice de Staël et Léo Wolfenstein, avec Béatrice de Staël et Andranic Manet (Jeanne et son fils Martin), Géraldine Nakache (Marie, une mère de famille en Vacances).
Arts & Ciné : Sans filtre (Triangle of sadness), un film suédois (VOSTF) de Ruben Östlund, « palme d’or au festival de Cannes 2022 », avec Harris Dickinson (Carl), Charlbi Dean Kriek (Yaya), Woody Harrelson (le capitaine) et Vicki Berlin (Paula, Chief Stew).
Arts & Ciné : Le sixième enfant, un film français de Léopold Legrand, avec Benjamin Lavernhe et Sara Giraudeau (le couple d’avocats, Julien et Anna), Damien Bonnard et Judith Chemia (le ferrailleur Franck Meyer et son épouse Meriem Meyer),
adapté du roman d’Alain Jaspard, Pleurer des rivières (2018).
Arts & Ciné : Chronique d’une liaison passagère, un film français d’Emmanuel Mouret, avec Sandrine Kiberlain (Charlotte), Vincent Macaigne (Simon) et Georgia Scalliet (Louise).
A l’affiche : Une belle course, un film français de Christian Carion, avec Line Renaud et Alice Isaaz (Madeleine), Dany Boon (Charles, le chauffeur de taxi) et Jérémie Laheurte (Ray, le mari de Madeleine).
A l’affiche : Avatar, un film américain de James Cameron, avec Sam Worthington (le Marine Jake Sully), Zoe Saldana (la Princesse Neytiri), Sigourney Weaver (Dr Grace Augustine) et Stephen Lang (Colonel Miles Quaritch).
Arts & Ciné : Les Secrets de mon père, un film belge de Véra Belmont, avec Jacques Gamblin, Michèle Bernier.