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Au Cinéma : Annie Colère, par Guilhem de Tarlé

1A.jpgA l’affiche : Annie Colère,  un film français de Blandine Lenoir, avec Laure Calamy.

Annie Colère… Comment peut-on s'étonner et s'inquiéter de la violence dans notre société quand celle-ci sacralise la violence de l'avortement, dont elle veut même inscrire le "droit" dans la constitution ?
Notre époque absolutise la violence contre la vie, qu'elle légitime à ses deux  bouts, dès sa conception dans les entrailles de la mère, jusqu'à la fin par son raccourcissement avec l'euthanasie et le suicide assisté. Pourquoi la violence entre ces deux extrêmes serait-elle moins légitime et condamnable ?

C'est sans doute à ce commentaire que je pensais quand j'ai décidé d'aller voir Annie Colère dès que j'en ai entendu parler en août dernier. J'imaginais un bon film, et même un très bon film, de promotion de l'avortement et de glorification de la Loi Veil, un argumentaire qu'il allait falloir contrer point par point. Finalement je surestimais l'adversaire en pensant qu'il s'émerveillerait devant son fruit et le porterait au pinacle, alors que c'est seulement sa propre image que l'adversaire regarde, contemple et admire.
On reconnaît, dit L'Évangile, l'arbre à son fruit, mais c'est l'arbre et non pas le fruit qui intéresse le Diable. Prosterne-toi pour m'adorer dit-il à Jésus au désert.

C'est l'essence même du très long métrage (2H) Annie Colère, qui s'agenouille devant les jambes écartées de la malheureuse qui avorte, non pas pour se réjouir de cet avortement mais pour glorifier, "sanctifier", le MLAC, Mouvement pour la Liberté de l'Avortement et de la Contraception. C'est ainsi qu'à l'adoption de la Loi Veil, on voit les militantes du MLAC qui ne se réjouissent pas de cette adoption, mais se désolent de ne plus tenir la 1ère place et de disparaître...

Annie Colère, 
un film épouvantable, à fuir, qui déchiquète l'avortement en passantguilhem de tarlé.jpg de l'un à l'autre, de l’une à l’autre, en faisant se succéder les cuisses écartées pour y introduire un spéculum, une canule et autres instruments de mort jusqu'à donner mal au ventre à mon épouse qui m'en a voulu  de l'avoir conduite dans cette salle de "torture". Mais j'oubliais que, pas plus qu'Annie Colère, les associations de lutte contre la torture n'évoquent jamais celles subies par les embryons.

Finalement un mauvais spectacle, une réalisation nulle, pour donner l'occasion à Laure Calamy de se pavaner en militante féministe. Un film de promotion de Laure Calamy !

J'en arriverais presque à conclure, comme à propos des abeilles OGM,
Simone, reviens,  ils sont devenus fous !

 

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