Au Cinéma : Le Tourbillon de la vie, par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Le Tourbillon de la vie, un film français, premier long-métrage d’Olivier Treiner, avec Isabelle Carré et Grégory Gadebois à savoir Anna et Pierre, les parents de Julia, la pianiste interprétée par Lou de Laâge.
"On s'est connu, on s'est reconnu
On s'est perdu de vue. On s'est r'perdu d'vue".
Le Tourbillon de la vie... pour moi, c'est Jeanne Moreau.
Mais c'est, en ce "bout d'an" 2022, un tourbillon cinématographique, peut-être un peu confus, néanmoins magnifique,
avec des scènes qui vont et qui viennent, « re-vont » et reviennent, qui tournent et retournent.
Le Tourbillon de la vie, c'est d'être là, ou pas là, c'est d'être au bon endroit au bon moment ou au mauvais endroit au mauvais moment, c'est la succession des événements, des faits, des aléas, des hasards qui orientent et désorientent une vie.
Avec des si, on met Paris dans une bouteille... Le Tourbillon de la vie, c'est imaginer, « réinventer » sa vie - comme on dit maintenant - si telle petite chose, telle seconde ne s'était pas, ou au contraire, s'était produite.
C'est, de ce fait, la vanité d'imaginer ce que sera demain... un message dont il faut retenir l’optimisme, même si Nul ne sait ni le jour ni l'heure...
Finirai-je ce commentaire ?
"Il suffirait de presque rien..." chantait Serge Reggiani
Julia est musicienne, et après le spectacle, emporté par le Chœur des Esclaves,
"chacun pour soi est reparti
dans l'tourbillon de la vie".