Au Cinéma : Ernest et Célestine – le voyage en Charabie,, par Guilhem de Tarlé
A l’affiche : Ernest et Célestine – le voyage en Charabie, un film d’animation français de Jean-Christophe Roger et Julien Chheng.
Ernest et Célestine – le voyage en Charabie… Ce n’est pas parce que nos petits-enfants célèbrent Noël chez leurs autres grands-parents respectifs que nous allons nous priver d’un voyage exotique en dessin animé. J’avais bien aimé, il y a cinq ans les « jolies histoires » d’Ernest et Célestine en hiver, et cette Charabie nous attirait avec sa prohibition de la musique qui nous rappelait Timbuktu (2014).
Faut-il mettre en cause le charabia ? Mon épouse et moi nous sommes posé diverses questions à commencer par les noms et l’aspect davantage «
soviétique » que djihadiste des policiers charabiens ; quel lien y a-t-il entre le départ d’Ernest de Charabie et la loi du « do », note unique ? pourquoi celle-ci s’appelle-t-elle Ernestov ? pourquoi faut-il qu’Ernest devienne juge pour que cette loi soit abrogée ?
Bref, « la vieillesse est un naufrage », et nous n’avons sans doute plus l’âme et l’intelligence suffisamment enfantines pour adhérer au scénario ; d’ailleurs nous avons tort de nous interroger puisque la devise charabienne nous répond, pas plus sotte que bien d’autres devises sur les frontons de nos monuments, et sans doute moins hypocrite :
« C’est comme ça et pas autrement ».