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Actualité France - Page 469

  • Au bon beurre... ! (6): Education Nationale, Sénat et EDF...

              A l'enseigne du mammouth on loge gratis et bien! L'Éducation Nationale héberge gratuitement 43.000 de ses employés (soit presque un quart des logements de la fonction publique). Évidemment, de la concierge au proviseur, tout le monde ne bénéficie pas du même espace vital. Prenez le proviseur du lycée Henri IV, à Paris: son logement de fonction de 380 mètres carrés avec vue sur le Panthéon ouvre sur un jardin privé au coeur d'un des quartiers les plus chers de la capitale (loyer estimé: environ 15.000 euros par mois). De quoi énerver le recteur de l'Académie de Paris qui ne jouit "que" d'un modeste 90 mètres carrés à la Sorbonne. Pourtant le champion, à une broutille près, reste le proviseur du lycée Louis le Grand et ses 390 mètres carrés. Dans le quarté des bien lotis suivent le proviseur de Jean-Baptiste Say dans le XVI° et celui du lycée Buffon dans le XV° (respectivement 332 et 305 mètres carrés). Tout cela gratuitement. Dans l'immobilier, le mammouth écrase les prix!...

              .....Ils sont, palais du Luxembourg, 331 sénateurs qui reçoivent chaque mois, 7.000 euros nets d'indemnités auxquels viennent s'ajouter 6.624 euros de "frais de mandat"; plus la rémunération d'assistants (jusqu'à trois personnes);. Les 1.222 fonctionnaires du Luxembourg, payés en moyenne 50% de plus que leurs collègues de la fonction publique, ne sont pas non plus oubliés au paradis des privilèges. Ainsi les agents de base, surveillants de jardin, chauffeurs, lingères, gagnent en moyenne de 3.000 à 6.000 euros par mois. Le Sénat a les moyens. Outre un patrimoine immobilier hors du commun, sis autour du palais du Luxembourg, la Chambre haute dispose d'un véritable trésor de guerre. Chaque 1° janvier, Bercy vire aux deux Assemblées une dotation dont la partie non utilisée doit être restituée. En 1992, "Le Canard Enchaîné" découvre que Sénat et Assemblée Nationale "oublient" de rendre le magot restant à l'Etat. 680 millions d'euros pour les députés, 800 pour les sénateurs. Depuis, le Palais Bourbon a rendu la plus grosse partie de sa cagnotte. Le conseil des sages de la république, non!.....

              .....Un budget de 480 millions d'euros, 5.700 employés, un siège aux allures de ministère à Montreuil...La caisse centrale d'activités sociales d'EDF-GDF constitue une entreprise dans l'entreprise. Contrôlée par la CGT, elle reçoit chaque année 1% des ventes de gaz et d'électricité, ce qui équivaut à environ 5% de la masse salariale. Aux retraites avantageuses et aux réductions conséquentes sur les factures d'électricité s'ajoutent ainsi pour les employés d'EDF des avantages sociaux non négligeables: 6 centres médicaux, trois maisons de retraite, 462 centres de vacances où l'entreprise subventionne de 20 à 80% des séjours. Elle a été sérieusement épinglée en avril dernier par un rapport de la Cour des comptes pour "son manque total de transparence" et "son incohérence"..... (fin)

    (source: idem.)

  • Requête en suspicion légitime...

              Il y a peu, Ségolène Royal affirmait qu'elle ne croyait pas a certains points -pourtant majeurs- de son programme et que, si elle avait été élue, elle ne les aurait tout simplement pas appliqué. Comme la très grande majorité de nos concitoyens, nous avions été choqués par ces propos, surtout tenus par quelqu'un qui -par ailleurs- s'était élevé contre son adversaire, dans les discours duquel elle voyait "le summum de l'immoralité" (!) Nous avions immédiatement réagi pour manifester notre étonnement, en disant que cette attitude malhonnête, frisant l'imposture, disqualifiait pour toujours madame Royal, et l'excluait définitivement à l'avenir de tout débat politique: nous disions que c'était une question d'éthique, de morale (et que, sur ce point précis, nous étions d'accord avec Laurent Fabius).

              Voici que le livre de Lionel Jospin vient relancer un "débat" que l'on pouvait croire clos. L'ancien Premier ministre accable l'ancienne candidate avec une férocité et une rage peu communes; il n'est pas le premier: Claude Allègre avait ouvert le feu, avec "La défaite en chantant" (chez Plon), suivi par Marie Noëlle Lienemann ("Au-revoir Royal", chez Perrin); les deux n'étaient pas tendre avec Ségolène, mais sans aller aussi loin cependant que Jospin, qu'on en juge: "figure secondaire de la vie politique", Ségolène Royal n'était tout simplement "pas taillée pour ce rôle"; c'était la "candidate la moins capable de gagner", à cause de ses "insuffisances réelles" et de son manque de "talent", ses "improvisations incessantes" ou ses "propos de touriste" sur la justice chinoise; elle n'a réussi à s'imposer comme candidate qu'à la faveur d'une "illusion", et "avoir commis l'erreur" de la désigner "ne justifie pas qu'on la réitère". Ouf ! N'en jetez plus ! : la toute première réaction de Ségolène étant de dénoncer "la rage", "le sexisme" de Jospin, et même son "racisme" (sic !) on voit bien que le PS, aujourd'hui, ça tourne aux jeux du Cirque, la rue de Solférino étant une sorte de Colisée où, dorénavant, les combats qui se livrent n'ont plus rien de feutré, mais sont des combats à mort; les crabes règlent leurs comptes à coup de pinces dans leur panier; les crocodiles se dévorent dans le marigot qu'ils se disputent:

              Mais ce n'est pas cela qui nous intéresse: après tout, c'est le problème du PS; à la classe politique et ses remugles, aux querelles et intérêts personnels, nous préférons la recherche du Bien Commun; et la politique politicienne ne nous intéresse pas. Ce n'est donc pas à une ex-candidate que nous réserverons nos critiques; ni même à un parti (le PS); mais bien au système républicain. En effet, peut-on, doit-on, va-t-on admettre et tolérer qu'un système se mette à présenter des candidats finalement "bidons" (confession de Jospin), avec des programmes qui ne le sont pas moins (confession de Royal) ? des candidats qui, entre autres, disposeront -une paille !- des codes permettant d'ouvrir le feu nucléaire ! Un tel régime -or, c'est ce qui vient de se passer- est-ce un régime sérieux ? est-ce un régime crédible et honnête ?

              On le voit, à partir de ce que nous avons appris "hier" de la bouche de madame Royal, puis à partir de ce que nous avons appris "aujourd'hui" de la bouche de Lionel Jospin, ce n'est plus une candidate mais un parti, puis un système que nous condamnons; ce n'est plus à ségolène Royal, mais -par gradation- au parti Socialiste puis à tout le système républicain que nous adressons notre critique: ce que nous appelons en titre "requête en suspicion légitime" c'est, tout simplement cette question, nette et franche: si ces moeurs républicaines devaient perdurer et se pérenniser, la république ne perdrait-elle pas, ipso facto, toute légitimité ?.....

     

  • Les prix du mardi...

              le prix citron: à "SOS racisme", pour qui l'intégration de tests génétiques dans la procédure du regroupement familial découle "d'une vision écoeurante de relent colonial". Rien que ça! "SOS racisme", comme souvent, dit n'importe quoi, et confond une fois de plus sa mauvaise foi -qui elle, pour de bon, est "écoeurante"- avec une vraie pensée politique: d'abord, ces tests n'ont d'autre objet que de lutter contre les fraudes, que tout le monde sait très nombreuses: celles et ceux qui ne fraudent pas et qui n'ont rien à se reprocher ne sont donc pas visés....; ensuite, douze pays ont d'ores et déjà adopté ces tests: "SOS racisme" se rend-il compte que dans son délire "pro immigrationniste" il insulte ainsi douze gouvernements, douze sociétés, douze peuples; cette prétention à tout savoir sur tous les sujets, à décréter souverainement où est le bien et où est le mal, à baver sans cesse sur les autres, n'est-ce pas, un peu, une tournure d'esprit qui, insensiblement, mène au mépris, voie royale vers..... le racisme?...

              le prix orange: ex aequo, à Fadela Amara et à "AC le feu", pour nous avoir bien fait rigoler (les occasions étant assez rares, il faut se hâter d'en profiter...); sur son blog, et pour parler des jeunes des cités, la ministre a affirmé son objectif de "tolérance zéro pour la glandouille" des dits jeunes (elle, elle peut; nous, si on disait çà!....); ni une ni deux, "AC le feu" monte au créneau et -rouge de colère- déclare péremptoire: "il est clair qu'elle se trompe lourdement sur l'incroyable richesse intellectuelle ou culturelle qui s'y trouve" (?!); on connaissait l'expression "il vaut mieux entendre ça que d'être sourd"; on a maintenant la variante: "il vaut mieux lire ca que d'être aveugle!"; mais le plus drôle est à venir; scandalisée par les propos de la ministre, l'association "AC le feu" (dont l'intitulé lui-même est tout sauf académique....) demande tout simplement à Fadela Amara de "parler français"!: alors là nous on est pliés en deux, "on hallucine" et "ca nous scie", etc.. etc..etc..., dussions-nous, pour ces familiarités, nous faire tancer par la susdite "assoce", soudainement auto-proclamée succursale du Quai Conti!!!!!.....

     

  • Au bon beurre... ! (5) : DOM-TOM : le gouffre !...; Banque de France : tous à l'abri !...

              Dans les départements d'outre-mer, les territoires d'outre-mer et les collectivités d'outre-mer (Martinique, Guadeloupe, Guyane et Réunion; Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuba, Polynésie; Mayotte et Saint-Pierre-et-Miquelon), 190.000 fonctionnaires ou retraités de la fonction publique bénéficient d'un incroyable réseau de privilèges. En 2002, date du rapport rédigé par le député UMP Marc Laffineur, ces cadeaux ont coûté aux contribuables français 2,2 milliards d'euros. Soit l'équivalent de 5% de l'impôt sur le revenu. Sous les tropiques, le salaire des fonctionnaires, collectivités locales et hôpitaux marquent une sur-cote de 40 à 108% par rapport à la métropole. S'y ajoutent les "primes d'installation", de douze à seize mois de salaire, les "indemnités d'éloignement", de 10 à 23 mois de traitement en plus pour deux ans de service, des exonérations fiscales de 30 à 40%, des congés payés supplémentaires tous les trois ans avec billets d'avion gratuits pour toute la famille et une retraite majorée de 35 à 75% pour les serviteurs de l'Etat qui y terminent leur vie....

              .....Aujourd'hui en Ile-de-France 90 immeubles appartenant à la Banque de France offrent à des employés en activité, à des retraités et parfois à de simples initiés, des loyers inférieurs de 30% au moins à ceux du marché. Un privilège qui parait bien minime rapporté aux activités immobilières de la Banque de France dans le quartier du Palais Royal. Ainsi, rue de Valois, face à son siège social installé côté pair, la respectable institution ne possède pas moins de 19 immeubles ouvrant sur le calme des jardins du Palais Royal. Gouverneurs, sous-gouverneurs, directeurs généraux, retraités, "amis"de la Banque de France, les bénéficiaires de ces somptueux appartements loués à des prix dérisoires constituent un véritable Bottin mondain de ce qui se fait de mieux dans le monde de la politique, des affaires ou de la banque internationale...

              .....Et que dire des fonctionnaires détachés dans les organismes internationaux, type OTAN, Conseil de l'Europe, Banque Mondiale ou FMI. Ces salariés surpayés bénéficient en outre, du haut en bas de la hiérarchie, d'une exonération totale ou partielle de l'impôt sur le revenu...Chacun sait que l'employé d'Air France paie 10% d'un billet d'avion sans réservation, pour toute sa famille, autant de fois qu'il le désire; que celui de la SNCF ne paie pas ses voyages en train (sauf sa réservation sur TGV); que le salarié d'EDF bénéficie (en plus des avantages liés au comité d'entreprise le plus riche de France) d'une réduction de 90% sur ses factures d'électricité; que les vacances des postiers, des agents de France Telecom ou de la Caisse des Dépôts jouissent de prix records en raison d'organismes sociaux internes particulièrement bien dotés.... (à suivre...)

    (source: idem.)

  • Les prix du mardi...

                       le prix citron: au "Petit Robert": d'ordinaire nettement plus heureux dans ses choix de mots et de citations pour les définir et les illustrer, le dictionnaire a cette fois commis une faute de goût; il a choisi de faire entrer le "mot" (?) "rebeu", ce qui est discutable (est-ce vraiment un vrai mot?) mais qui peut éventuellement être débattu; par contre, la vulgarité et le parti-pris révoltant de la "phrase"(?!) servant d'exemple et d'illustration sont lamentables et scandaleux, dans un ouvrage dont la qualité, dans l'ensemble, était jusqu'à présent unanimement reconnue; tirée d'un polar de Jean Claude Izzo, dont on se demande bien qui en parlerait s'il n'était pas de l'ultra-gauche, nous citons textuellement (bien qu'il nous en coûte de faire de la pub à une telle immondice): "T'es un pauvre petit rebeu qu'un connard de flic fait chier. C'est ça!" Il y en a qui appellent "ça" de la littérature, et qui le mettent dans un dico qui va être envoyé et utilisé dans toutes les écoles de France....Nous, on dit que c'est minable et que c'est nul et archi nul, pour rester polis et ne pas parler comme lui....

              le prix orange: à Marie-Joëlle Guillaume, qui publie (encore une fois...) un excellent éditorial dans le numéro 1547 de l'hebdomadaire "Famille Chrétienne" (du 8 septembre). Elle fait écho aux propos de Monseigneur Barbarin, qui établissait, il y a peu, le lien entre la pornographie "qui s'étale partout" et l'augmentation très importante des agressions sexuelles, et qui demandait de la cohérence dans la lutte contre ce fléau qui ne cesse de s'étendre: "Comment ne pas relever -écrit-elle- l'incohérence morale de certaines réactions de l'opinion, cet été, face au crime du pédophile récidiviste?....Les responsables politiques ont le devoir de mettre un frein à l'étalage public des dépravations, et de promouvoir dans la famille et à l'école une éducation à la maîtrise de soi. Il est temps de comprendre à nouveau qu'il n'y a pas de société sans morale."

  • Les prix du mardi...

               le prix citron: à Anne Fauquembergue, journaliste au "Pélerin" qui, dans le n° 6508 du 23 août, publie un article scandaleux sur "Ivan, 12 ans, symbole des sans-papiers"; l'article, larmoyant à souhait, essaye de jouer sur la corde sensible, nous ressort et nous ressert la tarte à la crème gnan-gnan des "gentils" immigrés face à la "répression" des "méchants" du gouvernement; le tout avec les habituels pseudo bons sentiments, les poncifs éculés dégoulinant d'unanimisme hypocrite et de mièvrerie facile, toujours dans le même sens bien sûr...; il est dommage que "Le Pélerin", hebdo assez sympathique par ailleurs, ait, sur ce point précis, laissé sa journaliste se faire le relais et la complice -et lui avec elle- des réseaux de "passeurs" et des trafiquants de chair humaine, véritables esclavagistes des temps modernes; et semble par là-même accepter, pire: cautionner, cette "Traite" d'un nouveau genre....

              le prix orange: au patriarche orthodoxe de Moscou: d'une façon relativement inattendue, Alexis II a en effet apporté un ferme soutien à Benoit XVI; il a chaudement approuvé la publication du "Motu Proprio", par lequel le Pape libéralise l'usage de la messe tridentine, et il a salué en ces termes la décision du Souverain Pontife: "Sans la préservation fidèle de la Tradition liturgique, l'Église orthodoxe russe n'aurait pas été en mesure de résister aux persécutions des années vingt et trente, où nous avons eu tant de martyrs." Le bien qu'elle fera, sans aucun doute, "à l'intérieur" de l'Eglise, cette mesure sage et bénéfique le fera-t-elle également "à l'exterieur", en permettant un rapprochement fructueux avec les Orthodoxes? Le geste amical et significatif (rien n'est "gratuit" à ce niveau-là.....) d'Alexis II semble permettre de l'esperer. Aux mauvais arbres, les mauvais fruits; aux bons, les bons...

  • Au bon beurre... ! (4): Préfets, TPG et Diplomates...

              Même si les préfets ne tiennent plus, depuis 1982, les cordons de la bourse départementale (rôle dévolu aux conseils généraux), la république n'est pas mauvaise fille pour ces hauts fonctionnaires nommés par le Président. Dotés d'un salaire net d'environ 6.000 euros par mois en moyenne, ils sont logés, nourris et servis par une armada de gens de maison. Explication à cette générosité: aucun ministre de l'Intérieur n'ayant pu offrir a ses commissaires des émoluments égaux à ceux des conseillers d'Etat, membres de la Cour des Comptes ou autre Inspection des finances, le "rattrapage" s'est fait sur l'intendance hôtelière. Ainsi le préfet du Gers vit dans un ancien palais episcopal du XVIII°, tout comme le préfet du Lot. Le préfet de Paris bénéficie, au coeur du faubourg Saint-Germain, de l'hôtel du duc de Noirmoutier (entretenu par 16 domestiques), le préfet de Marseille, outre sa résidence en centre-ville, jouit d'une villa avec piscine sur la corniche, en bordure de mer. Quant au préfet de Nice, son petit palais avec piscine ouvre, plein cadre, sur la grande bleue. De quoi oublier de si "modestes" fiches de paye....

              ......Les 110 trésoriers payeurs généraux sont nommés par le Président de la république, avec mission de tenir, dans les départements, les cordons de la bourse de l'Etat, tant côté recettes que côté dépenses. Des postes convoités! Les rémunérations mensuelles de ces grands commis s'échelonnent de 10.000 à 16.666 euros nets, auxquels s'ajoputent logements de fonction somptueux et voiture avec chauffeur. N'est-ce pas assez? L'Etat leur alloue des indemnités pour "risques corporels" supplémentaires placées hors plafond de cumul et bénéficiant d'une éxonération fiscale totale.....

              .....La France entretient 157 ambassadeurs en poste à l'étranger. 62% des revenus de ces grands serviteurs, considérés par leurs pairs comme la caste privilégiée de la fonction publique, proviennent d'une "indemnité de résidence". Le Quai d'Orsay refuse de dévoiler les émoluments de ces représentants de la France mais, selon un rapport parlementaire de 2005, deux tiers d'entre eux gagneraient plus de 18.000 euros nets par mois. Sur place, les diplomates disposent d'un personnel nombreux et ils sont, ainsi que leur famille, servis, logés, nourris, blanchis par la république. Détail important: seul le salaire indiciaire, donc hors indemnité de résidence, sert au calcul de l'impôt. (à suivre...)

    (source: idem.)

  • Tintin raciste?...

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                Étudiant en sciences politiques à Bruxelles, Bienvenu Mbutu Mondondo a déposé plainte fin juillet contre X et contre la société Moulinsart en charge de l'exploitation commerciale de l'oeuvre d'Hergé; il dénonce le caractère "raciste" de l'album "Tintin au Congo" et demande qu'il soit retiré de la vente!
     
                On ne peut aps laisser passer des absurdités pareilles sans réagir: e racisme est une chose trop grave et trop sérieuse pour qu'on le laisse ainsi être mis à toutes les sauces, à tout propos et à tout moment.

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  • Les prix du mardi...

              le prix citron: à Marylise Lebranchu, ancienne ministre socialiste de la Justice, pour ses déclarations concernant l'affaire Evrard: elle estime que Nicolas Sarkozy "manque de recul" et que ce qu'il propose n'est rien moins qu'un "retour à la barbarie": rien que ça! sauf qu'il s'agit de quelqu'un qui a violé quarante fois, poursuivi seulement pour trois: où est la barbarie? dire que la justice n'est pas la vengeance, on en est tous persuadés et tout le monde sera d'accord là-dessus: ce sont de belles "paroles verbales" qui n'engagent à rien...Plutôt que d'aligner des platitudes, et au lieu de critiquer stérilement et facilement, Madame Lebranchu ferait mieux de dire ce qu'elle ferait, mais là c'est "silence radio": c'est trop facile...

              le prix orange: (ex aequo) à Mgr Barbarin, pour ses justes propos -tenus à l'antenne de RMC- concernant la lutte contre les déviances sexuelles: la meilleure façon d'agir efficacement contre ce fléau, c'est de lutter "contre cette pornographie que l'on voit partout" et qui, assurément, "perturbe les plus fragiles"....; et à Mgr Cattenoz, qui réitère ses critiques et ses propositions pour une rénovation de l'enseignement catholique: 'Victime de son succès, l'enseignement catholique a oublié l'essentiel: le Christ!". S'il s'agit, en effet, de faire exactement la même chose que l'Education Nationale, en changeant simplement de locaux, sans proposer la vision chrétienne de l'existence, à quoi sert l'enseignement "dit catholique"?...

  • Quand Raymond Barre parle d'or...

              Nous rendrons hommage à notre façon à Raymond Barre en rappelant un de ses propos, un seul, mais qui mettait le doigt sur quelque chose d'essentiel (et pour cela on peut le remercier...); la gestion à courte vue était sa bête noire: "Je suis frappé que personne dans le discours public ne parle en termes de décennies. Nous ne réfléchissons qu'à court terme, qu'en fonction de l'échéance suivante." C'est bien vu et c'est bien dit. Nous ne disons pas autre chose (1).....

              C'est parcequ'ils ont un Roi (ou une Reine), et qu'ils sont en Royauté que les pays de l'Europe du Nord sont en avance sur nous dans tant de domaines; ce n'est pas parce qu'ils sont plus intelligents que nous, ou que nous sommes plus stupides qu'eux; c'est parce qu'ils n'ont pas connu cette effroyable cassure de la Révolution (pertes démographiques et dilapidations matérielles, rupture de la trajectoire historique et "idéologisation" de la société....); c'est parcequ'ils ont l'élément de stabilité qui nous manque: le Roi (ou la Reine) qui incarne les intérêts fondamentaux et permanents de la Nation; c'est parce que les partis, légitimes dans leur sphère (la représentation de l'opinion) n'occupent pas tout le pouvoir, mais ont, à côté d'eux et au-dessus d'eux, un arbitre indépendant, qui fait qu'ils restent à leurs place, sans prendre toute la place comme chez nous...

               Et donc, dans ces pays en Royauté, on peut raisonner en décennies, et on prépare l'avenir; en république on prépare les élections; et quand elles sont passées on prépare les élections suivantes; et quand les suivantes sont passées, on prépare celles d'après.....: et ça fait plus de cent ans que ça dure !...; pendant ce temps là, les pays chanceux qui sont en royauté travaillent dans la continuité, ils préparent l'avenir, et du coup "ça marche pour eux..."; pas pour nous, hélas; il faut y réfléchir, comme semble nous y inviter Raymond Barre dans la phrase citée plus haut....

    (1): voir la note "L'exemple des royautés nordiques" dans la Catégorie: "République ou Royauté ?".

  • Les prix du mardi...

               le prix citron: à Ségolène Royal pour ses déclarations au "JDD", reprises lors de sa "journée de rentrée", dans lesquelles elle explique qu'elle veut "rebondir, redémarrer": mais elle a menti aux Français, elle s'est disqualifiée en reconnaissant après les élections qu'elle ne croyait pas à certains points essentiels de son programme, et qu'elle ne les aurait pas appliqués parce qu'ils étaient inapplicables! Duplicité ou incompétence? plus vraisemblablement, les deux à la fois...; peu importe; ceci doit en toute logique l'exclure à l'avenir de toute participation à une élection; osons le mot: c'est une question d'éthique, de morale....

             le prix orange: ex-aequo, à Manuel Valls et Michel Rocard, pour la lucidité et la franchise de leurs propos sur l'état du PS; la premier a déclaré: "Nous sommes au bout d'un cycle: une grande partie des idées de gauche se sont épuisées."; le second: "le Parti Socialiste n'est plus en mesure de revenir aux affaires pour un paquet d'années." (sic). L'un et l'autre rejoignent l'analyse sans complaisance de l'état de la Gauche dréssée par Jacques Julliard dans "Le Nouvel Observateur", dont nous avons longuement rendu compte, et à qui nous avons répondu, en posant cette question: "Est-il suffisant de dresser le constat d'une faillite ou faut-il tenter d'en sortir?" (1).

    (1) Voir la note: "Propositions pour une nouvelle manière de penser le Politique", dans la Catégorie: "République ou Royauté?".

  • Trop peu, trop tard ?... Comme en 1789 ?...

            Assez régulièrement des voix autorisées s'élèvent pour ré-affirmer cette évidence: le poids des fonctionnaires plombe l'État et le condamne à l'inefficacité; et pourquoi cela ne le conduirait-il pas à la mort, comme en 1789, par absence de réformes, donc blocage de la société, donc "explosion" ? (mais cette fois, bien sûr, ce serait inversé: ce ne serait plus la royauté mais la république qui pourrait sauter...). Trois personnalités très différentes sont revenues, ces derniers jours, sur ce thème brûlant: Christophe Barbier d'abord, qui écrit dans l'Express (1):

                  Pour réduire la dette il n'y a qu'une seule vraie solution efficace: c'est la baisse de la dépense publique, c'est à dire la réforme de l'État, la diminution du nombre des fonctionnaires. Comment les économies du type canadien ou du type de l'Europe du Nord ont-elles su passer par cette purge tandis que les économies de type latin, les économies méditerranéennes n'arrivent pas à s'en sortir ? ....et chaque fois qu'on annonce une coupe drastique dans les effectifs de fonctionnaires cela se termine finalement par des diminutions fondées sur l'évolution démographique, et encore, prudemment, prudemment gérées, on l'a vu encore en France avec le problème de l'Éducation Nationale. Rien n'a de sens tant que le courage de réformer l'État en attaquant le coeur de la fonction publique n'est pas dans la tête des gouvernants; ce seront cautères sur jambes de bois que toutes les mesures pour diminuer la dette publique.....";

              André Santini est venu, quelques jours après, conforter cette analyse en déclarant tout de go: "Il n'est pas normal que 25% de la population active en France soit fonctionnaire...."

              Enfin Marc Touati n'a pas dit autre chose quand il a affirmé qu'il fallait "changer les structures de l'économie française"; "...ce dont a besoin la France, c'est d'une très forte baisse de la pression fiscale. Elle est d'environ 45% du PIB, ce qui est un des niveaux les plus élevés du monde, quatre points de plus que la moyenne de la zone euro. Mais ceci n'est possible que si on réduit la dépense publique."....

              Le constat est donc bien fait par les analystes; mais quelle est la réponse du "Pays légal" ? Malgré la bonne volonté affichée et les discours volontaristes, on apprend que la baisse du nombre des fonctionnaires dans la Fonction Publique sera cette année de 22.700 (dont 11.000 pour l'Éducation Nationale)! S'il faut saluer le courage politique qui préside à l'inversion de tendance (on ne cessait de créer follement des postes depuis des années; il est lucide et courageux de s'engager dans la voie contraire....), on ne peut que reconnaître que ces chiffres sont dérisoires et en tout cas insuffisants pour générer de vraies marges de manoeuvre; or celles-ci sont indispensables à l'État s'il veut mener une vraie politique, mais elles sont précisément stérilisées par ce mammouth qu'est, non pas seulement l'Éducation nationale mais la Fonction Publique tout entière. Ce sont les mêmes chiffres mais avec un zéro derrière qu'il faudrait annoncer: 227.000 suppressions de postes, dont 110.000 dans l'Éducation !...

              On le voit la république est coincée, toutes les options sont ouvertes, et nous sommes en 1789 à bien des égards; si, cédant à la pression des privilégiés (dont Gérard Aschiéri est le symbole type) elle ne supprime pas des fonctionnaires, elle peut très bien se retrouver dans une crise financière insoluble et une société bloquée, et sauter tout simplement, comme tout a sauté en 1789....

    (1): L'Express, vendredi 10 août 2007, édito: "L'or ou les fonctionnaires....?".

  • Une immense et gigantesque pétaudière...

              Le Ministère de la Fonction Publique évalue à 68.411 le nombre de fonctionnaires partant à la retraite en 2008, sur la base d'un rapport de l'Inspection Générale des Finances, contredisant un rapport du sénateur UMP Philippe Marini qui fixait ce chiffre à 82.115 ! "Je n'utilise que les chiffres que Bercy me communique", se défend Philippe Marini, qui se demande ironiquement s'il ne serait pas judicieux de commanditer une mission sur le mode de calcul du nombre des fonctionnaires, comme il existe une mission sur le mode de calcul du chômage. Ambiance !...La vérité est beaucoup plus simple, mais aussi beaucoup plus effarante: la vérité c'est que l'État Républicain est absolument incapable de savoir exactement combien de personnes il emploie, quels personnels il gère !

              C'est aussi simple et aussi consternant que cela: la république est une immense, une gigantesque pétaudière, ou pour rester poli un immense foutoir ! (Louis Leprince Ringuet, naguère, avait choisi pour un de ses ouvrages ce titre évocateur: "Le Grand Merdier": le rapprochement ne s'impose-t-il pas ?...). On connaissait les "républiques bananières": on pensait, avec un peu de commisération pour elles, que "ces choses-là" ne pouvaient arriver qu'à des populations de l'Amérique du Sud; voilà qu'on devra bientôt parler, mais ici et pour nous, de république pétaudière ! Nous sommes au XXI° siècle, on va sur la Lune et il ne faut plus que trois heures pour faire Paris-Marseille, mais la république ne sait pas combien de gens elle paye: étonnez-vous qu'on ait 2.000 milliards de déficit !.....

  • Les prix du mardi...

              le prix citron: au "Canard enchaîné", pour ses sarcasmes sur le déplacement du Président, en vacances aux Etats-Unis, afin d'assister aux obsèques du Cardinal Lustiger: le "Canard" évalue à 91.000 euros l'aller-retour du président en Falcon de l'Armée de l'air et trouve cela très mal; mais le "moral" d'un pays n'a pas de prix, il est des gestes symboliques qui "tissent" en permanence une Nation, au quotidien, et la manifestent aux yeux de tous. Le "Canard" ne l"a pas compris, ou alors il fait semblant: on ne lui fera pas l'injure de penser que c'est parce-que le Cardinal était juif que le Président n'aurait pas dû venir... 

              le prix orange: au journaliste de "France Info" qui a rédigé et lu à l'antenne la chronique du samedi 4 août consacrée à Jacques Bainville: il y avait longtemps qu'on n'entendait pas sur une chaîne publique des phrases comme: "autant vous le dire tout de suite: l'Histoire de France est un chef d'oeuvre, chef d'oeuvre d'écriture, de grâce, de finesse";...dans "ce grand livre", "Bainville écrit sans parti-pris..."; ..."Lisez donc l'Histoire de France de Jacques Bainville, c'est un vrai petit bijou".... Bravo et merci au journaliste compétent et honnête...(pour écouter ces deux minutes dix neuf de pur bonheur, cliquez sur la catégorie: AUDIO / VIDEO)

  • Le "style" Michel Onfray.....

              Michel Onfray publie un article définitif, comme d'habitude, une déclaration péremptoire dans Le Nouvel Observateur du 16 août (numéro 2232), "...l'éthologie est passée par là: elle nous montre que le singe est l'avenir de l'homme...".

              Ce n'est pas tant ce qu'il dit qui est exaspérant chez Onfray (et nous ne débattrons d'ailleurs pas du fond de son article en particulier ni de ses idées en général...), c'est sa façon de le dire (ici, à l'écrit, mais c'est la même chose à chacune de ses interventions radio ou télé...): Michel Onfray est exaspérant parce qu'il apparaît sans cesse comme celui qui sait tout, il assène "ses" vérités, qui ne doivent être ni discutées, ni mises en cause: seulement acceptées d'office par les incultes que nous sommes, car "Il" sait, "Il" parle, "Il" dispense le savoir; c'est Dieu le Père, et nous -la terre entière- les ignares, n'avons qu'une chose à faire, qui nous a été réservée de toute éternité: courber la tête, écouter et recevoir "la" parole.

              Michel Onfray ferait mieux, pour défendre ses idées, de se montrer un peu plus modeste et de prendre exemple sur un Max Gallo, un Jacques Julliard ou un Alain Finkielkraut, qu'il est plus agréable d'écouter, eux, car ils savent nuancer leurs propos....

              Le plus amusant est que, dans l'article pré-cité, et juste avant son affirmation qui clôt tout débat (puisqu"il" a parlé...) Michel Onfray écrit ceci : "La liste est longue des penseurs qui prétendent dire le vrai pour la totalité de la planète mais se couvrent de ridicule en débitant des âneries..." : ne s'est-il pas rendu compte, en écrivant cela, qu'avec le ton qu'il adoptait il pouvait tout aussi bien s'adresser le reproche à lui-même, qu'il faisait en quelque sorte son auto-portrait ?...

             Espérons qu'il va changer...

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