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Actualité France - Page 340

  • Marcel Gauchet : « Macron, homme du compromis politique ou de la dictature de l'économie ? »

     

    Brefs extraits d'un entretien important - notamment pour nous - donné à Figarovox le 12.05.2017 

    « L'univers libéré du nouveau monde est un univers d'incertitude radicale » 

    « La fin de la guerre froide a achevé d'évacuer la dimension stratégique au profit du ‘business d'abord !' ». 

    « Nous avons voulu oublier la politique au profit de l'économie, mais le politique est plus que jamais là, et il est en train de se venger » 

    « L'optimisme de la liberté est une philosophie de superdiplômés, peu sensible à la difficulté de vivre des sous-diplômés » 

    « Marine Le Pen a perdu politiquement, mais dans une certaine mesure, elle a gagné idéologiquement. Disons qu'elle a gagné la bataille du diagnostic, et perdu celle des remèdes » 

    Figarovox

  • Et la campagne nullissime qui dure encore, et encore, et encore ! Maintenant, les Législatives !  [3]

     

    Mur-bleu gds.jpg- Pour un Pays légal en pleine crise s'agit-il d'une simple mutation ou d'une explosion, « façon puzzle », comme dans Les tontons flingueurs ? La vérité vraie est que ça tangue, ça barde, ça explose de partout ! On n'est plus dans le Fluctuat nec mergitur !  En fait, avec Macron, les bobos hors-sol ont pris le pouvoir : après les délices des premiers instants, plus dure sera leur chute ! Ils se sont rebaptisés « La République en marche » ? Pour parodier le mot fameux d'Edgar Faure en 1968, la république idéologique, le Système est au bord du gouffre ; souhaitons-lui simplement de faire un grand pas en avant !

    - Une seule chose est sûre : Macron ne représente que 7 millions de voix « pour lui » (sondage Cevipof pour Le Monde : sans-doute crédible, même si - c'est notre cas - on ne prise que fort peu Le Monde... : 60% de ses voix - 20.750.000 - sont des voix « contre Marine Le Pen » et pas « pour Macron ») ; 

    - Presque trois fois plus de voix sont des voix « sans lui », qu'il n'a pas su attirer ou intéresser : 3 millions de non-inscrits et 6,5 millions de mal inscrits, qui pour telle ou telle raison ne votent donc pas (source : France info ), et plus de 10 millions d'abstentionnistes (exactement 10.577.572)

    - Et les voix « contre lui » représentent plus du double des siennes : 4 millions de bulletins blanc ou nuls et 10 millions 644.000 pour Marine Le Pen.

    7 millions d'un côté, 24 de l'autre (ou des autres, mais peu importe, au fond) : les journaleux peuvent bien s'extasier, ils ont réussi leur coup, et la cléricature médiatique a bien imposé son candidat. Mais, dirait de Gaulle, les faits restent les faits, et on lui souhaite bien du plaisir ! 

  • La juste analyse ...

     

    Le journaliste François Bousquet, auteur de La droite buissonnière analyse la recomposition idéologique à droite. L'erreur de Marine Le Pen et de François Fillon est de s'être enfermés dans des discours économiques sans affronter la question de l'identité.

    FIGAROVOX / GRAND ENTRETIEN. - 12.05.2017

  • DEUX JOURS EN CONTRASTE : 13 - 14 MAI 2017

     

    Par Jacques Trémolet de Villers

     

    TRAVAUX DIVERS - Largeur +.jpgDans ces deux jours, des 13 et 14 mai 2017, se sont déroulés deux événements étonnamment et absolument contraires. Comme un contraste destiné à éclairer. Y-a-t-il une leçon ?

     

    Le premier évènement est la prise de fonction du nouveau président de la République.

    Forte majorité électorale. Fort consensus, malgré les débuts de fronde. Grand espoir suscité par une allure délibérément sérieuse, presque majestueuse, pleine de respect envers la fonction. Une fonction républicaine qui s’inscrit dans l’histoire de la Ve République.

    Chef des Armées. Command-car. Visite aux soldats blessés.

    Mais aussi, invitation du « compagnon » du policier tué sur les Champs-Elysées. Le « compagnon » est comme le veuf et la veuve.

    Emmanuel Macron avait placé sa campagne sous le signe de Jeanne d’Arc « Comme une flèche, sa trajectoire est nette, Jeanne fend le système et porte un rêve fou qui finit par s’imposer comme une évidence ».

    Il saluait en elle son « intuition de l’unité », alors que la France déchirée était « coupée en deux ».

    Dans son premier discours de Chef de l’Etat – le 14 mai, jour officiel de la Fête de Jeanne d’Arc – il dit « sa volonté constante de réconcilier et de rassembler l’ensemble des Français... ».

    On ne peut qu’adhérer à l’intention… mais la question vient « les réconcilier et les rassembler sur quoi ? »

    Sur Emmanuel Macron ?

    En Marche (Emmanuel Macron) … la République En Marche (Emmanuel Macron).

    C’est dans la droite ligne du fondateur de la Ve République, qui se considérait comme « l’incarnation de la légitimité » française... et s’était toujours fait « une certaine idée de la France ».

    Emmanuel Macron, est-il ce « centre de pureté, de vérité, autour duquel les énergies latentes viennent se grouper ? » ; est-il ce « peu, mais ce peu sera tout, un souffle, une lumière, une doctrine, une direction, une voix venue du fond de la conscience de la France et qui aille au-delà du présent ? »…

    Et sera l’analogue de ce que Jeanne fut ?

    Emmanuel Macron est-il, comme il l’a laissé entendre à Orléans, une Jeanne d’Arc pour notre temps ?

    Second événement, tout en contraste.

    Dans un local de la rue de Cléry « l’espace Cléry » ... deux à trois cents personnes, de tous âges, mais avec beaucoup de jeunes gens, débattent « du bien commun ».

    Le colloque est organisé par l’Action Française.

    Un invité de marque : le Prince Jean d’Orléans, héritier des quarante rois. L’intervention du Prince, comme celle des autres d’ailleurs, est sous la forme moderne d’un entretien « questions / réponses ».

    Le Prince évoque sa famille, sa femme, ses enfants, le prince Gaston, sept ans, à qui il apprend à bien planter ses radis… car la ligne n’est pas toujours droite… mais il est obligé de composer entre la nécessité de « planter bien droit les radis et aussi le désir de voir son fils y parvenir par lui-même, et donc, accepter que la ligne ne soit pas toujours impeccable… », car l’attention et la volonté propre, comme la satisfaction – et aussi le résultat – sont plus éducatifs pour l’enfant. C’est, bien sûr, une petite parabole sur la méthode capétienne.

    Après les radis, il parlera des poules et des poussins, puis du Domaine de Dreux, puis de la ville de Dreux, avec leurs expériences quotidiennes et modestes… dans le seul désir « d’améliorer l’entente entre les habitants, et de désamorcer les possibles explosions de haine. ».

    Après deux autres interventions, je dois conclure.

    Je dis en substance que notre « bien commun », aujourd’hui, dans cet espace Cléry, c’est le Prince, et sa famille, sa descendance … que le bien commun, nous ne l’avons ni choisi, ni élu, qu’il nous est donné par la nature et par l’histoire, c’est-à-dire par Dieu, et que notre honneur est de le servir.

    Je souligne le contraste entre « la campagne Macron », tirée au cordeau du marketing le plus moderne, et le Prince qui apprend à son fils à planter des radis…

    Le royaume de France, bien sûr, est du côté des radis… Mon neveu à qui je raconte l’anecdote me fait observer que radis, c’est la racine, celle dont se nourrissaient les serfs selon l’histoire officielle, au Moyen-âge « les paysans mangeaient les racines ».

    C’est aussi la racine d’un royaume dont « labourage et pâturage sont les deux mamelles ». Le contraste est absolu entre l’élu triomphant d’un monde hors-sol et l’héritier des quarante rois qui enseigne à son fils le plant de radis.

    Je ne peux pas rester au Banquet du soir où le Prince restera, mangeant, buvant et chantant avec les militants, après avoir téléphoné à la Princesse et dit en souriant « je reste, j’ai la permission ».

    Quelque soixante nervis « anti-fa » se présentent, armés de coups de poing américain et de barres de fer pour « casser la réunion ». Ils sont vigoureusement repoussés, avec les mêmes armes. Un blessé grave chez eux.

    L’organisateur, inquiet, s’excuse auprès du Prince, de ce trouble, mais le Prince, souriant, répond... « C’est normal, je m’y attendais. ». 

    18447013_1186577194785704_644037050458448161_n.jpgLe lendemain à 10h, défilé, de la place de l’Opéra à la statue de Jeanne. Un gros millier de personnes… les organisateurs pourraient le multiplier, mais je ne pense pas qu’on puisse dépasser ce chiffre.

    Des drapeaux de l’Action française, des portraits de Maurras, Bainville, Daudet … Des slogans, brutaux, comme tous les slogans, « A bas la ruine publique… ».

    Arrivée à Jeanne – Silence – Rassemblement – Discours.

    Je dis qu’à ce moment où, dans la cour de l’Elysée, la République triomphante installe son nouveau président, nous sommes au pied de Jeanne pour lui dire notre espérance.

    Notre espérance, c’est le petit prince de Dreux, qui apprend à planter ses radis et à élever ses poules. C’est notre histoire aussi simple et aussi pure qu’elle est humble et féconde. Elle est sainte aussi. Car Jeanne, c’est la sainteté là où on ne la trouve pas, dans la politique, dans la guerre et dans les tribunaux.

    Orléans, pour la guerre, Reims pour la politique, Rouen pour la justice et le martyre.

    La sainteté de Jeanne, dans la vie politique est dans un seul geste, à genoux devant le Dauphin, à Chinon, puis à genoux devant le Roi à Reims. « L’envoyée du Ciel met un genou à terre devant le Roi désigné », sans regarder à sa qualité personnelle – à sa prestance, à sa puissance matérielle, à ses chances de l’emporter.

    La sainteté en politique, c’est de servir … non seulement le royaume, la France… l’Etat… de entités abstraites, mais de servir celui qui incarne le bien commun de ces entités, le Roi.

    A qui ne sert pas quelqu’un, on ne peut pas faire confiance, car il ne sert que lui-même.

    Je regarde mes auditeurs. Ce n’est pas l’ENA, ni Polytechnique… c’est plutôt artisans, ouvriers, employés, smicards ou étudiants…Ce n’est pas « le peuple » des discours. C’est le peuple, en vrai.

    En puissance, c’est dérisoire.

    Dans l’instant, Macron est tout. Le Prince n’est rien.

    Mais, aujourd’hui, Macron est sans descendance. Sa postérité n’est que politicienne, par l’énarchie et les autres grandes écoles.

    Le Prince a deux fils et deux filles.

    Si ce n’est pas lui, comme il me l’a dit, il y a quinze ans, ce sera mon fils, ou mon petit-fils… mais cela sera, car « nous autres les rois, nous avons le temps avec nous… ».

    Entre les deux images, l’hésitation n’est pas permise. L’honneur, la joie, la beauté et la fécondité sont du coté du Prince et de son fils, de la poule au pot et des racines.

    Si c’était, comme dans la vie mystique, la méditation sur les Deux Etendards, celui de Jésus-Christ et celui du Prince de ce Monde, on ferait un choix absolu.

    Mais c’est dans la vie temporelle, tout est mélangé. On peut voir que l’espérance temporelle est du côté du Prince de l’enfance et des jardins, mais il n’est pas interdit d’y joindre une nécessaire compromission pratique avec le monde électoraliste et technologique, tel qu’il est.

    Encore que … ça se discute.

    Macron peut compter sur la République pour le paralyser, ou, au moins le canaliser… sauf à ce qu’il devienne dictateur… Auguste. ? ou Caligula. ?

    Ou autre chose … un bon intendant en attendant le maitre de maison ?

    Ou, malheureusement, un jeune homme trop doué, trop avenant, trop chanceux … que les médiocres s’acharneront à détruire.

    De toutes les façons, la seule issue, c’est le rien ou le royaume.

    Continuons le royaume. L’avenir est dans le jardin, comme le bonheur est dans le pré. 

  • Et la campagne nullissime qui dure encore, et encore, et encore ! Maintenant, les Législatives !  [2]

     

    Mur-bleu gds.jpg1. Comme son « père » Hollande, la première visite de Macron sera pour l'allégeance à la chancelière allemande. L'entretien aura lieu hors caméras, et en anglais : double symbole de l'abaissement de la France par le Système mortifère qui la déclasse inexorablement depuis 142 ans...

    2. Et les autres, et par exemple Mélenchon ? Eh ! bien, Mélenchon s'est parachuté à Marseille dans une circonscription facile, pas dans les quartiers Nord face à Ravier. Insoumis mais pas fou, Mélenchon !

    Et puis, il nous bassine avec sa « France insoumise » : la vraie France insoumise, c'est l'Action française ! Et si vous voulez un vrai insoumis, ne prenez pas Mélenchon pour guide, prenez Maurras !

    Mélenchon ne veut que « tourner la page » du Parti socialiste ; nous, c'est du Système que nous voulons « tourner la page » parce que, les vrais révolutionnaires, c'est nous. Mélenchon n'est qu'un pâle partisan du Système, mainteneur du « chaos figé des conservateurs du désordre. » 

  • La petite guerre des imams en France

    La Grande Mosquée de Lyon

     

    Par Péroncel-Hugoz

     

    peroncel-hugoz 2.jpgCela n’a pas fait les gros titres, surtout sur fond de frénésie présidentielle, mais les milieux musulmans de l’Hexagone en parlent…

    La première salve de cette « guéguerre » inter-islamique limitée à la France a été tirée le 29 mars 2017 avec la révélation d’un projet de « charte des imams », fixant les conditions d’exercice de leurs fonctions aux « conducteurs de prière » des 2.500 mosquées édifiées dans l’Hexagone depuis un quart de siècle. L’auteur collectif de ladite « charte » est le CFCM ou Conseil français du culte musulman (sunnite), animé par le notable marocain Anouar Kbibech, par ailleurs président du Rassemblement des musulmans de France, association réputée proche de Rabat. 

    Rappelons que selon les chiffres glanés par Mme A. Laurent, experte du fait religieux, et donnés par le site Clarifier, sur les 2.500 imams exerçant en France métropolitaine, environ 300 sont envoyés par des Etats comme le Maroc, l’Algérie, la Turquie, les autres étant des résidents ou des nationaux. Une petite minorité du total serait en mesure de prêcher en français, ce que répugneraient à faire certains imams pourtant carrément francophones. 

    Ambitions algériennes 

    Peu après l’envoi du projet de charte des imams, par le CFCM, aux mosquées de France, une réplique indignée est partie de la puissante Grande Mosquée de Lyon, fief du recteur algérien Kamel Kebtane, contestant au CFCM le droit de « s’ingérer dans les affaires intérieures des mosquées ». Suivi aussitôt par certains prédicateurs établis en France, le recteur de Lyon sait pourtant que l’Etat français attend depuis des années qu’un code de conduite unique « raisonnable » soit proposé aux imams afin d’écarter ceux qui vantent le djihad, le salafisme ou le wahhabisme, tout en dénigrant le soufisme, la religiosité populaire, les pèlerinages aux santons du bled. Sans parler de leur mépris affiché pour la façon de vivre des Français moyens. 

    Le statut préparé par le CFCM n’a apparemment rien de révolutionnaire ou de diviseur et essaie seulement de tracer le profil de prédicateurs adaptés à une société occidentale, tout en respectant les canons islamiques : « attachement aux valeurs universelles fondant la République française, aux principes de laïcité et de diversité des convictions et pratiques. Interdiction d’invoquer Dieu pour semer la terreur, etc.». La charte rappelle également que la prière musulmane n’est valable pour les pratiquants masculins que si elle est conduite par un imam mâle. Cette exigence rappelle, toutes proportions gardées, celle de l’Eglise catholique dont le chef, le pape, doit toujours être un homme. 

    Juste milieu 

    Les pratiquantes féminines peuvent avoir recours aux « Mourchidates », ces guides spirituelles habilitées à diriger la prière de leurs seules sœurs ; cette institution a été encouragée ces dernières années par des Etats comme l’Egypte ou le Maroc. La diplomatie religieuse de Rabat a aussi promu, sous le régime actuel, la notion d’« Islam du Juste Milieu » tirée du Coran et que le Maroc diffuse maintenant avec un certain succès en Afrique noire francophone, face au terrorisme de groupes armés comme Boko-Haram au Nigeria. 

    Sommet à l'Elysée 

    Gageons que l’indignation du recteur Kebtane est du moins en partie mue par l’opposition systématique d’Alger à toute initiative teintée de marocanité… Il y a sans doute aussi, pour le pouvoir algérien, l’idée de maintenir un rideau de fumée devant les négociations « secrètes », peut-être conclues à l’heure où nous écrivons, visant à transférer la Grande Mosquée de Paris à l’Etat algérien… 

    Une mosquée née pourtant d’une idée franco-marocaine à l’époque du maréchal Lyautey et du sultan Moulay-Youssef (1912-1927). Confiée ensuite par Paris à la lignée Boubakeur, issue d’un ancien élu Algérie française, socialiste et franc-maçon, rallié par la suite à l’Algérie algérienne, la fameuse mosquée parisienne a été peu à peu algérianisée de facto. Peut-être cette délicate question a-t-elle été évoquée le 2 mai 2017 lors du sommet de l’Elysée entre les chefs d’Etat français et marocain ? 

    A suivre donc ! 
     

    Documentation

    A. Laurent, L’Islam, Artège, Perpignan et Paris, 2017.

    L. Murr-Nehmé, Tariq Ramadan, Tariq Oubrou, Dalil Boubakeur. Ce qu’ils cachent, Salvator, Paris, 2017.

    S. Zeghidour, L’Islam en 50 mots, Desclée de Brouwer, Paris, 1990.

    Repris du journal en ligne marocain le360 du 12.05.2017

  • À la une • L'Action Française : Repenser le Bien Commun

     

    Compte-rendu Paris Vox

    Week-end chargé pour le mouvement patriote et monarchiste Action Française qui, outre son traditionnel cortège d’hommage à Jeanne d’Arc, organisait hier, samedi 13 mai, un colloque sur le thème « Refonder le Bien Commun ». Paris Vox était présent.


    Une salle lumineuse et élégamment décorée accueille un public nombreux où se mêlent toutes les générations. La forte proportion de jeunes gens surprendra d’ailleurs même l’observateur pouvant avoir une image un peu « poussiéreuse » du plus vieux mouvement politique français.

    L’assistance est en tout cas dense et attentive pour suivre les diverses interventions de très bon niveau. Au micro se succèdent des personnalités d’horizons divers, monarchistes ou non, mais tous précoccupés de l’avenir de la France et de la nécessaire reconstruction d’un « Bien Commun » tragiquement fragilisé aujourd’hui.

    La hauteur de vue et de perspective de la plupart des interventions tranchent radicalement avec la médiocrité racoleuse de la campagne électorale qui a mené à l’élection d’Emmanuel Macron.

    On s’interroge sur la définition du Ben commun, sur son évolution à travers le temps et les moyens de le refonder aujourd’hui.

    Ainsi Guillaume Bernard, maître de conférences à l’ICES, rappelle que « ce qui fait la légitimité d’un pouvoir c’est sa finalité et non son mode de désignation  ». Pierre-Yves Rougeyron, président du Cercle Aristote, s’inquiète lui de « l’état du peuple  » et de la « constitution interne d’individus chancelants  » et conclut, avec Bernanos, que l’urgence consiste à « refaire des hommes libres » avant même de s’interroger sur la forme ou la nature de l’Etat.

    sans-titre 2.pngC’est ensuite au tour de Gauthier Bes, co-fondateur des Veilleurs, de rappeler l’importance de la famille, de l’enracinement et du travail local, ainsi que le rôle crucial des « limites » et l’importance de l’écologie, la biosphère étant le « bien commun » par excellence.

    Après un entretien très applaudi avec le Prince Jean d’Orléans, duc de Vendôme et prétendant au trône, la discussion se porte sur les « bien communs immédiats ». Charles de Meyer, président de SOS Chrétiens d’Orient, et Gabrielle Cluzel, écrivain et journaliste à Boulevard Voltaire, présentent alors leur engagement dans le cadre de l’urgence social que nous connaissons actuellement.

    C’est enfin à Maître Trémolet de Villers de conclure la journée avant que la salle n’entonne « La Royale », hymne de mouvement monarchiste fondé par Charles Maurras. Une journée riche en enseignements et jalons intellectuels, et un indiscutable succès pour les organisateurs qu’une tentative d’agression par quelques dizaines « d’antifascistes » casqués et armés ne parviendra pas à troubler, ceux-ci se voyant rapidement dispersés et mis en fuite par les jeunes militants royalistes présents sur place. 

    Paris Vox

  • Le prince Jean de France au colloque du Cercle de Flore « Refonder le bien commun »

     

    Ce samedi 13 mai 2017, S. A. R. le prince Jean de France, duc de Vendôme était l’invité d’honneur du Colloque du Cercle de Flore « Refonder le bien commun », organisé par le mouvement monarchiste « Action Française ». Le temps fort de ce colloque ; retransmis en direct sur la chaine YouTube a bien-sûr été l’intervention de S. A. R. le prince Jean de France, lors d’un entretien passionnant et éclairant.

    Si vous n’avez pas pu entendre en direct l’héritier des quarante Rois qui ont fait la France nous parler du bien commun, vous pouvez revoir l’intervention du prince grâce à cette vidéo en ligne. Vous pouvez également visionner ci-dessous l’intégralité de l’enregistrement de ce colloque. 

    Patienter quelques dizaines de secondes, le temps du téléchargement.

    Pour une meilleure qualité de lecture, cliquez dans la vidéo sur l’icône paramètre et sélectionnez qualité 720p HD.

     

    Source : La Couronne

  • Et la campagne nullissime qui dure encore, et encore, et encore ! Maintenant, les Législatives !  [1]

     

    Mur-bleu gds.jpgMacron vient donc de nommer Edouard Philippe Premier ministre. Objectif (cynique) avoué : rééquilibrer sa barque, qui penchait dangereusement à gauche (En Marche a investi 24 députés PS), mais aussi disloquer ou fracturer « la droite ». De plus, (charité bien ordonnée...) Macron a aussi veillé à ce que soit investie la fille de sa femme (bien que ce soit comme suppléante) : vous avez dit « renouveau » ? Vous avez dit « politique autrement » ? Que ceux qui y ont cru ne viennent pas se plaindre ! 

    Déjà, en fin de semaine, le mauvais « feuilleton Bayrou » avait laissé entrevoir qu'avec Macron ce serait exactement comme avant, dans le fond ; seul changerait le regard enjôleur du jeune premier, par rapport à l'air de chien battu et à la voix pleurnicharde du précédent.

    Souvenez-vous, ce n'est pas vieux, c'était il y a à peine quelques jours.

    1. Bayrou n'est pas content : il n'a pas assez de circonscriptions gagnables (une quarantaine), donc pas assez de députés à attendre. Le chroniqueur de France info lâche le morceau : des députés, c'est de l'argent pour le Modem mais, surtout, Bayrou en voudrait un nombre suffisant (une centaine) pour pouvoir « faire chanter » Macron en permanence. En effet, la majorité que Bayrou souhaite à Macron ne pourrait rien faire sans les députés du Modem, s'ils sont assez nombreux, s'il avait, lui, Bayrou, assez de députés, donc un suffisant pouvoir de nuisance ; et ainsi Bayrou serait le vrai « maître des horloges » (expression chère à Macron). C'est beau, « la politique autrement », le « renouveau », le « changement des personnes » ! Et la France, là-dedans ? direz-vous, peut-être. Quoi, la France ? Ce n'est pas cela qui leur importe, aux politicards du Pays légal : c'est leurs propres intérêts, et leurs propres privilèges ! 

    2. Bayrou est content : alors Bayrou est allé « pleurer » et bomber le torse devant les caméras ; et, après trois jours de tragi-comédie, son « caca nerveux » a payé : Macron a cédé, inaugurant donc son règne par un acte de faiblesse, ce qui augure mal de la suite. Et qui laissera sûrement des traces, à la fois dans l'opinion et à l'intérieur du camp des « En marche » : c'était donc vers « çà » qu'ils se sont mis « en marche » ?...

    Bayrou a finalement réussi à imposer magouille et tripatouillage : tout ce dont la France ne veut plus (elle l'a assez montré avec le « dégagisme ») et tout ce que le jeune et sémillant « plus jeune président de la République » avait promis de jeter aux oubliettes. Ceux qui attendaient de l'élection de Macron une grande bouffée d'air pur n'ont eu que les exhalaisons méphitiques de la carambouille voulue par le dernier des caïmans. Le président du très confidentiel Modem a étalé, trois jours durant, l'indécent spectacle de sa rage politicailleuse sur les écrans : lamentable spectacle, discrédit toujours plus grand s'il est possible d'un misérable Pays légal, usé jusqu'au trognon... 

  • « La sale campagne » ? La seule véritable alternative ...

    Source : Action française Provence

  • Société & Actualité • Prendre de la hauteur

     

    par Gérard Leclerc

     

    2435494823.jpgPrendre de la hauteur en période de passion, ce n’est pas donné à tout le monde. Pourtant, c’est souvent la condition première de la lucidité.

    Durant cette campagne, qui se poursuit d’ailleurs, divers thèmes ont été traités sur le mode polémique. Y aurait-il donc une césure définitive entre les patriotes et les mondialistes ? Ceux qui sont attachés à la France en tant que sujet historique et ceux qui la considèrent comme un cadre suranné, rendu obsolète par les processus de la mondialisation ? Ou encore y aurait-il deux camps, celui de la générosité, de l’ouverture et celui de la peur, de la haine, de l’exclusion et du repli ? Il est pratiquement impossible, lorsqu’on est partie prenante dans une confrontation pour le pouvoir de prendre de la distance par rapport à ces qualifications catégoriques. Et pourtant, l’un et l’autre camp désignent des problèmes réels, des revendications ou des exigences qu’il serait dommage de ne pas prendre en considération. Non pas pour parvenir à une synthèse impossible ou à une réconciliation problématique, mais pour tenter une prise en compte générale des questions posées. Posées parce qu’elles sont incontournables.

    Philippe d’Iribarne, sociologue indépendant, s’est essayé, au Figaro d’hier, à cette prise en compte, et j’ai été sensible à son analyse, parce que justement elle prenait de la hauteur, ne méprisant personne, n’excluant aucun camp, sans pour autant se risquer à un « embrassons-nous Folleville » comme aurait dit l’excellent Labiche. Je ne puis résumer d’une formule sa grande page, je n’en retiendrai qu’un avertissement qui résume assez bien la substance de son propos. Sommes-nous condamnés à des solutions extrêmes, sans moyen terme pratique ? D’un côté l’ouverture sans limite, de l’autre la fermeture absolue ? « Qu’est-ce qu’en pratique un peuple ouvert ? Se réduirait-il à une foule informe ? Ou garde-t-il quelque chose de spécifique, un imaginaire, des rituels, des symboles, des mœurs, qui font que, par exemple, le peuple américain n’est pas le peuple anglais, le peuple finlandais n’est pas le peuple suédois. » Et puis attention, il arrive que les sociétés les plus ouvertes soient aussi les plus violentes. C’est la cohérence intérieure qui permet la paix civile. Voilà en tout cas de quoi faire réfléchir ! 

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 11 mai 2017

    France catholique

  • Livre • Les véritables enjeux des migrations de Jean-Paul Gourévitch

     

    Par Aristide Leucate

     

    3266751844.jpgÉnième ouvrage d’un expert devenu incontournable sur la question, railleront certains esprits chagrins qui, par cet aveu, montreront surtout qu’ils n’ont guère lu cette nouvelle étude de Jean-Paul Gourévitch.

    Pour clore le bec à ses dénigreurs aigris, l’on ajoutera que la problématique des migrations est, par définition, inépuisable, tant elle est mouvante et contingente et ne peut, scientifiquement, se fixer définitivement et immuablement dans le marbre des livres, fussent-ils des succès de librairie.

    Avec la clarté pédagogique et le regard distancié qu’on lui connaît, Gourévitch ne se borne pas à rappeler – et aussi à actualiser – les habituelles données chiffrées en la matière, mais offre au lecteur une vue élargie du phénomène migratoire qui sera au XXIe siècle ce que les totalitarismes que l’on sait furent au XXe.

    L’ouvrage, paru en début d’année, souhaite, dans le contexte de l’élection présidentielle, informer le citoyen pouvant se trouver égaré au milieu des « déclarations fracassantes, des promesses, des amalgames et des controverses dans lesquelles il est malaisé de se reconnaître ». Dont acte. L’auteur s’empresse même de « ne pas conclure » et invite fortement l’électeur à se défier tant de « l’information alternative [qui] n’est pas automatiquement véridique du seul fait qu’elle est alternative » que de « la classe politico-médiatique qui vous déverse ses informations chloroformées et ses analyses tiédasses ». Du Gourévitch pur jus qui, en dépit des procès d’intention qu’on a pu lui faire, à droite et à gauche, chez les mondialistes ou les souverainistes, dans le camp des « patriotes » comme dans celui des européistes, a toujours martelé son souci de se maintenir au-dessus de la mêlée. C’est ce qui le rend aussi insaisissable idéologiquement que parfaitement cohérent et à l’aise dans une démarche se voulant réellement impartiale.

    Partant, l’on retrouvera, dans une formule plus condensée, les chiffres, analyses, commentaires et prospectives déjà substantiellement exposés dans Les Migrations pour les nuls (First, 2014), véritable somme encyclopédique en un domaine où la saine politique cède trop facilement le pas à la vaine polémique. On se souviendra, par surcroît, que l’opus fut littéralement éreinté par les grands médias comme par l’Université. 

    L’intérêt du livre de Jean-Paul Gourévitch est, précisément, de n’occulter aucune facette de ce phénomène total des migrations européennes et internationales. On en veut pour preuve la bonne quarantaine de pages consacrées à l’expatriation, autre point aveugle des politiques migratoires publiques marquées d’un « relatif désintérêt », lors même, souligne-t-il, que « l’expatriation représente pour l’État, c’est-à-dire les contribuables, un coût sensiblement analogue à celui de l’immigration ».

    Par ailleurs, l’auteur tient pour « indiscutable » « l’accroissement en valeur absolue et en pourcentage de la population d’origine étrangère » tout en relevant, d’une part, les marges d’erreur des instituts officiels tels que l’INED ou l’INSEE, d’autre part, l’absence dommageable des statistiques ethniques. Ainsi, « n’est-il pas dangereux de casser le thermomètre quand on analyse un état de santé ? », lance, un brin ironique, notre chercheur qui, non sans avoir indiqué que « les immigrés seraient, fin 2016, autour de 8 millions, soit 12 % de la population », considère, nonobstant, que, le solde migratoire de l’immigration légale se situant aux alentours de 150.000 personnes annuelles, « nous sommes loin du grand remplacement [puisque] les quelque 15 à 22 % de la population d’origine étrangère résidant en France ont été constitués sur plus de trente ans ».

    Au lecteur, effectivement, de juger. Les yeux grand ouverts. 

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    Docteur en droit, journaliste et essayiste
  • Quand la Commission européenne s'en prend au « protectionnisme » de M. Macron.

     

    1345578492.2.jpgDimanche soir, toute l'Europe (du moins les gouvernements européens de l'Union et ses institutions) était « macroniste » : l'ancien ministre de l'économie de François Hollande était celui que tous semblaient espérer et tous voyaient en lui le nouveau sauveur de la construction européenne, et le disaient, le clamaient à l'unisson.

    Mais, une fois les lampions précocement éteints, l'Union européenne, comme dégrisée, dénonce la volonté affirmée dans son programme d'une certaine régulation de la mondialisation, ce qui est tout de même fort de café au regard de la situation actuelle, en particulier de l'usine Whirlpool et de la délocalisation spéculative pratiquée par la multinationale états-unienne, opération qui laisse plus de 280 personnes sur le carreau, sans compter les intérimaires et les sous-traitants. 

    Dans son édition du mercredi 10 mai et en ses pages économiques, Le Figaro (sous la plume de Jean-Jacques Mével) évoque de quoi il retourne, sans donner tort à M. Macron dans ce qui s'annonce comme l'un des premiers bras de fer du nouveau président avec Bruxelles et, peut-être, Berlin : « Emmanuel Macron jure qu'il ne soutient ni « la mondialisation naïve », ni le libre-échange à tout va. Et c'est un projet littéralement protectionniste du président élu qui commence à semer le trouble à Bruxelles, à Berlin et dans d'autres capitales du nord de l'UE : réserver les marchés publics du Vieux Continent aux entreprises qui localisent la moitié au moins de leur production sur le sol européen. » Fichtre ! Le grand mot est lancé, celui que M. Hollande vouait l'autre jour aux gémonies : protectionnisme. 

    En fait, ce « protectionnisme » évoqué par Le Figaro n'est pas un protectionnisme national mais bien plutôt un protectionnisme européen, que le journal rebaptise, comme pour enfoncer le clou, « patriotisme économique », formule jadis utilisée par M. de Villepin, aujourd'hui soutien du nouveau président. Mais, européen ou non, c'est toujours un sacrilège économique pour les grands prêtres de la mondialisation, qui voit dans cette proposition de M. Macron « une solution de facilité d'inspiration populiste », selon la formule lâchée, à en croire le quotidien de droite, « au plus haut de la Commission » (Juncker ? Moscovici ?). « C'est surtout le credo libéral que suit rigoureusement la Commission Juncker, en publiant ce mercredi ses « Réflexions sur une reprise en main de la mondialisation » (…).

    « Le document (…) reconnaît que « le revenu réel des classes moyennes a stagné dans l'UE durant la dernière décennie », avec un risque réel que « les inégalités s'accroissent encore, en même temps que la polarisation sociale ». La mondialisation et l'accélération technologique ne sont pas des mutations de tout repos. » 

    Ainsi, la Commission, dans sa grande bonté, « reconnaît » les conséquences sociales ennuyeuses de la mondialisation mais, surtout, pas question de toucher à ce tabou des temps (et des élites, ou supposées telles ?) contemporains : le dogme avant tout, l'idéologie d'abord, et tant pis pour les nouveaux « vaincus de l'intégration mondiale », qui pourront toujours se recycler dans une profession uberisée ou numérisée... Ce cynisme fait froid dans le dos, et il prépare les colères de demain, que cette même Commission qualifiera, avec une moue dégoûtée, de « populismes ». 

    Les dirigeants des institutions de l'Union européenne affirment ainsi que les évolutions en cours, y compris dans leurs aspects les plus socialement injustes, « ne peuvent être ni stoppées, ni inversées », ce qui me semble faire preuve d'un grand fatalisme et d'une absence de volonté (et de courage) dont, pourtant et a contrario, les mêmes n'hésitent pas à faire montre quand il s'agit d'appeler les États (dont, au premier rang, la France) à mener les fameuses « réformes » qui doivent libéraliser un peu plus la vie économique et sociale, au risque de créer de nouveaux déséquilibres et de nouveaux drames sociaux sur nos territoires. 

    Le texte de la Commission poursuit : « Si nous fermons nos frontières, les autres feront de même et tout le monde se retrouvera perdant », argument désormais classique des libre-échangistes et qui semble oublier que, hors d'Europe, la plupart des pays protègent leurs industries et leurs marchés des intrusions qui leur semblent menacer leurs propres populations et souveraineté économique. C'est ce dernier point que, d'ailleurs, souligne le journaliste : « L'idée, inscrite noir sur blanc dans le programme du candidat à l’Élysée, n'est pas nouvelle. L’État chinois et d'autres géants pratiquent le patriotisme économique sans arrière-pensée. Les États-Unis appliquent leur Buy American Act depuis 1933, quand l'instauration de barrières commerciales devait accélérer la sortie de la Dépression. Lors d'un autre passage à vide, un demi-siècle plus tard, le président Reagan a élargi la préférence nationale à l'industrie du transport de masse.(...)

    « La classe politique française, à défaut de maîtriser la mondialisation, se remémore à chaque élection qu'elle pourrait user de la commande publique comme un bras armé, notamment dans les transports et les chantiers d'infrastructure. » Cette proposition, si elle ne peut assurer à elle toute seule une stratégie économique face à la mondialisation, a au moins le mérite de remettre le politique et l’État au cœur du jeu, permettant la préservation des intérêts de l'économie nationale et des salariés français, ce qui n'est tout de même pas négligeable, me semble-t-il ! 

    ecudor.jpgEn tout cas, ce qui est certain, c'est que le nouveau président va devoir batailler ferme pour tenir ce qui n'était jusqu'alors qu'une promesse de campagne : si le protectionnisme européen n'est pas la solution idéale (et les salariés de Whirlpool en sont bien conscients, puisque le pays, la Pologne, qui va accueillir leurs machines et leurs emplois délocalisés appartient à l'Union européenne...), il peut apparaître comme une première protection utile pour maintenir une part du travail en France et garantir des règles sociales un peu plus favorables aux ouvriers français qu'aujourd'hui. 

    A l'inverse, si M. Macron cède aux oukases libre-échangistes de Bruxelles (et de Berlin ?), son quinquennat ne sera que la triste continuation du précédent et il n'aura aucune excuse à mes yeux et à mon cœur de royaliste social. Le test est d'importance : au-delà du président fraîchement élu, il concerne l'avenir économique et, en particulier, industriel de la France pour les décennies à venir. 

    Mais, il faudra sans doute penser plus loin que ce protectionnisme-là, pas totalement satisfaisant, et, dans le même temps, produire et consommer plus local... 

    Le blog de Jean-Philippe Chauvin

  • Éric Zemmour : « Macron, c'est Peter Pan à l'Élysée »

     

    BILLET - En quelques mots, quelques phrases, quelques brèves minutes, Zemmour a l'immense talent de mettre aussitôt en pleine lumière toute la nature d'un homme, de caractériser une situation, de la comparer aux précédentes, de marquer les évolutions intervenues, d'en envisager, pour l'avenir, les conséquences prévisibles. En un sens, il est un peu notre Bainville, « le grand Bainville », comme il dit. Son maître, qui est aussi le nôtre. [RTL, 9.05]. Cette analyse du cas Macron est exemplaire.   LFAR

     

     

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge 

    « Lors des cérémonies du 8-Mai, François Hollande a accueilli avec beaucoup de chaleur son successeur. "C'est l’accolade qui dit tout. L'accolade chaleureuse et pudique, l'accolade du père au fils prodigue qui rentre au foyer après une fugue de quelques mois, pour reprendre la boutique du paternel", décrypte Éric Zemmour, selon qui "Macron, c'est Peter Pan à l'Élysée". Traduction : "C'est le syndrome de la jeunesse éternelle, le Dieu de la société de consommation".

    Aux yeux du journaliste, notre président est "le produit d’une d’une société égalitaire où les pères d'antan, respectés, craints et parfois tyranniques, sont devenus au pire des copains, et au mieux des secondes mères, ou un fils de plus". Et Éric Zemmour de citer le psychanalyste Jacques Lacan, qui "nous avait prévenus, en disant que 'L'amour, c'est donner ce qu'on n’a pas à quelqu'un qui n'en veut pas. ». 

    Éric Zemmour

     

  • Jean Sévillia : Dernier discours officiel du Président Hollande - encore la repentance !

      

    L’historien Jean Sévillia replace le dernier discours de Hollande sur l’esclavage dans le contexte de la loi Taubira de 2001, qui a reconnu la traite négrière comme un crime contre l’humanité.

    Il dénonce aussi les mensonges de cette idéologie, le silence sur la traite des Noirs par les musulmans et les dernières propositions de loi de Cécile Duflot, de « l’agit-prop » maximaliste en faveur du versement de réparations aux victimes. 

     

     
     
     
    Rédacteur en chef adjoint au Figaro Magazine, membre du comité scientifique du Figaro Histoire, et auteur de biographies et d’essais historiques.