Trois articles sur Latécoère, dont l'un de Pierre d’Herbès : « L’OPA américaine sur Latécoère est un symbole de dépossession de notre patrimoine industriel »

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« Le premier procès Barbarin fut un grand procès pour les victimes du Père Preynat. Celui en appel pourrait être un grand procès pour le droit. » C’est Pascale Robert-Diard, de la rédaction du Monde, qui émet cette appréciation fondée sur une analyse précise de l’intervention de Joël Sollier, représentant du ministère public au Palais de justice de Lyon. Pour l’avocat général, l’archevêque de Lyon ne saurait être condamné pour non dénonciation d’agressions sexuelles, comme le voulait un certain nombre de victimes du Père Preynat. Ainsi dément-il le verdict du précédent procès, où le cardinal Barbarin avait été condamné à six mois de prison avec sursis. Pascale Robert-Diard affirme même que Joël Sollier s’est montré sévère à l’adresse des juges de première instance. N’a-t-il pas parlé d’une « chimère » juridique « qui ne répondrait qu’à un impératif idéologique dont les conséquences dévastatrices n’ont, à l’évidence, pas été suffisamment pesées » ?
Le long entretien accordé par le Président syrien Bachar Al-Assad à Paris-Match produit un redoutable effet de miroir. Il n’apprend rien de vraiment nouveau sur la Syrie dès lors qu’on s’est intéressé sérieusement au sujet depuis le début de la crise. Une armée étrangère, appelée à l’aide, ne peut à elle seule, surtout lorsqu’elle est essentiellement aérienne, assurer la victoire d’un gouvernement rejeté par une large majorité de sa population, et confronté à un soulèvement armé. Depuis 2011, le « régime » baasiste a toujours bénéficié du soutien d’une large partie du peuple syrien. L’image tronquée donnée par les médias français de la bataille d’Alep était révélatrice. Dans cette grande ville syrienne proche de la Turquie, alors qu’on se battait dans la moitié la plus ancienne de la cité que des bandes armées avaient occupée, dans l’autre, la plus moderne et la plus peuplée, le gouvernement légal et son armée sont toujours restés maîtres de la situation, même lorsque leur encerclement était complet. Lorsque la partie orientale a été libérée, ce fut une vague de liesse à l’ouest.
"On fait s'affronter ceux qu'on dit blacks blocs, qui n'en sont pas, et les forces de l'ordre" : Didier Maïsto, président de Sud Radio, a passé sa journée du samedi 16 novembre 2019 sur le terrain avec les Gilets Jaunes , à l'occasion de l'anniversaire du mouvement. Dans l'émission d'André Bercoff du 18 novembre 2019, il raconte ce qu'il s'est passé !
« Nous ouvrons là un mois de décembre qui promet, si l’on en croit la rumeur publique, d’être fort mouvementé, un an tout juste après le début de la longue protestation des Gilets jaunes qu’il nous est arrivé d’accompagner et d’encourager. Ainsi, nous pourrions paraphraser la célèbre formule de Rochefort : « La France compte aujourd’hui 66 millions de sujets, sans compter les sujets de mécontentement… »
Aujourd’hui, André Bercoff reçoit le politologue Jérôme Sainte-Marie pour son livre « Bloc contre bloc » (aux Éditions du Cerf).
Retour sur un scandale d'état
Vous avez lu ici-même la chronique de Marc Rousset, lundi dernier; vous apprécierez sûrement celle-ci, de Christian Vanneste, aujourd'hui : elle ne lui fait pas "suite", mais elle traite du même mal profond qui touche notre pays et qui, s'il a des racines "mondiales" tient aussi, pour une très large part, au Système néfaste qui déclasse inexorablement la France depuis son installation en 1875...
« C’était un désespéré. On le comprend, il avait prévu l’avenir ». C’est ainsi que de Gaulle jugeait Chateaubriand qu’il aimait au point de s’identifier à lui par ce pessimisme néanmoins actif face à un futur désespérant.
Le premier avait connu la chute irrémédiable de la monarchie légitime, le second le désastre militaire et politique le plus complet de l’histoire de France. L’un comme l’autre ont lutté avec intelligence contre la pente néfaste qu’ils avaient perçue, et ils l’ont fait avec l’orgueil présent chez tous ceux qui aiment la liberté. Un regard lucide sur l’avenir du monde et de notre pays nous ramène à cet état d’esprit.
Propriété de la société d’investissement française Ardian, le groupe Photonis a récemment été mis en vente, alors qu’il fait partie des entreprises stratégiques pour le ministère des Armées.
Ayant pris une longueur d’avance sur ses concurrents dans le domaine de la vision nocturne, avec sa caméra CMOS Kameleon, qui permet de filmer en couleur pendant la nuit, Photonis développe également des tubes de puissance pour les communications militaire ainsi que des composants pour le laser Megajoule [composante du programme « Simulation » de la dissuasion nucléaire], les satellites et les sous-marins nucléaires. Autant de bonnes raisons pour que les États-Unis s’y intéressent…