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Nous savons que cette décision est du domaine du symbolique puisque, au final, c'est l'Assemblée qui décide. Il n'empêche : pour cette fois et sur ce point, le Sénat a été à l'écoute du pays réel...
France info ouvre son "5/7" de ce matin avec l'annonce de l'entretien accordé par le président à VA, à paraître demain, et les principaux points sur lesquels il portera.
D'emblée le journaliste annonce la couleur : le président veut cajoler "sa jambe droite" : il va se montrer ferme sur l'immigration, il souhaite notamment plus d'efficacité dans les reconduites à la frontière, il va lutter contre l'immigration illégale, il va exiger un plus grand contrôle des soins, des actes médicaux auxquels ont accès les migrants.
Il va, il va, il va...
Il va surtout nous prendre pour ce que nous ne sommes pas !
La question sociale mérite que l’on y prête attention et que l’on y réponde, autant que possible et selon les règles d’une justice sociale que nombre de nos concitoyens semblent parfois avoir oubliée : il est vrai que la lecture des manuels scolaires ou universitaires démontrent une certaine négligence sur le sujet, comme on peut le constater dans les manuels de géographie de Première des nouveaux programmes qui n’évoquent la question du chômage en France, par exemple, que par le biais d’une photo ou d’un titre de presse, sans s’y attarder plus longuement, comme si les quelques cinq millions de Français confrontés à ce drame étaient destinés à l’invisibilité ! Comment pourrait-il en être autrement quand la mondialisation, vantée sous tous les angles et couplée avec une métropolisation conquérante, est présentée comme le progrès par excellence, ce progrès obligatoire et « évidemment accepté par tous » (ou presque), désormais un peu verdi par les projets dits de développement durable, un progrès auquel il faut s’adapter pour accroître « l’attractivité », nouveau maître-mot des programmes d’aménagement du territoire ? Du coup, chômeurs et territoires en déshérence ne sont plus vus que comme les « perdants de la mondialisation », formule dont, le plus souvent, on ne retient que le premier mot, péjorativement prononcé et compris comme symbole d’un échec à imputer, non au système économique ou politique, mais aux seuls chômeurs ou aux territoires désertés… Le plus grave est peut-être que cette opinion négative est intégrée par les victimes mêmes de cette situation, un peu de la même manière que lorsque les petits Bretons ou Basques étaient moqués pour leurs langues et coutumes particulières dans l’école de Jules Ferry, au nom d’un progrès qui, à l’époque, se déclinait dans les manuels scolaires sous la formule de « République une et indivisible », et qu’ils en développaient parfois un complexe d’infériorité.
En 2011, les militants du Groupe d'Action Royaliste apposaient cette affiche à Rennes et dans ses environs, et certaines personnes haussaient les épaules en la lisant : "cela n'arrivera jamais, voyons !"...
Et c'est arrivé dans de nombreux pays d'Europe, et cela risque bien d'arriver chez nous, même par des biais détournés...
Mais les choses semblent encore s'accélérer ces derniers jours : la Bundesbank, soutenue par la Commission européenne, veut aller plus loin encore que 67 ans : 69 ans sont maintenant évoqués pour l'ouverture légale des droits à la retraite, en Allemagne en attendant de l'étendre à toute l'Union européenne !
Nous avons passé dès mardi matin l'intégralité du débat passionnant de la veille au soir, sur CNews, entre Eric Zemmour et BHL : voici, extraites de ce long débat, les sept minutes où Zemmour défend l'Action française, parle de Bainville, remet les idées à l'endroit et la vérité à sa place...
Zemmour, dès la dixième minute, parle de Bainville et de l'Action française; dès la quinzième, il défend Maurras contre le pervers reproche d'antisémitisme (qui vient d'abord, hier, de la gauche, et, aujourd'hui, de l'Islam); à la minute 51.45 il remet l'Histoire à jour : 90% des combattants en 40 à Londres sont des gens de l'action Française et 90 % des collabos viennent de la gauche radicale...
BHL traite Zemmour d' "incendiaire de l'esprit", Zemmour lui rétorque qu'il est un Harry Potter, que les événements lui donnent toujours tort et que, par exemple, "l'Islam des Lumières est un oxymore" : bref, à gauche, le rêveur, à droite, celui qui voit les choses comme elles sont; qui parle de Bainville et de l'Action française, qui ont annoncé ce qui allait se passer... etc... etc...
Sur CNews, chez Morandini, ce vendredi 18 octobre, Esther Benbassa, qui défend le port du voile, affirme : "La République n'interdit pas les identités".
Donc, elle "est pour" le port du voile. CQFD...
C'est son affaire, mais qu'elle fasse preuve d'une ignorance aussi grande de ce qu'est "la République", que nous préférons aujourd'hui combattre sous le nom de "Système", cela laisse rêveur !
Car, n'en déplaise à madame Benbassa, le Système interdit bien de fait et combat les identités, si elles sont françaises et nées de l'Histoire, à commencer par l'identité chrétienne, qu'il veut exterminer et remplacer par... lui-même, se concevant comme une "Nouvelle religion républicaine" : c'est le sens de la fameuse expression : "l'an un de la République" - et de ses dérivés, comme "les soldats de l'An II" - qui signifie que l'on commence à dater les événements à partir de la Révolution, comme l'usage s'est répandu de le faire à partir de la naissance du Christ.
Voilà où on en est à Marseille (mais, en fait, partout en France...) : les élus de gauche ont refusé, la semaine dernière, d’installer une place Arnaud Beltrame dans le 15ème arrondissement de la cité phocéenne. Ils ont prétexté, d'abord, que "cette place n'était pas assez prestigieuse" mais ont très vite dit le fond de leur pensée : la population "locale" de ce quartier "populaire" prendrait cela pour "une provocation".
Deux remarques :
1. On sait ce que veulent dire les mots "population locale" et "quartier populaire" pour le parti immigrationniste/sanspapiériste : ils sont employés pour désigner ces populations entrant en France au rythme fou d'environ 450.000 par an, alors que les Français n'ont jamais été demandeurs d'une telle situation, ni consultés sur elle...
2. En, somme, être un héros français, donner sa vie pour les autres, c'est devenu "mal" ? C'est une "provocation" ?
Les élus de gauche ont aussi refusé parce que ce secteur est celui du Maire Rassemblement national, Stéphane Ravier.
Pourtant, Marseille est assez grande pour avoir deux endroits portant le nom du héros : deux, car il semble que la Ville a heureusement décidé de donner son nom à une grande artère centrale (peut-être l’avenue de la Timone, longeant l’hôpital de la Timone et le centre de la Gendarmerie de Marseille ( qui comprend notamment les logements des gendarmes de la ville...).
Mais la "tâche" reste pour les élus de gauche du Quinzième : il y a des symboles auxquels on ne touche pas...
Voilà que la police fait encore preuve d'un zèle étonnant contre ceux qui partagent ses maux.
L'Etat gaze les pompiers, au lieu d'aller gazer ceux qui ont fait que les pompiers se retrouvent face à des policiers.
Avec une telle schizophrénie, il est normal que les policiers continuent à se tirer des balles, à défaut de les tirer contre ceux qui les poussent à un tel acte.
Si la police, épuisée, humiliée, trahie, infiltrée, se décide enfin à la désobéissance, les Macron, Bergé, Schiappa, Castaner, Philippe et autre vermine illégitime n'auront plus aucune autorité concrète.
Et ce n'est pas l'armée, dans sa passivité, qui ira tirer sur la police.
Il appartient à la police de bousculer le cours de l'histoire et de faire tomber ce gouvernement de fou-furieux.
Et dans un élan patriotique - peut-on l'espérer ? - faire tomber ce régime infâme.
La société de vigilance qu’Emmanuel Macron souhaite susciter face aux périls qui nous menacent est très loin d’avoir trouvé sa formule adéquate. On cherche avec difficulté ce qui pourra la distinguer de la société du soupçon rejetée par le président, sans qu’il nous indique ce qui les oppose vraiment. Ce qui est sûr, c’est que « l’hydre islamiste » dénoncée porte à une sorte d’incandescence le débat public avec des questions inflammables. Parler d’immigration, tenter de comprendre la nature de l’islam et celle de ses désinences variées, c’est risquer l’explosion.