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Le portait du Pr Didier Raoult paru dans Marcelle il y a une semaine a explosé tous nos compteurs (plus de 100 000 lecteurs). Plus surprenant encore, il n’a donné lieu à aucune polémique. Le chercheur est actuellement au cœur de tous les débats pour la solution thérapeutique qu’il préconise. Hier matin, le Canard Enchaîné titrait même sur les menaces de mort dont il a fait l’objet. D’où cet exercice de questions-réponses auquel le virologue aujourd’hui le plus célèbre de la planète a bien voulu se plier car il connaît bien et depuis longtemps les journalistes qui le questionnent.
Le traitement à l’hydroxychloroquine prôné par le professeur Didier Raoult pour soigner les malades du Covid-19, est désormais autorisé par le gouvernement.
Sébastien Le Fol: Un conseil pour commencer, quel philosophe faut-il lire en confinement?
Michel Onfray: Ce peut être un stoïcien, car ils sont les philosophes du combat contre l'adversité par excellence: ils donnent des recettes pour lutter contre l'inquiétude, la peur, la crainte, l'angoisse, la vieillesse, la maladie, la souffrance, la trahison, la mort bien sûr. Je songe aux Pensées pour moi-même de Marc-Aurèle, aux Lettres à Lucilius de Sénèque, ou au Manuel d'Épictète. Mais, s'il ne fallait qu'un philosophe, ce serait Montaigne, qui, dans les Essais, les contient tous. Permettez-moi de signaler qu'une excellente version en français d'aujourd'hui a été publiée chez Bouquins Laffont-Mollat car le texte en ancien français du XVIe siècle n'est plus lisible en effet que par peu de gens. Toutefois, l'idée n'est pas de lire comme on lit sur la plage, en dilettante, légèrement, mais de façon soutenue, avec un crayon à la main et un petit cahier à disposition pour synthétiser, certes, mais surtout pour commenter ce qu'on lit et en faire un profit existentiel personnel.
Des cercueils dans une église de Serina, près de Bergamo en Italie, le pays le plus touché par la pandémie. 21 mars 2020 PIERO CRUCIATTI/AFP
La pandémie de coronavirus ébranle l’idéologie progressiste des sociétés modernes et sa prétention à tout résoudre, analyse le sociologe Michel Maffesoli.
La chute de l’activité économique consécutive à l’épidémie de coronavirus atteint une intensité jamais vue. Elle met en péril les montagnes de dette d’entreprises émises ces dernières années.
L’épidémie de coronavirus est mal tombée pour l’économie. Dès la fin d’année 2019 en effet, l’activité semblait avoir atteint un plafond. Dans la zone euro, le PIB n’avait augmenté que de 0,1% au dernier trimestre 2019 et la production industrielle allemande en décembre affichait un recul de 6,8% sur un an. Le Japon s’orientait déjà vers une récession. La Chine avait produit en 2019 son plus faible taux de croissance officielle en 30 ans (6,1%). Seuls les États-Unis, moins dépendants du reste du monde, sortaient du lot.
Zemmour, toujours inspiré par sa passion pour l’histoire militaire, explique que la France commence toujours mal les guerres.
Mais il oublie qu’elle peut aussi mal les terminer, lorsqu’elle est envahie et même totalement occupée.
La métaphore s’arrête là car personne n’imagine la victoire du virus. Avoir mal entamé cette guerre, c’est donc déjà l’avoir perdue parce que la France a montré qu’elle n’avait pas su opposer une stratégie efficace à l’épidémie et limiter le nombre de morts. La progression du mal aura été le révélateur d’un mal plus profond, celui de la décadence inexorable de notre pays de plus en plus criante malgré les rodomontades des politiques et le concert médiatique qui les accompagne.
En publiant un article (le 17.III.2020) sur elle, le journal Le Monde vole au secours d'Agnès Buzyn, ex-ministre de la santé qui a quitté le bunker du commandement général alors que, selon ses propres aveux, la guerre était certaine, qu'elle ferait quantité de morts et qu'elle se disait la seule à le savoir!
Or, les Français ne sont pas débiles: ils savent que ce qui s'écrit dans un journal se discerne bien plutôt entre les lignes que dans ce qui s'y trouve explicitement écrit.
Quelques phrases retiennent donc mon attention dans ce publireportage qui sauve (un peu) la dame et accable (beaucoup) Macron et les siens, comme si elle n'en avait jamais été. D'abord cette entrée en la matière: "Je me demande ce que je vais faire de ma vie." Ensuite, le plat de résistance: "Je n’ai plus de boulot." Enfin, le dessert, c'est une interrogation de la journaliste: "Si elle est encore à ce poste en 2022 et que Macron échoue, confie-t-elle à des proches, que restera-t-il de sa réputation?" Pauvre petite fille riche...
Depuis quelques jours, il est de bon ton d’affirmer ou d’espérer que, après cette crise, rien ne sera plus comme avant, et nombre d’articles évoquent cette possibilité, cette « bonne nouvelle » que je suis le premier à souhaiter. Le discours du président lui-même n’appelait-il pas à changer les choses, à en finir avec l’illimitation de la mondialisation ? En tout cas, il est bien certain que cette période étrange fournit nombre d’arguments crédibles et solides aux partisans d’un retour au local et d’une certaine distanciation du mondial lointain : retrouvons le sens du proche et des prochains, cela paraît désormais plus prudent et, surtout, nécessaire.
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La crise pandémique mondiale que nous vivons ne révèle pas seulement les graves défauts de nos dispositifs sanitaires. C’est tout le système mondialisé de notre économie qui se trouve incriminé avec la toute puissance des marchés financiers.
« Bobo, Euros, Dodo, c'est un système qui se délite. À cause des abrutis d'en haut qu'on ose encore appeler des élites » Message du personnel du CHU de Toulouse
Inspiré du clip : Orelsan - Basique Compositeur : Matthieu Le Carpentier Paroles : Jérémie Canzian Mixage : MA2MA
- le mari d’Agnès Buzyn, Monsieur Levy, participe à l’inauguration du laboratoire P4 à Wuhan d’où le virus est sorti; - avant cela, le même mari d’Agnes Buzyn s’est fâché avec Didier Raoult, en refusant les labels de l’INSERM au centre de recherche mondialement réputé (IHU) dirigé par le professeur Didier Raoult
A propos de la chloroquine et du Professeur Raoult, nous avons demandé leur avis à plusieurs de nos amis médecins, ou travaillant dans des laboratoires. Le premier à nous répondre (et nous l'en remercions chaleureusement) est Eric Bianchi Médecin, spécialiste MPR, médecin-chef.