Sur Sud Radio, Rambouillet : peut-on mieux protéger nos forces de l’ordre ?
Les Vraies Voix avec Philippe David, Philippe Bilger, Jean Doridot, Caroline Grima et Bruno Pommard, ex policier du RAID .
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Les Vraies Voix avec Philippe David, Philippe Bilger, Jean Doridot, Caroline Grima et Bruno Pommard, ex policier du RAID .
Gilles-William Goldnadel raconte l'instruction à décharge dont a bénéficié l'assassin de Sarah Halimi : "J'aurais préféré mille fois que la justice française fasse son travail... Je suis un avocat qui ne baisse pas la tête et je suis un juif qui ne baisse pas la tête. Nous avons eu droit à un déni de justice et même à une parodie de justice"
https://twitter.com/jwaintraub/status/1385300501672124416?s=20
La question sécuritaire est d’actualité, d’une part en raison du sentiment justifié des Français que les délits et les crimes augmentent, d’autre part parce que la Justice n’est pas à la hauteur de nos espérances. Et les récentes décisions intervenues, qu’il s’agisse de celle de la Cour de cassation dans l’affaire Halimi ou de celle de la cour d’assises de l’Essonne dans l’affaire de Viry-Châtillon, ne sont pas pour restaurer le climat de confiance.
Le débat du 10Heures-Midi de Valérie Expert avec Geneviève Göetzinger, Mathieu Alterman, Jean-Luc Bennahmias et Benjamin Cauchy.
La cour d’assises des mineurs de Paris a rendu son verdict, la semaine dernière, dans l’affaire des policiers brûlés de Viry-Châtillon. Huit condamnations à des peines de 10 à 20 ans d’emprisonnement et cinq acquittements en première instance. Un verdict insuffisant pour les avocats des policiers. Réaction d’Alexandre Langlois.
Huit condamnations à des peines de 10 à 20 ans d’emprisonnement et cinq acquittements en première instance. Cinq condamnations à des peines de 6 à 18 ans de prison et huit acquittements en appel. Tel est le verdict rendu par la cour d’assises des mineurs de Paris en appel, le 17 avril dernier, dans le cadre du procès dit des « policiers brûlés de Viry-Châtillon ».
Joann Sfar l’auteur du célèbre « Chat du Rabbin » réagit à l’hallucinante décision de la cour de cassation concernant l’assassinat sauvage de Sarah Halimi. Le déni concernant la montée de l’antisémitisme dans notre pays est peut-être aussi lié à un nouveau paradigme culturel, voire à un changement de civilisation. (NDLR)
Le débat du 10Heures-Midi de Valérie Expert avec Sophie de Menthon, Romain Colas, Patrick Mignon et Jean-Luc Touly.
Parmi les nombreux symptômes du mal qui touche notre pays, à savoir la perte de confiance des Français dans leur Etat, dans son avenir, et dans les institutions qui sont censées le préparer, l’un des plus graves est l’effondrement du jugement que nos compatriotes portent sur la Justice.
« Mon projet de loi a pour seul but de restaurer la confiance dans la justice » claironne Eric Dupond-Moretti. « Vaste programme ! » aurait répondu un ancien Président. Et de proposer, entre autres mesures, de filmer les procès, comme si la caméra pouvait être l’instrument de l’équité judiciaire ! C’est dérisoire.
La décision récente de la Cour de cassation confirmant l’absence de procès pour le meurtre sauvagement perpétré sur la personne de Mme Sarah Halimi par Kobili Traoré suscite, dans le public, une vive émotion, à la mesure de sa désapprobation. Je ne parlerai ici que du rôle du cannabis, que l’assassin avait largement consommé avant de commettre son crime.
Le garde des Sceaux Éric Dupond-Moretti a présenté sa réforme de la justice en 36 propositions parmi lesquelles la suppression des jurés populaires dans les cours criminelles. Un projet qu’il fustigeait pourtant lorsqu’il était avocat.
La Cour de cassation a confirmé que le discernement de Kobili Traoré était aboli au moment de l’assassinat de sa voisine de confession juive Sarah Halimi en raison, notamment, de sa consommation de cannabis. Il est donc « pénalement irresponsable ».
Réaction de Me Gilles-William Goldnadel, l’avocat de la famille de la victime.