Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
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(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
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Voici la "Une" du Lundi 20 Juillet 36 :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766400r
Il n'a fallu qu'un jour à l'A.F. pour adopter le bandeau qui figurera jusqu'à la victoire finale dans ses articles :
Maurras parle de cette "contre-révolution, dans "La Politique" (son premier paragraphe) mais c'est surtout Léon Daudet, ce jour-là, qui commentera le début de cette Guerre civile, avec son article "Choses d'Espagne" (dans les moitiés supérieures des deux colonnes de gauche); la plus grande partie des deux colonnes de droite est consacrées aux "nouvelles" d'Espagne (avec un "lire la suite en 2ème page, où elles se poursuivent sur la plus grande partie de la troisième colonne et le tiers supérieur de la quatrième); dans cette même deuxième page, et sur toute la première colonne, José LE BOUCHER donne un "Révolutions espagnoles" que vous lirez ci-après...
Art et essai : Le Temps d’aimer, un film français de Katell Quillévéré, avec Anaïs Demoustier (Madeleine), Vincent Lacoste (François) et Paul Beaurepaire (Daniel).
Le Temps d'aimer... Selon le synopsis, La réalisatrice "entraîne ses personnages dans le Châteauroux des années 50", c'est-à-dire à l'époque des Américains. Pour mon épouse, castelroussine pur jus qui côtoyait leurs enfants aux abris bus, ils faisaient partie du décor naturel. Elle se rappelle aujourd'hui son désarroi, son incompréhension quand, à 17 ans, en 1967, elle les a vus partir.
On lit dans le quotidien régional que Katell Quillévéré est venue ici rencontrer les témoins de cette période américaine. Elle n'a pas vu mon épouse mais elle a fouillé les archives et consulté les historiens locaux.
C'est donc avec enthousiasme et nostalgie que nous nous sommes rendus à cette avant-première qui a rempli à craquer les 328 places du cinéma d'art et d'essai de la ville.
Le Temps d'aimer ne fut pourtant pas le film que nous pensions aller voir, et avec nous sans doute la quasi-totalité des spectateurs.
En fait les G.I. en Berry ne sont que les figurants d'un drame et d'une tragédie qui ont "fritzé" le très bon film. Nous avons compati au drame de cette jolie serveuse, amoureuse d'un officier allemand et violentée, sous les ciseaux de la haine, par le camp du Bien. Nous avons partagé la tragédie du fruit illégitime de ces amours "collaborationnistes", ce" fils de Boche".
Ce n'était donc pas - je le répète- ce que nous pensions aller voir, mais la fiction aurait pu être nettement supérieure au documentaire.
Malheureusement, comme Flo, ce long-métrage (plus de 2h) est gâché par des scènes véritablement nauséabondes, non pas au sens galvaudé du politiquement correct relatif aux "heures les plus sombres de notre Histoire" mais celui du voyeurisme et même, pire que Flo, un voyeurisme d'urinoir.
Quand, à rebours de ce féminisme « metoo », plus porno que les hommes, elles sauront suggérer plutôt que se vautrer, Géraldine Danon et Katell Quillévéré seront sans doute de grandes réalisatrices.
Pour ma part, je retourne écouter Brassens :
"J'aurais dû prendre un peu parti pour sa toison
J'aurais dû dire un mot pour sauver son chignon
Pour sauver son chignon".
lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...
Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...
Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...
Aujourd'hui : Les Rois de France, aux origines du Palais et du Musée du Louvre... (tiré de notre Éphéméride du 8 Novembre)
(retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :
À la découverte du "Fonds lafautearousseau")
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
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Voici la "Une" du Dimanche 19 Juillet 1936, lendemain du soulèvement : pour l'instant, étonnée, comme tout le monde, par les évènements d'Espagne, L'Action française parle, naturellement, de "soulèvement"; ce n'est que le lendemain que, jusqu'à la fin, elle arborera le titre "La contre-révolution en Espagne"...
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766399z
Nous disons bien "étonnée" mais pas "surprise", car, en fait, l'A.F. était au courant de la mauvaise tournure que prenaient "les choses d'Espagne" : on le voit bien avec cette photo de notre Album Maîtres et témoins... (II) : Jacques Bainville, intitulée : Prévision de la guerre civile Espagnole... qui rapporte les lignes de Bainville dans L'Action française du 16 janvier 1936, juste avant les élections espagnoles, et alors qu'il ne lui reste plus que vingt-quatre jours à vivre ! Jusqu'au bout, notre immense Bainville aura conservé intacte sa lucidité et aura donné à tous un magnifique exemple de courage personnel face à la maladie qui l'emportait, inexorablement...
L'Action française n'est donc pas "surprise", à proprement parler, lorsqu'elle apprend qu'une révolte a éclaté dans le Maroc espagnol, et se contente, en ce premier jour, de donner une information générale, en employant souvent des conditionnels; dès le lendemain, le ton changera, et l'on parlera bien de la "contre-révolution"...
Voici d'abord la manchette de ce numéro du 19 Juillet :
Et le début des informations générales, dans la partie inférieure des deux premières colonnes de gauche (juste sous l'article de Léon Daudet)... :
(cliquez sur l'image pour l'agrandir)
D'accord avec Gilbert Collard :
A l’affiche : Napoléon, un film anglais de Ridley Scott, avec Joaquin Phoenix dans le rôle-titre, et Vanessa Kirby (Joséphine de Beauharnais).
Du général Bonaparte à son épouse :
Nice, le 10 germinal, an IV (30/03/1796)
« A la tête des troupes, en parcourant les camps, mon adorable Joséphine est seule dans mon cœur, occupe mon esprit, absorbe ma pensée ».
Il n’empêche que de réduire Napoléon, et 28 ans d’Histoire, à Joséphine et aux expéditions militaires avec 3 millions de morts…
« c’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire… Oh ! Dieu !... bien des choses en somme ».
Mais, c’est vrai que Ridley Scott n’est plus un jeune homme, et que, fils de la perfide Albion, il ne pouvait pas traiter avec panache celui qui fut l’ennemi juré de l’Angleterre.
C’est vrai aussi que ce long-métrage est déjà fort long (2h38) et que l’on parle d’une version de 4H30, qui en dirait forcément davantage…
J’ai déjà écrit que nul ne sait dans quel camp il aurait été s’il avait vécu tel ou tel événement historique… On ne peut que constater l’héritage, et ignorer ce que celui du camp adverse aurait été.
Il faut donc se contenter de recenser les faits – ceux que l’on connaît ! – et de les caractériser, aujourd’hui, sans savoir quelle aurait été notre interprétation et notre appréciation à l’époque.
Ce Napoléon se présente comme une succession de tableaux, de durées variables selon ce qu’ils racontent, plus ou moins intéressants, qui se caractérisent généralement, précisément comme dit ci-dessus, par l’absence de panache, avec certaines scènes regrettables, et inutiles, de « relations amoureuses » interdisant de montrer ce film aux enfants.
Dommage car, malgré certaines facilités cinématographiques et quelques « libertés » historiques, cette fiction aurait pu être une bonne introduction à une étude sérieuse d’une période importante de l’Histoire de France et de l’épopée d’un Homme d’Etat qui ne laisse personne indifférent et, quoiqu’on en pense, nous change des ludions quinquennaux que vous savez.
Sur Europe 1, l'hommage de Gaspard Proust à Thomas :
https://x.com/QueenFirmAction/status/1729826616975503658?s=20
(retrouvez notre sélection de "Documents..." dans notre Catégorie "Documents pour servir à une histoire de l'URP"...)
1989 : René Sédillot vient présenter, dans notre local du 50, rue Pavillon "Le coût de la Révolution française"...
Comment mieux présenter cet exceptionnel ouvrage ? Voici un document d'archive, rare, voire exceptionnel : sa qualité technique est loin d'être fameuse, mais il date de 1989 ! C'est évidemment son fond qui en constitue l'intérêt, et nous demandons aux auditeurs de passer sur les imperfections techniques évidentes, pour aller à "la substantifique moelle...".
Il s'agit ici d'une conférence prononcée à Marseille, au siège de la Fédération Royaliste Provençale, juste avant les célébrations du bi-centenaire de 1989, par un René Sédillot très en forme.
On rappellera juste que René Sédillot fut, pendant de longues années, le directeur de La vie française, l'un des principaux journaux économiques de l'époque.
Dans son Discours aux Lucs sur Boulogne (le premier de nos Grands Textes), Soljénitsyne explique la malfaisance de toute révolution, de la nôtre en particulier. Il critique ses racines idéologiques elles-mêmes, les illusions des Lumières, la devise de notre République, les "organisateurs rationalistes du bonheur du peuple"....
Il écrit, entre autres :
"...C'est le XXème siècle qui a considérablement terni, aux yeux de l'humanité, l'auréole romantique qui entourait la révolution au XVIIIème. De demi-siècles en siècles, les hommes ont fini par se convaincre, à partir de leur propre malheur, de ce que les révolutions détruisent le caractère organique de la société, qu'elles ruinent le cours naturel de la vie, qu'elles annihilent les meilleurs éléments de la population, en donnant libre champ aux pires. Aucune révolution ne peut enrichir un pays, tout juste quelques débrouillards sans scrupules sont causes de mort innombrables, d'une paupérisation étendue et, dans les cas les plus graves, d'une dégradation durable de la population.
Le mot révolution lui-même, du latin revolvere, signifie rouler en arrière, revenir, éprouver à nouveau, rallumer. Dans le meilleur des cas, mettre sens dessus dessous. Bref, une kyrielle de significations peu enviables. De nos jours, si de par le monde on accole au mot révolution l'épithète de "grande", on ne le fait plus qu'avec circonspection et, bien souvent, avec beaucoup d'amertume.
Désormais, nous comprenons toujours mieux que l'effet social que nous désirons si ardemment peut être obtenu par le biais d'un développement évolutif normal, avec infiniment moins de pertes, sans sauvagerie généralisée. II faut savoir améliorer avec patience ce que nous offre chaque aujourd'hui. II serait bien vain d'espérer que la révolution puisse régénérer la nature humaine...."
Comme en écho à ces propos, René Sédillot se penche, lui, justement, sur le coût de la révolution. Le mot "coût" ne devant bien évidemment pas être pris dans sa seule acception économique...
René Sedillot est "présenté" par Pierre Chauvet, Président de l'Union Royaliste Provençale (à droite, sur l'écran) et par François Davin (à gauche)
(Conférence tenue dans les locaux l'Action Française de Marseille en 1989, dans le contexte des célébrations du bicentetaire de la Révolution française)
Cannes 2023 : The old oak, un film anglais de Ken Loach, avec Dave Turner (TJ Ballantyne, propriétaire du pub, The old oak) et Ebla Mari (Yara, migrante syrienne).
Contre le feu, je ne manifeste pas avec les pyromanes...
Et ceux-ci d'ailleurs manifestent pour ne pas agir.
C'est donc sans aucun complexe que, ce dimanche 12 novembre, nous sommes allés au cinéma, nous abriter de la pluie sous un vieux chêne.
Hélas le vieux chêne de Ken Loach n'est pas celui de Vincennes au pied duquel St Louis rendait la justice .
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The old oak est le 3ème opus d'une sorte de trilogie filmée dans le Nord-est de l'Angleterre qui fut le théâtre d'une grande grève des mineurs sous Margareth Thatcher en 1984.
Dans Moi, Daniel Blake le réalisateur dénonce une bureaucratie incapable de se mettre à la place d'un malheureux artisan qui a travaillé toute sa vie et se retrouve au chômage à la suite d'une maladie.
Dans Sorry, we missed you, il dénonce l' « uberisation » c'est-à-dire l'exploitation de travailleurs que l'on qualifie d'indépendants alors que, sans aucune protection sociale et avec des revenus misérables, ils sont soumis à des cadences infernales imposées par des employeurs sans foi ni loi.
Ken Loach est évidemment un militant de gauche, très à gauche, un anglais opposé aux gouvernements conservateurs des Tories, ou social-démocrate de Tony Blair. Il n'empêche que ses deux premiers films, décevants par ailleurs, mènent des bons combats... ce n'est pas le cas du troisième qui n'est qu'un prospectus cinématographique manichéen pour l'accueil des migrants. Sylvie Binet, Secrétaire général de la CGT, en a d’ailleurs fait l’éloge – « un film comme ça, ça vaut 100 000 tracts » -, ce que confirme « le journal des curés de gauche » (de Gaulle), La Croix, qui lui attribue 4 étoiles (« chef-d’œuvre »).
A vous de juger.