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  • La guerre en Ukraine à un tournant, par Antoine de Lacoste

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    Vingt et un mois après le déclenchement de la guerre en Ukraine, le conflit semble être à un tournant. La croisade occidentale lancée contre la Russie sous la houlette de Washington a clairement échoué, et dans tous les domaines.

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    Oui, comme nous l'avons déjà dit et écrit dans ces colonnes, et même si nous ne croyons plus au Père Noël depuis longtemps (ni au sujet d'Attal, ni au sujet de personne...) nous sommes d'accord avec ce que dit Vincent Trémolet de Villers sur Gabriel Attal, ministre :

    "...Gabriel Attal devra faire ses preuves à l'examen mais il est impossible de ne pas lui donner à la fin du premier trimestre les encouragements du conseil de classe...

    ...@GabrielAttal, c’est l’anti Pap…Ndiaye mais c’est aussi, malgré les apparences l’anti-Macron. Ni déni, ni "en même temps", parole performative plutôt que verbe à moitié vide. Le ministre de l'Education Nationale fait le contraire du chef de l'Etat en faisant mine de l’imiter..."

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  • Grandes "Une" de L'Action française (4/13): Espagne, 18 Juillet 1936, la Tradition se soulève contre la Révolution...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du Mercredi 22 Juillet 1936 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766402h

    et sa manchette, qui se passe de commentaire(s) :

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    • Maurras consacre le premier paragraphe de sa "Politique" ("I. Une guerre de religion") à la Guerre qui vient de débuter :

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  • "Louis XIV, ou la grandeur française..." Chez Les Éveilleurs, Philippe de Villiers et son Roman du Roi-Soleil...

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    "50 ans après l’Archipel du Goulag, le cri de Soljenitsyne résonne toujours..." Bravo à Eugénie Bastié de l'avoir rappelé :

    (extrait vidéo Europe 1, 3'47)

    https://x.com/EugenieBastie/status/1731586835070013899?s=20

    "...Il y a 50 ans était publié en décembre 1973 à Paris L’Archipel du goulag, un livre qui allait changer la face du monde. Ce livre n’a pas pris une ride. Il faut le lire. D’abord parce qu’il nous rappelle la cruauté et l’horreur des crimes communistes que certains voudraient toujours occulter. Ensuite, parce qu’en Russie aujourd’hui, Soljenitsyne n’est plus lu. Certains réclament même qu’il ne soit plus étudié à l’école. Le régime poutinien voudrait occulter cette mémoire du goulag au profit d’une nostalgie de la Russie soviétique.  Enfin, il faut lire Soljenitsyne parce qu’au-delà de la dénonciation d’un système politique, c’est une œuvre littéraire au même titre que celle d’Homère, Dante ou Primo Lévi. C’est un poème sur la fabrique de la violence qui nous rappelle que le bourreau peut sommeiller en chaque homme. C’est une description minutieuse de la fabrique du mensonge qui nous parle encore aujourd’hui, à l’heure où certains refusent toujours, par idéologie, de nommer le réel..."

    P.S. : rappelons au lecteur intéréssé que c'est avec Soljénitsyne que nous avons commencé notre série de Grands Textes (49, pour l'instant...) :

    GRANDS TEXTES (1) : Discours intégral d'Alexandre Soljenitsyne en Vendée.

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  • Grandes "Une" de L'Action française (3/13): Espagne, 18 Juillet 1936, la Tradition se soulève contre la Révolution...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du Mardi 21 Juillet 1936 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7664014

    Ni Daudet ni Maurras ne parlent, dans ce numéro de "La contre-révolution en Espagne", où "la situation reste confuse", dit le journal...

    Les nouvelles occupent la partie supérieure des deux colonnes de droite, avec un "lire la suite en 3ème page", où elles occupent quasiment les trois premières colonnes de gauche...

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  • Au cinéma : Monsieur le Maire, par Guilhem de Tarlé

    Monsieur, le Maire - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Monsieur le Maire, un film de Karine Blanc et Michel Tavares, avec Clovis Cornillac (le maire, Paul Barral), et Eye Haïdara (Joe Lynn).

    Monsieur le Maire … Adjoint au maire de ma commune, je ne voulais évidemment pas manquer ce long-métrage que je pensais être un docu-fiction sur le dévouement de ces maires de petits villages qui, malgré leurs impératifs, leurs obligations et leurs soucis personnels, familiaux et professionnels, doivent être disponibles 24h/24 au service de leurs concitoyens et répondre immédiatement à leurs attentes, légitimes ou non.

    A peine élu, au  lendemain de son investiture, alors que le maire sortant, et sorti, nous avait remis du bout des doigts les clefs de la mairie, notre nouvel édile, sans aucune expérience comme toute sa liste, a été interpellé pour un vol de poubelle, un chien qui aboie et une reconnaissance de paternité… ce n’était que le début, avant de découvrir les récriminations contre l’éclairage public, la gestion des déchets verts, l’entretien du cimetière, la vitesse des voitures dans la commune, les canalisations qui se bouchent ou qui éclatent, les querelles de voisinage, l’école, les associations, la gestion des agents communaux et enfin les ambitions et incompatibilités d’humeur à l’intérieur même du conseil municipal… sans compter la centralisation de la « communauté d’agglomération » qui prend la main progressivement sur les compétences de la commune avec une « réunionite » permanente qui mobilise les élus !

    Au lieu de cela, ce long-métrage porte quasiment exclusivement sur la désertification bien réelle des campagnes qu’il faut donc revitaliser comme le dit Monsieur le Maire « avec des vrais gens qui font des enfants ».
    Mais on assiste alors à un scénario de pure propagande sur un « vivre ensemble » bisounours avec le Grand remplacement et les cas sociaux, que l’on dissémine sur tout le territoire.

    En fait, je suis fautif, coupable de ma naïveté…
    j’aurais évidemment dû me méfier,  puisque je savais que les maires du département avaient été invités à une séance gratuite (financée par nos impôts) pour voir ce film… et recevoir ainsi la « bonne parole »…
    Jamais je n’aurais dû aller voir cette production sans avoir regardé la bande-annonce.
    il ne me reste qu’à me consoler d’avoir perdu ainsi mon temps et mon argent, et de ma fureur de m’être ainsi fait piéger, en vous écrivant en toute conscience : Surtout n’y allez pas !

    Hélas, cette réalisation est inspirée de faits réels… Pauvre Monsieur le Maire !

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

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    Le terroriste/assassin islamiste "Iman", franco-iranien (mais "franco de "papiers" et de plastique seulement), aurait pu et dû être déchu de sa nationalité française (légale non légitime) : la Loi  le permet parfaitement.
     
    Le Système, qui nous impose depuis cinquante ans une dé-francisation du Pays par l'immigration massive qu'il a voulu et organisée, et qu'il continue de vouloir et d'organiser (d'amplifier, même...) le Système, donc,  a préféré laisser ce "danger public" en liberté : liberté de nuire comme tant d'autres du même tonneau, revenus de Syrie, radicalisés terroristes ou ayant été en contact avec des terroristes de l'EI et ayant essayé de perpétrer des attentats.
     
    Ce qu'il faut dire et répéter sans cesse aux Français, c'est qu'il n'y a pas une faiblesse de l’État face à l’islamisme : les forces de l’ordre et le renseignement avaient tout pour empêcher cet attentat, ont tout pour empêcher les suivants. 
     
    MAIS C'EST CE SYSTÈME QUI EST RESPONSABLE ET COUPABLE DE CETTE SITUATION,
    QU'IL A LUI-MÊME CRÉÉE,
    ET C'EST CE SYSTÈME QU'IL FAUT DÉNONCER ET DÉTRUIRE
    POUR L'EMPÊCHER DE CONTINUER À NUIRE À LA FRANCE ET AU PEUPLE FRANÇAIS !

     

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  • Grandes "Une" de L'Action française (2/13): Espagne, 18 Juillet 1936, la Tradition se soulève contre la Révolution...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du Lundi 20 Juillet 36 :

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766400r

    Il n'a fallu qu'un jour à l'A.F. pour adopter le bandeau qui figurera jusqu'à la victoire finale dans ses articles :

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    Maurras parle de cette "contre-révolution, dans "La Politique" (son premier paragraphe) mais c'est surtout Léon Daudet, ce jour-là, qui commentera le début de cette Guerre civile, avec son article "Choses d'Espagne" (dans les moitiés supérieures des deux colonnes de gauche); la plus grande partie des deux colonnes de droite est consacrées aux "nouvelles" d'Espagne (avec un "lire la suite en 2ème page, où elles se poursuivent sur la plus grande partie de la  troisième colonne et le tiers supérieur de la quatrième); dans cette même deuxième page, et sur toute la première colonne, José LE BOUCHER donne un "Révolutions espagnoles" que vous lirez ci-après...

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  • Au cinéma : Le temps d'aimer, par Guilhem de Tarlé

    Critique film - LE TEMPS D'AIMER - Abus de Ciné

    Art et essai : Le Temps d’aimer, un film français de Katell Quillévéré, avec Anaïs Demoustier (Madeleine), Vincent Lacoste (François) et Paul Beaurepaire (Daniel).

    Le Temps d'aimer...  Selon le synopsis, La réalisatrice "entraîne ses personnages dans le Châteauroux des années 50", c'est-à-dire à l'époque des Américains. Pour mon épouse, castelroussine pur jus qui côtoyait leurs enfants aux abris bus, ils faisaient partie du décor naturel. Elle se rappelle aujourd'hui son désarroi, son incompréhension quand, à 17 ans, en 1967, elle les a vus partir.

    On lit dans le quotidien régional que Katell Quillévéré est venue ici rencontrer les témoins de cette période américaine. Elle n'a pas vu mon épouse mais elle a fouillé les archives et consulté les historiens locaux.
    C'est donc avec enthousiasme et nostalgie que nous nous sommes rendus à cette avant-première qui a rempli à craquer les 328 places du cinéma d'art et d'essai de la ville.
    Le Temps d'aimer ne fut pourtant pas le film que nous pensions aller voir, et avec nous sans doute la quasi-totalité des spectateurs.
    En fait les G.I. en Berry ne sont que les figurants d'un drame et d'une tragédie qui ont "fritzé" le très bon film. Nous avons compati au drame de cette jolie serveuse, amoureuse d'un officier allemand et violentée, sous les ciseaux de la haine, par le camp du Bien. Nous avons partagé la tragédie du fruit illégitime de ces amours "collaborationnistes", ce" fils de Boche".


    Ce n'était donc pas - je le répète- ce que nous pensions aller voir, mais la fiction aurait pu être nettement supérieure au documentaire.
    Malheureusement, comme Flo, ce long-métrage (plus de 2h) est gâché par des scènes véritablement nauséabondes, non pas au sens galvaudé du politiquement correct relatif aux "heures les plus sombres de notre Histoire"  mais celui du voyeurisme et même, pire que Flo, un voyeurisme d'urinoir.

    Quand, à rebours de ce féminisme « metoo », plus porno que les hommes, elles sauront suggérer plutôt que se vautrer, Géraldine Danon et Katell Quillévéré seront sans doute de grandes réalisatrices.

    Pour ma part, je retourne écouter Brassens :

    "J'aurais dû prendre un peu parti pour sa toison
    J'aurais dû dire un mot pour sauver son chignon
    Pour sauver son chignon".

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  • À la découverte du fonds lafautearousseau (69) : Les Rois de France, aux origines du Palais et du Musée du Louvre...

    lafautearousseau, c'est plus de 28.000 Notes ou articles (et autant de "commentaires" !), 21 Albums, 49 Grands Textes, 33 PDF, 16 Pages, 366 Éphémérides...

     

    Il est naturel que nos nouveaux lecteurs, et même certains plus anciens, se perdent un peu dans cette masse de documents, comme dans une grande bibliothèque, et passent ainsi à côté de choses qui pourraient les intéresser...

    Aussi avons-nous résolu de "sortir", assez régulièrement, tel ou tel de ces documents, afin d'inciter chacun à se plonger, sans modération, dans ce riche Fonds, sans cesse augmenté depuis la création de lafautearousseau, le 28 février 2007...

    Aujourd'hui :  Les Rois de France, aux origines du Palais et du Musée du Louvre... (tiré de notre Éphéméride du 8 Novembre)

    (retrouvez l'ensemble de ces "incitations" dans notre Catégorie :

    À la découverte du "Fonds lafautearousseau")

     

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     
    Après Crépol, Grenelle; et demain, où ?
     
    Oui, c'est clair, Macron et son semble-gouvernement sont complètement hors-sol et déconnectés des tristes réalités du Pays réel qu'eux et leur Système imposent et infligent aux Français...
     
    Du débat Philippe de Villiers / Geoffroy Lejeune :
     
    "Emmanuel #Macron est complètement perdu : il ferait mieux de s’occuper du réchauffement de #Crépol et de la #France plutôt que de la #COP28. A un moment donné, la France silencieuse va se lever et dire : "Maintenant ça suffit, vous êtes des bons à rien !" Je le crains. Nous sommes au bord de l'abîme et le Gouvernement ne voit rien. Ce sont des marins d'eau douce qui continuent leur partie de cartes sur le pont du Titanic !"
     
    (extrait vidéo 2'19)
     
     
    L'émission complète (44'20) :
     

     

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  • Grandes "Une" de L'Action française (1/13) : Espagne, 18 Juillet 1936, la Tradition se soulève contre la Révolution...

     

    (retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")

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    Voici la "Une" du Dimanche 19 Juillet 1936, lendemain du soulèvement : pour l'instant, étonnée, comme tout le monde, par les évènements d'Espagne, L'Action française parle, naturellement, de "soulèvement"; ce n'est que le lendemain que, jusqu'à la fin, elle arborera le titre "La contre-révolution en Espagne"...

    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766399z

    Nous disons bien "étonnée" mais pas "surprise", car, en fait, l'A.F. était au courant de la mauvaise tournure que prenaient "les choses d'Espagne" : on le voit bien avec cette photo de notre Album Maîtres et témoins... (II) : Jacques Bainville, intitulée : Prévision de la guerre civile Espagnole... qui rapporte les lignes de Bainville dans L'Action française du 16 janvier 1936, juste avant les élections espagnoles, et alors qu'il ne lui reste plus que vingt-quatre jours à vivre ! Jusqu'au bout, notre immense Bainville aura conservé intacte sa lucidité et aura donné à tous un magnifique exemple de courage personnel face à la maladie qui l'emportait, inexorablement...

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    L'Action française n'est donc pas "surprise", à proprement parler, lorsqu'elle apprend qu'une révolte a éclaté dans le Maroc espagnol, et se contente, en ce premier jour, de donner une information générale, en employant souvent des conditionnels; dès le lendemain, le ton changera, et l'on parlera bien de la "contre-révolution"...

    Voici d'abord la manchette de ce numéro du 19 Juillet :

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    Et le début des informations générales, dans la partie inférieure des deux premières colonnes de gauche (juste sous l'article de Léon Daudet)... :

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    (cliquez sur l'image pour l'agrandir)

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  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...

     

    D'accord avec Gilbert Collard :

    "La ligue des droits de l’homme saisit la justice pour faire retirer la crèche de Perpignan; la même ligue qui défendait la liberté d'exhiber burqa et burkini dans l’espace public : c'est la ligue de la laïcité uniquement contre les chrétiens !"
     
     
    Ils n'ont pas honte, ces gens-là ?
     
    Ces gens-là n'iront pas travailler le 25 décembre, célébrant ainsi - volens, nolens... - la naissance de Notre Seigneur Jésus-Christ, le Père tout puissant, vrai Dieu né du vrai Dieu... et par lui tout a  été fait...
     
    Ces gens-là n'iront pas travailler non plus le 15 Août, jour de l'entrée au Ciel de la Vierge Marie...
     
    Ces gens-là n'iront pas travailler non plus le Jeudi de l'Ascension de ce même Jésus qui est monté au Ciel, où il siège à la droite du Père...
     
    Ces gens-là n'iront pas travailler non plus le jour de la Toussaint, car fêter TOUS LES SAINTS DU MONDE, DE TOUTES LES ÉPOQUES, EN MÊME TEMPS, il faut les comprendre, cela leur prend du temps !!!!!
     
    Ces gens-là n'iront pas travailler non plus les Lundi de Pâques ni de Pentecôte, mais, non, ils n'ont pas honte !
     
    Ils n'ont, surtout, pas le sens du ridicule !
     
    DE "LEUR" RIDICULE !
     
    ET, NOUS,
     
    NOUS VOULONS DES CRÈCHES
     
    PARTOUT !

     

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  • Au cinéma : Napoléon, par Guilhem de Tarlé

    Napoleon - film 2023 - AlloCiné

     

    A l’affiche : Napoléon, un film anglais de Ridley Scott, avec Joaquin Phoenix dans le rôle-titre, et Vanessa Kirby (Joséphine de Beauharnais).

    Du général Bonaparte à son épouse :

     Nice, le 10 germinal, an IV (30/03/1796)
    « A la tête des troupes, en parcourant les camps, mon adorable Joséphine est seule dans mon cœur, occupe mon esprit, absorbe ma pensée ».

    Il n’empêche que de réduire Napoléon, et 28 ans d’Histoire, à Joséphine et aux expéditions militaires avec 3 millions de morts…

      « c’est un peu court, jeune homme !
    On pouvait dire… Oh ! Dieu !... bien des choses en somme ».

    Mais, c’est vrai que Ridley Scott n’est plus un jeune homme, et que, fils de la perfide Albion, il ne pouvait pas traiter avec panache celui qui fut l’ennemi juré de l’Angleterre.
    C’est vrai aussi que ce long-métrage est déjà fort long (2h38) et que l’on parle d’une version de 4H30, qui en dirait forcément davantage…

    J’ai déjà écrit que nul ne sait dans quel camp il aurait été s’il avait vécu tel ou tel événement historique… On ne peut que constater l’héritage, et ignorer ce que celui du camp adverse aurait été. 

    Il faut donc se contenter de recenser les faits – ceux que l’on connaît ! – et de les caractériser, aujourd’hui, sans savoir quelle aurait été notre interprétation et notre appréciation à l’époque.

    Ce Napoléon se présente comme une succession de tableaux, de durées variables selon ce qu’ils racontent, plus ou moins intéressants, qui se caractérisent généralement, précisément comme dit ci-dessus, par l’absence de panache, avec certaines scènes regrettables, et inutiles, de « relations amoureuses » interdisant de montrer ce film aux enfants.

    Dommage car, malgré certaines facilités cinématographiques et quelques « libertés » historiques, cette fiction aurait pu être une bonne introduction à une étude sérieuse d’une période importante de l’Histoire de France et de l’épopée d’un Homme d’Etat qui ne laisse personne indifférent et, quoiqu’on en pense, nous change des ludions quinquennaux que vous savez.

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