Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse et d'actualité de lafautearousseau...
Une bien belle image de la France, envoyée par les supporteurs du club lyonnais...
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Une bien belle image de la France, envoyée par les supporteurs du club lyonnais...
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
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Voici la "Une" du Dimanche 26 Juillet 1936 :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7664061
Comme celle du Vendredi précédent, elle est quasiment toute consacrée aux affaires espagnoles, avec un Daudet ("L'état de danger de guerre"), un Pujo ("La trahison en panne"), les nouvelles du "front" et les deux premiers des cinq paragraphes de "La Politique", de Maurras...
Ce sont toujours Blum et Cot qui sont - à juste titre - le plus attaqués : par solidarité idéologique révolutionnaire (!), eux qui n'arment pas la France contre une Allemagne nazie qui se sur-arme depuis des années, essaient d'aider militairement leurs compères du "Frente popular / Frente crapular"...
Dans ce numéro, l'article de Pujo et les nouvelles du "front" se poursuivront sur la quasi totalité de la page trois; et, en page quatre, Pierre Tuc consacrera à l'Espagne deux des sujets de sa Revue de presse
Voici la manchette anti-Blum du numéro :
Le pèlerinage de Compostelle, de nos jours
460 ou 461 : Célébration de Saint Corentin
Évêque de Quimper, il fait partie des Sept-Saints qui évangélisèrent la Bretagne :
Né en Armorique, Corentin vécut pendant plusieurs années la vie érémitique, dans les bois qui couvraient le versant sud du Ménez-Hom, en Plomodiern. Le prince Gallon s'égara un jour dans ces bois, au cours d'une partie de chasse et prit avec sa suite un repas dans la cabane de Corentin. Pour le récompenser, le prince lui fit don d'un vaste domaine. Corentin y construisit un monastère et une école pour les enfants.
Quelques années plus tard, Gallon, désireux de fonder un évêché dans sa province, envoya Corentin à saint Martin de Tours, dont la juridiction s'étendait sur toute la Bretagne, et qui lui donna la consécration épiscopale. Au retour de Corentin, Gallon lui offrit son château de Kemper pour en faire une église.
Aujourd’hui, on l’oublie souvent, le nom complet de Quimper est Quimper Corentin
Les reliques du saint, dispersées lors des invasions normandes (Marmoutier - Abinbdon, Waltham et Glastonbury en Grande-Bretagne), furent partiellement restituées à la cathédrale de Quimper (ci-dessous) en 1623.
La cathédrale de Quimper Corentin, joyau de l'art ogival breton
http://www.quimper.bzh/624-la-cathedrale-saint-corentin.htm
Assassinat de Samuel Paty par des terroristes islamistes :
Ni la jeune menteuse qui avait accusé à tort Samuel Paty d'islamophobie, ni les autres élèves qui ont aidé le terroriste à se cacher, identifier et tuer leur professeur ne feront de prison ferme !
Ce nouveau scandale écoeurant illustre à nouveau la pourriture d'une part importante de cette (in)Justice qu'a créée, à son image et à sa ressemblance, le Système pourri qui nous a mis dans la situation dramatique où nous nous trouvons...
Commentaire de Geoffroy Lejeune :
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
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Voici la "Une" du Samedi 25 Juillet 1936 :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k766405n
Léon Daudet y explique "Le cas de Gibraltar" et Maurice Pujo y relate comment "Blum-la-guerre a dû reculer"; Maurras aimerait "en parler" (de la guerre en Espagne) mais est pris par d'autres sujets; enfin les nouvelles de ce qui devient un "front" sont bien là, et se poursuivent en troisième page (quasiment cinq colonnes sur les six) :
Enfin, en page sept, Pierre Tuc ne consacre, cette fois, qu'un seul de ses onze sujets à "La guerre civile en Espagne"...
Voici d'abord la "manchette" de ce samedi :
1967 : Première présentation du prototype du Concorde 001
1686 : Mort de Louis II de Bourbon-Condé, dit le Grand Condé
D'abord Duc d'Enghien, Louis de Bourbon devint ensuite Prince de Condé.
Son influence fut décisive et capitale à un moment lui aussi décisif et capital de notre Histoire. En remportant ses grandes victoires, comment ne pas voir qu'il fut le bras armé de notre politique extérieure et que c'est grâce à ses rares talents militaires que la France dût de voir couronnés les efforts de sa politique et de sa diplomatie.
Entièrement d'accord avec Philippe de Villiers :
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
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Voici donc, de nouveau, la "Une" du Vendredi 24 Juillet 1936 :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7664048
Après avoir donné, dans notre livraison précédente, les articles de Daudet, Maurras et Pujo, voici aujourd'hui le reste de ce qui, dans ce numéro très "dense" sur le sujet, traite de la guerre civile qui vient de commencer :
• d'abord (en "Une", et se poursuivant sur quatre colonnes, en page trois) les nouvelles militaires sur la situation, qui évolue très rapidement...
• Ensuite, en page quatre, le premier des onze sujets de Pierre Tuc, dans sa Revue de Presse...
(cliquez à chaque fois sur les images pour les agrandir)
1. Dans la partie inférieure des deux premières colonnes (de gauche) :
et, donc, "la suite en troisième page"... :
A l’affiche : Et la fête continue, un film de Robert Guédiguian, avec Jean-Pierre Darroussin et Lola Naymark (Henri et sa fille Alice), Ariane Ascaride, Robinson Stévenin et Grégoire Leprince-Ringuet (Rosa et ses deux fils, Sarkis et Minas).
Et la fête continue… Eh bien non ! Nous n’étions pas à la fête, et après m’être demandé où était « la fête » et quelle était l’histoire, j’avais hâte que ce lent et long-métrage (1h46) s’arrête.
J’avais pourtant deux raisons d’aller voir ce film avec plaisir, à savoir Ariane Ascaride, que j’aime bien en tant qu’actrice malgré son militantisme gauchiste, et Marseille où se déroule l’action… pour autant qu’il y ait une action…
C’est en effet le gros défaut de cette réalisation.
Robert Guédiguian, sous l’égide de la révolutionnaire allemande Rosa Luxembourg, veut nous parler de tout, allant de l’effondrement d’immeubles, rue d’Aubagne le 5 novembre 2018, jusqu’au génocide arménien qui perdure au Haut-Karabakh, en passant par l’union de la gauche aux élections municipales de 2020, avec une histoire d’amour particulièrement factice et quelques gros plans qui se veulent intellectuels et poétiques. Finalement un ensemble décousu pour un scénario cousu de fil blanc, dans lequel – reconnaissons-le – Guédiguian règle quelques comptes avec les militants des partis de gauche tout en déversant un discours humanitariste et gauchisant.
On peut d’ailleurs s’étonner de la contradiction de ces « nationalistes » arméniens que sont Minas et Sarkis (qui veut des enfants pour l’Arménie), en même temps militants des Sans-Papiers et, finalement, du Grand Remplacement en France.
Bref un film sans intérêt, au cours duquel on s’ennuie, qui ne me laisse pas d’autre issue que de lui faire sa fête.
2016 : Inauguration de Lascaux 4
Dans quelques mois, le Maréchal de Villars remportera la victoire de Denain (voir l'Éphéméride du 24 juillet)...
Vendôme fit apporter les 54 drapeaux et les 14 étendards pris aux anglais, hollandais, palatins et catalans. Il en couvrit le dormeur et en pavoisa sa tente. Le lendemain, à l’aube, il dit au roi : "Votre majesté a dormi dans le plus beau lit où jamais roi ait couché !"
Le coup d'oeil d'Eugénie Bastié, sur Europe 1 :
"...C'est peut-être l'occident tout entier qui est en train de sombrer dans une forme d'idiocratie...
(retrouvez notre sélection de "Une" dans notre Catégorie "Grandes "Une" de L'Action française")
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Voici la "Une" du Vendredi 24 Juillet 1936 :
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k7664048
Ce jour-là, c'est quasiment toute la "Une" qui est consacrée à l'Espagne !
• Maurras y consacre quatre des cinq paragraphes de "La Politique", soit quasiment l'intégralité des deux colonnes centrales de la "Une" : il le fait dans l'esprit de Pujo et de son article de la veille, accusant - à juste titre - Blum de vouloir nous entraîner dans la guerre...
• Pujo, justement, dénonce "Blum la guerre à l'oeuvre" sur toute la sixième colonne (son article commence dans la partie supérieure de la cinquième colonne et se termine dans la partie supérieure de la première colonne, en page deux)...
• Léon Daudet propose un "La radio et les fausses nouvelles" débutant par ces mots : "Voici l'Espagne en plein Goya - les Horreurs de la guerre civile - et aussi en pleine fausses nouvelles..."; lui, qui nous apprend "j'ai séjourné à deux reprises à Gibraltar...la clé de la Méditerranée occidentale" n'a pas assez d'un article pour parler de la situation espagnole, et conclut donc par un amusant : "...Je m'aperçois que, chemin faisant, je ne vous ai point parlé des fausses nouvelles de la guerre civile. Ce sera pour la prochaine fois." (Sic ! Du Daudet tout pur !)...
• Enfin, les nouvelles de la guerre elle-même sont renvoyées en bas des deux premières colonnes, les deux juste sous les deux colonnes de l'article de Daudet, avec un "lire la suite en 3ème page", où elles occuperont l'intégralité des colonnes deux, trois et quatre, puis la moitié supérieure de la colonne cinq...
• Et, pour être complet : en page quatre, Pierre Tuc consacre à l'Espagne le premier des onze sujets de sa Revue de Presse...
La virulente manchette "anti-Blum" du jour : il faut se souvenir qu'il y a à peine plus de cinq mois, Blum, après une provocation et une machination grossières ("crime de lèse-majesté", titra l'AF), perturba le cortège des obsèques de Bainville, ce qui lui permit de faire croire qu'il avait été attaqué, alors que, au contraire, les Camelots du Roi le tirèrent du guêpier où il s'était lui-même fourré ! Il en profita pour demander, et obtenir, la dissolution de la Ligue d'Action française et des Camelots du Roi (1) !
Pour bien comprendre la virulence de cette manchette, il faut donc bien se remettre dans le contexte de l'époque, et comprendre la fureur de ceux qui, après avoir vu Blum faire ce qu'il avait fait lors des obsèques de Bainville, voyaient le même Blum, cinq mois après, non seulement ne pas faire ce qu'il fallait pour armer la France contre un Hitler qui, lui, sur-armait l'Allemagne, mais trahissait les intérêts supérieurs de la nation en livrant à ses confrères du "Frente popular / Frente crapular" le peu d'armes et d'avions dont nous disposions...
(1) sur la misérable machination de Blum lors des obsèques de Bainville, voir notre Grande Une du 14 Février et les quatre suivantes...
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P.S : les articles sur l'Espagne étant trop nombreux dans ce numéro, nous diviserons cette livraison en deux partie : Daudet, Maurras et Pujo, pour aujourd'hui, et la Revue de Presse, ainsi que les nouvelles militaires, demain...
1905 : Séparation de l'Église et de l'État
Voulue par Émile Combes (ci dessous), et après 9 mois de débat houleux, la Loi sur la séparation de l'Église et de l'État est votée par le Sénat à 179 voix contre 103.
Le président de la République, Émile Loubet, proclame la nouvelle loi et le Journal Officiel la publiera dès le lendemain.
De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XXI, La Troisième République. :
"...Le ministre des Affaires étrangères de Waldeck-Rousseau, Théophile Delcassé, était d'origine radicale. Il gardait l'ancienne tradition du parti, opposé aux aventures lointaines et au rapprochement avec les vainqueurs de 1870. Il liquida l'affaire de Fachoda, et la France fut réconciliée avec le gouvernement britannique. Cette réconciliation nous associait aux intérêts de l'Angleterre et, si elle nous donnait une garantie contre l'Allemagne, nous ramenait au danger d'une guerre continentale. Telle était la situation au lendemain des agitations de l'affaire Dreyfus, quand le gouvernement de défense républicaine, placé sous la dépendance de l'extrême gauche, cédait à la démagogie anticléricale et antimilitaire.
À Waldeck Rousseau succéda, en 1902, Émile Combes, qui, appuyé sur la nouvelle majorité radicale-socialiste et socialiste sortie des élections, passa de la défense républicaine à l'offensive. Waldeck avait poursuivi les congrégations, mais non l'Église. Combes alla jusqu'au bout de l'anticléricalisme, jusqu'à la rupture des relations avec le Saint-Siège, jusqu'à la séparation de l'Église et de l'État, depuis longtemps inscrite au programme des républicains avancés et toujours différée.
Cette guerre religieuse troublait et divisait le pays en faisant renaître le délit d'opinion et en créant une catégorie de suspects, écartés des emplois et mal vus des autorités, parmi les Français qui ne partageaient pas les idées du gouvernement La politique s'introduisait dans l'armée elle-même, tenue jusque-là hors des discordes civiles. La délation des "fiches" s'organisa contre les officiers qui allaient à la messe.
En même temps, les propagandes les plus démagogiques s'exerçaient librement, même celle qui attaquait l'idée de patrie. Le pouvoir, les places, tout était entre les mains d'un petit nombre d'hommes et de leurs protégés, tandis qu'Émile Combes, fanatique désintéressé, couvrait ces abus et ces désordres. Dans la majorité elle-même, quelques républicains commencèrent à s'inquiéter. Chose remarquable : ce fut Alexandre Millerand qui conduisit la lutte contre un régime qu'il appela lui-même "abject". Un socialiste annonçait le retour vers la modération..."
Dans notre album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet , voir la photo "Waldeck l'expulseur"
En réalité, ce triste et douloureux épisode montre bien la nature réelle de ce que l'on appelle "République française", et qui n'est nullement une république, au sens qu'a ce mot partout ailleurs dans le monde, mais une république idéologique, qui se pense et qui se veut une nouvelle religion messianique, avec l'universalité de ses soi-disant Droits de l'Homme, elle qui est "assise" sur le Génocide vendéen !...
Cette Nouvelle Religion Républicaine est, certes, anti-royaliste, mais elle est avant tout, d'abord et surtout anti-chrétienne. Son but profond, permanent et premier est d'anéantir la religion chrétienne traditionnelle de la France, et de se substituer à elle.
On se reportera aux deux dernières photos de notre Album Maîtres et témoins (III) : Léon Daudet :
et
Ainsi qu'à notre Éphéméride du 16 février, sur le Ralliement à cette République follement demandé aux catholiques français par un Léon XIII aussi aveugle que naïf, et qui devait d'ailleurs déclarer, plus tard, mais dans l'intimité, "ils nous ont bien eu"...
Université d'Aix hier, IEP aujourd'hui
1409 : Fondation de l'Université d'Aix-en-Provence
C'est une Bulle du Pape Alexandre V qui fonde officiellement cette Université. Selon la volonté du comte de Provence, Louis II d'Anjou, elle est sise au coeur de la ville, face à la cathédrale Saint Sauveur, dans l'hôtel actuellement occupé par l'Institut d'études politiques (IEP).
Le comte se voit ainsi récompensé de sa fidélité, lui qui a été l'un des premiers soutiens du Pape.
On y enseigne alors le droit civil, le droit canonique et la théologie.
En 1679, sur ordre exprès de Louis XIV, les enseignements qui étaient dispensés jusque là en latin sont donnés en français.
Paul Cézanne, Frédéric Mistral, Adolphe Thiers, Jean-Étienne Portalis - le corédacteur du Code civil - y ont étudié.
Le Bien commun
10 rue Croix-des-Petits-Champs - 75001 Paris