Ukraine, Russie... Islam : où est la vraie guerre, aujourd'hui, pour l'Europe...
Anne de Kiev épousa Henri 1er, le troisième roi capétien (fils de Robert le Pieux, lui-même fils d'Hugues Capet, fondateur de la dynastie). Elle fut reine des Francs de 1051 à 1060 et mère du roi Philippe 1er : c'est par elle que ce prénom de Philippe, alors inusité en Occident, entra dans la famille royale de France, illustré ensuite par un Philippe Auguste ou un Philippe le Bel et, de nos jours, par un Philippe VIII célébré par Maurras comme le grand roi qu'il aurait fallu à la France et qui lui a manqué; qui aurait peut-être pu éviter la tragédie de la Guerre de 14...
De politique étrangère, la République idéologique n'en a pas et ne peut pas en avoir : de par sa nature même, et la fluctuation de l'opinion et des groupes de pression, le temps long lui est forcément inconnu : Maurras l'a admirablement montré dans son Kiel et Tanger.
On le voit bien aujourd'hui, même quand cette politique "étrangère" s'applique à ce qui se passe à nos portes, dans notre Europe, envahie par un Islam conquérant et où deux peuples frères et amis, européens et chrétiens, dont nous avons besoin pour résister au troisième assaut musulman contre notre vieille Europe, sont à deux doigts d'entrer en guerre l'un contre l'autre.
Et pourquoi (pour quoi) ? Parce que les USA et leur bras armé, l'Otan, s'arrogent le droit de faire ce qu'ils veulent en Europe, considéré comme une sorte d'arrière cour par la Maison blanche malfaisante, en tout cas toujours hostile, depuis 14, à tout ce qui aurait été bon pour la France.
Exemple, hier : le Kosovo, état mafieux voulu et imposé par les USA, d'où les musulmans ont chassé la majorité des habitants chrétiens et persécutent de fait la minorité chrétienne qui s'accroche héroïquement à sa terre; et notre ami/alliée la Serbie honteusement bombardée. Les USA, via l'OTAN, et l’U.E. à leur botte ont ouvert une boîte de Pandore dans l’ex-Yougoslavie...
Aujourd'hui, ils jouent avec le feu en essayant, depuis des années, d'otaniser l'Ukraine : quel intérêt, pour nous, Européens ? Notre vraie guerre est contre l'Islam, et la Chine. Et, dans ces deux guerres, nous avons besoin de la Russie. Or, elle est traitée en paria depuis des années par les USA, par l'UE bureau-technocratique et par un Pays légal français qui - nous en revenons au début de notre réflexion - n'a pas de politique étrangère, tout simplement parce qu'il ne peut pas en avoir...
Un Roi de France, au-dessus de tout et de tous (Partis, Argent, influences étrangères, groupes de pression de tous ordres...) mènerait envers la Russie une politique d'entente et d'amitié, qui n'exclurait pas des divergences, parfois, mais qui nous permettrait, au moins, d'avoir des moyens réels d'influer sur les décisions russes.
Macron, lui, s'est pris pour Jupiter, qui montrait ses muscles : on les a vus, ses muscles : ils sont en plastique !
Et, pendant que notre diplomatie est impuissante et que les menaces s'accumulent sur nos têtes (Islam, Chine...) notre politique officielle aberrante reste celle de l'isolement de la Russie, de sanctions imbéciles qui nous sanctionnent plus nous-mêmes qu'elle... Et, comme hier avec Mussolini naissant, qu'elle a poussé par idéologie dans les bras d'Hitler, la République idéologique pousse Poutine dans les bras de la Chine. Et nous distrait de notre combat urgent : la lutte, tous les frères Européens unis et confondus, contre l'islamisation du vieux continent...
À noter : hier soir, chez Christine Kelly, dans Face à l'info, Dimitri Pavlenko a longuement cité Jacques Bainville et ses Conséquences politiques de la paix, établissant un parallèle pertinent entre les réflexions de Bainville au lendemain de l'épouvantable tragédie de 14/18 et l'illusion de la promesse faite aux Russes, lors de l'effondrement de l'URSS, que l'Otan ne "pousserait" pas ses territoires vers l'Est, englobant d'anciens pays de l'Empire du Mal. "Illusion" : tout est là. Quand un gouvernement, un peuple croient en des illusions, il ne faut s'attendre qu'à des lendemains qui déchantent...
Bravo à Dimitri Pavlenko de l'avoir rappelé hier, et d'avoir cité notre immense Jacques Bainville.