Société • À la Chapelle-Pajol, les femmes se font sermonner par les féministes
Par Gabrielle Cluzel
Une excellente chronique [Boulevard Voltaire, 1.06] sur une affaire dont on a beaucoup parlé et concerne naturellement l'état autant que l'avenir de la société française. Rappelons, pour ceux qui l'ignoreraient, que Gabrielle Cluzel a participé - d'ailleurs brillamment - au colloque du Cercle de Flore « Refonder le bien commun », du 13 mai dernier, à Paris (Illustration ci-dessous). LFAR
Le Figaro se fait l’écho, à La Chapelle-Pajol, de la « déprime des signataires de la pétition, accusées d’encourager le racisme ». Il rapporte aussi l’amertume d’une mère de famille disant s’être « désabonnée d’un magazine qui a publié un article niant leur vécu ».
« La leçon des féministes, dont elles auraient espéré plus de soutien, a du mal à passer. » L’une d’elles s’indigne : « On nous a bien souligné que ce n’était pas bien d’utiliser le féminisme à des fins racistes. » Bref, ces dames sont accusées à mots à peine voilés d’être des mythomanes doublées de xénophobes, allégations d’autant plus injustes que plusieurs expliquent avoir décidé de vivre dans ce quartier précisément par goût pour la mixité.
Elles découvrent que le féminisme s’arrête là où commence la doxa antiraciste : certaines discriminations n’ont pas droit de cité parce qu’elles ne sont pas convenables. Une riveraine, du reste, qui se vante de n’avoir « jamais été agressée » donne candidement ses recettes : « Il n’y a qu’à éviter certains coins », et puis « tenez votre sac et baissez les yeux ». Pas faux. Le meilleur moyen de ne pas avoir d’ennuis dans la rue est de ne pas y aller, tiens ! Sans chaperon masculin, bien sûr. Et si certaines se font agresser, c’est sans doute parce qu’elles osent, avec immodestie, lever le regard. Tout est normal.
Il se dit qu’en matière d’Éducation nationale ou à l’international, Emmanuel Macron convainc parce qu’il semble vouloir se montrer pragmatique.
Dans le domaine de la condition féminine, le moins que l’on puisse dire est que ce n’est pas gagné… Marlène Schiappa est une idéologue, ses premières actions – en dehors de la création du congé maternité unique qui, lui, est concret – tendent nettement à le montrer.
Elle s’est ainsi fendue d’une solennelle lettre de soutien aux Femen : « Je partage vos interrogations sur le sens du délit d’exhibition sexuelle dont quatre de vos militantes doivent répondre. Comme vous, je regrette que la persistance de stéréotypes sexuels conduise notre société à considérer, encore aujourd’hui, la nudité des femmes comme offensante, quand celle des hommes est vue comme militante. » Non mais, de quoi parle-t-elle ? Quel pervers rôdant autour des écoles s’est-il déjà drapé avec dignité dans son grand imperméable : « Je ne montre pas mes bijoux de famille, monsieur l’agent, je milite, nuance ! »
Sur l’affaire La Chapelle-Pajol, son long silence a tant étonné qu’elle a cru bon de s’en justifier sur Twitter : « Je ne suis pas commentatrice de l’actualité, je conduis des politiques publiques. J’agis d’abord et je communique après. » Au bout de quelques jours, enfin, elle a préconisé de faire verbaliser le sexisme par la police. Pour être positif, on peut dire que c’est moins surréaliste que d’élargir les trottoirs. Pour être honnête, on doit dire que c’est parfaitement irréaliste. Les policiers peinent déjà à intercepter les auteurs d’agressions objectives commises devant témoin, comment pourraient-ils sanctionner un mot graveleux glissé l’air de rien, un frôlement en passant ?
Sans doute a-t-elle concédé que l’antiracisme ne devait pas être une barrière au féminisme. Mais elle a poursuivi par un inventaire à la Prévert de tous les autres types de harcèlement : « Mais il ne faut pas oublier que le harcèlement de rue existe dans l’ensemble de la France et peut toucher tous les quartiers, toutes les classes sociales. Même l’Assemblée nationale, comme on l’a vu ces derniers mois… Il est aussi présent dans les entreprise, et l’immense majorité des agressions sexuelles et des viols a lieu dans le cadre intrafamilial. »
On reconnaît le fameux « en même temps » du patron : on ne nie pas mais on relativise. Après le mensonge par omission, celui par dissolution, qui mélange tout.
Les épigones de Baupin existent. Mais quelle femme, franchement, craint de se promener seule dans les couloirs de l’Assemblée ? •


Le journalisme mène décidément à tout. Même à dire du bien de Matt Pokora, idole tatouée et peroxydée des jeunes générations. Pour aller franc, pas un album de ce bonhomme dans ma discothèque, et encore moins dans celle de mes enfants. Et pourtant…

Par ailleurs, des succès ont également été enregistrés au nord de Damas, entre Homs et Hama où plusieurs positions islamistes ont été pilonnées avec succès et, là-aussi, des centaines de combattants islamistes ont dû se replier vers Idlib. Cela n'a pas été sans mal car Fatah el Cham cherche précisément à éviter de subir cette stratégie d'enfermement dans la province d'Idlib et a lancé de nombreuses contre-attaques avec des bulldozers blindés bourrés d'explosifs conduits par des kamikazes.
Le problème c'est après : Raqqa tombera, c'est sûr, simple question de temps. Mais que feront les Américains après ? Vont-ils repartir pour finir de s'occuper de l'Etat islamique en Iraq et laisser les mains libres aux Russes en Syrie ? Ce serait logique mais la CIA, cet Etat dans l'Etat, ne l'entendra pas de cette oreille. De plus, avec Trump qui dit et fait n'importe quoi depuis qu'il est élu, tout est possible et surtout le pire.
Nous allons nous plier, volontairement, et pour une fois seulement, à l'imbécile obsession de la parité : nous parlons donc aujourd'hui d'un homme et d'une femme, pour bien faire comme tout le monde, horresco referens...
Ces visites, nous venons d’en avoir pendant trois jours d’affilée, passionnent notre jeune public. Quand c’est possible, il nous arrive avec Philomena de les garder plus de deux heures avec un programme très réglé : une présentation générale du domaine, de son histoire et de celle de la région ; une visite de la Chapelle Royale comme lieu cultuel ; un tour des deux parcs avec des échanges sur l’environnement ; une collation chez nous pour quelque chose de plus informel et convivial.
Donald Trump divise. Le nouveau président états-unien est la cible préférée des médias qui ne manquent pas de relever son attitude grossière. Il sera, d’ailleurs, difficile de leur donner tort à chaque fois, tant l’homme peut se montrer aussi irrespectueux que peu intéressé par les détails. Toutefois, il faut porter au crédit de Donald Trump sa volonté de tenir face à la pression sur un certain nombre de sujets essentiels pour notre avenir, à commencer par la crise migratoire à laquelle l’ensemble du monde occidental est désormais confronté.
« Que diable allait-il faire dans cette galère ? »