Sur deux réactions aux propos de Nicolas Sarkozy (1/2): Zemmour et l'assimilation.....
( Pour plus de commodité, nous avons remis ici, sous forme de PDF, l'intégralité des propos présidentiels: Dans une tribune publiée par Le Monde.pdf ).
Zemmour a raison d'insister sur le mot "assimilation", et sur ce qu'il recouvre. Le Pays légal a fait entrer sans retenue, depuis trente ans, une masse déraisonnable d'étrangers en France. En un certain sens, le vrai problème ne nous est pas posé à nous, mais à eux. Les bobos/gauchos/trotskos ont beau nous sommer et nous intimer l'ordre de faire sa place à la diversité (!!!!!!!), le vrai problème, de fond, n'est pas là; et il est posé à ces nouveaux venus: vous venez pour quoi ? et dans quel esprit ?
Pour vous assimiler ? Alors, c'est sans burqa, sans minarets, sans polygamie, sans excision, sans charia....
Mais si vous exigez la reconnaissance de votre spécificité (burqas, minarets, polygamie, excision, charia....) alors c'est que vous ne venez pas pour vous assimiler. Dans ce cas, c'est certain, la greffe ne prendra pas. Et, c'est bien connu: quand une greffe ne prend pas, il se passe ce qu'on appelle un phénomène de rejet...
Le dilemme est simple, c'est le vôtre, et c'est à vous qu'il est posé. Le peuple français, lui, ne vous a jamais demandé ni de venir, ni de venir dans les conditions dans lesquelles se sont faites (et se font encore...) votre venue, et n'a jamais été consulté....
Commentaires
Excellent on ne peut dire mieux.
Il y a un phénomène de ras-le-bol avec le mot "racisme" mis à toutes les sauces c'est "le point Goodwin " de la conversation, cela sonne comme une insulte et met un point final à des arguments que les "angélistes" sont incapables de fournir.
On confond les sentiments avec un état de fait, à savoir l'invasion par une communauté dont le but est de supplanter toutes les autres. Pas d'ennuis avec les orthodoxes, les Taoïstes les Bouddhistes les Juifs et les protestants et quant aux catholiques ils acceptent tous les quolibets et rasent les murs .. Alors pourquoi les musulmans sont-ils les seuls à "faire la une" et être les vilains petits canards?
Oserais-je dire que je trouve ce propos d'Eric Zemmour approximatif et contestable?
- D'abord et contrairement à ce qu'il dit l'assimilation va de pair avec le métissage, simplement rappelons que le métissage est le mélange des sangs, et ce n'est que par un abus de langage que l'on parle de métissage des cultures.
- Ensuite, il est absurde de feindre de ne pas voir que l'acculturation des belges et despolonais n'a rien, absolument rien à voir avec l'invasion que nous subissons depuis 50 ans.
- D'autre part, ce n'est pas seulement avec les musulmans que la France connaît des problèmes. Croyez-vous qu'il n'y ait pas de difficultés avec les zaïrois, qui sont chrétiens?
- Enfin, à quoi faut-il s'assimiler? Si c'est pour partager la sous-culture française, la pâtée qu'on nous impose, je me sens de moins en moins assimilé et de plus en plus étranger.
Je conclurai donc en exprimant avec Michel Mourre le grande méfiance pour le jacobinisme.
Je suis d'accord avec l'analyse d'Antiquus, l'histoire de la modernité peut s’appréhender, au moins en partie, comme celle d’un gigantesque processus d’uniformisation. Induit par l’universalisme philosophico-moral ou politique, et par la diffusion de techniques plus efficientes à modeler les comportements que la plus centralisée des dictatures, il s’est traduit en Occident par l’éradication progressive des modes de vie différenciés, et dans le Tiers-monde par l’acculturation et l’imposition du mythe occidental du "développement".
On consomme les mêmes produits, on voit les mêmes spectacles.
Parallèlement, la pensée unique disqualifie comme utopie dangereuse ou pensée mauvaise tout projet s’écartant de la
norme dominante. Tout le système médiatique est lui-même ordonné à la célébration de l’existant, implicitement posé comme le meilleur (ou le moins mauvais) des mondes possibles, voire comme le seul monde possible : d’un côté, l’idéologie des "droits de l‘homme", de l’autre, le monothéisme du marché.