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  • L'embrouille des langues régionales, par Patrice de Plunkett.

    A quoi joue le Conseil constitutionnel quand il s'en prend au breton, au basque, à l'alsacien, au corse ou à l'occitan, alors que le bulldozer de l'américain est en train de disloquer le vocabulaire et la grammaire de la langue française... dans l'indifférence totale des pouvoirs publics ? Ma chronique à Radio Présence (Toulouse Midi-Pyrénées) et Radio Fidélité Mayenne :

    << Alors : le Conseil constitutionnel… On peut s’interroger à son sujet, quand on le voit, examinant une loi récente sur les langues régionales en France, censurer un article favorable à l’enseignement scolaire du corse, du basque, de l’alsacien ou du breton, et interdire l’usage de quelques signes orthographiques servant à prononcer certains mots de ces langues. Par exemple l’espèce d’accent circonflexe qu’on met sur des N pour les prononcer AN et non ANN. Il parait que l’usage de cet accent en breton mettrait en danger la République.

    On a du mal à le croire quand on sait que le nom espagnol du préfet français coordinateur de l’antiterrorisme, Laurent Nuñez, s’écrit avec cet accent !  On voit mal en quoi ce préfet, dont la famille pied-noir est française depuis 130 ans, menacerait nos institutions par l’orthographe de son patronyme.

    On le voit d’autant moins qu’en février 2020, le président de l’Assemblée nationale et la ministre de la Justice annonçaient que cette espèce de petit circonflexe, et tous les signes du même genre, dans les langues régionales ainsi reconnues comme “richesses de la République”, allaient bientôt être admises à l’état-civil et que le décret l’y autorisant était en cours de rédaction.

    Le soudain zèle jacobin du Conseil constitutionnel apparaît d’autant plus bizarre que les “sages du Palais-Royal” (comme on croit devoir les surnommer) ne semblent pas du tout inquiets du véritable danger qui menace la langue française : notre vocabulaire et la construction même de nos phrases sont envahis massivement par la langue américaine, destruction propagée par le bulldozer de la publicité et de l’audiovisuel ; le langage officiel lui-même s’aligne sur l'invasion. Quand un mot français ressemble à un mot américain mais avec des sens différents, c’est le sens américain qui finit par l’emporter.

    Il y en a des centaines d’exemples, plus nombreux chaque semaine. Je vous en cite un, constaté hier : au lieu de nous dire "remettez-vous en forme pour avoir un beau physique cet été", une pub française destinée à des Français nous dit : “travaillez votre summer body”. Que nous nous mettions à dire “body” au lieu de “corps”, ou “ma life” au lieu de ֧“ma vie”, etc, etc, c’est plus grave qu’on ne croit. Adopter le langage d’une superpuissance économique étrangère, donc progressivement la vision du monde qui va avec, c’est une attitude de colonisés. Et c’est une perte mentale. Le Conseil constitutionnel devrait s’occuper de ce problème-là, au lieu de reprocher à des parents de donner à leurs enfants des prénoms traditionnels, ou d’empêcher des écoliers français d’apprendre aussi leur langue régionale...  On sait que les élites vivent loin des gens, mais il y a quand même des limites.  >>

    http://www.radiopresence.com/IMG/mp3/02062021_chroeco_airtemps.mp3

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    Source : http://plunkett.hautetfort.com/

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Chez Bercoff, à Sud Radio, Romain Bessonnet a bien fait de le rappeler :

    "Les bombardements en Yougoslavie sans prévenir les Russes en 1999 a été le péché originel de l'Occident. L'OTAN a attaqué avec sa seule bonne conscience occidentale"

    https://twitter.com/SudRadio/status/1496822180969132038?s=20&t=XitbDqLktVpMckaBpPoQaw

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    1. D'accord avec Jean-Christophe Buisson :

    J-Christophe Buisson
    "La mauvaise plaisanterie du jour. La FIA annule la course de F1 prévue en #Russie et envisage de la déplacer... en Turquie ! Pays autoritaire, négationniste, qui a fourni des islamistes aux Azéris contre les #Armeniens d'#Artsakh #HautKarabakh, etc. De qui se moque-t-on ?"

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    2. D'accord aussi avec Ivan Rioufol et Aymeric Chauprade :

    • Ivan Rioufol 
    "La guerre durera" prévient #Macron. Dans cette épreuve, puisse le président parler au nom des Français et du monde libre, et non se faire l'interprète de l'#UE, de l'#OTAN ou de #Biden, qui ont poussé l'Ukrainien #Zelensky à affronter #Poutine, pour ensuite le laisser tomber."
     
    • Aymeric Chauprade
    "L'Ukraine sera bientôt contrainte de négocier sa neutralité avec la Russie. L'Ouest, en tombant dans la surenchère des sanctions, installe de facto le monde dans une nouvelle bipolarité. L'erreur est de croire que l'Europe a le pouvoir d'isoler la Russie."

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    3. Juste réflexion de Zemmour, lors de sa Réunion publique (très réussie) de Chambéry, à propos de l'affaire Ukrainienne :

    Eric Zemmour
    "...Cette crise sonne le grand retour de trois notions que l’on croyait dépassées, que nos élites avaient enterrées, trois notions qui symbolisaient le monde d’avant, un monde révolu :
    - Le tragique,
    - Les frontières,
    - La souveraineté..."

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    4. Encore un scandale grave et glauque à souhait qui touche la Macronie : après Berger, Griveaux, Cohn-Bendit, Lang, Darmanin, Duhamel et compagnie... c'est maintenant Laurent Bigorgne, directeur de l'Institut Montaigne, qui est accusé d'avoir drogué une femme et abusé d'elle.. Bigorgne est proche de Macron (et du pédophile Duhamel) :  dans une interview sur France Inter, en 2016, il se définissait lui-même, en 2016, comme "un proche ami" du chef de l'État. Macronie rime avec... "pourri", non ?

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    5. Un conseil de lecture de Jean Do Merchet :

    jean-do merchet
     
     
    "#Lectures2022 #Macron et le «régalien» comme on dit désormais. On ressort de ce livre avec l’impression d’un Président qui ne sait pas où il en est, et qui finit par tomber à droite. Par deux journalistes @clhaik de
  • Qui est Louis-Alphonse de Bourbon ? D'où est-il ? D'où vient-il ? Quelles sont ses origines ? Qui sont ses aïeux ?

     

    Les questions en titre ont été de tous temps celles que l'on pose pour connaître un homme, comme questions sur son origine et donc sur qui il est vraiment. Malgré la publicité qui lui est faite, les réponses à ces interrogations ne semblent en général ni claires ni précises.

     

    Au Figaro magazine [Stéphane Bern - 18.07.2015] Louis-Alphonse de Bourbon déclare : « la première mission envers mes aïeux est celle du souvenir et de la mémoire, dont il faut toujours témoigner. »  

     

    Mais qui sont ses aïeux ? De qui est-il le fils ? Qui sont ses grands-parents, ses arrière-grands-parents ? Ses aïeux des siècles passés ?  

     

    C'est ce que nous examinons ici d'un point de vue historique et factuel, au moyen de brèves notices, jusqu'à ses arrière-grands-parents, après quoi, ses ancêtres ce sont huit rois espagnols n'ayant eu, à la suite de Philippe V, aucune participation à la vie politique française.

     

    Il faut enjamber - et ignorer - trois siècles d'enracinement espagnol pour que Louis-Alphonse de Bourbon retrouve l'origine française de sa famille.

     

    Mais, précisément, lorsque Louis XIV eut décidé d'accepter le couronne d'Espagne pour son petit-fils, le duc d'Anjou, sa position fut celle du bon sens. A sa cour assemblée, il présente le futur roi : « Messieurs, voilà le roi d'Espagne.» Puis, s'adressant à ce dernier, il lui déclare : « Soyez bon Espagnol, c'est présentement votre premier devoir ; mais souvenez-vous que vous êtes né Français, pour entretenir l'union entre les deux nations : c'est le moyen de les rendre heureuses et de conserver la paix de l'Europe

     

    Roi d'Espagne - qu'il eût pu ou dû être doublement, si son grand-père n'avait pas été infirme et incompétent ou si Franco avait tranché la question de sa succession en faveur de son père, le duc de Cadix - Louis-Alphonse de Bourbon ne peut l'être, la fonction ayant échu au cousin-germain de son père, le roi Juan-Carlos Ier.

     

    Roi sans couronne - mais celle d'Espagne, non celle de France - il lui reste à être bon Espagnol. Suivant la recommandation de son aïeul, le roi Louis XIV lui-même.  

     

    mail_google_com_1.pngLouis-Alphonse de Bourbon, né à Madrid le 25 avril 1974. Nom de naissance : Luis Alfonso Gonzalo Víctor Manuel Marco de Borbón y Martínez-Bordiú.

    Le prince est baptisé le 3 mai 1974 au palais royal du Pardo, à Madrid, avec pour parrain et marraine son grand-père paternel, Don Jaime de Bourbon, duc de Ségovie représenté par Gonzalo de Bourbon, et son arrière-grand-mère maternelle Carmen Polo, épouse du général Franco.

    Le prince possède la double nationalité : française par son père (né de mère française) et espagnole par sa mère et par son père.

    Il est le second fils d’Alphonse de Bourbon, duc de Cadix, et de Carmen Martínez-Bordiú y Franco, fille de Cristóbal Martínez-Bordiú, marquis de Villaverde, et de Carmen Franco y Polo, fille du général Franco.

    Le Prince a fait ses études à Madrid et effectué son service militaire dans l’armée de l’air espagnole.

    Il travaille ensuite à la BNP Paribas à Madrid, puis, devient vice-président international de la Banco Occidental de Descuento (BOD) à Caracas, au Venezuela.

    En 2004, il a épousé, en République Dominicaine, Marie-Marguerite Vargas Santaella, fille de l'homme d'affaires vénézuélien Víctor Vargas. Après avoir vécu à Caracas puis à New York, il s'installe avec son épouse à Madrid. De cette union sont nés 3 enfants, dont deux garçons.

    Il prétend être « le successeur des rois de France ».  

    Ses parents 

    dukescadiz.jpgAlphonse de Bourbon, duc de Cadix est né le 20 avril 1936 à Rome où réside la famille royale d’Espagne en exil. Nom de naissance : Alfonso, Jaime, de Borbón y Dampierre. Il possédait la double nationalité espagnole (par son père) et française (par sa mère).

    Alphonse de Bourbon est le fils aîné de Don Jaime de Bourbon, duc de Ségovie, deuxième fils du roi Alphonse XIII, et d’Emmanuelle de Dampierre. 

    En 1969, à la suite de son père le duc de Ségovie qui avait renouvelé, par lettre adressée au général Franco, sa renonciation au trône d'Espagne, en faveur de son neveu, Juan Carlos Ier, « en vue du bien commun de l’Espagne, de la paix et de la prospérité du peuple espagnol », Alphonse de Bourbon signe à son tour un acte d’acceptation de la désignation par Francisco Franco de son cousin germain Juan Carlos comme futur roi d’Espagne.

    En 1972, il épouse au palais du Pardo Carmen Martínez-Bordiú y Franco, mariage dont il aura deux fils, François (1972-1984) et le prince Louis-Alphonse. Il est alors titré S.A.R. le duc de Cadix  par le général Franco. Ce titre - qui ne lui venait pas de la Maison Royale - fut ensuite rendu viager par décret du roi Juan-Carlos. Le couple se séparera en 1979 puis divorcera en 1982.

    En 1975, au décès de son père, en Suisse, il reprend les prétentions de ce dernier au trône de France et prend le titre de « duc d'Anjou », comme l'avait fait son père en 1946.

    En 1984, il est victime d'un grave accident d'automobile, qui coûte la vie à son fils aîné François, décédé à Pampelune. 

    Le prince Alphonse de Bourbon a été avocat au Barreau de Madrid, Ambassadeur d'Espagne à Stockholm (1969-1972), Banquier et Président du Comité olympique espagnol. 

    En 1989, il est victime d’un accident sur une piste de ski aux États-Unis où il décède. Il est inhumé à Madrid, dans la chapelle du monastère des Descalzas reales, aux côtés de son fils aîné. La double tombe porte l’inscription : « Sus Altezas Reales don Alfonso y don Francisco de Borbón 20-IV-1936 - 30-I-1989   22-XI-1972 - 7-II-1984 ». 

    bordiu-borbon.jpgCarmen Martínez-Bordiú y Franco née le 26 février 1951 au palais royal du Pardo  où elle réside jusqu’à son mariage. Elle est la petite-fille du général Franco.

    En 1972, elle épouse au palais du Pardo, Alphonse de Bourbon, père de Louis-Alphonse de Bourbon. À l'occasion de leur mariage, Alphonse et Carmen reçoivent par décret du général Franco les titres et prédicats de duc et duchesse de Cadix et d'altesses royales. Le couple se sépare en 1979 puis divorce en 1982. Carmen se remariera deux fois : avec le français Jean-Marie Rossi, puis avec l’homme d’affaires espagnol José Campos García. Elle divorcera dans les deux cas. Néanmoins, l’ex-duchesse de Cadix prétendrait porter aujourd’hui le titre de « duchesse douairière d'Anjou ».  Elle réside à Madrid.  

    Ses grands-parents paternels  

    Jaime_Enrique_de_Borbón.jpgDon Jaime de Borbón y Battenberg, duc de Ségovie, né au palais royal de la Granja de San Ildefonso (Ségovie) en Espagne, le 23 juin 1908. Il est le second fils du roi Alphonse XIII et de la reine Victoria Eugenia de Battenberg. À sa naissance, il fut titré infant d’Espagne. 

    Don Jaime devint sourd puis muet au cours de sa petite enfance des suites d’une maladie. Plus tard, il apprit à lire sur les lèvres et recouvra partiellement l'usage de la parole. 

    En 1931, lors de la proclamation de la IIe république espagnole, le prince dut quitter l’Espagne, suivant son père, le roi Alphonse XIII ainsi que la famille royale, en exil, d’abord en France (Paris et Avon) puis à Rome, à partir de 1934.  

    En 1933, Alphonse XIII avait exclu de la succession au trône d’Espagne son fils aîné, Alphonse, prince des Asturies, en raison de son projet de mariage avec une roturière cubaine, puis Don Jaime, son second fils, à cause de ses difficultés d’élocution et de sa surdité, obstacles à une éventuelle restauration de la monarchie en Espagne. La renonciation de Don Jaime au trône d’Espagne, pour lui-même et ses éventuels descendants, fut confirmée par lettre la même année. 

    En 1935, Don Jaime épouse à Rome Emmanuelle de Dampierre, de nationalité française. A l’occasion de ce mariage inégal, qui l’aurait exclu de la succession au trône d’Espagne s’il n’y avait déjà renoncé, il reçut de son père le titre de courtoisie de « duc de Ségovie ».  De cette union, naîtront deux fils : Alphonse de Bourbon, futur duc de Cadix, père du prince Louis-Alphonse de Bourbon, et Gonzalo de Bourbon, aujourd’hui décédé.  

    Peu avant sa mort, à Rome, en 1941, Alphonse XIII avait abdiqué en faveur de son troisième fils, Don Juan de Bourbon, Comte de Barcelone, frère cadet de Don Jaime et père du futur roi Juan-Carlos 1er. 

    La suite de la vie de Don Jaime n’est qu’une succession de reprises puis de confirmations de sa renonciation de 1933 au trône d’Espagne.  

    Don Jaime confirma tout d'abord cette renonciation par deux lettres adressées à son frère cadet, en 1945 et 1947. Mais en 1949, il récusa ses renonciations au trône d’Espagne dont il s'estimait légitime héritier en tant que fils aîné du dernier roi. 

    En 1954 par une lettre envoyée au général Franco, Don Jaime rappela qu'il était le légitime héritier de la couronne d'Espagne. Mais, en 1969, il lui écrivit de nouveau et lui déclara accepter la désignation de son neveu Juan Carlos de Bourbon comme futur roi d’Espagne après la mort du général. Ceci « en vue du bien commun de l’Espagne, de la paix et de la prospérité du peuple espagnol » et à la demande de son fils aîné, Alphonse (le futur duc de Cadix, père de Louis-Alphonse de Bourbon).

    Après la seconde guerre mondiale, Don Jaime se déclara Chef de la Maison de France et adopta le titre de duc d’Anjou, attribuant aussi, par la suite différents titres français à ses fils. Il présidera diverses manifestations commémoratives en France au cours des années suivantes.

    Il vécut alors en France, puis en Suisse, se remaria civilement en 1949 avec Charlotte Tiedemann, cantatrice, deux fois divorcée. Il mourut le 20 mars 1975 à Lausanne où il fut d’abord inhumé. Il a aujourd’hui sa sépulture (avec l'accord du roi d’Espagne, son neveu) dans le panthéon des infants, au monastère de l’Escorial. 

    3239710784.jpgEmmanuelle de Dampierre, duchesse de Ségovie  née à Rome, le 8 novembre 1913 et morte dans la même ville le 2 mai 2012. 

    Elle est la première épouse de Don Jaime de Bourbon, duc de Ségovie. Sur ce mariage et sur les deux fils qui en sont issus, on se reportera à la note précédente consacrée au duc de Ségovie. 

    Cette union se termina par un divorce (1947-1949) et le remariage (civil) d’Emmanuelle de Dampierre en 1949 lequel donna lieu à un second divorce en 1967.

  • Service public et idéologie française, par Michel Onfray.

    Samedi 8 mai, Marie Drucker présente, dans une émission intitulée «Au bout de l’enquête. La fin du crime parfait?», un film de Virginie Selvetti. Il s’agit d’une enquête en deux volets sur l’affaire de Bruay-en-Artois.  

    michel onfray.jpgVirginie Selvetti, à qui l’on doit ces deux heures de télévision de propagande, est connue pour avoir publié un ouvrage intitulé Une année de crimes en France avec, en lieu et place habituelle du nom de l’auteur, ma mention «Jacques Pradel présente». On peut lire ceci sur le bandeau: «Les 625 meurtres commis en France en 2009 du 1° janvier au 31 décembre» - il me semble que «2009» aurait suffi, mais bon... Au pied de la couverture on apprend qu’elle a écrit ce livre avec deux autres personnes.

    Deux mots pour qui ignorerait cette affaire: le 6 avril 1972, à Bruay-en-Artois, une ville du nord minier, une jeune fille de presque seize ans, Brigitte Dewaere, est retrouvée morte, abandonnée dans un terrain vague,  nue, le visage et le corps mutilés, non loin de la maison d’une commerçante divorcée, Monique Mayeur. Cette dernière avait pour amant un notaire catholique, Pierre Leroy, qui vivait seul chez sa mère et fréquentait parfois des prostituées dont le film nous dit qu’elles témoignaient qu’il avait un certain goût pour le sadomasochisme sans préciser qu’elles ont ensuite avoué avoir menti.  

    Henri Pascal, le juge d’instruction parle beaucoup aux journalistes et communique à partir de rien de bien solide. Il invoque son intime conviction et parle d’un «faisceau de présomptions graves et concordante» sans jamais être capable de prouver quoi que ce soit. Avant même que le procès n’ait eu lieu ou que l’instruction soit terminée, ce juge de gauche nourrit copieusement la meute des journalistes avec un discours idéologique : ce bavard qui ne sait plus s’arrêter dès qu’il commence à parler, dixit sa petite-fille ici invitée à témoigner, bafoue le secret de l’instruction, communique sur ses convictions sans preuve et tient un discours militant en forme de compagnonnage avec le tout nouveau Syndicat de la magistrature (SM). L’enquête montre que ni le notaire ni sa maitresse ne sont en cause. Après avoir été trainés dans la boue, ils bénéficieront d’ailleurs d’un non-lieu. Mais «l’extrême gauche française», comme il est dit dans le film sans plus de précision, politise l’affaire.

    La réalisatrice ne dit pas que le juge Pascal invente la collusion entre les magistrats de gauche et les journalistes, qu’il bafoue le secret de l’instruction, qu’il efface la justice au profit du militantisme - autrement dit: qu’il invente la situation dans laquelle nous nous trouvons.

    On aurait pu attendre de cette enquête de deux heures fiancées avec l’argent du contribuable autre chose qu’un récit inspiré par Détective. Par exemple on aurait pu y découvrir la généalogie de cet État dans l’État qui caractérise une partie de la justice française contemporaine. L’attelage du juge de gauche et des journalistes de la même couleur politique vit dans cette affaire ses premières heures.

    Le silence de la réalisatrice qui épargne cette collusion des juges et des journalistes qui détruisent la réputation de leurs ennemis politiques transformés en monstres lâchés à la foule et lynchés par elle, concerne également ceux des journalistes qui, à cette époque, ont attisé la haine d’un peuple miséreux contre les notables de la bourgade. On voit quelques images glaçantes de ces pauvres gens qui appellent à la mort du notaire et de la commerçante, qui jettent des pierres sur leurs maisons, à qui l’on prête des slogans de haine bombés sur le mur de Monique Mayeur avec le talent d’un militant politique aguerri, qui coursent la voiture dans laquelle la police embarque les notables. Mais ce ne sont ici que bribes d’images sans analyse. Le peuple transformé en populace par les gauchistes: voilà une pratique courante qui méritait elle aussi analyse, qu’on se souvienne récemment de la permanence de cette méthode avec les gilets jaunes.

    Dommage que l’analyse ait manqué, car l’expression pudique d’«extrême gauche française» utilisée par Virginie Selvetti méritait développements . De la même manière qu’il ne fut jamais dit, pendant ces deux longues heures sans substance, que le juge Henri Pascal était plus un militant de gauche qu’un serviteur de la justice, il fut passé sous silence que cette extrême gauche française méritait plus qu’une rapide évocation.

    Faire de l’histoire plutôt que de la propagande et du militantisme eut été facile, il aurait suffi de rappeler le rôle tenu dans cette affaire par les maoïstes en général et par Serge July en particulier, dans l’excitation du petit peuple à faire justice lui-même du notaire et de la commerçante en les massacrant comme au bon vieux temps de la Révolution française avec piques et couteaux, faux et serpes, fourches et hachoirs - en attendant le retour de la guillotine…

    Virginie Selvetti reprend quelques informations: les miséreux, déjà instrumentalisés par l’extrême-gauche, voulaient dépecer ces cochons de bourgeois. Mais pourquoi rien sur La Cause du peuple, ce journal qui invite à faire couler le sang? Pourquoi rien sur le rôle tenu par Serge July dans cette affaire? Son nom n’est même pas prononcé en cent vingt minutes. Pourquoi n’avoir pas dit que Jean-Paul Sartre était venu soutenir ces intellectuels en se vautrant dans la démagogie ouvriériste la plus abjecte? Pourquoi ne pas porter à la connaissance du téléspectateur que Beauvoir se rendit à Bruay elle aussi et qu’elle avait le projet d’un film sur cette affaire avec Marin Karmitz? Ou qu’elle écrivit un texte sur ce sujet pour la télévision allemande, La Haie , un texte qui, étrangement, ne figure pas dans Les écrits de Simone de Beauvoir que Claude Francis et Fernand Gontier ont publié depuis lors chez Gallimard? Pourquoi ne pas mentionner le soutien de Michel Foucault qui fit lui aussi le voyage? Pourquoi ne pas dire que Sartre et July créent sur place un bureau de La Cause du peuple qui prend fait et cause, on s’en doute, pour le juge Henri Pascal?

    Le journal fabriqué sur place s’appelle Pirate. On y trouve ce genre de propos concernant les  accusés du tribunal révolutionnaire: «Il faut les faire souffrir petit à petit», « Qu’ils nous les donnent et nous les découperons morceau par morceau au rasoir!», « Je le lierai derrière ma voiture et je roulerai à 100 à l’heure dans Bruay», «Il faut lui couper les couilles». On reproche à Monique Mayeur d’acheter de la langouste à 300, 400 francs chaque semaine. Il est dit que Leroy a mangé une pièce de viande de 800 grammes à lui tout seul le soir du drame. July fait partie des rédacteurs de ce journal - voir le livre de Pascal Cauchy: « Il n’y a qu’un bourgeois pour avoir fait ça ». L’affaire de Bruay-en-Artois, (éd. Larousse, p. 129). Ce beefsteak bien sanglant réapparait sous la plume de la journaliste Katia Kaupp dans Le Nouvel Observateur dans son édition du 24 avril 1972. Le numéro de La Cause du peuple du 1er mai recycle ce bobard et titre: «Et maintenant ils massacrent nos enfants!» En page intérieure, le sous-titre en rajoute dans l’abjection: «Le crime de Bruay: il n’y a qu’un bourgeois pour avoir fait ça.» Dans ce même journal on lira aussi ce texte de Pierre Victor, plus tard Benny Lévy, le secrétaire de Sartre: «Pour renverser l’autorité de la classe bourgeoise, la population humiliée aura raison d’installer une brève période de terreur et d’attenter à la personne d’une poignée d’individus méprisables, haïs. Il est difficile de s’attaquer à l’autorité d’une classe sans que quelques têtes des membres de cette classe se promènent au bout d’une pique.»

    C’est très exactement ce que pense Sartre: «il existe deux justices: l’une, bureaucratique, qui sert à attacher le prolétariat à sa condition, l’autre, sauvage, qui est le moment profond par lequel le prolétariat et la plèbe affirment leur liberté contre la prolétarisation… La source de toute justice est le peuple… J’ai choisi la justice populaire comme la plus profonde et la seule véritable.» Simone de Beauvoir le cite dansLa Cérémonie des adieux   (éd. Gallimard, coll. Pléiade, t. II, p.1053-1054)

    Sartre rédige un texte sur Leroy. La haine? Oui, mais pas pour le notaire, précise-t-i, mais seulement «pour ses activités sociales comme ennemi de la classe ouvrière» - comprenne qui pourra ce qui sépare un notaire de ses activités sociales… Sartre invite à la prudence, le procès n’a pas encore eu lieu, mais il «croit» quand même à la culpabilité du notable. Chacun appréciera la qualité de la dialectique! Foucault visite Bruay et décide lui aussi de croire à la culpabilité du notaire… En privé, Foucault estime que les maos disent n’importe quoi; en public, il défend leur position. Lire James Miller qui en donne le détail dans La Passion Foucault (éd. Plon, p.266)

    Des maoïstes parisiens descendent à Bruay. Ils apposent une plaque sur laquelle on peut lire ceci: «A cet endroit, Brigitte Dewèvre fille de mineur a été assassinée par la bourgeoisie (sic) de Bruay.» Une estrade est installée. Un meeting a lieu. Les maoïstes quêtent pour soutenir l’action du juge! Un Comité Justice et Vérité voit le jour, déjà ces deux mots associés pour défendre l’injustice et l’erreur… Il prend soin, sans rire, de placarder une affiche sur laquelle il est écrit: «Le comité s’interdit toute politique.» Bien sûr, aucune de ces informations ne se trouve dans les deux films de Virginie Selvetti.

    Cessons-là…

    Ce documentaire sur Bruay-en-Artois aurait pu, par le luxe de sa longueur, aborder des problèmes majeurs: le moment historique de la construction d’une collusion entre les juges et le pouvoir médiatique, une alliance toute puissante aujourd’hui qui s’effectue au détriment de la justice; l’impossibilité de toute justice dans ces cas-là - ce crime n’a jamais été élucidé, Brigitte Dewèvre est morte massacrée sans que justice ait pu lui être rendue;  la généalogie du journal Libération avec cette équipe qui appelait a couper des têtes de bourgeois; l’errance des intellectuels parisiens qui, une fois de plus, instrumentalisent le peuple pour mieux assouvir leurs envies de sang révolutionnaire; les sources ici visibles d’une pensée déconstructionniste de la justice, de la punition, de la peine qui met en scène les soixante-huitards dans leurs œuvres - des œuvres aujourd’hui métastasées...

    Au lieu de ça, la réalisatrice, la présentatrice, la production, la chaine évitent soigneusement l’Histoire et l’intelligence au profit d’une narration dans l’esprit des pages faits divers des journaux les plus bas de plafond. Ne pas penser, évincer la réflexion, vendre de la bouillie pour chats, éviter de toucher aux juges, aux journalistes, aux patrons de presse, non sans prendre plaisir à montrer en même temps le peuple conduit par la haine, bave aux lèvres: est-ce vraiment la mission du service public? Il faut bien conclure: oui…

    Mention particulière pour Jean Ker, un journaliste de Paris-Match qui, par sa truculence et son énergie, son savoir et sa détermination, sauve ces deux films par ses interventions. Il révèle en fin de documentaire la piste d’un homme qui avait tout du coupable. On ne l’a bien sûr jamais retrouvé puisque l’enquête avait été dirigée contre les notables de la bourgade. Cette politisation de la justice ne permit pas que justice fût rendue à la jeune fille. L’extrême gauche n’a de toute façon que faire de la justice; elle se moque également que sa furie en ait privé une fille de mineur, sa famille ouvrière et les compagnons de travail et de dignité de Léon Dewèvre et Marie-Thérèse son épouse. Une plaque posée sur la tombe de la petite victime disait qu’on ne l’oublierait pas et que justice lui serait rendue. Son frère l’a un jour ôtée. Il savait que jamais justice ne lui serait rendue et qu’on l’oublierait. Tel ou tel qui a privé ces gens modestes de justice pérore aujourd’hui sans honte sur ce qu’il faut penser du monde comme il va…

    Brigitte Dewèvre aurait soixante-six ans, elle est morte il y a quarante ans ; Serge July en a soixante-dix-huit, il a publié un Dictionnaire amoureux du journalisme en 2005.

    Michel Onfray

    Source : https://michelonfray.com/

  • Éphéméride du 17 décembre

    1777 : La France reconnaît l'indépendance des États-Unis d'Amérique (Présentation du texte final de la déclaration d'indépendance au Congrès américain, tableau de John Trumbull) 

     

     

     

    1198 : Création de l'Ordre des Trinitaires 

     

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    C'est le provençal Jean de Matha, né le 24 juin 1160 à Faucon, près de Barcelonette, qui est à l'origine de la création de cet Ordre : ayant entamé ses études à Marseille, puis à Aix, il les poursuivit à Paris, où il fut encouragé par l'évêque Maurice de Sully lui-même (le "constructeur" de Notre-Dame...).  

    Lors de la célébration de sa première Messe, le 28 janvier 1193, il eut la vision du Christ libérant deux esclaves, un noir et un blanc. D'abord retiré dans la forêt de Cerfroid (dans l'Aisne) avec Félix de Valois et quelques ermites et universitaires, il constitua la première Fraternité Trinitaire; puis il se rendit à Rome pour exposer son projet au Pape Innocent III (avec qui il avait étudié à l'Université de Paris).

    Le 17 décembre 1198, le pape approuva la règle de l'Ordre de la Très Sainte Trinité pour la rédemption des captifs.

    Jean de Matha se mit à parcourir l'Europe pour récolter de grandes sommes d'argent afin de racheter les prisonniers esclaves des musulmans : on a calculé qu'en 1789, plus de 600.000 esclaves avaient été rachetés par les Trinitaires, le plus célèbre d'entre eux étant évidemment Miguel de Cervantès, qui avait passé cinq années dans les geôles d'Alger.

    Il faut se souvenir que, jusqu'aux débuts du XIXème siècle, la Méditerranée, surtout dans sa partie sud, était une mer dangereuse, infestée de pirates barbaresques, et que le commerce international en était très affecté.

    Plusieurs puissances firent des efforts importants et répétés, mais toujours en vain, pour faire cesser cette dangerosité. L'échec le plus cuisant fut celui de Charles Quint, qui, s'il occupa quelques temps quelques villes de la côte n'arriva à aucun résultat durable ni significatif.

    Ce fut finalement la France de Charles X qui libéra l'Europe et le monde de ce fléau : après le débarquement des troupes françaises à Sidi Ferruch, et le bombardement du Fort l'Empereur par l'artillerie française, le Dey capitula et l'armée française occupa Alger.

    Dans un ordre du jour le 5 juillet 1830, le général de Bourmont déclara : 

    "Vingt-trois jours ont suffi pour la destruction d'un État dont l'existence fatiguait l'Europe depuis trois siècles."

    (Voir notre Éphéméride du 14 juin) 

    Quant à Jean de Matha, "son" Ordre ayant été approuvé un 17 décembre, c'est également un 17 décembre qu'il mourut, à Rome, à l'âge de 53 ans, en 1213. 

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     La croix des Trinitaires, en latin Ordo Sanctissimae Trinitatis et captivorum : le blanc représente le Père et le rouge l'Esprit saint; le bleu représente à la fois le Christ et la couleur de sa Passion.

    http://trinitairesdefrance.free.fr/  
    http://trinitairesdefrance.free.fr/faucon/index.htm   

     

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    1773 : Naissance de Sylvain-Charles Valée

     

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    Dans le domaine de l'artillerie, il reste comme celui qui a succédé à Jean-Baptiste Vaquette de Gribeauval (voir l'Éphéméride du 9 mai) : celui-ci avait créé le remarquable outil militaire - appelé du reste "le Gribeauval"... - qui assura leur supériorité aux armées françaises, de Louis XVI jusqu'à la fin de l'Empire; Valée mit au point le non moins remarquable outil qui devait prendre sa suite. 

    valée blason.pngValée fut nommé Pair de France par Charles X le 27 janvier 1830 et, après qu'il se fût emparé de Constantine, durant la Campagne d'Algérie, Louis-Philippe le nomma Gouverneur Général de l'Algérie et le fit Maréchal de France...

    (ci contre, les armes de Sylvain-Charles Valée :

    D’azur au pal d’argent accosté de 2 aigles affrontées d’or)

     

    http://www.fortsteynard.com/artillerie.htm

     

     

     

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    1777 : La France reconnaît l'indépendance des États-Unis d'Amérique

     

    Le 4 juillet 1776, les députés des treize provinces des colonies anglaises de l'Amérique du nord se réunirent en congrès à Philadelphie et proclamèrent l'indépendance des provinces anglaises, qui se constituèrent aussitôt en république fédérative et prirent le nom d'États-Unis d'Amérique.

    Très vite, les Insurgents envoyèrent trois commissaires à Paris - dont "le bonhomme Franklin" - pour obtenir la conclusion d'un traité avec la France.

    Mais Louis XVI hésitait à s'engager dans une grande guerre, qui ne pourrait qu'accroître les difficultés du royaume.

    Par ailleurs, ses ministres et conseillers étaient divisés sur le sujet : entre Turgot et Vergennes, par exemple, le désaccord sur "l'Amérique" était total; Turgot ne voulait pas d'une guerre - parce qu'elle aggraverait la situation financière déjà critique du Royaume - et avait déclaré qu'il s'en irait au premier coup de canon...

    Vergennes, lui, était d'avis de saisir cette occasion historique d'abaisser l'Angleterre, en la privant de ses riches colonies américaines...

    Après avoir longtemps hésité, et des négociations restées secrètes ayant lieu depuis des mois, Louis XVI se rangea finalement, et publiquement, le 17 décembre 1777, à l'avis de Vergennes; le secrétaire du Conseil d'État se rendit à l'hôtel des commissaires américain, leur déclarant, par ordre du roi, "qu'après de longues et mûres délibérations sur leurs propositions, Sa Majesté avait résolu de reconnaître l'indépendance des États-Unis, de faire avec eux un traité de commerce et d'alliance". 

    En 1781, la défaite et la reddition des Anglais à Yorktown marquera la fin de la Guerre d'indépendance (voir l'Éphémeride du 19 octobre)

     

    louis XVI INDEPENDANCE EU.JPG 

    Parmi les Treize Colonies, on distinguait quatre colonies du Nord, quatre au Centre et cinq au Sud.

    Les colonies du Nord étaient le New Hampshire (1663), le Massachusetts (1620), le Rhode Island (1663) et le Connecticut (1662). Elles étaient majoritairement peuplées de puritains et de dissidents, dont la morale religieuse était rigoureuse et souvent intolérante. L'agriculture y était peu développée au profit du commerce portuaire (mélasse, rhum, esclaves), de l'artisanat (poterie, orfèvrerie) et des activités urbaines (Boston). Ces colonies donnèrent des gouvernements locaux relativement théocratiques.

    Les colonies du Centre furent New York (1663), le New Jersey (1663), la Pennsylvanie (1681) et le Delaware (1663). C'est dans ces régions que se développèrent l'agriculture, l'élevage, la pêche et le commerce. C'est dans ces colonies qu'on retrouvait la plus grande diversité ethnique et religieuse et, de ce fait, la plus grande tolérance. La vie politique et économique y était organisée principalement autour de deux pôles urbains: New York et Philadelphie.

    Les colonies du Sud étaient le Maryland (1663), la Virginie (1620), les deux Carolines (1663) et la Géorgie (1662). La vie politique et économique était dominée par une aristocratie exploitant des plantations (tabac, maïs et coton) grâce à l'importation d'esclaves à partir de 1618.

     

     http://www.vallee-du-ciron.com/Documents/Ouvrages/Michelant/1778.France.htm 

     

     

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    1813 : Mort de Parmentier

     

    C'est d'abord, bien sûr, à son rôle dans l'introduction de la pomme de terre en France que l'on pense lorsqu'on évoque Parmentier. En son temps, ce tubercule, venu des Amériques, avait mauvaise réputation, et les gens du peuple refusaient même de le consommer.

    Parmentier réussit à faire admettre, à une population plus que réticente, que ce tubercule était, non seulement sans danger, mais qu'il permettrait au contraire de lutter sérieusement contre les famines, qui sévissaient encore.

    Il est cependant indispensable et juste de dire qu'il fut puissamment aidé, dans son action de promotion (comme on dirait aujourd'hui !...) par Louis XVI et Marie-Antoinette. Ayant bien compris l'intérêt de l'introduction massive de La pomme de terre, Louis XVI alla jusqu'à porter une fleur de ce tubercule à sa boutonnière, et Marie-Antoinette à en parsemer sa chevelure !... 

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    http://medarus.org/Medecins/MedecinsTextes/parmentieraa.html

     

     

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    1830 : Naissance de Frédéric Boucheron

     

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    http://fr.boucheron.com/fr_fr/

    Après avoir son premier magasin au Palais Royal en 1858, à l'âge de 28 ans, il s'installe définitivement Place Vendôme, en 1893...

     

     

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    1912 : Consécration à Nice de la paroisse Russe orthodoxe Saint Nicolas et Sainte Alexandra

     

    À partir du XIXème siècle, un mouvement de voyages et de séjours des membres fortunés de l'aristocratie russe se développa, à Nice en particulier, et sur toute la Côte d'Azur, en général.

    Ce mouvement ne fit que s'amplifier, et fut encore accentué avec les horreurs de la révolution bolchévique de 1917...

    L'église Saint-Nicolas-et-Sainte-Alexandra de la rue Longchamp fut consacrée le 12 janvier 1860.

    Cinq ans plus tard, le Tsarévitch Nicolas, Grand Duc Héritier mourut à Nice (1865) : on lui construisit une chapelle commémorative - dite "Mausolée impérial" - qui fut inaugurée le 24 mars 1868, sur le territoire du cimetière attenant.

    Enfin, en décembre 1912 eut lieu la consécration solennelle de la cathédrale, érigée sur le terrain dit "du Mausolée Impérial", en l’honneur de Saint-Nicolas et de Sainte-Alexandra.

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  • Éphéméride du 14 avril

    1900 : Inauguration de la cinquième Exposition universelle de Paris; la ville s'embellit des Petit et Grand Palais (ci-dessus) 

     

     

     

     

    1136 : Aux origines de l'Abbaye du Thoronet...

     

    C'est le , sur la commune de Tourtour, dans le Var, qu'une première abbaye fut fondée, qui prit le nom d'Abbaye de Florièyes; mais, très vite, les moines cherchèrent un autre lieu et découvrirent le site actuel, où ils s'établirent définitivement dix ans après, en 1146, toujours au printemps...

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    https://www.le-thoronet.fr/

     

    Fondées quasiment au même moment (dans la même décennie...), par le même Ordre de Cîteaux et très proches géographiquement, les trois Abbayes de Sénanque, Sylvacane et Le Thoronet sont communément appelées "les trois soeurs provençales"...

     

    1711 : Mort de Louis de France, le Grand Dauphin 

     

    Premier enfant et fils aîné de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche, on l'appelait couramment "Monseigneur". Son premier fils, le duc de Bourgogne, devient Dauphin, mais meurt un an plus tard, en 1712, prématurément lui aussi (il est le père du futur Louis XV, arrière-petit-fils de Louis XIV); son second fils, le duc d'Anjou, deviendra le Roi d'Espagne, Philippe V. 

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    Portrait, par Hyacinthe Rigaud, Musée de Versailles 

     

    De François Bluche, Louis XIV, (pages 527/528) :

    "...Louis de France (1661-1711), Dauphin que l'on nomme Monseigneur, est le plus populaire de la famille, adoré des sujets du roi, surtout des Parisiens. Par lui Louis XIV n'est point aussi absent de la capitale qu'il n'y paraît. Ami des spectacles, Monseigneur trouve à Paris beaucoup de ce qui manque à Versailles. S'il tombe malade, ces dames de la Halle le viennent visiter, bien émues. Lorsqu'il est à l'armée comme en 1688, on le voit pareillement entouré d'attentions et de reconnaissance : les bas officiers surtout et les simples soldats ne jurent que par lui.

    Il a les qualités de son père. Il est aussi peu livresque, aussi intelligent. Comme Louis XIV il n'aime que la compagnie des gens d'esprit. Comme lui, avec un goût indépendant mais aussi vif, il réunit toiles, médailles, monnaies et antiques. Leurs collections rivalisent. Le père embellit Versailles, orne Marly, le fils fait presque aussi bien en ce château de Meudon où il  a succédé à Louvois.

    Louis XIV et Monseigneur aiment la table, la guerre, l'équitation, la vénerie. Mais le Roi est contraint de surveiller chacun de ses gestes, tandis que le Dauphin paraît brûler la chandelle par les deux bouts, comme si, faute de régner, il dépensait un trop-plein d'impatience et d'énergie mal contenues. Il n'est pas exactement gastrolâtre (nom du goulu qui de son ventre fait un dieu), mais c'est un grand gosier, ou gros mangeur. Son appétit excessif encourage d'ailleurs une tendance à l'apoplexie qui inquiète la Faculté.

    Sa résistance physique semble inépuisable : il chasse "le noir", surtout le loup, presque quotidiennement. Il se distingue au jeu du mail, domine les courses de bague comme au carrousel versaillais de 1682, ne cesse de prendre des risques. Il n'est pas des princes qui vont à la guerre pour figurer. Il s'expose tant, en 1688 et 1689, que le Roi doit lui interdire l'excès d'héroïsme.

    14 avril,exposition universelle paris 1900,petit palais,grand palais,pont alexandre iii,rené barthélemy,druon,lakmé,leo delibesChose piquante, Monseigneur pousse jusqu'à ses extrémités le parallélisme de goût et d'action qui le rapproche de son monarque de père. Comme Louis XIV, le Grand dauphin a épousé une princesse assez terne (ci contre), falote et dévote (Marie-Anne-Christine-Victoire, fille de l'électeur de Bavière, morte en avril 1690). Comme lui, il s'imposera le garde-fou d'un mariage morganatique et secret.

    Mademoiselle de Choin, à qui Louis de France va rendre à Meudon mêmes hommages que réserve le Roi à sa marquise de Maintenon, possède comme cette dernière une culture certaine, une conversation plaisante, des recettes amoureuses. La compagnie choisie que Monseigneur et sa seconde épouse reçoivent à Meudon est l'une des plus affinées du royaume. Ce n'est point un hasard si le vieux Roi aime à la fréquenter, deux jours de suite à l'occasion. Au reste Meudon et Versailles sont proches.

    Le Dauphin, plein de finesse et d'attention filiale, concilie parfaitement ses devoirs d'héritier et son souci d'autonomie personnelle ou princière. Il n'a rien d'un aigri, d'un misanthrope ou d'un homme à complots. Il siège depuis 1688 au conseil royal des finances et à celui des dépêches, depuis 1691 au conseil des ministres. Quand viendra la rude guerre de la succession d'Espagne, Monseigneur incarnera, souvent presque à lui seul, le parti de la fidélité à Philippe V, son second fils.

    Il est regrettable que ce Dauphin si doué, si aimé, mort prématurément, n'ait pu succéder en 1715 à son père. Il eut été le meilleur des rois..." 

     

     http://www.chateauversailles.fr/decouvrir/histoire/grand-dauphin 

     

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    Restitution virtuelle du château de Monseigneur, à Meudon, détruit à la Révolution.

    • Association pour la restauration du château de Meudon :

    http://chateau-meudon.wifeo.com/

     

     

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    1802 : Parution du Génie du Christianisme

              

    "...Il est temps qu'on sache enfin à quoi se réduisent ces reproches d'absurdité, de grossièreté, de petitesse qu'on fait... au christianisme, il est temps de montrer que, loin de rapetisser la pensée, il se prête merveilleusement aux élans de l'âme..."

     

    Après la tourmente révolutionnaire, qui tenta d'anéantir le christianisme et de séparer la religion catholique et la France, Le Génie du Christianisme inaugure un mouvement qui va de pair avec la pacification religieuse voulue par Bonaparte : le Concordat est signé quatre jours plus tard...

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    Le Génie du christianisme a eu un retentissement majeur sur son temps et une influence effective sur plusieurs générations. Sainte-Beuve en parlera comme d' "un coup soudain, un coup de théâtre et d'autel, une machine merveilleuse et prompte jouant au moment décisif et faisant fonction d'auxiliaire dans une restauration sociale d'où nous datons" 

    Et Mme Hamelin, dans ses Souvenirs, écrivait :

    "Ce jour-là, dans Paris, pas une femme n'a dormi. On s'arrachait, on se volait un exemplaire. Puis quel réveil, quel babil, quelles palpitations ! Quoi, c'est là le christianisme, disions-nous toutes ; mais il est délicieux.".

     

    La réception enthousiaste du livre ne doit pas éclipser la profondeur et la durée de son impact sur la société française dans ses manières de penser le divin et de croire 14 avril,exposition universelle paris 1900,petit palais,grand palais,pont alexandre iii,rené barthélemy,druon,lakmé,leo delibessur fond de déchristianisation galopante. Aujourd'hui, que nous dit Le Génie du christianisme ? Que Dieu est dans tout, dans la pléthore comme dans le manque. La nature dit d'évidence qu'il est, à travers la beauté désarmante des paysages d'où il s'est retiré. Le coeur le dit tout aussi nettement, dans l'impossible possession de l'objet de son désir. Dieu n'apparaît jamais mieux que dans le vide laissé par son absence, explique Chateaubriand.

    Cette idée a-t-elle cessé de nous parler ? Si oui, le Génie nous est devenu totalement illisible. Sinon, le Génie nous demeure accessible :

    "C'est le pari que nous faisons dans ce livre écrit sous l'emblème de l'abeille qui sait d'instinct où elle doit chercher sa nourriture et qui sait transformer son regard pour faire son miel de ce que le passé lui présente."   

     

    Du Grand Dictionnaire universel du XIXème siècle, par Pierre Larousse :

    1. Le Génie du christianisme est l'ouvrage dogmatique de Chateaubriand. Lui-même en résume ainsi la pensée :

    "De toutes les religions qui ont jamais existé, la religion chrétienne est la plus poétique, la plus humaine, la plus favorable à la liberté, aux arts et aux lettres. Le monde moderne lui doit tout, depuis l'agriculture jusqu'aux sciences abstraites, depuis les hospices bâtis pour les malheureux jusqu'aux temples élevés par Michel-Ange et décorés par Raphaël. Il n'y a rien de plus divin que sa morale, rien de plus aimable, de plus pompeux que ses dogmes, sa doctrine et son culte; elle favorise le génie, épure le goût, développe les passions vertueuses, donne de la vigueur à la pensée, offre des formes nobles à l'écrivain et des moules parfaits à l'artiste." 

    L'ouvrage entier n'est que le développement de cette théorie...

     

    14 avril,exposition universelle paris 1900,petit palais,grand palais,pont alexandre iii,rené barthélemy,druon,lakmé,leo delibes2. ..."Jamais, dit M. Villemain, jamais livre ne vint plus à propos, ne fut mieux secondé par les influences les plus diverses, par la politique, par la foi naïve, par le calcul ou la passion des esprits les plus opposés." En effet, son apparition coïncida avec le grand événement du concordat. Necker a dit à propos de cet ouvrage "que le plus mince littérateur en corrigerait aisément les défauts, et que les plus grands écrivains en atteindraient difficilement les beautés."...

     

    3. ...M. Guizot apprécie ainsi l'oeuvre de Chateaubriand :

    "M. de Chateaubriand et le Génie du christianisme ont droit à la même justice. En dépit de ses imperfections religieuses et littéraires, le Génie du christianisme à été, religieusement et littérairement, un éclatant et puissant ouvrage; il a fortement remué les âmes, renouvelé les imaginations, ranimé et remis à leur rang les traditions et les impressions chrétiennes. Il n'y a point de critiques, même légitimes, qui puissent lui enlever la place qu'il a tenue dans l'histoire religieuse et littéraire de son pays et de son temps..."

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    Par haine de nos Racines et de la Religion, la Révolution a délibérément détruit entre le quart et le tiers de notre Patrimoine (tous domaines confondus) : en plus de son impact intellectuel et moral, que l'on vient de voir, Le Génie du Christianisme est à l'origine - avec le Notre-Dame de Paris de Victor Hugo - de ce puissant mouvement d'intérêt et de sympathie envers nos monuments qui se manifesta, tout au long du dix-neuvième siècle, et qui devait culminer avec les restaurations tous azimuts des Viollet le Duc, Lassus et autres...

     

     

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  • Éphémérides du mois de décembre : Table des matières...

    1A.jpg1 : 660 : Mort de Saint Éloi. 1420 : Entrée d'Henri V, roi d'Angleterre, dans Paris. 1684 : Création du Régiment de Béarn. 1760 : Naissance de Marie Tussaud. 1916 : Assassinat de Charles de Foucauld. 1931 : Ouverture du premier Prisunic. 1986 : Inauguration du Musée d'Orsay. 1986 : René Sédillot publie Le coût de la Révolution française... 1990 : Première jonction entre français et britanniques dans le Tunnel sous la Manche. 2001 : Professionnalisation totale de l'Armée française.
    2 : 1694 : Mort de Pierre Puget. 1804 : Sacre de Napoléon. 1805 : Victoire d'Austerlitz. 1845 : Fondation de la S.P.A. 1877 : Louis-Paul Cailletet réussit à condenser l'oxygène. 1883 : Début du premier séjour de Frédéric Nietzsche à Èzes. 1959 : Catastrophe de Malpasset.
    3 : 1792 : Ouverture du pseudo-procès de Louis XVI. 1895 : Naissance de Jacques Jaujard. 1896 : Naissance de Jérôme Pichon, qui publia en 1846 le premier livre de cuisine français, écrit en 1393 !... 1910 : Georges Claude présente sa Lampe à néon. 1919 : Décret prescrivant l'édification de l'Ossuaire de Douaumont. 1995 : Mort de Jules Monnerot. 1995 : Canonisation d'Eugène de Mazenod.

    4 : Célébration de Sainte Barbe... 771 : Charlemagne, seul maître du pouvoir. 1570 : Aux origines du Marché de Noël de Strasbourg... 1642 : Mort de Richelieu.  1882 : La République vend les Tuileries, pour 33.300 francs... 1923 : Mort de Maurice Barrès. 1924 : Mort de François-René de la Tour du Pin. 1930 : La Porte de Paris, à Nevers, inscrite aux Monuments historiques... 1935 : Mort de Charles-Robert Richet. 2013 : Les Ostensions limousines au Patrimoine immatériel de l'Unesco.

    5 : 1360 : Naissance du Franc. 1560 : Mort de François II. 1766 : Départ de l'expédition de Bougainville. 1870 : Mort d'Alexandre Dumas. 1926 : Mort de Claude Monet. 1983 : Saint Savin sur Gartempe classée au Patrimoine mondial de l'Humanité... 1989 : Record du monde de vitesse pour le TGV Atlantique.

    6 : Célébration de la Saint Nicolas. 1491 : Mariage de Charles VIII et d'Anne de Bretagne. 1772 : Naissance de Gay-Lussac. 1799 : Mort de Chardin. 1891 : Mort d'Adolphe Alphand. 1977 : Mort de Raoul Follereau. 1987 : Le premier Téléthon

    7 : 1676 : Dans Le Journal des Sçavans, Rômer publie ses calculs sur la vitesse de la lumière... 1678 : Louis Hennepin donne la première représentation dessinée des Chutes du Niagara. 1815 : Ney fusillé. 1882 : Naissance du Père Jacques Sevin. 1894 : Mort de Ferdinand de Lesseps. 1899 : Naissance de Gabriel Marcel. 1900 : Jeanne Chauvin, première femme à devenir avocate. 1936 : Disparition de Jean Mermoz. 1947 : Mort de Tristan Bernard. 1993 : Mort de Félix Houphouët-Boigny.

    8 : 1554 : Ambroise Paré reçoit le titre de Docteur en chirurgie. 1626 : Mort de Salomon de Brosse. 1852 : Naissance de la Fête de la Lumière, à Lyon. 1788 : Mort du Bailli de Suffren. 1861 : Naissance de Georges Méliès. 1864 : Naissance de Camille Claudel. 1927 : Bergson reçoit le Prix Nobel de littérature.

    9 : 1409 : Fondation de l'Université d'Aix-en-Provence. 1642 : Le chancelier Séguier, protecteur de l'Académie française. 1748 : Naissance de Claude Berthollet. 1777 : Louis XVI rétablit le Mont-de-piété. 1901 : Naissance de Jean Mermoz. 1905 : Loi de séparation de l'Église et de l'État. 1977 : Inauguration de la Ligne A du RER.

    10 : 1710 : Victoire décisive de Louis-Joseph de Bourbon, duc de Vendôme, à Villaviciosa... 1822 : Naissance de César Franck. 1901 : Premières attributions du Prix Nobel. 1919 : Marcel Proust reçoit le Prix Goncourt pour "À l'ombre des jeunes filles en fleur"... 1957 : Albert Camus condamne le Terrorisme... 1992 : Mort de Jacques Perret. 2016 : Inauguration de "Lascaux 4".

    11 : 1686 : Mort du Grand Condé. 1803 : Naissance de Berlioz. 1809 : Mort du Comte d'Angiviller, premier organisateur du Musée du Louvre... 1810 : Naissance d'Alfred de Musset. 1902 : Ouverture du Musée des Beaux-arts de la Ville de Paris, au Petit Palais. 1945 : Mort de Charles Fabry. 1967 : Première présentation du prototype du Concorde OO1.

    12 : 460 ou 461 : Célébration de Saint Corentin. 1124 : Mort de Calixte II. 1638 : Mort du Père Joseph. 1655 : Première d'Alexandre, de Racine. 1773 : Naissance de Surcouf. 1793 : Début de la bataille du Mans. 1821 : Naissance de Flaubert. 1923 : Mort de Raymond Radiguet. 2014 : Reims célèbre les vingt ans de la reconnaissance officielle de la "Via francigena"... 2015 : Réouverture du Musée d'Unterlinden, totalement rénové...

    13 : Célébration d'Urcisin de Cahors, ou Saint Urcize : dans l'église du village qui porte son nom, en Auvergne, se trouve le calice de la dernière Messe de Louis XVI... 1553 : Naissance du futur Henry IV. 1560 : Naissance de Sully. 1665 : Naissance d'Alain Porée. 1669 : Première de Britannicus. 1669 : Lancement du Soleil Royal... 1792 : L'Assemblée de la Martinique déclare la guerre à "la France républicaine"... 1912 : Décision est prise d'apposer une plaque en l'honneur de Martian de Bernardy, sauveur du Louvre en 1871. 1913 : Retour au Louvre de la Joconde, qui avait été volée. 1935 : Mort de Victor Grignard. 2007 : scandaleuse signature du Traité de Lisbonne...

    14 : 720 : Célébration de sainte Odile. 1503 : Naissance de Nostradamus. 1790 : Assassinat de Pascalis. 2004 : Inauguration du Viaduc de Millau.

    15 : 1613 : Naissance de La Rochefoucauld. 1667 : Naissance de Michel-Richard Delalande. 1816 : Mort de Turreau. 1832 : Naissance de Gustave Eiffel. 1852 : Naissance d'Henri Becquerel. 1898 : Fondation de l'École française d'Extrême-Orient. 1916 : Fin de la bataille de Verdun. 1936 : la réflexion "royaliste" de Poincaré, ancien Président de la République... 1943 : Mort de Folco de Baroncelli. 1948 : Installation de la première Pile atomique française. 1972 : Le château de Mauriac classé Monument historique... 1987 : Premier forage pour le Tunnel sous la Manche.

    16 : 1431 : Henri VI, roi d'Angleterre, se fait sacrer à Notre-Dame de Paris. 1685 : Naissance de Charles Cressent. 1777 : Naissance de Barbe Nicole Clicquot, dite La veuve Clicquot. 1794 : Exécution de Jean-Baptiste Carrier. 1888 : Naissance d'Alphonse Juin. 1921 : Mort de Saint-Saëns. 1944 : Début de la contre-offensive allemande dans les Ardennes. 1960 : L'ensemble hydro-électrique de Roselend/La Bâthie produit son premier kilowatt-heure...

    17 : 1198 : Création de l'Ordre des Trinitaires. 1773 : Naissance de Sylvain-Charles Valée. 1777 : La France reconnaît l'indépendance des États-Unis d'Amérique. 1813 : Mort de Parmentier. 1830 : Naissance de Frédéric Boucheron. 1912 : Consécration à Nice de la paroisse Russe orthodoxe Saint Nicolas et Sainte Alexandra.

    18 : 821 : Mort de Théodulphe. 1327 : Annibal de Ceccano arrive en Avignon... 1442 : Mort de l'évêque Pierre Cauchon. 1539 : Réception de Charles-Quint à Chambord. 1622 : Mort de saint François de Sales. 1676 : L'Amiral d'Estrées reprend Cayenne aux Hollandais... 1731 : Louis XV fonde l'Académie royale de Chirurgie. 1782 : Fondation du Centre métallurgique du Creusot. 1795 : Marie-Thérèse de France, fille de Louis XVI, unique membre de sa famille à quitter la Tour du Temple pour la liberté... 1879 : Mort de Jean-Baptiste Lamarck. 1994 : Découverte de la Grotte Chauvet.

    19 : 1370 : Mort d'Urbain V. 1475 : Supplice de Louis de Luxembourg. 1562 : Bataille de Dreux. 1963 : Création du Parc national de Port-Cros. 2013 : Lancement à Kourou du satellite astrométrique Gaia.

    20 : 1290 : Mort de Marguerite de Provence. 1738 : Mort de Jean-Joseph Mouret. 1765 : Mort du Dauphin Louis, fils de Louis XV et père du futur Louis XVI. 1803 : Cession effective de la Louisiane aux États-Unis. 1820 : Louis XVIII fonde l'Académie royale de Médecine.

    21 : 1639 : Naissance de Racine. 1898 : Découverte du radium. 1903 : Remise du premier Prix Goncourt. 1911 : Débuts de la Bande à Bonnot. 1984 : Le château de La Barben, le plus ancien de Provence, inscrit aux Monuments Historiques.  

    22 : 1641 : Mort de Sully. 1665 : Séance inaugurale de l'Académie des Sciences. 1799 : Nomination de la première Sage-femme. 1837 : Aux origines de l'École maternelle. 1872 : Naissance de Camille Guérin. 1876 : Naissance d'Augustin Cochin. 1957 : Le corps d'Héloïse de la Tour d'Auvergne est transféré dans l'église du Pater noster, à Jérusalem.

    23 : 1482 : La Bourgogne et la Picardie deviennent françaises. 1588 : Assassinat du Duc de Guise. 1675 : Mort du maréchal de Plessis-Praslin. 1787 : Mort de Louise de France, dernière fille de Louis XV. 1790 : Naissance de Champollion. 2011 : Création du Parc naturel des Ardennes. 2014 : Mort de Jacques Chancel.

    24 : 1761 : Naissance de Jean-Louis Pons. 1824 : Naissance d'Emmanuel Frémiet. 1868 : Mort d'Adolphe d'Archiac. 1879 : Naissance de Gustave Cohen. 1894 : Naissance de Georges Guynemer. 1896 : Anatole France est reçu à l'Académie française. 1898 : Louis Renault construit sa première automobile. 1921 : Première émission radiophonique en France. 1948 : La messe de minuit est "télévisionnée" pour la première fois au monde. 1949 : Première exécution de la Marche pontificale, de Gounod, comme Hymne national du Vatican. 1979 : Lancement de la première fusée Ariane.

    25 : 496 : Baptême de Clovis. 800 : Sacre de Charlemagne. 1066 : Guillaume le Conquérant, roi d’Angleterre. 1317 : Mort de Jean de Joinville. 1636 : Mort de Samuel de Champlain. 2021 : Lancement réussi pour Ariane V, qui met en orbite le télescope James Webb, le plus puissant jamais construit.

    26 : 1622 : Molière crée L’École des Femmes. 1820 : Mort de Joseph Fouché. 1838 : Stendhal termine La Chartreuse de Parme. 1793 : Plaidoirie de Raymond de Sèze au pseudo-procès de Louis XVI. 1978 : Départ du Premier Paris-Dakar, Place du Trocadéro, à Paris... 1999 : Grande Tempête de 1999.

    27 : 1206 : Saint Dominique fonde l'Ordre des Prêcheurs. 1585 : Mort de Ronsard. 1822 : Naissance de Pasteur. 1923 : Mort de Gustave Eiffel.

    28 : 856 : Raid viking sur Paris. 1537 : François premier institue le Dépôt Légal. 1880 : Création de l'Institut français d'archéologie orientale. 1895 : Première projection publique payante de cinéma à Paris. 2001 : Mort de Gérald Van der Kemp, le "sauveur" de Versailles...

    29 : 1743 : Mort de Hyacinthe Rigaud. 1926 : Premières sanctions vaticanes contre l'Action française, décrétées par Pie XI...  

    30 : 987 : Hugues Capet fait sacrer son fils Robert. 1370 : Élection de Grégoire XI. 1671 : Création de l’Académie royale d’Architecture. 1812 : Mort d'Antoine-Louis Albitte.

    31 : 406 : Les tribus barbares franchissent le Rhin, gelé. 1441 : Naissance de Jacques Cartier. 1578 : Création de l’Ordre du Saint Esprit. 1671 : François d'Orbay est admis à l'Académie Royale d'Architecture. 1760 : Mort de Jean Moreau de Séchelles. 1776 : Benjamin Franklin à Paris pour demander son aide à Louis XVI. 1805 : Fin du calendrier révolutionnaire. 1869 : Naissance d’Henri Matisse.

     

    Et, pour les Éphémérides des mois d'Octobre et de Novembre:

    Éphémérides du mois d'Octobre...

    Éphémérides du mois de  Novembre...

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  • Messes Louis XVI : envoyez, nous publions.....

            Merci à celles et ceux qui nous envoient des informations sur les Messes pour Louis XVI, et des rectificatifs éventuels. Nous avons ainsi, ce samedi/dimanche, "corrigé" Amiens et Avignon/Rognonas, et annoncé Strasbourg, Versailles, Limoges, Thiberville... Où que vous soyez, indiquez-nous la Messe de votre ville, et nous l'intégrons immédiatement à notre tableau permanent...

  • Manuel Valls aimerait plus de diversité....

                Ecoutez-le, c'est ici:

                http://www.rue89.com/2009/06/10/manuel-valls-aimerait-plus-de-blancs-dans-sa-ville-devry

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  • Au revoir Chahine...

              Malgré la censure, l'Egypte rend hommage à Youssef Chahine, mort dimanche 27 à l'aube. Le plus célèbre des cinéastes égyptiens avait 82 ans. Ses funérailles ont été célébrées lundi 28, à 13h, en la cathédrale grecque-catholique du Caire avant l'inhumation dans le caveau familial à Alexandrie, la grande ville du nord où il est né...

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  • Subventions à tout va...

             Les contribuables associés nous apprennent que la politique de la Ville est vraiment très généreuse....en subventions de tous ordres, pour des associations de tous ordres...

              Oui, vraiment, la politique de la Ville, c'est la foire aux subventions (et le mot "foire" est ici à prendre à tous les sens du terme..). En 2006, 121 associations ont bénéficié des largesses de la délégation interministérielle de la ville (DIV), pour des montants toujours supérieurs à 5.000 €.

                   En Seine-Saint-Denis, pas moins de 876 associations ont été subventionnées par l’État (il y en avait 643 en 2004). Sur tout le territoire, on en compte en tout 15 000 qui œuvrent "au cœur de la politique de la Ville" !...

                   C’est ainsi que les Scouts musulmans de France ont reçu 90.000 € en 2005 ; l’Association des juristes berbères, 20.000 € en 2003 ; la Coordination des Berbères de France, 20.000 € en 2004.. Entre autres... Et vogue la galère !...

                   C'est curieux: on ne cesse de nous dire, d'un autre côté, que les caisses sont vides. Visiblement, elles ne le sont pas pour tout le monde !...

  • Incorrigible ! Black M à Verdun : François Hollande n'a pas totalement abandonné l'idée ...

     

    C'est, du moins, ce qu'il a indiqué, hier, sur Europe 1. Incorrigible ! Quant à lui, le maire de la ville, Samuel Hazard, maintient l'annulation du concert. C'est, du moins, ce qu'il a confirmé dans l'Est républicain.  •

     

  • Avignon, 16 avril...

            Au cœur de la ville d’Avignon, une photographie représentant un Christ plongé dans un verre d’urine est présentée dans une exposition subventionnée par les fonds publics. Afin de demander le retrait de cette image, une marche est organisée le samedi 16 avril à 15 H 00, depuis la place du Palais des papes.

  • Sur la page FB de Jean-Philippe Chauvin : 10 ans du GAR en 2018.

    En ce vingtième jour de confinement, voici une vidéo qui rappelle en une dizaine de minutes les grands principes du combat royaliste du Groupe d'Action Royaliste, officiellement créé en 2008, et qui illustrée par des images de nos différentes actions militantes celles que nous reprendrons, dans les rues de nos villes et de nos villages dès que sera levé l'enfermement sanitaire. Bon dimanche des Rameaux, et bon visionnage !

  • Antoine de Lacoste à Toulon ce Jeudi 13 Février...

    Nos amis de l'Action française Toulon nous signalent la prochaine venue dans leur ville d'Antoine de Lacoste.

    Bien entendu lafautearousseau appelle tous ses amis et lecteurs à venir écouter son exposé qui sera, n'en doutons pas, aussi brillant que tous ceux qu'il nous a proposé jusqu'à présent...

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