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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • Au cinéma : Le Comte de Monte-Cristo, par Guilhem de Tarlé

    Le Comte de Monte-Cristo - Film 2024 - AlloCiné

     

    Cannes 2024 : Le Comte de Monte-Cristo, un film français de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, avec Pierre Niney (dans le rôle-titre, alias Edmond Dantès), Anaïs Demoustier (Mercédès Herrera), Bastien Bouillon (Fernand de Moncef), Laurent Lafitte (Gérard de Villefort, le Procureur), Patrick Mille (Danglars), Pierfrancesco Favino (l’Abbé Faria), Anamaria Vartolomei (Haydée), Julien de Saint-Jean (Andrea, fils illégitime du Procureur),
    d’après l’œuvre d’Alexandre Dumas (1844).

    Le Comte de Monte-Cristo… un livre que je pense avoir lu, enfant, mais dont je n’avais aucun souvenir autre que le Château d’If et l’existence de l’abbé… Je ne le retrouve d’ailleurs pas dans ma bibliothèque. De toutes façons, 800 pages c’est trop pour moi et je ne le lirai ou relirai plus maintenant que j’ai vu ce film dont l’intrigue, a priori simple, me paraît compliquée à loisir avec énormément de personnages (une trentaine dans le texte)…

    La durée du film (3h) et la bande-annonce ne me tentaient pas, et c’est faute de mieux que nous y sommes allés.

    Tant mieux ! je suis content d’avoir redécouvert ce roman au cinéma, et j’ai  passé un bon moment dans ce long-métrage à grand spectacle et cette histoire d’amour et d’amours, de trahisons, de justice et de vengeance…

    Sans doute les Royalistes n’’y sont pas présentés sous un beau jour, mais peut-on pinailler à l’ère des Macron, Mélenchon et autre Edouard Philippe qui appellent à voter communiste ?

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  • Annexe : quelques cartes sur des sujets divers et variés...

    Les sites préhistoriques en France...

    (Cliquez sur l'image pour l'agrandir...)

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    Racines chrétiennes ? Un héritage de l'Histoire...

    Implantation de localités possédant dans leur patronyme le nom de "saint" ou "sainte"...

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    Les cathédrales...

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    Carte des 200.000 calvaires de France...

    ...établie par l'Institut Géographique National.

    Un pour 3.375 habitants !

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    La "carte" de France selon les temps des TGV reliant Paris aux provinces...

    (cliquez sur la carte pour l'agrandir...)

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    Les langues régionales...

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    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

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    La ligne de partage des eaux en Europe...

    La ligne de partage des eaux forme une vraie frontière, non seulement symbolique mais aussi biogéologique, en séparant deux mondes.

    Le partage des eaux entre l’Atlantique et la Méditerranée est remarquable, car on peut mesurer une différence immédiate de végétation, notamment dans la région des Cévennes et des Grands Causses en France. Car les bassins hydrographiques forment des ensembles cohérents sur le plan écologique.

    Curieusement, on retrouve souvent des cohérences linguistiques dans les bassins versants, comme si les idiomes suivaient les eaux, comme si les langues remontaient les fleuves : la Suisse, largement germanophone, en est le meilleur exemple...

     

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    La ligne de partage des eaux en Europe...

    La ligne de partage des eaux forme une vraie frontière, non seulement symbolique mais aussi biogéologique, en séparant deux mondes.

    Le partage des eaux entre l’Atlantique et la Méditerranée est remarquable, car on a l’impression de mesurer une différence immédiate de végétation, notamment dans la région des Cévennes et des Grands Causses en France. Car les bassins hydrographiques forment des ensembles cohérents sur le plan écologique.

    Curieusement, on retrouve souvent des cohérences linguistiques dans les bassins versants, comme si les idiomes suivaient les eaux.
    Comme si les langues remontaient les fleuves : la Suisse, largement germanophone, en est le meilleur exemple...

     

    lafautearousseau

  • Éphéméride du 10 février

    Après la procession du 15 août dans les rues de Paris, renouvellement du Vœu de Louis XIII à Notre-Dame

     

     

     

    1638 : Voeu de Louis XIII 

    Louis XIII et Anne d’Autriche se marient en 1615. Vingt-deux ans plus tard, ils n’ont toujours pas d’enfant. Le couple royal multiplie pèlerinages et prières à cette intention, mais il faudra attendre 1638 pour que l’on annonce une naissance prochaine : ce sera Louis-Dieudonné, le futur Louis XIV.

    Celui-ci n’est pas encore né que Louis XIII prononce la consécration de sa personne et de son royaume à la Vierge Marie en action de grâce pour cet heureux événement et pour le secours constant de la Providence qui s’est manifesté dans plusieurs situations désespérées au cours de son règne (voir ci après, note I).

    Le roi ordonne que tous les ans il se fasse une procession solennelle à Notre Dame de Paris pour renouveler cette consécration : c’est l’origine de la procession qui se déroule annuellement dans les églises le 15 Août,  jour de l’Assomption. 

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    Ingres, Le voeu de Louis XIII, Cathédrale de Montauban 

     

    Quant à la reine Anne d'Autriche, devenue veuve - et régente du royaume - en 1643, elle manifestera sa gratitude en édifiant le "temple magnifique" qu'elle avait fait le voeu d'édifier, si son désir de maternité était exaucé : ce sera le Val de Grâce (voir ci après, note II).

    Finalement, le couple aura deux enfants (deux garçons) : Louis, le futur Louis XIV et Philippe, titré Duc d'Orléans, aux origines des représentants actuels de la Maison de France (voir l'Éphéméride du 21 septembre).

    I : Le vœu de Louis XIII (texte intégral)  

     

    Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre. 

    À tous ceux qui ces présentes lettres verront, Salut.

    Dieu qui élève les rois au trône de leur grandeur, non content de nous avoir donné l’esprit qu’il départ à tous les princes de la terre pour la conduite de leurs peuples, a voulu prendre un soin si spécial et de notre personne et de notre état, que nous ne pouvons considérer le bonheur du cours de notre règne, sans y voir autant d’effets merveilleux de sa bonté, que d’accidents qui nous pouvaient perdre.     

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    Lorsque nous sommes entré au gouvernement de cette couronne, la faiblesse de notre âge donna sujet à quelques mauvais esprits d’en troubler la tranquillité; mais cette main divine soutint avec tant de force la justice de notre cause que l’on vit en même temps la naissance et la fin de ces pernicieux desseins. En divers autres temps, l’artifice des hommes et la malice du diable ayant suscité et fomenté des divisions non moins dangereuses pour notre couronne que préjudiciables au repos de notre maison, il lui a plu en détourner le mal avec autant de douceur que de justice.

    10 fevrier,louis xiii,anne d'autriche,louis xiv,vierge marie,notre-dame de paris,assomption,ingres,val de grace,montesquieu,daumierLa rébellion de l’hérésie ayant aussi formé un parti dans l’État, qui n’avait d’autre but que de partager notre autorité, il s’est servi de nous pour en abattre l’orgueil, et a permis que nous ayons relevé ses saints autels en tous les lieux où la violence de cet injuste parti en avait ôté les marques (illustration : le siège de La Rochelle, avec Richelieu, ndlr).

    Quand nous avons entrepris la protection de nos alliés, il a donné des succès si heureux à nos armes, qu’à la vue de toute l’Europe, contre l’espérance de tout le monde, nous les avons rétablis en la possession de leurs états dont ils avaient été dépouillés.

    Si les plus grandes forces des ennemis de cette couronne, se sont ralliées pour conspirer sa ruine, il a confondu leurs ambitieux desseins pour faire voir à toutes les nations que, comme sa providence a fondé cet État, sa bonté le conserve et sa puissance le défend.

    Tant de grâces si évidentes font que pour n’en différer pas la reconnaissance, sans attendre la paix, qui nous viendra sans doute de la même main dont nous les avons reçues, et que nous désirons avec ardeur pour en faire sentir les fruits aux peuples qui nous sont commis, nous avons cru être obligés, nous prosternant aux pieds de sa majesté divine que nous adorons en trois personnes, à ceux de la Sainte Vierge et de la sacrée croix, où nous vénérons l’accomplissement des mystères de notre Rédemption par la vie et la mort du fils de Dieu en notre chair, de nous consacrer à la grandeur de Dieu par son fils rabaissé jusqu’à nous, et à ce fils par sa mère élevée jusqu’à lui; en la protection de laquelle nous mettons particulièrement notre personne, notre État, notre couronne et tous nos sujets pour obtenir par ce moyen celle de la Sainte-Trinité, par son intercession et de toute la cour céleste par son autorité et exemple, nos mains n’étant pas assez pures pour présenter nos offrandes à la pureté même, nous croyons que celles qui ont été dignes de le porter, les rendront hosties agréables et c’est chose bien raisonnable qu’ayant été médiatrice de ces bienfaits, elle le soit de nos actions de grâces.

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    La Piéta du maître-autel de Notre-Dame

            

    À ces causes, nous avons déclaré et déclarons que prenant la très sainte et très glorieuse Vierge pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre État, notre couronne et nos sujets, la suppliant de nous vouloir inspirer une sainte conduite et de défendre avec tant de soin ce royaume contre l’effort de tous ses ennemis, que, soit qu’il souffre du fléau de la guerre ou jouisse de la douceur de la paix que nous demandons à Dieu de tout notre cœur, il ne sorte point des voies de la grâce qui conduisent à celles de la gloire. Et afin que la postérité ne puisse manquer à suivre nos volontés en ce sujet, pour monument et marque immortelle de la consécration présente que nous faisons, nous ferons construire de nouveau le grand autel de la cathédrale de Paris (ci dessus, ndlr) avec une image de la Vierge qui tienne dans ses bras celle de son précieux Fils descendu de la Croix , et où nous serons représenté aux pieds du Fils et de la Mère comme leur offrant notre couronne et notre sceptre (ci dessous).

    10 fevrier,louis xiii,anne d'autriche,louis xiv,vierge marie,notre-dame de paris,assomption,ingres,val de grace,montesquieu,daumierNous admonestons le sieur Archevêque de Paris et néanmoins lui enjoignons que tous les ans le jour et fête de l’Assomption, il fasse faire commémoration de notre présente déclaration à la grand-messe qui se dira en son église cathédrale, et qu’après les vêpres du dit jour, il soit fait une procession en la dite église à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines et le corps de ville, avec pareille cérémonie que celle qui s’observe aux processions générales les plus solennelles ; ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises tant paroissiales que celles des monastères de la dite ville et faubourg, et en toutes les villes, bourgs et villages du dit diocèse de Paris.

    Exhortons pareillement tous les archevêques et évêques de notre royaume et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales et autres églises de leur diocèse; entendant qu’à la dite cérémonie les cours de Parlement et autres compagnies souveraines et les principaux officiers de la ville y soient présents; et d’autant qu’il y a plusieurs épiscopales qui ne sont pas dédiées à la Vierge, nous exhortons les dits archevêques et évêques en ce cas de lui dédier la principale chapelle des dites églises pour y être fait la dite cérémonie et d’y élever un autel avec un ornement convenable à une action si célèbre et d’admonester tous nos peuples d’avoir une dévotion particulière à la Vierge, d’implorer en ce jour sa protection afin que sous une si puissante patronne notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses ennemis, qu’il jouisse largement d’une bonne paix ; que Dieu y soit servi et révéré si saintement à la dernière fin pour laquelle nous avons été créés; car tel est notre bon plaisir.

    Donné à Saint-Germain-en-Laye, le dixième jour de février, l’an de grâce mil six cent trente-huit, et de notre règne le vingt-huit.

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     Vue d'ensemble du "nouveau" grand autel de la cathédrale Notre Dame de Paris. Louis XIII mourut sans avoir pu réaliser la seconde partie de son vœu. Ce fut Louis XIV qui se chargea de l’acquitter en s’associant à son père dans la réalisation de l’œuvre où l’on peut admirer les statues des deux Rois de part et d’autre du maître-autel, Louis XIV à genoux (à gauche) et Louis XIII (à droite) tendant sa couronne à la Vierge Marie, elle même tenant son fils mort sur ses genoux...

     

     

     II : Le Val de Grâce

     

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    La fondatrice, la reine Anne d'Autriche, restée vingt cinq ans sans enfant, aime à se retirer au Val-de-Grâce, un monastère ayant une dévotion particulière a la Nativité. Anne d'Autriche donne enfin naissance à un héritier le 5 septembre 1638 : le dauphin Louis-Dieudonné, futur Louis XIV.

    Le 4 décembre 1642, le cardinal de Richelieu meurt. Le 14 mai 1643, le roi Louis XIII meurt à son tour. Le dauphin n'ayant que 5 ans, Anne d'Autriche devient à 42 ans reine régente, en étroite collaboration avec le cardinal-ministre Mazarin. La régente peut dès lors réaliser son voeu d'élever un "temple magnifique" si Dieu lui donnait un fils, "de rebâtir entièrement l'église et le monastère du Val-de-Grâce et de n'y épargner aucune dépense pour y laisser des marques éternelles de sa piété".

    Pour remercier le ciel de lui avoir accordé un enfant, Anne d'Autriche fit de cette église un ex-voto en l'honneur de la Vierge Marie. La dédicace sur le fronton du porche est facilement compréhensible :

    "IESU NASCENTI VIRGINIOQ(UE) MATRI", c'est-à-dire "(cette église est dédiée) à Jésus naissant et à sa Mère la Vierge"

    On remarque l'insistance sur le fait que Jésus est honoré comme enfant attendu qui est enfin né (comme Louis XIV) et Marie en tant que mère (comme Anne d'Autriche).

    L'abbaye, qui reste un modèle de construction religieuse du XVIIème siècle, est désaffectée sous la Révolution et devient un hôpital militaire en 1796. Elle abrite aujourd'hui le musée du Service de santé des armées, la Bibliothèque centrale du service de santé, l'École du Val-de-Grâce et comporte également des chambres pour certains personnels hospitaliers.

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    http://www.valdegrace.org/pages/page123.html

     

     

    III : En Provence, Cotignac et Notre-Dame-des-Grâces.

     

    Petit village, qui a joué un grand rôle dans le Voeu de Louis XIII, Cotignac, en Provence, est le seul endroit au monde où l’Église reconnaît deux apparitions de la Vierge Marie, et une de Saint Joseph.

    1. La première apparition ne concerne pas le voeu de Louis XIII puisqu'elle eut lieu le 10 août 1519 (elle se renouvela le lendemain, 11 août) : la Vierge Marie, sur le mont Verdaille, demanda à Jean de La Baume la construction d'une église à Cotignac. Les travaux commencèrent dès le 14 septembre 1519 : c'est l'origine du sanctuaire de Notre-Dame-des-Grâces.

    Quant à l'apparition de Saint Joseph, elle eut lieu plus d'un siècle après, le 7 juin 1660 : Saint Joseph apparut sur le Mont Bessillon à un berger assoiffé, Gaspard Ricard, pour qui il fit jaillir une source d'eau vive : c'est l'origine de l'actuel monastère de Saint-Joseph du Bessillon...

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    La montée au sanctuaire Notre-Dame-des-Grâces par l'escalier de Louis XIV...

     

    2. C'est la seconde apparition de la Vierge à Cotignac qui concerne directement la naissance de Louis XIV, et donc le Voeu de Louis XIII.

    Le 27 octobre 1637, le frère Fiacre reçut une révélation pendant sa prière : la reine Anne d'Autriche devait demander publiquement trois neuvaines de prières à la Sainte Vierge; alors un fils lui serait donné. Une fois informée, la Reine s'associa aux neuvaines déjà commencées par frère Fiacre le 8 novembre, et qui se terminèrent le 5 décembre suivant. Neuf mois plus tard, le 5 septembre 1638, Louis XIV naissait à Saint-Germain en Laye

  • Flambée des violences en France «malgré le battage médiatique de Darmanin», par Victor Lefebvre.

    © AFP 2021 GERARD JULIEN

    Une augmentation «spectaculaire» des violences en France. C’est ce que révèlent les chiffres de la délinquance sur les six premiers mois de l’année 2021. Pour le criminologue Xavier Raufer, le manque de moyens alloués aux forces de l’ordre et le délabrement de la justice en France expliquent en partie cette flambée.

    «On rabiote sur la sécurité depuis des années, les criminels en profitent bien évidemment», cingle le criminologue Xavier Raufer à notre micro.

    Les derniers chiffres de la délinquance, révélés par Le Figaro ce jeudi 29 juillet, laissent en effet peu de place au doute. Le nombre d’agressions et d’homicides recensés de janvier à juin montre une progression spectaculaire des violences en France.

    Les atteintes à l’intégrité physique (coups et blessures volontaires) n’ont jamais été aussi nombreuses: 350.000 agressions ont été constatées en un semestre, soit une augmentation de 16% par rapport à 2020. Pour Xavier Raufer, l’année 2020, marquée par deux mois de confinement strict entre mars et mai, n’a toutefois pas beaucoup de valeur statistique. «Il est impossible d’évaluer la criminalité de voie publique alors que les Français sont restés confinés deux mois entiers», relativise l’auteur de Le Crime mondialisé (Éd. du Cerf).

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    Par rapport à la même période en 2019, les violences sur les personnes ont toutefois augmenté de 10%, alors que le premier semestre 2019 était marqué par le mouvement des Gilets jaunes. «L’activité réelle des criminels ne baisse pas du tout malgré le battage médiatique de Gérald Darmanin», constate Xavier Raufer.

    Les campagnes de plus en plus touchées par les violences

    Ce bilan pour la France révèle aussi une aggravation sensible de la criminalité dans les zones périurbaines et rurales. Des territoires particulièrement touchés et qui accusent les plus fortes hausses d’infractions caractéristiques des violences. Plus de 110.000 actes délictuels ont été répertoriés sur les six premiers mois de 2021, contre 100.000 au premier semestre 2020 et un peu plus de 90.000 en 2019. Des chiffres inquiétants, mais peu surprenants au regard du «manque de moyens alloués aux services de gendarmerie», estime Xavier Raufer:

     

    «La campagne est non seulement victime d’actes de violence, mais aussi d’actes de pillage. Depuis plusieurs années, des bandes de nomades criminalisés, entre autres, volent le petit bétail (moutons, chèvres, poules), des récoltes ou encore le fioul des tracteurs. Tout cela est de moins en moins réprimé», juge le criminologue.

    Déjà en janvier dernier, le bilan annuel du ministère de l’Intérieur constatait une progression des violences de 8% dans les régions rurales et périurbaines (dites aussi «zones gendarmerie») en 2020, toutes catégories confondues. Dans le détail, l’augmentation des atteintes volontaires à l’intégrité physique des personnes culmine à 61% dans la Meuse, 57% dans le Calvados, mais aussi dans le Maine-et-Loire, dans la Saône-et-Loire ou encore dans la Vienne.

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    In fine, la carte de France des violences laisse apparaître des disparités assez fortes entre les différentes régions du territoire avec des départements particulièrement touchés (les cinq départements ultramarins, la Seine-Saint-Denis, Paris, les Bouches-du-Rhône, le Nord-Pas-de-Calais, notamment), et d’autres régions plus épargnées (Bretagne, Sud-Ouest). «Il y a des endroits très criminalisés avec des cités ou des zones hors contrôle, c’est-à-dire la périphérie des grandes métropoles. Pour le reste, certains départements ruraux sont très frappés par une criminalité itinérante qui devient exaspérante pour la population», analyse Xavier Raufer.

    Règlements de compte entre bandes plus courants

    Le dernier point particulièrement préoccupant sur l’état de la sécurité en France concerne la hausse tendancielle des homicides et tentatives d’homicide. Déjà plus de 2.200 faits ont été enregistrés en l’espace de six mois, zones police et gendarmerie confondues, soit une augmentation de 12% par rapport à 2019. Pire, les actes suivis du décès de la victime ont grimpé de 7%, avec plus de 600 morts entre le 1er janvier et le 30 juin 2021. Pour Xavier Raufer, ces actes de violences suprêmes sont essentiellement dus aux «règlements de compte entre malfaiteurs», de plus en plus fréquents entre bandes rivales selon lui.

    «À partir du moment où on laisse les mains libres aux voyous dans certains quartiers, ils s’y répandent et y accomplissent des actes criminels, principalement du trafic de stupéfiants. Quand des bandes se contestent le pouvoir, elles s’entretuent.»

    Une illustration de l’«ensauvagement d’une partie de la société», dénoncé par Gérald Darmanin il y a tout juste un an? «Quand il est arrivé au ministère de l’Intérieur, Gérald Darmanin n’avait deux ans pour faire bouger les choses avant la présidentielle. Ce serait surhumain de réussir à améliorer la situation en si peu de temps», rétorque Xavier Raufer.

    De fait, pour le criminologue, «le manque de moyens attribués au régalien de manière générale» ne laisse pas augurer une amélioration de la situation dans les années à venir. «La justice en France est limite clochardisée et n’a pas du tout les moyens de fonctionner correctement, ce qui fait que les bandits ont hélas trop souvent les mains libres», tance notre interlocuteur.  

    «L’État nation a été inventé pour permettre aux citoyens de jouir de quelque chose de très simple. Raymond Aron a résumé cela en une phrase: “Respecté à l’extérieur, en paix à l’intérieur.” Voilà le rôle de l’État nation. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce n’est pas très glorieux dans ce domaine depuis quelques années», conclut Xavier Raufer.

    Source : https://fr.sputniknews.com/

  • Passe sanitaire : «Pourquoi le projet de loi anti-Covid heurte de manière disproportionnée nombre de libertés fondamenta

    Contrôle des passes sanitaires à l'entrée du stade Vélodrome de Marseille samedi 31 juillet. CHRISTOPHE SIMON / AFP

    Dix juristes détaillent les aspects de la «loi anti-Covid» votée le 25 juillet portant selon eux atteinte à la Constitution.

    Le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire, qui instaure une obligation vaccinale pour certains et un passe sanitaire pour tous, heurte d'une manière disproportionnée nombre de libertés fondamentales et encourt à ce titre la censure par le Conseil constitutionnel.

    Une obligation vaccinale de facto alors que non prévue par la loi

    Soumettre l'exercice de certaines activités à la présentation d'un « Passe sanitaire » aboutit en pratique à une obligation vaccinale pour le personnel intervenant (travaillant) dans les domaines listés ainsi qu'aux citoyens souhaitant y accéder : en effet, la contrainte représentée par le fait de devoir se rendre toutes les 48 heures dans un centre habilité pour y subir un prélèvement nasal non remboursé à compter de l'automne (environ 27 euros à ce jour pour un test PCR soit 405€ par mois) dans des centres qui seront probablement raréfiés et engorgés (du fait du non-remboursement) constitue une mesure d'effet équivalent à une obligation vaccinale.

    Cette obligation indirecte, puisque non prescrite par la loi, viole l'article 5 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 qui énonce que « nul ne peut être contraint à faire ce que la loi n'ordonne pas ».

    Une obligation vaccinale inconstitutionnelle

    L'obligation vaccinale (conséquence du passe sanitaire ou directement par la loi) pour exercer certaines professions viole le droit à l'emploi et le droit de ne pas être lésé en raison de ses opinions ou de ses croyances, protégés par l'alinéa 5 du Préambule de la Constitution de 1946 comme par l'article 8 de la Déclaration de 1789 qui garantit la liberté et impose au législateur de n'établir « que des peines strictement et évidemment nécessaires ». Elle viole également le principe d'égalité, les libertés individuelles, le principe de protection de la santé, le droit à l'intégrité physique et à la dignité, le principe d'égal accès aux emplois publics, le principe de précaution, inscrits dans notre bloc de constitutionnalité.

    Absence de justification par la nature de la tâche à accomplir et absence de proportionnalité

    Une telle restriction aux droits et libertés individuelles et collectives est inconstitutionnelle car non justifiée par la nature de la tâche à accomplir, non proportionnée au but recherché et injustifiée au regard de l'objet de la loi (Conseil constitutionnel, n°2018-757 QPC, 25 janvier 2019 ; n° 2001 455-DC, 12 janvier 2002).

    En effet, si le but recherché avec le passe est de garantir, sur un lieu donné, la seule présence de personnes « protégées » contre le virus SARS-CoV-2, alors les personnes ayant des anticorps devraient bénéficier d'un passe et leur exclusion est discriminatoire.

    Si le but recherché est de garantir, la seule présence de personnes ne présentant pas un « risque » de transmission du virus pour les autres, alors l'obligation de ce passe constitue une rupture d'égalité injustifiée à l'égard des non-vaccinés par rapport aux vaccinés, puisque les premiers sont contraints de réaliser un dépistage virologique afin de garantir qu'ils ne sont pas porteurs du virus, alors que les seconds sont exemptés de cette obligation alors même qu'ils peuvent être porteurs et contagieux (Conseil d'État, référés, 1er avril 2021, n°450956).

    L'obligation vaccinale de certaines catégories de personnes relève donc d'une erreur manifeste d'appréciation puisqu'elle est présentée comme justifiée par l'objectif de lutter contre la diffusion de l'épidémie et de préservation des personnes avec lesquelles ces personnes obligées de se faire vacciner seront en contact.

    Le passe sanitaire n'est pas non plus justifié au regard de la nature de la tâche à accomplir : quelle différence entre le personnel intervenant dans des activités de restauration commerciale soumis au passe et celui intervenant dans des activités de restauration collective ou professionnelle routière et ferroviaire qui n'y est pas soumis ? Quelle différence entre le caissier de restauration collective en contact avec de nombreux clients mais non soumis au passe et le cuisinier du petit restaurant de quartier qui ne côtoie pas la clientèle et n'en est pas moins soumis au passe ?

    Quelle différence entre les psychologues ou les psychothérapeutes soumis à une obligation vaccinale alors qu'il n'a été ni démontré, ni même avancé, que le cadre de leur consultation serait propice à la transmission du virus et le salarié en rayon ou en caisse d'un centre commercial amené chaque jour à côtoyer et échanger avec des dizaines de personnes non soumis au passe ?

    Selon qu'une personne âgée ou handicapée est titulaire de l'allocation personnalisée pour l'autonomie (APA) ou de la prestation de compensation du handicap (PCH), son salarié doit être vacciné ou non. Mais en quoi les ressources de la personne employeur justifieraient l'obligation vaccinale du salarié au regard de l'objectif de protection alléguée contre l'épidémie ?

    Le personnel présentant une contre-indication au vaccin peut exercer normalement son activité sans vaccin ni dépistage virologique négatif. Or: Or, si le projet de loi était justifié par un risque de transmission ou de contamination, ces personnes ne devraient pas travailler dans les lieux identifiés comme foyers possibles de contamination et le projet de loi aurait alors dû prévoir un système de congé temporaire avec maintien de la rémunération. Si le risque invoqué peut être évité par exemple par le respect des gestes barrière pour ces personnes, pourquoi ne peut-il pas l'être non plus pour les autres ?

    Violation de la nécessité du consentement libre et éclairé et du droit au respect de l'intégrité physique

    Tant que les vaccins disponibles sur le territoire français sont toujours en phase 3 d'essai clinique -(jusqu'au 27 octobre 2022 pour Moderna et au 2 mai 2023 pour Pfizer), il s'agit de médicaments expérimentaux utilisés dans un essai clinique (Directive 2001/20/CE, 4 avril2001, art. 2, d). Le nombre de vaccins administrés ne change pas cette qualification juridique. L'Agence européenne du médicament n'a délivré qu'une autorisation de mise sur le marché (AMM) conditionnelle, l'AMM non conditionnelle ne pouvant intervenir qu'à l'issue des essais cliniques (Règlement CE n°726/2004, 31 mars 2004, art. 6). Or, un vaccin en phase 3 ne peut s'adresser qu'à des volontaires donnant un consentement libre et éclairé (Art. L. 1122-1-1, Code de la santé publique ; Directive 2001/20/CE ; Code de Nuremberg de 1947). L'obligation porte donc atteinte au droit au respect de l'intégrité physique.

    Violation du principe de précaution de la santé

    L'obligation vaccinale porte atteinte au principe à valeur constitutionnelle de précaution de la santé, dès lors que des effets indésirables - dont 25% graves - ont déjà été observés en France par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM).

    Violation du droit à la formation professionnelle

    L'obligation vaccinale des étudiants de certaines filières viole le droit à la formation professionnelle protégé par l'alinéa 13 du Préambule de la Constitution de 1946. Elle est d'autant plus disproportionnée que les jeunes ne sont pas une population fragile et ne courent pas de risque particulier de mourir de la Covid 19, sans compter la balance bénéfice-risque en défaveur du vaccin dans leur cas. Bien plus, cette obligation s'impose alors même que les étudiants ne seraient pas en contact avec des personnes vulnérables.

    Violation de la liberté d'aller et venir, du principe d'égalité, de la protection de la santé, du droit aux loisirs et de l'intérêt supérieur de l'enfant

    L'exigence d'un passe pour accéder à certains lieux, ou services viole la liberté d'aller et venir, le principe d'égalité, la protection de la santé et le droit aux loisirs (articles 2 et 4 de la Déclaration de 1789, alinéas 10 et 11 du Préambule de la Constitution de 1946). Les contraintes fortes imposées à ceux qui ne présenteraient pas un passe ne respectent pas le principe de proportionnalité (nécessité, adaptation, proportionnalité proprement dite), et ne sont pas justifiées par l'objectif visé.

    On constate que les conditions générales de santé publique, évoquées par le Conseil d'État, exercent une influence majeure sur les obligations imposées par les pouvoirs publics. Or, elles sont éminemment variables, changeantes, justifiant des mesures adaptables elles-mêmes. Chacun peut constater combien les incertitudes sont grandes, tant en ce qui concerne les effets du vaccin lui-même, qu'en ce qui concerne la pandémie, son développement, ses variants dont de nombreux médecins soulignent qu'ils sont plus contagieux mais moins virulents, etc.…

    Les mesures contenues dans le projet de loi de par leur généralité constituant de graves contraintes sur la vie quotidienne ne sont pas proportionnées aux risques changeants et largement inconnus et aux conditions générales de santé publique découlant de l'alinéa 11 du Préambule de 1946.

    En outre, la violation du principe constitutionnel de garantie de la santé est patente du fait qu'une personne ne pourra recevoir des soins programmés que si elle (et également ses parents si elle est mineure) présente(nt) un passe sanitaire. De même, l'interdiction de visite à une personne accueillie en établissement de santé ou médico-social viole ce principe de garantie de la santé qui est, selon l'OMS, « un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité. ». Or, la solitude, plus encore de personnes fragilisées, met en péril leur santé psychique.

    Quant à soumettre les mineurs à l'exigence du passe sanitaire pour des activités courantes, c'est contraire à l'intérêt supérieur de l'enfant et à leur droit aux loisirs pour leur bon épanouissement.

    Incompétence inconstitutionnelle du législateur

    Enfin en délégant au préfet la possibilité d'imposer un passe sanitaire pour accéder aux grands magasins, centres commerciaux et aux moyens de transport (métro, RER, bus !), le législateur a méconnu l'étendue de sa compétence, violant l'article 34 de la Constitution.

    Nous appelons le Conseil constitutionnel à assumer pleinement ses responsabilités pour que soit respecté l'état de droit.

     

    Guillaume Drago, François-Xavier Lucas, Stéphane Caporal, Nicolas Sild et Cyrille Dounot sont professeurs ; Capucine Augustin, Santiago Muzio, Claire Perret, Jérôme Triomphe et Maxellende de la Bouillerie sont avocats.

    Source : https://www.lefigaro.fr/vox/

  • Navigation sélective sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs...

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     1. Sur les Blogs, sur Facebook ou  ailleurs... :  

     

    1. Dans Libération : Ukraine : sortir de la vision Europe contre Russie devient urgent : http://www.liberation.fr/monde/2014/02/20/ukraine-sortir-de-la-vision-europe-contre-russie-devient-urgent_981724

    2. 3 minutes pour écouter l'excellente chronique de Brice Couturier sur France culture : http://www.franceculture.fr/emission-la-chronique-de-brice-couturier-les-valeurs-des-familles-et-celles-de-l-ecole-peuvent-elles

    3. Jacques Attali (dans L'Express) : Il faut diminuer la parité entre le dollar et l'euro (1 euro pour un dollar ?...) : Scan.pdf

    4. Jean-Dominique Merchet : La "Manif pour tous" provoque un vif débat à la Saint Cyrienne : http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/manif-tous-provoque-vif-debat-a-saint-cyrienne-9472

    5 Dans Valeurs actuelle, "Outai, la droite, outai", par Yves de Kerdrel : http://valeursactuelles.com/%E2%80%9Coutai-droite-outai-%E2%80%9D

    6. Antoine d'Abbundo présente "Les petits blancs. Voyage dans la France d'en-bas", d'Aymeric Patricot : Scan.pdf

    7. Culture, Patrimoine : le "Mont "éventré, pour rien ? : http://m.lamanchelibre.fr/actualite-49210-au-mont-saint-michel-rocher-est-a-vif.html

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    2. La "bourse aux liens", envoyés par des lecteurs, pour approfondir et aller plus loin... 

     

    1. lettre d'information n° 6 de La Librairie Pied Noir : http://www.librairie-pied-noir.com/

    2. (envoyé par Ariane) : CNN_Explique_le_cas_Hollande.pdf

    3. Abandonnez le projet d'aéroport à Notre Dame des Landes



    Signez la pétition

    Près de Nantes, à Notre-Dame-des-Landes, un projet d'aéroport gigantesque menace 1600 hectares de terres agricoles bocagères d'une biodiversité exceptionnelle. Projet inutile car l'aéroport de Nantes-Atlantique est loin d'être saturé, ce projet est aussi dangereux pour l’environnement car avec un trafic jusquà 9 millions de passagers, cet aéroport augmenterait considérablement les émissions de gaz à effet de serre. Samedi, une énorme mobilisation est prévue à Nantes et nous avons une chance de stopper cette folie une bonne fois pour toutes.

    Ce projet coûteux va peser lourdement sur les finances publiques locales et infligera des nuisances graves à plus de 80 000 habitants des communes de la banlieue nord de Nantes du fait des diverses structures de raccordement et des expropriations qui seront nécessaires (routes, voies ferrées, pont sur la Loire). Un collectif d'élus opposés au projet a financé une étude économique réalisée par un cabinet d'étude indépendant dont la conclusion est sans appel : le projet ne se justifie pas non plus économiquement.

    Les bulldozers sont prêts à passer à l'action, mais il est encore temps de faire privilégier le bon sens: joignez-vous à la mobilisation de samedi à Nantes et signez la pétition à l'attention du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault pour qu'il étudie l'optimisation de l'aéroport Nantes Atlantique et abandonne le projet de Notre Dame des Landes:

    http://www.avaaz.org/fr/petition/Abandonnez_le_projet_dAeroport_a_NotreDamedesLandes/?bXMiRgb&v=36299

     

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)  

     

  • 9 août 1914 ... Premiers succès ... La prophétie de Bismarck

    Premier succès : nos troupes sont à Altkirch et à Mulhouse. Emotion grave. Aucun transport. Aucune manifestation : une joyeuse surprise. Les visages, un peu crispés depuis dix jours, se détendent. La proclamation du général Joffre aux Alsaciens parle de la revanche : ce mot naguère honni, presque ridiculisé, abandonné à Déroulède, et devenu soudain officiel, surprend, déroute. Il semble qu'on ose à peine le redire de peur que l'enchantement soit rompu.

    En somme, en nous penchant bien sur nous-mêmes, nous découvrons que le souvenir de 1870 pèse d'un poids écrasant sur l'esprit français. C'est l'accablement de la défaite qui empêche de faire confiance à la victoire. Chose remarquable : les militaires, les chefs, sont seuls à avoir la certitude absolue que nous vaincrons. Dans le reste de la population subsiste un doute. C'est ce doute qui tempère l'enthousiasme, qui empêche de goûter la beauté de l'heure. Je n'aurais jamais cru que le jour où les Français rentreraient en Alsace serait un jour aussi calme, et même (comment ne pas le dire ?) un jour aussi ordinaire...

    Paul Souday me dit qu'il a rencontré Anatole France le lendemain de la déclaration de guerre. Anatole France était triste et croyait à la défaite. Comme Marcel Sembat et comme Renan, il est convaincu que la démocratie ne peut pas faire une guerre heureuse. "Au fond, comme il est réactionnaire", ai-je dit à Souday.  

    Les évènements présents changeront bien des points de vue. Et il va se faire, comme à toutes les grandes dates historiques, une étrange chimie dans le creuset humain.

    Guillaume II vient de lancer une proclamation où il expose les raisons qui l'ont poussé à entreprendre la lutte "contre un monde d'ennemis". Il y explique très clairement qu'il a pensé que le gouvernement impérial devait jusqu'au bout rester fidèle à son allié autrichien, "qui défend sa situation de grande puissance et dont l'humiliation serait la perte de notre puissance et de notre honneur".

    Autrement dit, l'Allemagne s'est exposée à un immense danger pour tirer l'Autriche des embarras où la question d'Orient l'a plongée.  

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    Or cela, c'est exactement la faute que l'Allemagne ne devait pas commettre, c'est la faute capitale contre laquelle elle aurait dû être en garde, car le fondateur de l'Empire, Bismarck lui-même, l'avait prévue, annoncée, décrite sous tous ses aspects. Si le chancelier de fer pouvait voir ce que l'on fait aujourd'hui de son œuvre, de sa politique et de ses conseils, il serait désespéré.

    Dans ses Pensées et Souvenirs, il a consacré tout un chapitre, celui des relations du nouvel Empire allemand avec la Russie, à signaler l'écueil sur lequel ses successeurs viennent de donner.

    La politique de l'Allemagne depuis la fondation de l'unité, disait Bismarck, doit consister "à diriger le vaisseau de l'Etat allemand à travers les courants des coalitions auxquels nous sommes exposés par notre position géographique et nos origines historiques". Bismarck mettait formellement en garde contre "les périls qui reposent dans le sein de l'avenir". Ces périls, c'était de faire intervenir prématurément l'Allemagne dans les affaires d'Orient; c'était encore de rendre ses alliés trop exigeants et de les habituer à compter sur l'Empire allemand : il est impossible de désigner l'Autriche plus clairement.

    Pourquoi l'intérêt de l'Allemagne lui conseillait-il de faire le contraire de ce que Guillaume II et M. de Bethmann-Hollweg ont fait depuis un mois ? Bismarck l'expliquait par un raisonnement d'une limpidité parfaite : 

    "L'Allemagne est peut-être la seule grande puissance européenne qui ne soit tentée par aucune de ces fins que seules peuvent procurer des guerres victorieuses. Notre intérêt est de conserver la paix, tandis que nos voisins continentaux sans exception forment des voeux secrets ou publics que seule la guerre peut remplir. C'est sur ces données que doit se régler notre politique. C'est-à-dire que nous devons, dans le jeu européen, être les derniers à jeter notre carte. Par aucune impatience, par aucune complaisance dont le pays paierait les frais, par aucune vanité, par aucune provocation partie d'une puissance amie, nous ne devons nous laisser entraîner à passer de la phase d'attente dans la phase de l'action. Sinon, plectuntur Achivi."

    Ainsi Bismarck prophétisait la défaite à ses successeurs s'ils faisaient ce qu'ils viennent de faire ces temps-ci. Acceptons l'augure de celui dont le génie avait fondé l'unité allemande et qui devait savoir mieux qu'un autre ce qui la mettrait en danger.

     

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  • Navigation sélective sur le Net : échos des Blogs, des Pages Facebook, et d'ailleurs....

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     1. Sur les Blogs, sur Facebook ou  ailleurs... :  

     

    1. De Jean-Dominique Merchet, "Les quatre maux de la Défense" : http://www.lopinion.fr/blog/secret-defense/quatre-maux-defense-4762

    2. Valls, les Roms et le Pape : Scan.pdf

    3. Parce qu'il est "de gôche", Cantat, qui a tué, peut re-chanter; parce qu'il a approché le FN, Jean Roucas ne peut plus travailler normalement... : http://www.lepoint.fr/ces-gens-la/roucas-fustige-la-gauche-caviar-qui-pardonne-a-cantat-04-10-2013-1739074_264.php 

    4. "La Nef" revient sur le Net : http://blog.lanef.net/

    5.  "Ce gouvernement ne pense qu'au sexe", par Cyril Brun : http://www.ethique-et-societe.fr/pages/politique-politicienne/ce-gouvernement-ne-pense-qu-au-sexe.html

    6. Dans "La Croix" : Valpré lance un appel pour l'égalité des chances : Valpre.pdf

    6bis. Toujours dans "La Croix", bien vu, le billet d'humeur et d'humour d'Alain Rémond sur la Novlangue : novlangue.jpg 

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    2. La "bourse aux liens", envoyés par des lecteurs, pour approfondir et aller plus loin... 

     

    1. Envoyé par Jean-Louis : trois liens sur les renouvellements qui viennent d’être opérés au Comité National d’Ethique. Ou : L'éthique selon les commissaires politiques en action...

    * http://www.marianne.net/Comite-consultatif-national-d-ethique%C2%A0-des-nominations-indecentes_a232638.html

     

    * http://www.atlantico.fr/decryptage/expulsion-religieux-au-comite-ethique-que-cache-retour-laicite-musclee-damien-guay-854703.html

     

    * http://www.fait-religieux.com/societe/sciences-ethique/2013/09/25/le-comite-national-d-ethique-ne-compte-plus-un-seul-religieux 

    2. Envoyé par Ariane : Taxe sur la Résidence principale ? : La très sérieuse revue financière "Mieux vivre votre argent" confirme l'information parue dans le figaro du 12 septembre 2013 : http://votreargent.lexpress.fr/impots/impots-s-attaquer-a-la-manne-fiscale-de-la-residence-principale-n-est-plus-un-tabou_336977.html?xtor=EPR-55-%5bMVVA_Patrimoine%5d-20130913--16771017%40261073072-20130913102438

    "On" explore la possibilité d'instaurer de nouvelles taxes sur la résidence principale des Français lorsque le propriétaire a remboursé son emprunt et qu'il occupe son propre logement. "On" souhaite ainsi soumettre les « revenus fictifs » (absence de loyer pour les millions de propriétaires ayant remboursé leur emprunt) à l’impôt sur le revenu.

    En effet, occuper un logement dont on est propriétaire (sa résidence principale) rapporte un revenu fictif (le loyer que l’on ne paye pas). Et de même que les intérêts des placements, ces loyers fictifs devraient être imposés sur le revenu, après déductions des intérêts d’emprunt.

    Cette nouvelle taxe sur les propriétaires après le remboursement de leur emprunt rapporterait 5,5 milliards d’euros par an.

    Les propriétaires vont-ils donc bientôt devoir verser un loyer à l’Etat après le remboursement de leur emprunt ? Lisez le Figaro du 12 septembre 2013 : http://www.lefigaro.fr/immobilier/2013/09/12/05002-20130912ARTFIG00542-les-proprietaires-occupants-pourraient-payer-une-taxe.php

     

    capture d'ecran blog.jpg        (Cette chronique n'a pas d'autre objet que de communiquer à nos lecteurs des articles et prises de positions sur lesquels nous nous trouvons en convergence, totale ou, au moins, partielle, et sur des points d'importance; elle ne signifie évidemment pas accord total et permanent, sur tous sujets et en toute occasion, avec les Blogs ou Pages mentionnées... Même chose pour les liens envoyés par des lecteurs, pour approfondir tel ou tel sujet traité sur le Blog, pour "aller plus loin"...)  

  • Poltique magazine, juin 2013 : Merci François !...

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    (cliquez une première fois pour faire apparaître le Sommaire, puis une deuxième pour agrandir l'image)

    Voici l'Editorial de Jean-Baptiste d'Albaret, qui a choisi, pour cette fois-ci, un ton où l'ironie le dispute à la justesse de vues... : Merci François Hollande !

    la manif pour tous.jpgAprès l’adoption du texte, point d’orgue de sept mois d’affrontements dont l’intensité l’a pris au dépourvu, François Hollande pensait en avoir fini avec la loi Taubira. C’était sans compter sur la détermination intacte des opposants au projet, bien décidés à ne rien lâcher. Après les grandes mobilisations de novembre et de janvier derniers, après la gigantesque réunion au mois de mars sur l'avenue de la Grande Armée, ce sont encore des centaines de milliers de personnes qui se sont mobilisées dimanche 26 mai à Paris, malgré les intimidations habituelles du pouvoir en place, relayées par tous les médias. 

    La mine grave, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, avait vivement déconseillé de participer à la manifestation avec des enfants. Trop dangereux ! Il prédisait des incidents. Des hordes « d’extrême-droite », des ligues « factieuses » devaient déferler sur la capitale et, pourquoi pas ?, mettre à bas la République elle-même. Des milliers de policiers et de gendarmes avaient été déployés pour faire face à cette menace. Procédé bien connu : des incidents ont bien éclaté au moment de la dispersion de la manifestation mais sans qu’on sache très bien qui les avaient provoqués. Qui étaient donc ces hommes tout de noir vêtu, la tête recouverte d’une capuche, dont l’apparence contrastait furieusement avec les pantalons fushias et les mocassins vernis des participants à la Manif pour tous ? Aucun d’entre eux ne figuraient en tout cas, parmi les centaines d’interpellés gardés à vue, parfois de façon totalement abusive, dans les commissariats parisiens et jusqu’au dépôt du quai des Orfèvres...  

    valls taubira.jpgCertes, la majorité a atteint son objectif. Le premier mariage gay a été célébré à Montpellier en grandes pompes, ce qui en dit long sur le soulagement des sectateurs dudit « mariage homosexuel ». Mais rien ne s’est passé comme prévu. Cette « réforme de civilisation », comme l’a qualifiée le garde des Sceaux, a même eu l’effet exactement inverse à celui qui était recherché. 

    Elle devait être une marche triomphale vers le progrès et l’égalité, et des centaines de milliers de Français se sont levés en masse pour revendiquer des valeurs qu’ils n’osaient plus affirmer : que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme et que le premier des droits de l’homme à faire respecter est celui qui protège le plus faible, l’enfant. Elle devait achever de « ringardiser » ses opposants et ceux-ci, désinhibés, décomplexés, n’ont plus honte de ce qu’ils sont, assument leurs valeurs sans se laisser intimider, ni railler. Elle devait diviser ses adversaires, mais elle a fait naître un mouvement jeune et spontané, heureux finalement de se compter si nombreux, et sur lequel les habituelles méthodes de culpabilisation n’ont plus de prise. C’est un renversement ! 

    En réalité, l’intransigeance dont a fait preuve le gouvernement aveuglé par son idéologie délirante,  n’a fait que fédérer, consolider et exacerber la résistance. Toute une génération a pris goût à l’action. Elle a désormais la volonté de ne plus rester spectatrice de la chose publique, mais d’agir, de peser sur l’avenir de son pays. Dès les prochaines élections municipales, elle soutiendra d’abord « tous les hommes et les femmes de courage et de bonne volonté qui défendront les valeurs de la famille dans la cité », a dit Ludovine de La Rochère, la présidente de la Manif pour tous. C’est une première application concrète qui en appelle d’autres à l’heure où se profilent les prochaines lois de bioéthiques.   

    veilleurs.jpg

     

    Alors, merci à vous, monsieur Hollande ! Pour avoir affiché ce mépris insensé envers vos concitoyens, pour avoir fait prendre conscience qu’une loi « démocratique » n’est pas forcément « juste », pour avoir laissé dire par vos amis que « louer son ventre » équivalait à « louer sa force de travail », pour avoir réinventer en France la répression policière, la barbouzerie et les comparutions immédiates, pour avoir éveillé la conscience et échauffé le cœur de toute une génération sur laquelle il faudra compter à l’avenir, pour les Veilleurs, pour le Printemps français... Merci, François Hollande !

  • Peut-on aider le Darfour?....

              S'il s'agit du domaine des souhaits et des voeux pieux, oui bien sûr, on peut avoir envie d'aider le Darfour;. Mais concrètement, peut-on vraiment agir sur les causes profondes, les raisons essentielles de cette tragédie ? En fait ne pose-t-elle pas un problème que tout le monde refuse de voir et de nommer: la soif de pouvoir, de puissance, de domination et d'expansionnisme tous azimuts de certains dirigeants musulmans, idéologues et dogmatiques à l'extrême ? Nous parlons bien de "certains dirigeants" car, surtout en Afrique noire, de nombreuses populations musulmanes, et leurs responsables politiques ou religieux, vivent un Islam non agressif: la dureté et la méchanceté de certains autres responsables -soi disant présidents mais vrais dictateurs, comme au Soudan par exemple- n'en est que plus évidente: c'est elle qu'il faut condamner au départ, avant de s'occuper des conséquences logiques de cette mentalité, de la terreur, de la tyrannie et de l'oppression que font régner ces dirigeants; c'est en les nommant d'abord, en les désignant et en les condamnant; puis en usant contre eux de toutes les armes et pressions possibles (politiques, diplomatiques, économiques: embargos etc...) que l'on commencera à agir sur la tragédie elle-même, qui n'est qu'une conséquence: pourquoi Bernard Henry Lévy n'en parle-t-il jamais ?

              Et si la toute première des choses à faire pour sauver le Darfour était, par exemple, de "casser" le Soudan afin de libérer les populations du sud, très majoritairement animistes et chrétiennes, noires de surcroît, qui n'ont rien à voir avec les tribus arabes musulmanes du nord qui les exploitent, les asservissent et les martyrisent ? On ferait d'une pierre deux coups, car cette séparation, qui permettrait au Sud Soudan -lointain héritier de la Nubie antique- d'accéder à l'indépendance et de voir la fin de son calvaire, affaiblirait par ailleurs d'autant les "semeurs de mort" du nord, leur retirerait une partie de ce pouvoir dont ils usent si mal, et pour persécuter aussi une partie de leur propre population, ce qui est le cas du Darfour, région musulmane de l'Ouest. On a bien laissé, en Europe, la Tchéquie se séparer de la Slovaquie, uniquement pour une incompatibilité d'humeur! entre ces deux nations slaves, européennes, de race blanche et de religion chrétienne, les différences étaient radicalement incomparables avec ce que nous voyons au Soudan: on leur a pourtant permis de se séparer, et tout le monde y trouve son compte: n'est-ce pas ce qu'il conviendrait de faire au Soudan dans un premier temps ?

              Quand au Darfour proprement dit, il ne faut pas se leurrer, ni tomber dans l'angélisme: ce serait très bien de pouvoir aider les populations qui souffrent, et si on peut le faire on doit le faire; mais il y a des limites à tout, y compris à la générosité: il faut cesser de croire et de faire croire qu'on peut et qu'on pourra aider, toujours et partout, tous ceux qui souffrent: c'est dur à dire mais c'est malheureusement ainsi; on n'a, par exemple, jamais rien fait pendant les 50 ans de bolchevisme pour les populations exterminées par le communisme en Russie; ni pour celles de "derrière le rideau de fer" abandonnées aux monstres sanglants que furent Ceaucescu et les complices de "l'ordre communiste" (!)...Ne faut-il pas cesser de faire de l'humanitaire une gesticulation qui remplace la vraie politique: une vraie politique qui consisterait d'abord dans une claire vision des choses, une pleine compréhension des problèmes; qui consisterait à poser les vraies questions, à lancer les vraies accusations, à nommer les vrais responsables: on quitterait le domaine des mots et des mondanités "bernard-henry-lévyennes" mais on y gagnerait en courage vrai, en efficacité tangible, en action concrète; on retrouverait la politique au sens fort et vrai; on "agirait" enfin, au lieu de palabrer sans fin, et sans intérêt.....

  • Une Halde au service de la dilution nationale...

              En autorisant des femmes voilées à accompagner des élèves dans le cadre des sorties scolaires, Louis Schweitzer a encore frappé! On le savait, mais on en a là une preuve supplémentaire s'il en était besoin: l'action de ce personnage consiste en fait essentiellement à imposer l'immigration et les immigrés à celles et ceux qui n'en veulent pas ou n'en voudraient pas; et ce, sous couvert d'une lutte contre un prétendu racisme, qui n'existe que dans sa tête et dans celle de ses semblables; un racisme virtuel, une simple vue de l'esprit ou plutôt du mauvais esprit, car notre France est le pays le moins raciste du monde, les Français souhaitant simplement rester les maîtres chez eux, ce qui n'est pas du tout la même chose et qui n'est pas du tout, on en conviendra, la définition du mot "racisme"!. Il convient donc d'arracher le masque des tartuffes et de dénoncer l'hypocrisie, la mauvaise foi, l'escroquerie morale de cette création de la Halde en décembre 2004 par un Chirac en fin de course; un Chirac que bien peu regrettent, et en tout cas pas nous: pour nous,  c'est plutôt "bon débarras!" et "au non-revoir Chirac!".

              Ce mauvais président est et restera, et de très loin, le pire de tous ceux de la cinquième république: c'est lui en effet qui a voulu et imposé cette politique insensée -véritable folie- qui a consisté, depuis 1975, à implanter et greffer de force une nouvelle population, dans des proportions déraisonnables: en l'absence de données officielles et crédibles, on peut avancer le chiffre de 10 millions de personnes entrées en trente ans et devenues ainsi des "français légaux" à défaut d'être des "français légitimes": aucun pays au monde n'a été confronté à une telle situation, et ce sans avoir été jamais consulté, sans avoir jamais pu donner son avis; aucun pays au monde n'a été confronté à ce processus de dépossession de son sol et de son identité par l'adjonction et l'imposition massive de populations étrangères: depuis 1975, "on" a modifié de force la composition physique du Peuple, que l'on a sommé de tout accepter et de ne surtout rien dire sous peine d'être taxé de "racisme"; et, cerise sur le gâteau, "on" a crée une Halde qui va, à tout instant et à tout propos, intervenir en faveur de ces nouveaux venus chaque fois que leurs habitudes nouvelles -ici en l'occurrence le "voile"- viennent s'opposer à nos moeurs et coutumes ancestrales!

              Monsieur Scweitzer a choisi son camp: pour lui, les nouveaux venus sont parfaitement fondés à conserver et à pratiquer ostensiblement leurs coutumes, même si celles-ci nous choquent ou posent un problème: c'est à nous de nous adapter à eux, alors qu'en tous temps et en tous lieux on a toujours demandé aux nouveaux venus de respecter les moeurs et coutumes qu'ils trouvaient dans leur pays d'accueil: monsieur Schweitzer change la règle, c'est à nous de nous "musulmaniser!! libre à lui de marcher sur la tête, mais nous ne sommes pas d'accord. Il prétend nous dire la loi aujourd'hui, mais il s'est mis lui même hors la loi hier en imposant à ses équipes de travailler en anglais quand il dirigeait Renault, alors que le français est, jusqu'à preuve du contraire, la langue officielle de la France.  Le Peuple français n'a rien demandé; nous n'avons pas souhaité la présence chez nous, et en si grand nombre, des immigrés; si Chirac nous les a imposé, rien ne nous empêche de dire que leur présence -peut-être légale- n'est pas légitime puisqu'au accord n'a jamais été donné par le peuple....

  • Surtout, ne pas se taire !...

    L'auto-censure progresse à grands pas dans notre cher et beau pays, et avec elle c'est la perte de "La" liberté fondamentale qui se profile à très brève échéance, c'est à la disparition du bien le plus précieux que nous conduit inexorablement la république: oui, nous sommes en train de perdre notre liberté de pensée, de parole et d'action, de discussion; oui, nous sommes en train d'être dépossédés de notre droit à dire ce que nous pensons; oui, nous sommes en train de nous habituer tout doucement à "réfléchir" (!) avant de faire ou de dire quoi que ce soit; beau résultat pour la république, en partant de l'extraordinaire liberté et du foisonnement intellectuel stupéfiant dont nous jouissions sous Louis XV et Louis XVI! Regardez l'affaire Redecker hier, regardez l'affaire de Sartrouville aujourd'hui: une église vient d'être construite dans un quartier de la ville, mais cette église n'aura pas de cloches; pourquoi? les autorités religieuses disent que "c'est pour ne pas choquer les musulmans"!

    On peut très bien faire une église ou une chapelle sans cloches, pour toutes sortes de motifs; parce qu'on n'a pas d'argent, parce qu'on  est proche d'un hôpital, pour mille raisons valables; cela peut très bien se concevoir; mais  la raison avancée par l'évêché est inadmissible: pourquoi? justement parce que ce n'est pas une "raison" au sens premier du mot dans ce cas, c'est à dire que ce n'est pas une justification recevable; rappelons que s'il y a aujourd'hui des populations musulmanes en France, leur présence peut tout à fait être considérée comme illégitime, puisque le Peuple souverain n'a jamais exprimé son souhait de voir ces populations vivre ici; et il n'a pas exprimé son souhait tout simplement parcequ'il n'a pas pu le faire, puisqu'on les lui a imposé sans jamais lui demander son avis! qu'on ne vienne donc pas, maintenant, dire au Peuple qu'il doit changer ses moeurs, coutumes et habitudes, arguant d'un fait accompli, qui pourra à tout moment -puisqu'illégitime- être remis en cause...

    Non, nous ne sommes pas d'accord pour que Monsieur Redecker soit réduit au silence; non, nous ne sommes pas d'accord pour qu'on construise une église sans cloches si c'est pour "ne pas choquer les musulmans": ceux-ci savent très bien ce qu'ils font en venant s'installer dans un pays de tradition chrétienne; si ces traditions les choquent, ils peuvent rester chez eux ou aller ailleurs, mais en aucun cas ce n'est au pays d'accueil de changer ses habitudes, c'est aux nouveaux arrivants qu'il incombe de se conformer aux lois et aux moeurs qu'ils trouvent en arrivant...Soyons encore plus clairs; il y a deux Islam, nous avons le droit et surtout le devoir de le dire: un Islam avec lequel on peut discuter (il y a un imam très raisonnable à Marseille...) et un autre Islam que nous n'aimons pas, que nous ne voulons pas chez nous; un Islam qui exclut dès qu'il est majoritaire. On voit cela à Constantinople ou en Egypte: il y avait 100% de chrétiens à Constantinople lors de la conquête musulmane de 1453, il y en a quasiment 0% aujourd'hui! même les nazis n'ont pas réussi cela en Allemagne avec les Juifs, qui ont pourtant subi la Shoa...; le cas de l'Egypte est encore plus révélateur: les Coptes, qui sont les premiers habitants du pays, sont comme des étrangers sur leur propre terre depuis qu'ils ont été conquis par les musulmans....

    Il est plus que temps de ne plus tout laisser passer sans jamais réagir; nous voyons se multiplier les signes avant-coureurs de ce qui nous attendrait, si nous devions continuer à tout laisser faire sans jamais rien dire: nous ne voulons pas être, et il est temps d'affirmer que nous ne serons jamais, les Coptes de la France (ceci étant dit, bien sûr, sans aucun mépris pour les Coptes, avec au contraire beaucoup d'amitié et de solidarité spirituelle avec eux, à cause de toutes les souffrances qu'ils endurent noblement pour leur extraordinaire fidélité à Jésus-Christ, qui force le respect et l'admiration...). Nous avons la chance de vivre dans un pays de Liberté, une Liberté qui nous vient de l'Antiquité gréco-romaine et de nos 2000 ans de culture jyudéo-chrétienne. Nous ne laisserons pas dilapider cet héritage, cela dût-il "choquer" quelques musulmans qu'il convient de "remettre à leur place" courtoisement mais fermement...

  • Robert Hossein : 'N'ayez pas peur !...”

              A près de 80 ans, Robert Hossein se lance dans un nouveau pari, en même temps qu'il se lance un nouveau défi à lui-même: "monter" un grand spectacle sur le Pape Jean Paul II, dont Alain Decaux a écrit le texte (1). "Famille Chrétienne" du I° septembre (n° 1546) consacre un très intéressant article, suivi d'un entretien qui ne l'est pas moins, à ce slave mystique, né en 1927 d'une mère russe et d'un père persan. Il ne le cache pas: "Jean Paul II obsède mon âge mûr...". On découvre dans ces pages un homme attachant, qu'on connaissait bien sûr, mais sans le connaître assez; après une enfance désargentée, on apprend ainsi qu"il y a un avant et un après Jésus-Christ. Pour Robert Hossein, il y a aussi un avant et un après Angélique. Les cinq films de cette saga, diffusés de 1964 à 1968, le propulsent sur le devant de la scène. Il a 37 ans. La Marquise lui apporte gloire, argent, liaisons, contrats....En fait, cette revanche sur la solitude et la pauvreté le corrompt lentement. "Une immense lassitude me gagnait. Je m'étais vautré dans une vie mondaine, faite de satisfactions, de luxe et de superflu qui me dégoûtait. Je tournais le dos à mon âme." Comme par un réflexe de survie, soudain, en 1971, il plaque tout...".

              Il part à Reims, où il fonde et dirige -jusqu'en 1978- le Théâtre populaire de Reims (il découvre Isabelle Adjani, Francis Huster, Jacques Weber...). Et il rencontre un prêtre: "En préparant ensemble le baptême de son fils, Julien, Robert lui demande tout à trac: "Vous ne pouvez pas me tremper avec lui?"... Il livre une "clé" intéressante: "Être slave, c'est nécessairement être mystique. C'est dans nos gènes....Nous haïssons aussi fort que nous aimons. Nous sommes excessifs et exaltés parce que nous vouons un culte sans limite à la vie et à celui qui en est l'origine.".....

              Après les huit cent mille entrées des trois spectacles sur le Christ (2), "il y a urgence" à monter un spectacle sur Jean Paul II, même si le thème n'est peut-être pas forcément aussi porteur (3), car "jamais l'humanité n'a été aussi perdue et n'a autant souffert qu'aujourd'hui.". La rencontre de Robert Hossein avec Jean Paul II s'est effectuée par l'intermédiaire de Mgr Lustiger: "A l'époque, je ne le connaissais pas et j'étais venu l'avertir que j'allais monter Un homme nommé Jésus. D'abord sceptique....il m'a dit qu'il viendrait voir mon spectacle. Il est venu!...Il a parlé du spectacle à L'Osservatore Romano et de moi à Jean Paul II, qui a voulu me connaître. Invité au Vatican....j'ai vu l'homme, qui m'a beaucoup ému...Aux JMJ de 1997 à Paris, Mgr Lustiger et le Père Di Falco m'ont demandé de donner un coup de main à Longchamp. Et j'ai lu des Épîtres au micro....".

             Ainsi des choses qui peuvent paraître parfois impossibles ou excessivement compliquées se passent-elles, finalement, d'une façon aussi simple... Et voilà notre Robert Hossein, presque 80 ans, reparti pour "travailler comme un fou", afin que les gens "ressentent que l'Amour seul peut donner force, courage et espérance..." Bravo à l'homme d'action énergique, bonne chance au créateur et bon vent à ce futur spectacle qui, n'en doutons pas, connaîtra le même succès que les précédents, et -pourquoi pas?- un succès encore plus grand. Comme le disait Sénèque: "Non quia timemus non audemus, sed quia non audemus timemus...". Robert Hossein ose, malgré ses craintes et ses légitimes appréhensions (qui ne sont finalement qu'une preuve de son bon sens....) et, c'est bien connu, "Qui ose gagne!"....

    (1): "N'ayez pas peur! - Jean Paul II." , première représentation au Palais des Sports de Paris, le 21 septembre.

    (2): "Un homme nommé Jésus." (1983) - "Jésus était son nom." (1991) - "Jésus, la Resurrection." (2000).

    (3): Ne faut-il pas toujours oser? "Audaces fortuna Juvat", et, justement: "N'ayez pas peur...!"; dans un tout autre domaine, et qui n'a strictement rien a voir, on peut évoquer le triomphe de la Comédie musicale: "Le Roi Soleil", à qui des grincheux -probablement mal intentionnés- prédisaient un "four" inévitable, et qui a connu le triomphe que l'on sait...

  • La Dizaine de MAGISTRO...

             MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008 : Présentation de Magistro par François Georges Dreyfus.pdf


    * Liens : - http://www.democratiedirecte.fr/  (Yvan Blot)

                 - http://www.henrihude.fr/ (le Blog de Henri Hude)


    * Patrice MAYNIAL, Premier avocat général honoraire à la cour de cassation : Le crime et le châtiment de Moitaret  La détention à perpétuité décidée par la cour d’assises ...
    * Roland HUREAUX, Essayiste : La laïcité, la gauche et la droite  Elisabeth Badinter a récemment jeté un pavé dans la marre ...
    * Yves MEAUDRE, Directeur général d'Enfants du Mékong : Loi 'mémorielle' : D’accord ou pas d’accord ?  Même si sans l’ombre d’un doute ...
    * Philippe BILGER, Ancien avocat général près la cour d'appel de Paris, Conseiller spécial au cabinet D'Alverny, Demont et Associés : La réponse de Vaclav Havel 
    * Yves-Marie LAULAN, Economiste : Ca y est : on laisse l’euro et on retourne au Franc  Que va-t-il se passer ?
    * Ivan RIOUFOL, Journaliste : Génocide: la France n'a pas de leçon à donner à la Turquie  C'est pour un mauvais prétexte ...
    * Philippe BILGER, Ancien avocat général près la cour d'appel de Paris, Conseiller spécial au cabinet D'Alverny, Demont et Associés : Qu'est-ce qui ne fait pas monter le FN ? 
    * Ivan RIOUFOL, Journaliste : La défaite des idéologues est la bonne nouvelle de 2011  En arrière toute !
    * Philippe BILGER, Ancien avocat général près la cour d'appel de Paris, Conseiller spécial au cabinet D'Alverny, Demont et Associés : Nicolas Sarkozy est-il un homme d'Etat ?
    * Eric ZEMMOUR Journaliste : Le parti des tricheurs, L’arrivée au pouvoir de …
    * François JOURDIER, Officier, Contre amiral (2S) : Gribouille en Syrie  Au moment où le printemps arabe se transforme ...
    * Etienne de MONTETY, Journaliste : Noël, fête premium ?

    Extrait du Bilger, La réponse de Vaclav Havel :

            Alors que je viens de terminer une biographie de Primo Levi (Fayard), j'apprends la mort de Vaclav Havel (lemonde.fr, nouvelobs.com).
            L'obsession du premier à la fin de sa vie s'attachait à ce qu'il appelait "la zone grise" et le génie courageux et fier du second a été précisément, dans sa lutte victorieuse contre le communisme, de s'échapper de cet entre-deux où les victimes, par complaisance, lâcheté, faiblesse ou ambition, facilitent l'action des bourreaux. Contre la zone grise, la lumière épique.
            Vaclav Havel fait partie de ces rares personnalités qui, ayant pu embrasser une multiplicité contrastée de destinées, de la dissidence à la gloire, de la résistance au pouvoir, du combat contre la dictature à la reconnaissance de tout un peuple, de la passion littéraire à la politique morale et pragmatique à la fois, rendent insipides les carrières classiques et deviennent des héros pour le monde.
            Sa disparition, je n'en doute pas, suscitera les hommages émus et publics que son existence justifie.
            Mais, pour ma part, je demeure sur cette zone grise qui engloutit dans les situations de malheur et de dépendance, au cœur de l'inhumanité concentrationnaire ou pour les peuples soumis, les âmes, les esprits et les êtres qui succombent à la tentation du pire, celle de la complicité, celle du déshonneur. Les auxiliaires et les profiteurs. Ceux pour qui le non n'est surtout pas définitif...."

  • Lafautearousseau s'associe à la grande campagne lancée contre ”le mariage pour tous”

    mariage gay,gilles bernheim

    Naturellement, Lafautearousseau s'associe pleinement, à la grande campagne lancée, courageusement, à la fois, par l'Eglise Catholique de France et divers mouvements ou associations, contre le projet de loi dit du "mariage pour tous".

    On sait que le cardinal André Vingt-Trois, déjà à l'occasion du 15 août, a fait dire, dans toutes les églises de France, une "prière pour la France", s'élevant, en fait, contre ce projet; que le pape Benoît XVI a encouragé cette initiative; qu'elle a été confirmée par la Conférence Episcopale réunie à Lourdes. De fait, L'Eglise, pourvu qu'elle le veuille, qu"elle veuile y lancer toutes ses forces, possède encore, on aura, sans-doute, l'occasion de le vérifier, une capacité considérable de mobilisation et d'influence. Souhaitons qu'elle l'utilisera à fond et, dans ce cas, soutenons-là avec la même force.

    Mais les autres grandes religions, avec les nuances qui tiennent à leur spécificité, se sont aussi exprimées dans le même sens : ainsi, la Fédération Protestante de France, par la voix du pasteur Claude Paty, son président; de même, chez les musulmans, Mohammed  Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman, a déclaré que "le culte musulman - à l'instar des autres cultes monothéistes - n'autorise pas le mariage entre deux personnes du même sexe. Nous sommes donc opposés à ce projet de loi ». Le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, a publié un document tout à fait remarquable, opposé à un projet de loi qui consiste à « priver des enfants d’un droit essentiel, avoir un père et une mère et non un parent 1 et un parent 2". En l'occurrence, cette conjonction des grandes religions, puisqu'elles sont présentes sur notre sol, peut être utile à la France. Qu'elles s'opposent ensemble à un projet de pure déconstruction sociale, imposé en force par un gouvernement indifférent au Bien Commun, est une nouveauté importante. 

    Ces autorités spirituelles s'opposent au projet pour des raisons religieuses, mais aussi morales, anthropologiques et sociétales; du simple point de vue politique qui est le nôtre, qui ne méconnaît nullement ces hautes raisons, le projet de loi gouvernemental est une atteinte supplémentaire à la cohésion, à la stabilité, et à la structure même, la plus fondamentale, de notre société, et du Bien Commun. C'est la raison pour laquelle nous nous opposons, nous aussi, au projet gouvernemental, nous conseillons à nos amis de participer à la manifestation nationale du 18 novembre, et à toutes les actions qui seront menées par la suite, pourvu qu'elles soient sérieusement, raisonnablement organisées, et sans risque de tomber dans ce genre d'excès ou d'outrances qui finissent par nuire à la cause défendue. 

    Sur l'importance, la qualité et, donc, l'autorité morale qui se dégage du document publié par le Grand Rabbin Gilles Bernheim, on écoutera avec profit la vidéo d'Hilaire de Crémiers, reprise ici.  

     Lecture "plein écran": cliquez sur l'icone à gauche de Vimeo

    (Vidéo reprise du Blog d'Hilaire de Crémiers