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  • Les Américains bombardent les Syriens à Deir ez-Zor

     

    Par Antoine de Lacoste

     

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    Le siège de Deir ez-Zor fut un des hauts faits d’armes de la guerre qui ravage la Syrie depuis six ans.

    Après des mois de résistance acharnée, l’enclave loyaliste (un tiers de la ville) avait été libérée par l’armée syrienne, appuyée par l’aviation russe. Daesh était une nouvelle fois vaincue et devait abandonner sa dernière ville importante en Syrie.

    C’était en septembre dernier, sur l’Euphrate.

    Au-delà du fleuve, il y a les champs de gaz et de pétrole, jusqu’à la frontière irakienne. Les Américains sont alors entrés en scène et ont organisé l’occupation par les Kurdes de la rive Est de l’Euphrate. Ce territoire est exclusivement peuplé d’Arabes mais peu importe. Il s’agissait d’empêcher le régime de reconquérir trop de territoire et trop de ressources financières.

    Depuis, les choses étaient figées : l’armée syrienne à l’Ouest, les Kurdes et les conseillers américains à l’Est.

    Mais avec l’offensive turque contre l’enclave kurde d’Affrin (au nord-ouest du pays), plusieurs centaines de volontaires kurdes ont quitté la région de Deir ez-Zor pour rejoindre leurs frères attaqués. L’armée syrienne les a laissés passer.

    Damas a pensé alors, qu’affaiblie, la résistance kurde serait symbolique et qu’un déploiement de force au-delà du fleuve était possible.

    Plusieurs centaines d’hommes ont donc traversé l’Euphrate. L’aviation américaine (pudiquement appelée « aviation de la coalition ») est aussitôt intervenue massivement, tuant plusieurs dizaines de combattants. Parmi eux des chiites iraniens et afghans ainsi que des arabes de la région, membres des milices pro-Damas.

    Ce coup de poker se solde donc par un échec. Les Américains ont clairement indiqué qu’ils continueraient d’occuper cette partie de la Syrie, sans d’ailleurs le moindre mandat ni du régime syrien ni de l’ONU.

    Leur objectif principal est connu : il s’agit d’assurer une présence permanente par le biais des Kurdes afin d’empêcher une implantation durable de l’Iran, nouvel empire du mal pour Washington.

    Bien évidemment, l’offensive turque contre Affrin perturbe leur plan, car il a bien fallu lâcher son fidèle allié kurde dans cette bataille afin de ne pas heurter de front la Turquie, toujours membre de l’OTAN.

    Mais la région de Deir ez-Zor, loin de la frontière turque, n’intéresse pas Erdogan et les Kurdes, couverts par l’aviation américaine, peuvent continuer d’occuper ces territoires et d’engranger les recettes gazières…

    Il n’est toutefois pas certain que cette occupation se poursuive encore longtemps sans accroc dans une région de peuplement exclusivement arabe car chacun sait que Kurdes et Arabes vivent rarement ensemble pacifiquement.

    Pendant ce temps, dans Deir ez-Zor libérée par l’armée syrienne, SS Ignace Aphrem II Karim, Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient de l’Eglise syriaque orthodoxe, célébrait une messe dans les décombres de l’église Sainte Marie. La première depuis six ans.  

    Retrouvez l'ensemble des chroniques syriennes d'Antoine de Lacoste dans notre catégorie Actualité Monde.

    A lire aussi dans Lafautearousseau ...

    Le pire est peut-être à venir 

    par Louis_Joseph Delanglade

  • Horaires dans la fonction publique : ces chiffres qui fâchent

     

    Par Marc Rousset 

     

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    Clemenceau avait fait mettre l’affiche suivante au ministère de l’Intérieur : « Messieurs les employés sont priés de ne pas partir avant d’être arrivés. » Peut-être s’était-il inspiré de Courteline : « L’administration est un lieu où les gens qui arrivent en retard croisent dans l’escalier ceux qui partent en avance. » Clemenceau disait également que « les fonctionnaires étaient les meilleurs maris : quand ils rentrent le soir à la maison, ils ne sont pas fatigués et ont déjà lu le journal ».

    Dans son numéro de janvier 2018, Capital présente un dossier très complet qui interpelle sur les fonctionnaires : « Ceux qui bullent… et ceux qui bossent. » On apprend, ainsi, que les 55.000 agents de la ville de Paris ont droit à 33 jours de congés payés et 22 jours de RTT, que le temps de travail minoré dans les collectivités locales coûte 1,2 milliard d’euros par an au contribuable.

    Fêtes locales, ponts, récupérations… Grâce aux largesses des élus, plus de la moitié des deux millions de fonctionnaires territoriaux travaillent moins que le temps réglementaire. La palme revient à la ville de Sainte-Rose, avec 45 jours de congés par an. La fonction publique territoriale bénéficie, en moyenne, de cinq jours de congés et de RTT de plus par an (37 jours) que dans le secteur privé (32 jours).

    La Gironde pourrait faire l’économie de 190 postes à temps plein, soit sept millions d’euros par an : ce sont les économies que ferait cette collectivité si ses fonctionnaires effectuaient les 1.607 heures annuelles réglementaires. À Marseille, la réputation qu’ont les 12.000 agents de ne pas trop se fatiguer n’a rien d’une galéjade. Ils travaillent 40 heures de moins que la durée annuelle légale. Dans le SAMU social de Marseille, les employés ne travaillent même que 10 à 12 jours par mois.

    Suite au manque de personnes à leurs postes pour diverses raisons, de très nombreux fonctionnaires sont donc obligés d’effectuer des heures supplémentaires. Ces heures à récupérer s’ajoutent aux RTT, ce qui entraîne des départs à la retraite plusieurs années avant le délai légal. Les fonctionnaires sont donc payés pendant ces années pour rester chez eux et l’administration n’a plus d’argent pour embaucher des remplaçants.

    Les 35 heures ont fabriqué une bombe financière à retardement de 4 milliards d’euros. C’est ainsi qu’un policier a accumulé tant d’heures sup’ à récupérer qu’il pourra cesser de venir au travail dès 2019, alors que sa date de départ à la retraite initialement prévue était 2022.

     

    Les agents de conduite de la SNCF nés avant 1967 peuvent partir à la retraite à l’âge de 50 ans ; ceux nés après 1972 à 52 ans. Si les agents de conduite partaient à la retraite à 62 ans, on pourrait baisser leur effectif de 25 %. 

    Les aiguilleurs du ciel travaillent 24 heures par semaine avec 51 jours de congé par an. S’ils travaillaient autant que les Allemands, on pourrait réduire leur effectif de 50 %.

    Suite aux congés maladie, les fonctionnaires s’absentent deux fois plus que les salariés du privé.

    Quant aux fonctionnaires haut gradés, les sinécures ne manquent pas. Ségolène Royal devenue ambassadrice des pôles, Thierry Lepaon, ex-leader de la CGT, nommé président de l’Agence nationale contre l’illettrisme, les « préfets fantômes » sans préfecture payés 6.000 euros par mois…

    Le drame, c’est que la feuille de paie des fonctionnaires, c’est en réalité la feuille d’impôt des Français.

    Adrian Rogers a pu écrire : « Quand la moitié d’un peuple croit qu’il ne sert à rien de faire des efforts car l’autre moitié le fera pour elle et quand cette deuxième moitié se dit qu’il ne sert à rien d’en faire car ils bénéficieront à d’autres, cela, mes amis, s’appelle le déclin et la fin d’une nation. »  • 

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    Économiste

    Ancien haut dirigeant d'entreprise

  • Racines • Marseille, Chandeleur, Vierge noire, Navettes : la Tradition vivante, belle, joyeuse

    Après l'acte religieux, à 8 heures, l'archevêque de Marseille, Georges Pontier, bénit les navettes dans le Four des Navettes, qui maintient son activité depuis 1781, en présence du maire de la ville et des représentants des différents corps de l'Etat. Nos traditions, nos racines, ce qui constitue, sur deux mile ans, notre être profond, il ne faut pas en parler : il faut en vivre, il faut les vivre, tout simplement. C'est la meilleure et la seule réponse à apporter aux tenants du mondialisme, grand effaceur des frontières, des diversités, de ces différences qui nous enrichissent

     

    A Marseille, l’octave de la Chandeleur, c'est quelque chose ! Rappelons que ce jour - toujours le 2 février - est celui de la présentation de Jésus au Temple ; dans les maisons, on enlève donc ce jour-là les crèches que l'on a installées dès le début de l'Avent (qui commence quatre dimanches avant Noël, donc fin novembre). On les remettra dans dix mois !

    1430097718.jpgDes crèches familiales, à l'intérieur des maisons particulières (ci contre), qui, soit dit en passant, sont un héritage direct de la sinistre Révolution. Lorsque celle-ci déclencha sa persécution de tout ce qui s'opposait à elle - la Terreur... -  et notamment de l'Eglise catholique, fermant les églises et assassinant les prêtres « réfractaires », la Provence, ultra catholique et ultra royaliste, réagit d'une façon inattendue : puisqu'on nous ferme nos Eglises, et que nous ne pouvons plus voir nos crèches, qui s'y trouvent, eh ! bien, nous ferons les crèches chez nous ! se dirent les Provençaux. Le Diable porte pierre !

    Les sinistres représentants en mission de la sinistre Convention et de sa non moins sinistre Terreur n'en croyaient pas leurs yeux, quand ils arrivaient dans le Midi. L'un d'eux, Albitte - surnommé « le tigre de l'Ain » parce qu'il martyrisa aussi Lyon - fut l'un des plus féroces. Sévissant particulièrement dans le quart sud-est de la France (à Lyon, Marseille, Toulon, à l'armée des Alpes...), c'est lui qui, lors de la séance de la Convention du 17 juillet 1793 - rapportée par le Moniteur, dans lequel était notée l'intégralité de débats de l'Assemblée - brossa le tableau d'un Midi contre-révolutionnaire, le comparant à la Vendée, et se trouve ainsi directement à l'origine de l'expression Vendée du Midi, ou Vendée provençale...

    3007626652.jpgCe bref rappel historique ayant été fait, il faut reconnaître que c'est, aujourd'hui, une tradition bien vivante et bien belle que la Chandeleur (mot qui vient de chandelle, bougie - donc : lumière - pour célébrer le Christ, lumière des peuples) : il est, de plus, réellement réconfortant - en nos temps de sinistrose - de voir cette foule de jeunes scolaires (mais pas seulement) venus de tous les établissements de la cité, à cinq heures du matin (ci contre : ils se sont évidemment levés bien plus tôt, ou, pour certains, pas couchés du tout) pour assister à une messe matinale aussi recueillie que joyeuse.

    L'octave débute le 2 février, à 5h, avec la procession de la vierge Noire. Le départ du cortège est donné sur le Quai des Belges et remonte jusqu’à l’Abbaye de Saint-Victor. Les uns vont à pied, d'autres embarquent, avec la Vierge noire, sur des bateaux conduits par des élèves de l'Ecole de la Marine marchande.

    168717428.jpgQuand tout le monde est arrivé sur le parvis de l’Abbaye (ci contre), l’archevêque de Marseille, en présence du maire, procède à la bénédiction de la ville, de la mer et des cierges verts de l’abbaye, puis célèbre la Messe solennelle des fêtes de la Chandeleur. 

    À 8h, l’archevêque vient au Four des Navettes pour procéder à la bénédiction du four (ci dessous), des fameuses navettes, de ceux qui les fabriquent, de ceux qui les vendent et de ceux qui les mangent !

    Pour les non Marseillais, il faut savoir que ces navettes rappellent par leur forme (navette signifie bien sûr « petite embarcation ») les traditions orales de la venue des Saintes Maries de la Mer. Quant aux crêpes que l'on dégustera ensuite - mais, là, toute la France est concernée - il s'agit bien sûr, par leur forme ronde, de rappeler le disque solaire, le Christ étant, pour les Chrétiens, le vrai Soleil du monde. 

    Rapide reportage en images

     A partir de 3 heures du matin, on se concentre sur le Vieux-Port 

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     La statue de la Vierge Noire est embarquée...

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    ...direction la Basilique de Saint Victor, du Vème siècle

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    A peine débarquée, la Vierge noire est portée à l'intérieur de la Basilique : la Messe va commencer.

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    Il est cinq heures : sous les vénérables voûtes de la basilique, noire de monde, et malgré la Révolution qui a détruit l'intégralité de l'abbaye - il n'en subsiste que l'église - la même foi depuis près de deux mille ans.

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    La foule de jeunes scolaires

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Le Grand remplacement prouvé par les chiffres de l'Insee elle-même, s'il-vous-plaît !

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    Cliquez sur l'image pour l'agrandir, puis utilisez le zoom...

    Il n'y a que deux solutions :

    • soit l'on garde le Système (la République idéologique) qui a voulu et qui a "fait" ça... mais alors "la France" disparaît dans pas longtemps, du moins  ce que l'on a appelé pendant plus de mille ans "la France"...

    • soit l'on change de Régime, et l'on rend à la France son Régime traditionnel, la Royauté, qui l'a faite et en a fait au passage la première puissance du monde...

    Que l'on prenne le problème par le côté que l'on voudra, on en revient toujours au mot d'ordre de Léon Daudet : si l'on veut sauver la France, il faut mener

    "une action réellement d'opposition, c'est-à-dire prônant ouvertement la subversion du Régime"

     

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    1. Salman Rushdie n'est pas notre tasse de thé, mais... il faut avouer que cette "petite phrase" convient à merveille pour désigner le camp du "bien" et des bien pensants, qui, c'est bien connu... pensent mal !

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    2. On manque d'argent partout et pour tout (Armées, Pompiers, Hôpital, entretien des infrastructures vitales, versement de salaires décents etc... : on en parle ici tous les jours...) mais le Système trouve plus d'un milliard par an pour une aberrante et scandaleuse AME (Aide médicale d'État) et 2 milliards par an pour les "mineurs non accompagnés" qui ne sont, le plus souvent, ni "mineurs" ni "non accompagnés"...

    Écoutez Agnès Verdier-Molinié dénoncer cette aberration, ce scandale, cette gifle aux Français : oui, deux milliards par an, c'est ce que nous coûtent les 40.000 soi-disant mineurs soi-disant non accompagnés...

    (extrait vidéo 1'41")

    https://twitter.com/Charmeurdu25/status/1559156917473345537?s=20&t=S96GAfy-w7Kh0Oww_D3lOg

    Mineurs isolés : la loi enfance oblige les départements à participer au fichage
       

    SYSTÈME POURRI !

     

    3. Paris cède la place de ville la plus francophone du monde à Kinshasa, en République démocratique du Congo :

    https://www.tvlibertes.com/actus/paris-cede-sa-place-de-ville-la-plus-francophone-du-monde-pour-kinshasa-en-republique-democratique-du-congo

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    4. Vu sur tweeter, hier...

    "Anniversaire : Cela fait aujourd'hui 6 ans jours pour jours qu'Adama Traoré n'a plus violé personne." 

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    5. Le Sanctuaire Notre-Dame de Lourdes communique :

    "Le très attendu pèlerinage des Gens du voyage de #Lourdes fait son retour dans la cité mariale. 3000 pèlerins sont attendus du 19 au 24 août."

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    C'est "lou marqués", Folco de Baroncelli Javon, grand ami de Frédéric Mistral et grand défenseur des traditions, moeurs et coutumes provençales, qui est directement à l'origine de ce pélerinage, qui se déroule, en fait, en deux temps : le pélerinage d'été et le pélerinage d'automne...

    Dans notre Album Fêtes de France - Identité française (ces Fêtes qui "sont", qui "font" la France) voir les sept photos qui suivent celle-ci :

    "En Camargue : aux "Saintes-Maries-de-la-Mer"

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    6. Bastien Pierre-Louis apporte quelques précisions (de taille) à propos du scandale de la Chapelle de Laàs, transformé en cabaret

    Sur l'affaire de la chapelle de Laàs transformée en cabaret, je vois énormément de gens dire que c'est parce que la commune ne pouvait pas l'entretenir et que c'est mieux ainsi. Alors de 1 la chapelle n'était absolument pas en ruine, elle avait été totalement rénovée...
     
     
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    Par des scouts durant 7 étés consécutifs entre 1993 et 2000 de manière bénévole et avec l'aide des habitants. De 2, les communes touchent des subventions pour la restauration de monuments historiques...
     
     
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    Ensuite la transformation totale de l'édifice en salle de spectacle, avec installation d'une fausse sceptique au milieu des tombes, la construction de sanitaire etc... coûte plus cher que quelques travaux d'entretiens.
     
     
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    Merci à Bastien Pierre-Louis pour ces précisions !
     
    À bon entendeur...
  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

     

    Mohamed, âgé d'une vingtaine d'années, a blessé six personnes, dont une gravement, avec un poinçon, mercredi matin, Gare du Nord à Paris, avant d'être maîtrisé par des policiers qui l'ont blessé par balle. Il est "enregistré sous plusieurs identités dans le fichier automatisé des empreintes digitales alimenté par ses déclarations au cours de précédentes procédures dont il a fait l'objet", dit Madame le Procureur; et fait, comme tout le monde, aurait-on envie de dire, l'objet d'une OQTF. En somme, on pourrait dire aussi qu'il a ses "papiers" en règle !!!!!

    Darmanin n’a donc tiré aucune leçon du meurtre de Lola : encore un drame qu’on aurait pu éviter !
     
    Pire : on nous explique que l'assassin (aimablement appelé "assaillant" par les journaleux aux ordres) ne sera pas expulsé vers la Libye car le Système craint pour sa sécurité là-bas.
     
    Par contre, notre sécurité à nous, ici, ce Système pourri, qui a poubellisé  la France, s'en fiche éperdumment !

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    Il y a 120 attaques au couteau chaque jour en France ! Très courte vidéo (seize secondes) de Mohamed Amine (nom peut-être faux) qui attaque des passants, Gare du Nord, à Paris. 6 blessés...

    https://twitter.com/InstitutJustice/status/1613207304706424832?s=20&t=nkYzfmZNTGXiSBYUJsLgwQ

     

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    1. Sur ce même sujet, de Charlotte d'Ornellas : "... à la fin, c'est toujours la France qui perd !" :

    https://twitter.com/ChdOrnellas/status/1613453114308448258?s=20&t=znGD2c197adJ42MwizDBGQ

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    OUI, LA RACAILLE TUE,

    MAIS LE SYSTÈME QUI L'A

    VOLONTAIREMENT FAITE VENIR

    TUE AUSSI :

    IL EST RESPONSABLE ET COUPABLE !

     

    1 BIS. Entièrement d'accord avec Synergie-Officiers :

    "Tous les clowns qui s’offusquaient sur Twitter que les #policiers bénéficient du dispositif « Voyager et Protéger » devraient s’excuser et faire acte de contrition."
     

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    MESSIEURS LES POLICIERS,

    TIREZ LES PREMIERS !

     

    3. "Juridiquement un étranger en situation irrégulière n’a droit à aucune prestation". Si cela était respecté le problème migratoire serait résolu depuis longtemps avec la fermeture des robinets !...

    https://www.bvoltaire.fr/charles-prats-juridiquement-un-etranger-en-situation-irreguliere-na-droit-a-aucune-prestation/?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=542acd2baa-MAILCHIMP_NL&utm_medium=email&utm_term=0_71d6b02183-542acd2baa-30405449&mc_cid=542acd2baa&mc_eid=1b5a0b0956

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    4. Une victoire sur les envahisseurs et leurs complices : À Callac, abandon du Projet Horizon, qui devait "accueillir" (!) des envahisseurs... :

    https://www.letelegramme.fr/bretagne/a-callac-abandon-du-projet-horizon-qui-devait-accueillir-des-refugies-11-01-2023-13256401.php

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    L’ancien collège Saint-Laurent, une friche que la Ville veut réhabiliter, et où elle souhaitait installer les envahisseurs : ben, voyons !

    BRAVO AUX BRETONS RÉSISTANTS ET À CEUX - DONT NOUS FAISONS PARTIE - QUI LES ONT AIDÉS A EMPÊCHER CE MAUVAIS COUP ANTI FRANCAIS !

     

    5. (Dans Front Populaire) Énergie : les scélérats de l'anti-France. "À l’occasion des récentes auditions à l’Assemblée nationale, la France, assommée, vient de découvrir que ses dirigeants l’ont menée à la catastrophe..." :

    https://frontpopulaire.fr/opinions/contents/energie-les-scelerats-de-lanti-france_tco_18757281

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    6. Matthieu Bock-Côté démolit ces cinglés d'Indochine ou de Louise Attaque qui ne veulent pas aller chanter (?) à Perpignan, car la ville "est RN"... : un régal ! 

    Louise Attaque ? Indochine ? des esprits tordus et malhonnêtes, tout simplement...

    https://twitter.com/EricMorillot/status/1613378935554809856?s=20&t=UCqv2HRW2pX5B36swG1_Ww

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    7. Le Père Yves-Marie Couët communique :

    "Important, le 20 janvier sort un livre de Benoît XVI qu'il a écrit pour qu'il soit publié après sa mort : "Qu'est ce que le Christianisme"

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    À DEMAIN !

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  • Théo le Noir, Théo le Blanc, par Jean Messiha.

    Sur cette photo prise le 7 février 2017 à l’hôpital Robert Ballanger à Aulnay-sous-Bois, le président François Hollande rend visite à Théo Luhaka. Celui-ci a été opéré après son arrestation. Il revendiquait qu’un policier lui a causé de graves blessures anales et un traumatisme crânien avec sa matraque © Arnaud Journois / LE PARISIEN / AFP

    Le sort de Théo blessé par un flic blanc continuera à être évoqué. Théo assassiné par un migrant noir sera bien vite oublié

    À quelques années d’intervalle, deux Théo ont fait l’actualité. L’un dans une affaire de « violence policière » qui date de février 2017, l’autre dans un crime atroce qui l’a frappé il y a quelques jours.

    6.jpgCes deux Théo sont tous les deux Français. Ou plutôt l’était pour le second, puisqu’il est mort. Mais ils ne sont pas de la même couleur. L’un est Noir, l’autre était Blanc.

    « Vous vous intéressez à la couleur des gens maintenant ? », pourrait-on me reprocher. Je vais me gêner, tiens ! Le « Camp du Bien » dans son ensemble ne fait qu’en parler depuis des lustres et sans vergogne. Alors pourquoi ne pas me mettre au niveau des gens « bien » ?

    Reprenons.

    En février 2017, à Aulnay-sous-Bois, ville du département de la Seine-Saint-Denis, autrefois banlieue industrielle et ouvrière majoritairement française, aujourd’hui commune largement arabo-afro-musulmane et fortement racaillisée, un contrôle de police dérape.

    Théo Luhaka, jeune d’origine congolaise et membre d’une famille d’escrocs aux subventions publiques en faveur des quartiers, s’embrouille avec les forces de l’ordre en intervenant dans un contrôle de stups qui ne le visait pas. Il veut jouer au défenseur de ses « frères » ciblés par les keufs. Mal lui en prend. Sans doute énervés, les policiers interpellent rudement Théo, tandis que lui-même oppose une résistance butée. Au cours de l’altercation, il reçoit un coup de matraque très mal placé qui lui blesse le canal anal. Il dit qu’il en garde comme séquelle de l’incontinence. 

    Hollande se déplace au chevet de Théo

    Très vite, cette affaire provoque un emballement médiatique dopé par la visite de François Hollande au chevet de Théo.

    La thèse développée par les médias de façon directe est subliminale : « des flics blancs racistes ont violé avec une matraque un jeune et gentil Black qui ne faisait de mal à personne ». Violence policière typique et typée pour presque tous les médias télé, radio, numérique et presse.

    On aura droit à l’« affaire Théo » pendant des semaines avec une interrogation profonde sur la brutalité des forces de l’ordre à l’égard des minorités. Seule la campagne électorale va mettre entre parenthèse cette saoulerie médiatique pour ce qui, au regard des faits, n’aurait dû être qu’un fait divers. « Fait divers », vous savez ce terme qui couvre des meurtres atroces, des violences inouïes, une sauvagerie quotidienne… Curieusement pourtant, quand les flics sont impliqués dans un incident ou un drame rarissime, ce ne sont jamais des faits divers mais des évènements nationaux révélateurs de vrais phénomènes systémiques !

    Et la saga Théo va rebondir. Les médias nationaux, qui n’accordent en général aucun intérêt aux suites judiciaires d’affaires pourtant gravissimes lorsqu’elles n’ont pas un côté emblématique, vont suivre la procédure judiciaire pas à pas. « Le Défenseur des Droits », institution qui devrait ajouter « des minorités, des migrants illégaux et des racailles » à son fronton afin de refléter sa véritable vocation, instrumentalise hardiment le cas Théo Luhaka pour s’en prendre à nos forces de l’ordre.

    Une invraisemblable embrouille liée à une facture Bouygues Telecom

    Mieux : quand Théo sort un album complètement naze en février 2021, toute la presse s’en saisit pour rappeler les malheurs de ce jeune homme. Le Mouv’, station musicale totalement « blackbeurisée » du groupe Radio France, lui accorde une interview victimaire à souhait. 

    Pensez-vous ! Il faut bien que nous ayons aussi nos avatars de George Floyd, se disent les Blancs français repentants qui n’ont franchement pas grand-chose à se mettre sous la dent. Et pour cause : nos policiers et gendarmes mais aussi le peuple historique font preuve d’une retenue remarquable et probablement unique au monde face à la racaillisation de masse et à la violence ethnique très majoritairement anti-blanche de notre société.   

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    Passons à présent à l’autre Théo qui vient de faire l’actualité il y a quelques jours. Ce Théo-là a été sauvagement poignardé par Ousmane Diallo, Sénégalais de 62 ans dont le titre de séjour arrivait à expiration fin juillet 2021. Immigré au casier judiciaire épais comme un bottin, il a pourtant vu sa carte de résident régulièrement renouvelée pendant plus de 20 ans ! Une invraisemblable embrouille liée à une facture de téléphone que conteste Diallo éclate dans la boutique Bouygues Telecom à Claye-Souilly (77) où va se produire ce drame. Éconduit par deux jeunes vendeurs de la boutique, Dany et Théo, le type revient avec un couteau et les frappe. Fatalement pour Théo, jeune bachelier de 18 ans, qui est tué sur le coup. La photo de Théo va furtivement apparaitre dans quelques médias qui en parlent 2-3 jours. Puis tout retombe. Théo est très vite oublié.

    On ne s’intéresse ni à sa vie, ni à sa famille, ni à son entourage. On ne vous fera pas des interviews de ses potes ou de ses voisins qui vanteraient sa gentillesse, son aide aux personnes âgées, etc. Non. Ça, c’est réservé aux terroristes islamiques.    

    Par contre, ce qui obsède BFM TV c’est… Mohammed, qui a participé à l’arrestation de ce forcené avec trois autres personnes, dont un agent de la BRI et un agent pénitentiaire. Mais ces derniers étant blancs, ils n’intéressaient pas BFM TV. C’est tout comme si ce média voulait démontrer qu’il ne faut pas voir dans ce drame une conséquence de notre folie migratoire puisque Mohammed, oui Mohammed, donc un immigré, a été un héros. Mais oui, mais oui, un héros. Ils étaient quatre dont trois Blancs mais le héros c’est uniquement le Maghrébin !

    Théo restera une statistique. Un de ces innombrables Français de souche européenne victime de la criminalité immigrée. Je corrige : pas immigrée au sens large. Les immigrations qui sont sur le podium de la violence terroriste ou simplement criminelle viennent du continent africain, du Moyen-Orient et de l’Asie islamique. Je n’y vois aucune explication génétique ou systémique. Mais c’est juste la réalité. 

    Les statistiques ethniques interdites en France

    Aux États-Unis qui nous « GeorgeFloydisent » depuis des mois, les statistiques ethniques sur la criminalité, officielles là-bas, nous livrent des chiffres saisissants.

    Selon les chiffres du FBI, voici le profil des 392 562 personnes arrêtées pour « violent crime » en 2019, 146 734 étaient noires, soit 37,4% du total des personnes arrêtées. Pour mémoire, les Noirs ne représentent que 14% de la population américaine. Florilège des justifications donnés par les « progressistes » à ces chiffres : « c’est la faute à l’esclavage » (qui n’a jamais existé dans les États du Nord et a été aboli il y a 150 ans dans ceux du Sud), « c’est la faute au racisme des Blancs qui poussent les Noirs au crime ». Soit. Mais dans ce cas, pourquoi les Asiatiques, qui sont 5,5% de la population ne représentent que 1,5% des crimes violents ? Les Blancs seraient sélectivement racistes ? Ben voyons !

    La société américaine est très violente car elle est très armée, très inégalitaire mais aussi parce qu’elle met face-à-face Blancs et Noirs dans une difficile cohabitation de masse. En France, nous sommes peu armés et bien moins inégalitaires. Mais nous avons aussi le face-à-face, cher à Gérard Collomb, entre la population européenne, de souche ou immigrée assimilée et la masse grandissante de l’immigration du continent africain et d’autres zones du tiers-monde, le tout dans un contexte d’islamisation profonde. Le sort de Théo le Noir blessé par un flic blanc continuera régulièrement à être évoqué. Théo le Blanc assassiné par un migrant noir sera bien vite oublié. Le premier est un symbole. Le second est un fait divers gênant qu’il faut bien vite glisser sous le tapis.

    Cet épisode tragique, comme tant d’autres avant lui, m’a convaincu de la nécessité de faire des statistiques ethniques sur tous les sujets qui nous préoccupent. Je ne pense pas qu’elles doivent être permanentes. Faisons une bonne fois pour toutes un bilan de 50 ans d’immigration et tirons-en des conclusions.  

    Les « progressistes » voudront se pencher sur les inégalités et les discriminations. Dont acte, mais la majorité des Français veut des données par origines sur le chômage, le décrochage scolaire, le recours aux minimas sociaux, aux HLM, le harcèlement de rue des femmes, les transferts de fonds hors de France et bien sur le couple délinquance/criminalité. Nous verrons bien si certaines immigrations nous enrichissent tant que cela. Nous verrons bien aussi si elles contribuent pacifiquement au vivre-ensemble.

     

    Economiste et haut fonctionnaire. Président de l’Institut Apollon.
     
  • Liberté de la presse menacée ? Les tartuffes sont de sortie, par Benjamin Dormann

    Emmanuel ICBA.jpgLe temps est au recueillement, après l’attentat qui a couté la vie à 17 personnes, dont 5 dessinateurs du journal Charlie Hebdo. C’est légitime. Mais il faudra bien, malgré cela pouvoir parler enfin de l’indécence du reste de la presse française, à cette occasion.

    La voici donc, la France entière soi-disant dernière elle, officiellement auto-proclamée « résistante à l’oppresseur », « garante de la liberté d’expression si chère à nos cœurs », et « porte-parole de notre belle république et de sa devise liberté, égalité, fraternité »

    Oui, il y’a bien en France une poignée de journalistes mettant leur vie en danger par leur travail, pour nous informer, nous faire rire, ou continuer à émettre librement leurs opinions. On les connaît. Ce sont principalement quelques dessinateurs attachés par-dessus-tout à la liberté d’être insolents et quelques grands reporters, attachés à comprendre le monde et aider à le faire comprendre. Qu’ils en soient remerciés ici, indépendamment du degré d’adhésion à leur humour ou à leurs opinions. Mais que le reste de cette profession, aussi sinistre que sinistrée, à quelques exceptions près, cesse leur indécente récupération d’un mérite qu’elle n’a pas, ou plus. 

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    Il existe en France plus bel exemple de représentants de la devise « liberté, égalité, fraternité » que les journalistes.

    Pour ce qui est de la fraternité, les témoignages de confrères des dessinateurs assassinés se multiplient, tous convergeant : « nous avons perdu des frères ». Des frères pour leurs amis proches ? Sans aucun doute. Des frères pour tous les chrétiens, puisque pour eux « nous sommes tous frères » ? D’une certaine manière. Mais des symboles de la fraternité ? Non ! Quand on entend le dessinateur survivant Willem déclarer : « Nous vomissons sur ceux qui, subitement, disent être nos amis (désignant Marine Le Pen, le pape, la reine Elizabeth ou Poutine) », http://www.lepoint.fr/societe/willem-vomit-sur-ceux-qui-subitement-disent-etre-nos-amis-10-01-2015-1895408_23.php permettez qu’on puisse penser qu’il existe meilleur exemple de fraternité, surtout quand on sait que la majorité des français a attachement ou respect pour au moins l’une des personnes citées ci-dessus. L’anticléricalisme et le gauchisme revendiqués de Charlie Hebdo expliquent en partie le rétrécissement de son lectorat « pré-attentat », menaçant sa survie financière depuis des mois. (http://www.lesinrocks.com/2014/11/07/actualite/charlie-hebdo-fait-appel-ses-lecteurs-11534194/)

    Pour ce qui est de l’égalité, nos journalistes feignent d’ignorer qu’ils sont complètement politisés, et ne sont pas également répartis sur le spectre des opinions, puisque partagent très majoritairement les mêmes idées : pro-Européennes, anti-Sarkozystes, pro-multi culturalistes, anti-chrétiennes,… Ils préfèrent depuis longtemps imposer ces opinions et leur vision du monde, au lieu d’exercer leur devoir d’information pluraliste.

    « La France entière doit aller manifester dans la rue », nous dit-on, pour défendre la liberté d’expression qu’on a tenté d’assassiner ? Le genre d’injonction morale qui, personnellement, suffit à me dissuader de participer à cette grande récup politico-médiatique. Et si des extrémistes de gauche avaient éliminé le journaliste Eric Zemmour ou l’écrivain Michel Houellebecq, combien de ces journalistes seraient dans la rue aujourd’hui, contre combien qui diraient que « c’est ce qui arrive quand on attise la haine Faut pas qu’ils s’étonnent. Ils l’ont un peu cherché », selon leur novlangue bien connue ? On ne peut pas à la fois vivre dans le deux poids - deux mesures, et, en même temps, se prétendre défenseur de l’égalité 

    Un autre exemple, qui peut sembler plus anecdotique, mais est pourtant révélateur du traitement d’inégalité dont jouit la presse. Elle est la seule profession à avoir obtenu cette année une baisse de taux de TVA honteuse, votée à l’unanimité de parlementaires non représentatifs du peuple sur ce sujet, au moment où l’ensemble des concitoyens est soumis à des efforts financiers drastiques et à des hausses de TVA. Clamant à longueur de journée « nous ne sommes pas une profession comme les autres », les privilèges de la presse sont nombreux (les chiffres à ce sujet sont volontairement sous-estimés et les débats médiatisés impossibles). Alors où est son goût de l’égalité ? 

    Le niveau de subventions publiques des journalistes en France est sans équivalent dans le monde, 10 fois supérieur à la moyenne Européenne, et atteint 5.000 € par mois et par journaliste ! (ce qui n’était pas le cas de ceux de Charlie Hebdo qui vivaient de leur lectorat). Un scandale qui fait que ces personnes pourraient avoir la décence d’arrêter de nous parler de leur indépendance et de s’assimiler à leurs confrères de Charlie Hebdo, qui étaient eux courageux et libres, chose rare. 

    Plus qu’une manifestation de millions de personnes dans les rues, qui a sa part de force et de sens, indéniablement, j’aurais personnellement préféré une journée ou une heure de silence absolu. De villes mortes, ou un pays mort, pour être un dernier jour avec eux, de tout cœur, et prendre le temps de réfléchir plutôt que de communiquer non-stop. Un jour sans parti politique, sans média, sans marque ni logo d’entreprise mises en avant, sans les bandes  qui défilent sans arrêt sur les chaines de télé, … Du calme, tout éteindre, tout débrancher. 

    Voici un exemple, parmi d’autres, de cette communication qu’y m’est pénible, cet édito de Denis Olivennes, Président de Lagardère Active (Europe 1, JDD, Paris Match, Elle, RFM,…), ancien dirigeant du Nouvel Observateur,  jour de la manifestation : « (les morts) Ils étaient de toutes origines, de toutes religions ou sans religion, de toutes opinions. Ils étaient la France… Les Français, toutes identités confondues, marchent aujourd'hui pour dire leur amour de la démocratie et de ses valeurs, en particulier de la liberté de la presse. Avec Arnaud Lagardère et la direction du groupe, avec l'ensemble des collaborateurs de Lagardère Active, de nos journaux, de nos sites, de nos radios et de nos chaînes de télévision, nous sommes indéfectiblement engagés à leurs côtés » (http://www.lejdd.fr/Societe/Charlie-Hebdo-les-fanatiques-ont-perdu-711730). Trois désaccords profonds avec cet édito. Premièrement, vous, Monsieur Olivennes, Arnaud Lagardère et les autres, vous n’êtes pas engagés « aux côtés des français », parce que vous n’êtes ni à côté d’eux ni au-dessus d’eux, vous en en faites partie. En pareil moment, personne ne doit chercher à être plus fort ou plus généreux que l’autre, mais juste avoir l’humilité d’être ensemble, anonymement.  

    Deuxièmement, non, Monsieur Olivennes, les morts n’étaient pas de toutes origines et de toutes religions ou sans religion. Ceux de Charlie Hebdo étaient anticléricaux de gauche, ceux de Hyper Cacher étaient juifs, et les fonctionnaires de police étaient des représentants de l’ordre. Dans les trois cas, ils l’assumaient et l’ont payé de leur vie, parce que des intégristes d’une autre religion ne l’ont pas toléré. Laissez-les donc reposer en paix avec leurs identités respectives, au lieu de les  mélanger aussitôt dans votre multiculturalisme qui englobe tout. Le fait qu’un malheureux employé d’entretien vienne allonger cette triste liste des victimes ne vous autorise pas ce déni de réalité, qui banalise notamment l’antisémitisme. Les journalistes doivent enfin mettre les mots sur les réalités.  

    Enfin, Monsieur Olivennes, je ne crois pas que la France qui descend dans la rue le fasse « par amour de la liberté de la presse », quand bien même cela arrangerait les affaires du grand patron de médias que vous êtes devenu. Selon moi, la France est descendue dans la rue pour montrer sa peine pour la perte de ses féroces mais talentueux dessinateurs, de ses policiers, et de ses autres compatriotes. Elle est aussi descendue pour manifester son attachement voltairien à la liberté d’expression et son ras de bol de la violence. Mais pas pour soutenir une presse en qui elle n’a plus confiance depuis longtemps, et qui s’occupe déjà tant d’elle-même. Les journalistes sont mal placés pour se sentir exemplaires, eux qui se sont globalement tus et couchés quand l’un des propriétaires du premier quotidien d’information, Le Monde, s’est permis de déclarer à propos de La Manif pour Tous : « si une bombe explose le 24 mars sur les Champs à cause de la Manif pour tous, c'est pas moi qui vais pleurer. » Eux qui à longueur de journée veulent interdire le Front national, interdire les spectacles de Dieudonné, interdire la lecture de Zemmour, interdire que Laurent Deutsch émette des opinions royalistes, interdire les écoles catholiques ou les crèches dans les mairies, … mais qui tout à coup viennent donner des leçons de liberté d’expression, quand on s’attaque à leurs idées à eux. 

    Si la presse en en train de crever en France, au niveau de ses ventes, c’est notamment parce qu’il y a bien longtemps qu’elle ne se bat plus pour la liberté d’expression, mais uniquement pour sa liberté de s’exprimer sur ce qui lui plait et lui semble bon. 

    Enfin, pour ce qui est de la liberté, et en particulier de la liberté d’expression, combien se souviennent du journaliste de centre droit Fabrice Le Quintrec, licencié, il y a des années de cela, par Radio France pour faute grave, accusé d’avoir cité le journal Présent huit secondes dans une revue de presse. « Une seule phrase qui ne comportait ni approbation, ni manifestation d’une opinion quelconque de la part du journaliste » et « s’insérait dans une énumération de très nombreux organes de presse, comme il est de règle pour cet exercice » (http://www.ojim.fr/portraits/fabrice-le-quintrec/), dira le Tribunal de Grande Instance condamnant Radio France pour licenciement infondé, et ordonnant sa réembauche de force par le service public. Un service public qui le paiera donc à nouveau, mais persistera à le priver d’antenne durant 10 ans, jusqu’à être condamné une deuxième fois pour « non-fourniture de travail », Il est resté ostracisé à vie par la justice morale de ses pairs, bien qu’il ait fait condamner plusieurs patrons de presse en correctionnelle pour diffamation. Mais nos médias n’ont que faire de l’honneur d’un homme ou de sa liberté d’expression quand elle prend une forme qui les indispose.  

    Liberté d’expression, vous y tenez vraiment ? 

    Certes, toute polémique parait bien dérisoire, au lendemain de pareil drame humain. Et pourtant, attention au piège que la presse est en train de nous tendre : interdiction demain, encore plus qu’hier, de la remettre en cause, puisque certains viennent de verser leur sang pour la liberté d’expression.  Il est temps de pouvoir enfin en débattre publiquement avec ses Tartuffes de la presse qui sont grandement responsables d’une partie de l’exaspération actuelle du pays. Celle qui a fait dire à un député Européen anglais indépendantiste, mettant en garde ses confrères à Bruxelles : « faites attention car quand les gens sauront qui vous êtes, ils vous pendront, et ils auront raison »… 

    L’expérience des drames de ces derniers jours est claire : mieux vaut prévenir, que guérir.

  • La bonne nouvelle lue dans Le Parisien...

    Propos recueillis par Marc Pellerin | 04.01.2010, 07h00

    Eric Zemmour, journaliste au « Figaro Magazine » et chroniqueur dans l’émission « On n’est pas couché », le samedi soir sur France 2 chez Laurent Ruquier, arrive ce matin sur les ondes de RTL.

    Du lundi au vendredi, l’éditorialiste de 51 ans assurera désormais un billet d’humeur à 7 h 15. Interview.

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    Cette chronique matinale marque votre apparition à la radio...
    Eric Zemmour. C’est effectivement une grande première pour moi. J’avais un billet politique en 1995, pendant la campagne présidentielle, sur la petite radio Tour Eiffel, mais cela n’a rien à voir. A RTL, je suis comme un débutant.

    Quelle sera la singularité de votre rendez-vous ?
    Je vais essayer, en deux minutes trente, lancement compris, de décortiquer l’actualité, de l’analyser par tous les bouts et d’en donner des clés de compréhension. Evidemment sans contrainte ni tabou. La chronique d’humeur laisse une souplesse formidable. On ne m’a fixé aucun objectif, sauf celui d’être moi-même dans la plus grande liberté. Rien ne m’est interdit !

    Votre chronique s’intitule « Z comme Zemmour ». Vous allez porter l’estocade ?
    Le titre, qui a un côté Zorro, n’est pas de moi… Ce ne sera pas de l’estocade. Contrairement à ce qu’on entend, je ne suis pas un provocateur ! Je ne suis pas là pour jouer un rôle. J’ai envie de faire à la radio ce que je fais au « Figaro Magazine » ou sur France 2 : me battre contre le conformisme, le politiquement correct, dans le fond comme dans la forme. Lutter contre les malveillances du politique, c’est mon défi. Je garde mon esprit iconoclaste, je ne sais pas faire autre chose !

    A la radio, quel journaliste politique ou quelle émission vous ont marqué ?
    J’ai été élevé avec la chronique de Philippe Alexandre, sur RTL, et les débats du « Club de la presse » (NDLR : sur Europe 1) le dimanche soir. J’appréciais l’insolence de Philippe Alexandre qui un jour m’a dit que j’étais fait pour la radio vis-à-vis du pouvoir politique. Je vais essayer de m’imprégner de ça. Même si, aujourd’hui, la situation a changé. C’est moins contre les élus, qui ont beaucoup moins de pouvoir, que contre les nouveaux conformismes que peut s’exercer l’irrévérence.

    Ecrirez-vous votre chronique ou parlerez-vous sans note comme Alain Duhamel ?
    J’écris tout ! J’ai besoin de l’écrit même pour ce qui paraît improvisé à la télévision. Je serai en direct à la station, en principe. Exceptionnellement peut-être l’enregistrerai-je la veille.  

  • Livres : Parmi les meilleures ventes : ”Comment sauver la France/ Pour une Europe des nations avec la Russie”

    Le succès, deux mois seulement après la sortie de l'ouvrage, se précise chaque jour davantage, avec à la clé, une explosion médiatique très probable, comme on pourra en juger selon les faits énumérés  ci-après, et compte tenu de l'émission toute récente de Marc Rousset avec André Bercoff  sur Sud-Radio :

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    réactions enthousiastes de l'ancien député Jacques Myard, du Professeur émérite de l'Université Jean-Louis Harouel, de l'historien Jean-Christian Petitfils, du Polytechnicien Brunot Mégret, de Thierry Mariani, Député européen et ancien Ministre...

    réaction favorable à l'émission sur Radio Courtoisie avec Christian Vanneste et à la recension par Bruno Guillard sur Boulevard Voltaire (dont Marc Rousset est le chroniqueur économique hebdomadaire)...

    l'Ambassade de Russie va organiser début 2022 un évènement médiatique autour de ouvrage, puis il y aura une émission sur TV Libertés avec Olivier Pichon et Pierre Bergerault, qui sera suivie d'une deuxième, d'un article à paraître prochainement sur Valeurs actuelles avec l'accord du  rédacteur en chef  Geoffroy Lejeune ainsi que du Président du Groupe Valmonde François d'Orcival...

    un discours de présentation en séance à l'Académie des Sciences Morales et Politiques sera fait  par le Président Yvon Gattaz, et l'ouvrage sera déposé à la Bibliothèque de l'Institut de France...

    une émission avec le Président d'Avenir de la langue française, Albert Salon, sur Radio Courtoisie sera suivie d'une recension, par ses soins...

    •  une émission géopolitique et militaire  avec  l'ancien Président de l'ASAF Philippe Nicolardot, sur Radio Courtoisie, sera suivie d'une émission sur la même chaîne  avec l'ancien député et  Président du Cercle Renaissance Michel de Rostolan, le Ministre et Directeur Leonid Kadychev de l'imposant  centre spirituel et  culturel  orthodoxe russe Quai Branly ainsi qu'avec le Directeur Benjamin Blanchard de SOS Chrétiens d'Orient...

     

     Ci-après les liens des émissions Sud-Radio avec André Bercoff et TV Libertés :

    Marc Rousset – Europe : "les gens ne sont pas prêt à mourir sur du Beethoven" - YouTube

    Marc Rousset : "Le responsable de cet état catastrophique pour l’Europe, c’est l’Amérique" (sudradio.fr)

    https://www.tvlibertes.com/leuro-explosera-apres-la-faillite-de-la-france-politique-eco-avec-marc-rousset

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    Comment sauver la France : 440 pages - 26,90 euros 

    Imprimé  par Hachette et diffusé par le réseau Hachette, l'ouvrage peut être commandé sur tous les sites et dans toutes les librairies

  • Pour contribuer à un succès encore plus grand du livre de Marc Rousset : ”Comment sauver la France. Pour une Europe des

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    Après les réactions enthousiastes de l'ancien député Jacques Myard; du Professeur émérite de l'Université Jean-Louis Harouel; du Polytechnicien Brunot Mégret; de Pierre Cassen, Responsable du site Riposte laïque;  de Thierry Mariani, Député européen et ancien Ministre; du Professeur et Doyen  Bruno Gollnisch; de la réaction favorable et positive du grand historien Jean-Christian Petitfils; de l'émission sur Radio Courtoisie avec l'ancien Député Christian Vanneste; d'une recension par Bruno Guillard sur Boulevard Voltaire (dont Marc Rousset est le chroniqueur économique hebdomadaire); d'une recension élogieuse par Jacques Guillemain sur le site Riposte Laïque, qui prédit  un futur " best seller";  de la réaction de l'Ambassade de Russie, qui va organiser début 2022 un évènement médiatique autour de ouvrage; d'une émission sur TV Libertés avec Olivier Pichon et Pierre Bergerault; d'un article à paraître début 2022 sur Valeurs actuelles avec l'accord du rédacteur en chef  Geoffroy Lejeune ainsi que du Président du Groupe Valmonde François d'Orcival; du discours de présentation en séance à l'Académie des Sciences Morales et Politiques par le Président Yvon Gattaz; du dépôt de l'ouvrage à la Bibliothèque de l'Institut de France; d'une émission avec le Président d'Avenir de la langue française Albert Salon sur Radio Courtoisie suivie d'une recension élogieuse par ses soins; d'une émission géopolitique et militaire  avec  l'ancien Président de l'ASAF, Philippe Nicolardot sur Radio Courtoisie; d'une émission sur la même chaine  avec l'ancien député et  Président du Cercle Renaissance Michel de Rostolan, le Ministre et Directeur Leonid Kadychev de l'imposant  centre spirituel et  culturel orthodoxe russe - Quai Branly - ainsi qu'avec le Directeur Benjamin Blanchard de SOS Chrétiens d'Orient; d'une émission avec l'économiste et géopoliticien Charles Gave; d'une émission  très médiatisée sur Sud-Radio avec André Bercoff etc..., il a été décidé  de donner toutes ses chances  à "Comment sauver la France",  pour en faire un "best seller".

    Ci-après les liens des émissions Sud-Radio avec André Bercoff, TV Libertés, Charles Gave, ainsi que  la recension élogieuse de Jacques Guillemain sur Riposte Laïque :

     

     

     

  • Traditions • Tout ce qui est racines est bon : Les fêtes de Bayonne, c'est tout le Pays Basque...

     Marée humaine en rouge et blanc 

     

    soleil.jpgTout ce qui est racines est bon ! Les fêtes de Bayonne, c'est tout le Pays Basque - où les traditions populaires se sont maintenues, plus qu'ailleurs exceptionnellement vivaces. Ces fêtes s'achèvent en ce dimanche. Elles ont duré cinq longues journées (et nuits...) dans un extraordinaire concours de peuple et une incessante animation (25-29 juillet). Nous les évoquons chaque année, parce qu'elles sont le reflet de la France profonde. On dirait aujourd'hui périphérique

    Les fêtes, c'est aussi le chant. En la matière, le Pays Basque a su maintenir sa superbe et pure tradition. Les choeurs foisonnent au Pays Basque mêlant le répertoire profane et sacré. Les chants sont le plus souvent a capella et les concerts ont lieu fréquemment dans les églises si particulières et belles des villes et villages basques. Lafautearousseau vous offre d'écouter chanter le groupe Oldarra, Egon Atzarririk (Un choeur ... une voix) pendant un peu plus de quatre minutes. Un choeur d'hommes composé de quarante chanteurs amateurs, l'un des plus célèbres au Pays Basque et ailleurs.  LFAR

     

    http://www.oldarra.com

    CONTACT : oldarra@orange.fr

    Les Fêtes de Bayonne et d'ailleurs ... 

    Les Fêtes de Bayonne, c'est, sur près d'une semaine, un million et demi de personnes qui se côtoient, se retrouvent et fraternisent, joyeusement, dans le bonheur de la fête et aussi - et surtout - la pleine conscience et la fierté légitime d'appartenir à un peuple, à une nation, héritiers d'une authentique culture, d'une riche et belle civilisation, de traditions plus que millénaires...

    Tout a commencé en 1932 : cette année-là, une quinzaine d'amis bayonnais sont à Pampelune, où ils découvrent le concept de la « fête de rue » en assistant aux traditionnelles Sanfermines, les fêtes de la Saint Firmin, et leurs lâchers de taureaux dans les rues de la vieille ville (les encierros). Enthousiasmés, ils décident d'importer chez eux, à Bayonne, en l'adaptant, ce qu'ils viennent de vivre dans la ville navarraise. La couleur traditionnelle, et officielle, en Navarre, est le « rouge et blanc » : au début, à Bayonne, ce fut bleu et blanc, mais, très vite, le rouge et blanc s'imposa. On peut porter l'écharpe rouge avant 22 heures, ouverture officielle de la fête, par exemple au poignet; mais ce n'est qu'à partir de l'ouverture officielle de la fête que l'on peut porter l'écharpe autour du cou, ce qui rappelle le martyre de Saint Léon, décapité à Bayonne vers 890... 

    A Reims et à Orléans, à Beauvais, les Fêtes Johanniques et celles de Jeanne Hachette exaltent l'histoire de France, la formation du territoire, en même temps qu'elles permettent de rendre hommage, à travers deux héroïnes majeures, à toutes ces femmes d'exception, si souvent présentes à des moments cruciaux de notre Histoire.

    En Provence, les deux pèlerinages annuels aux Saintes Maries de la Mer sont un témoignage vivant de nos racines chrétiennes, comme le sont les deux Tours de Ville du Saint Cordon de Valenciennes, les Ostensions du Limousin, les processions de la Sanch à Perpignan, le Catenacciu de Sartène et tant d'autres encore...

    Et ainsi de suite, dans toutes les provinces de France, ces fêtes qui font, qui sont la France parsèment l'année de leurs manifestations colorées, qui sont autant de manifestations de l'existence d'un Peuple français, d'une Nation française, n'en déplaise aux idéologues.

    Un peuple, une nation, qui se sont lentement cimentés sur le socle commun que représente le peuplement et la culture celtique : le Festival interceltique exalte, comme son nom le proclame fièrement, les traditions de ce peuple celte qui est comme le socle sur lequel est venu se former, peu à peu, notre nation, et qui est bien le fondement connu le plus ancien de ce qui allait devenir la France.

    A une exception près, et de taille : le peuple et la culture basques.

    2564127086.3.jpgLes Basques constituent, en effet, une population autochtone pré-indoeuropéenne, remontant au néolithique, implantée principalement au Sud-ouest de la France et au Nord de l’Espagne, dans le Pays Basque, précisément.  Et la langue basque est l’unique isolat européen et la seule langue non indo-européenne d’Europe de l’Ouest (en linguistique, un isolat est une langue dont on ne peut démontrer de filiation - ou « relation génétique » - avec d'autres langues vivantes : la langue basque, le coréen, le japonais sont des isolats).

    C'est à cette langue basque, à cette culture, à cette terre, à ce peuple... que sont dédiées, depuis 1932, les Fêtes de Bayonne : en rouge et blanc, pendant cinq jours, les festayres sont si nombreux (probablement plus d'un million de personnes) qu'ils font de cet événement l'une des fêtes les plus suivies, non seulement de France, mais même dans le monde.  

    Site officiel

     http://www.fetes.bayonne.fr/ 

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (109), 10 août 1557 : aux origines de L'Escorial...

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    Ce jour-là, Emmanuel-Philibert de Savoie, au service du roi d'Espagne Philippe II, écrasa les troupes françaises du connétable de Montmorency.
    Saint-Quentin prise, la route de Paris était ouverte, mais l’armée de Philippe II, forte de 60 000 hommes, ne marchera finalement pas sur la capitale.....

    La résistance des Saint-Quentinois conduits par Gaspard de Coligny, parvenu dans la ville dans la nuit du 2 au 3 août 1557 avec 500 hommes armés fut héroïque et dura dix-sept jours.

    La bataille de Saint-Quentin préfigure par plusieurs aspects la guerre moderne :

    * Tout d’abord par l’utilisation d'un feu intense d’artillerie et d’armes portatives concentré sur une armée prise au piège, visant à l’anéantir alors qu’elle est immobilisée;

    * Ensuite, par la multiplicité des nationalités combattantes : si une grande partie des troupes qui combattirent à Saint-Quentin sous le drapeau espagnol était d’origine espagnole et italienne (provenant surtout de régiments napolitains), on comptait aussi dans l’armée de Philippe II bon nombre de soldats flamands et anglais, et de nombreux mercenaires (lansquenets en particulier) s’étaient engagés des deux côtés.

    * Enfin, l'épuisement des belligérants, au point que le vainqueur est incapable de pousser son avantage.

    La bataille de St-Quentin est un épisode majeur du long affrontement qui opposa la France et les Habsbourg.
    Déjà dévastateur pour l’Europe sous François Ier et Charles-Quint, l’affrontement se poursuivit sous leurs successeurs Henri II et Philippe II.
    En 1555, son père l’empereur Charles-Quint ayant abdiqué en sa faveur et s'étant retiré dans un monastère, Philippe II accéda au trône d'Espagne, alors qu'en France Henri II régnait depuis dix ans déjà.

    En 1552, il avait envahi les Trois-Évêchés de Metz, Toul et Verdun, terres d’Empire.

    Ensuite, l'opposition franco-habsbourgeoise se déplaça, militairement, sur la frontière entre la France et les Flandres. Philippe II rendit visite en Angleterre à sa seconde épouse, Marie Tudor et obtint d’elle 9.000 livres et 7.000 hommes d'armes (commandés par lord Pembroke) qu’il envoya en Flandres lors de son retour à Bruxelles, début août 1557.
    L'armée qu'il concentra à Bruxelles était composée de 60.000 fantassins (Espagnols, Italiens, Flamands et Anglais) et de 17.000 cavaliers, appuyés par 80 pièces d'artillerie.
    Le commandement en fut remis aux mains d’Emmanuel-Philibert, duc de Savoie, ferme et fidèle allié de l'Espagne (des années auparavant, le duc s'était mis au service de Charles-Quint quand le roi de France avait dépouillé sa famille de son duché savoyard).

    La défaite française dans la petite ville de Saint Quentin fut écrasante : entre les hommes tombés au combat et les fuyards massacrés en très grand nombre, on estime que l'armée française perdit au moins 6.000 hommes, sans compter 6.000 prisonniers. Plus de 50 drapeaux et toute l'artillerie française furent perdus, alors que les forces de Philippe ne perdirent que 1.000 hommes.

    Philippe II arriva trois jours après la bataille; au lieu de marcher immédiatement sur Paris, désormais sans défense, il s'entêta à poursuivre le siège de Saint-Quentin pendant deux semaines cruciales, perdant ainsi le bénéfice de sa victoire.
    Après la chute de la ville, son armée n'avait plus assez de vivres et d’approvisionnements pour poursuivre, et les Français avaient eu le temps de se reprendre. C'est pourquoi, grâce à cette erreur stratégique, qui fut dénoncée par Charles-Quint lui-même du fond de sa retraite, la résistance désespérée de Saint-Quentin, sous le commandement énergique de Coligny, a pu sauver la France de l'humiliation d'une défaite totale.

    Mais, en réalité, les forces vives de la France comme de l'Espagne étaient épuisées, et les deux pays étaient en situation de banqueroute...

    Par ailleurs, le jeune roi Philippe II fut horrifié par les monceaux de cadavres entassés sur le champ de bataille et la destruction de la ville et de ses églises, siège d'un pèlerinage très réputé.
    Il prit la résolution de construire un monument expiatoire, l'Escorial, qui serait tout à la fois monastère, nécropole, bibliothèque, résidence royale.
    Et de le dédier, non pas à Saint-Quentin, mais au saint du jour de la bataille, Laurent, dont, du reste, une église de Saint-Quentin, qui lui était consacrée, avait été détruite par l'artillerie espagnole.
    Le nom officiel de ce site, inscrit par l'Unesco au Patrimoine mondial de l'humanité est "Real sitio de San Lorenzo de El Escorial"

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Mémoire • Jacques Trémolet de Villers : Quand les souvenirs deviennent des raisons d’espérer

     

    PAR JACQUES TRÉMOLET DE VILLERS

     

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    L’actualité judiciaire est riche en ce début d’année. Le quinquennat Macron prépare, bien sûr, une réforme, énième réforme de la procédure pénale,de la détention, … etc.

    Retenons le sage propos du nouveau Président de la République aux magistrats. Il n’y aura pas de réforme du Parquet tendant à l’indépendance des procureurs. Les procureurs de la République sont les avocats de la République et, donc, ils reçoivent leurs instructions des autorités de la République. Il n’était pas nécessaire d’en faire de longues démonstrations. Monsieur Macron a réglé la question comme il le fallait, en quelques mots.

    Moi, je veux revenir sur un autre événement. Le 1er décembre de l’année dernière, comme chaque année, a vu la Rentrée solennelle du Barreau de Paris. Lors de cette manifestation, le Barreau, en se célébrant lui-même, entend les discours de son Bâtonnier, du Garde des Sceaux ou de son représentant, du Premier secrétaire de la Conférence du stage, le « Prince » de la jeunesse, et du Deuxième secrétaire dont le propos est, ordinairement, plus libre. Le Premier fait l’éloge d’un grand ancien, généralement un Bâtonnier. Le Deuxième raconte un procès.

    Cette année, la cérémonie fut marquée d’un propos inattendu. Le Bâtonnier en exercice tint à souligner que les propos du Deuxième secrétaire n’engageaient que lui-même. Précaution étrange, car, comment le Deuxième secrétaire aurait-il pu engager par sa parole d’autres personnes que celui qui la portait ? Nous n’en fûmes que plus attentifs.

    Quel scandale allait se produire ? Quelle fumée sulfureuse allait s’élever du feu de la jeune éloquence ?-

    Me Jeremy Nataf commence ainsi :

    « Mère, voici vos fils et leur immense armée. / Qu’ils ne soient pas jugés sur leur seule misère. / Que Dieu mette, avec eux un peu de cette terre. / Qui les a tant perdus, et qu’ils ont tant aimée. »

    Et puis, après le sourd grondement de cette sonnerie aux morts, voici qu’il nous tutoye.

    « Tu as raison, c’est drôle un nom de famille.  […] chez nous, tu vois on en évoquait plein, des noms, tout le temps : noms de scènes, de plume, d’emprunt, des noms à coucher dehors, de jolis noms qui rappelaient des comptoirs et des rivages lointains. […]  Et parmi tous ces patronymes l’un d’entre eux m’étonnait par sa sonorité, c’était un nom étrange et à rallonge, qui ne m’était pas familier, il ne ressemblait pas à ceux qu’on entendait. […]  Et pourtant sa seule évocation, suggérait qu’il recelait des trésors. »

    Denoix de Saint Marc ! Un drôle de nom ! Celui d’un chevalier, d’un corsaire ou d’un aventurier.

    « Quand on est grand, on le sait ; Denoix de Saint Marc, c’est un nom de Ministre ou de commission, un nom qui fleure bon l’administration.  Bref ! Denoix de Saint Marc, c’est un nom de gens sérieux, un nom de gens bien … Un nom, pour lequel on fait des éloges, pas des procès ! [Je vous l’ai dit, le Premier secrétaire fait un éloge, le Deuxième secrétaire fait un procès] Et pourtant ! Ministère public contre Denoix de Saint-Marc, ce procès-là, je le connais par cœur, je le connais si bien que j’en ai presque des souvenirs. »

    Et l’auteur se met encore à nous tutoyer :

    « Ecoute, écoute le grésillement des transistors. »

    Et maintenant, il chante :

    « Non rien de rien, …  Soudain la musique s’arrête et la radio éructe un message incompréhensible : « Le 1er REP quadrille Alger avec à sa tête le Commandant Hélie Denoix de Saint Marc… ».

    Je ne vais pas vous donner ici tout le discours. Vous le trouverez sur Internet, à la rubrique rentrée solennelle du Barreau de Paris, (www.avocatparis.org/rentree-solennelle-du-barreau-de-paris-2017), discours du Deuxième secrétaire.

    Mais, tout de même, quand nous entendîmes « ce coup est un échec, les putschistes sont lâchés : les soldats doivent déposer les armes et rentrent dans leur caserne. Ils sont immédiatement mis aux arrêts, et transférés au Fort de Nogent. »…

    « Le soir, les gardiens les entendent chanter à tue-tête cette chanson de la Môme dont ils ont amendé quelques strophes : « Ni le bien qu’on m’a fait, ni la prise du corps d’Armée d’Alger… Sous le feu, quand un camarade tombe, en marchant, et même au fond d’une geôle, à la Légion, on chante ! »

    C’est le récit du procès. La salle de la Première chambre de la Cour d’appel … où l’on jugea Pétain et Laval, où on jugera Salan.

    « Le Président Patin qui officie habituellement à la Chambre criminelle de la Cour de cassation, préside le Haut Tribunal militaire. Il pose quelques questions pour la forme parce qu’il faut bien faire semblant. Toujours le même rituel :

    –  Nom ? – Denoix de Saint Marc.

    –  Prénoms ? – Marie Joseph Hélie.

    –  Avez-vous déjà été condamné ?

    – Oui, par les Allemands. »

    Le jeune orateur raconte … la vie d’Hélie de Saint Marc, la résistance à 17 ans, la déportation, Buchenwald, le retour à 23 ans : 42 kg, il a perdu la mémoire et oublié jusqu’à son nom. Puis, Saint-Cyr, la Légion, l’Indochine, l’Algérie, et encore le procès !

    « Oui, je sais le soleil se couche, mais écoute encore un peu. Imagine la Cour des Invalides, des hommes en képi blanc au garde-à-vous, réunis autour d’un vieil homme cassé par les rhumatismes, la silhouette a perdu de sa superbe, mais le regard, lui, est resté le même. »

    Ses grands yeux bleus scrutent l’horizon.

    « Déporté à 20 ans, dégradé et emprisonné à 40, Hélie Denoix de Saint-Marc a été successivement gracié, amnistié, puis réintégré dans son grade de Commandant. »

    Aujourd’hui, 28 novembre 2011, il est fait Grand-croix de la Légion d’honneur, « À titre militaire et au titre de l’Algérie. » J’y étais, avec quelques amis. Le Commandant de Saint Marc n’a pas voulu de discours… Il nous a simplement demandé de chanter le chant du 1er REP, le chant interdit de son régiment dissous, et nous avons entonné, à pleins poumons, la main sur la couture du pantalon « Contre les Viets, contre l’ennemi … » Je reviens à mon Deuxième secrétaire.

    « Je ne comprenais pas vraiment pourquoi mon père me contait ce récit. Peut-être qu’avocat lui-même, il me donnait tout simplement une leçon d’homme et de justice. Peut-être aussi, parce que là-bas dans un vieux cimetière près de Constantine notre nom est encore inscrit sur quelques pierres tombales laissées à l’abandon. Un nom enraciné dans une terre qu’il n’a jamais revue, que je ne connais pas et dont je me souviens. Ce que je sais, en revanche, c’est que, cette histoire, tu la raconteras à ton tour, en lui donnant le sens que tu voudras. Il est tard, maintenant, dors mon fils. »

    Ainsi s’explique le tutoiement de cette transmission, transmission de l’honneur d’un nom, de l’amour d’une terre, de l’honneur tout court…

    Six semaines plus tard, au cinéma Le Balzac, nous étions quelques privilégiés à regarder la première projection du film de Cheyenne-Marie Caron « Jeunesse au cœur ardent ». On y voit quelques garçons aux prises avec les désirs de la jeunesse, la transgression, le vol, la violence, se heurtant au regard bleu d’un vieil homme qu’ils agressent, un ancien officier de légion qui ne baisse pas les yeux.

    Je ne vous dis pas l’histoire. Elle chante la gloire de la Légion. Elle sera sur nos écrans en mars 2018.

    La jeunesse aux cœurs ardents, qu’elle soit dans la rue ou au Palais de Justice, ne change pas.

    Nous la voyons renaître et continuer.

    « Mère, voici vos fils et leur immense armée… »   

    Jacques Trémolet de Villers

  • Éphéméride du 9 novembre

    La Salle des Rubens, au Louvre

     

     

    1600 : Marie de Médicis arrive en France 

     

    La nouvelle reine de France, seconde épouse de Henri IV - après la répudiation de la reine Margot, qui ne lui avait pas donné d'enfants (voir l'Éphéméride du 24 octobre)... - débarque à Marseille, venant de Florence, via Libourne.

    La riche et plantureuse Florentine, âgée de bientôt vingt-sept ans, arrive à Marseille sur une galère de soixante-dix pieds de long, couverte "au-dedans comme au-dehors" de nacres, de dorures et de pierreries... et escortée des quelque dix-sept autres galères du grand-duc de Toscane.

    Ci dessous, son arrivée à Marseille, par Rubens. 

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    À l'avant-plan, en plus des tritons et de Neptune, le peintre a représenté des Néréides, c'est-à-dire des nymphes marines.
    Dans une parfaite fusion entre l'histoire-réalité et l'allégorie-symbole, la reine débarquant d'une superbe galère aux armes des Médicis (très ornée et richement sculptée) est accueillie par la France en robe fleurdelisée et par la ville de Marseille, tandis que la Renommée porte la nouvelle au roi, façon de souligner l'enchaînement narratif inhérent à cette suite picturale.

    Avec une suite de deux mille chevaux elle entrera à Aix le 17 novembre suivant, en Avignon le 20, et sera à Lyon le 3 décembre.

    Le mariage devait y être célébré le 17, mais le roi Henri, impatient, se présentera dès le 9 décembre au soir à son épouse, "venu à cheval sans avoir averti personne", avec l'espoir, "n'ayant pas de lit pour la nuit, qu'elle voudrait bien lui offrir la moitié du sien".   

    Ainsi fut fait puisque, selon l'Estoile, Marie ne se trouvait évidemment là que "pour complaire et obéir  aux volontés de Sa Majesté, comme sa très humble servante...".

    En 1622, la reine Marie de Médicis commande à Rubens une suite de vingt-quatre tableaux pour décorer la galerie occidentale du premier étage de son Palais du Luxembourg à Paris (actuel Sénat).

    Cette série se trouve aujourd'hui dans une salle spéciale du Musée du Louvre, la Galerie Médicis  :

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     https://www.ac-paris.fr/serail/jcms/s2_410664/rubens-et-la-galerie-medicis-au-musee-du-louvre


         
     

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    1844 : Mort de Marie Harel

     

    9 novembre,marie de medicis,henri iv,marseille,rubens,de gaulle,colombey,notre-dame de paris,apollinaire,pere la chaiseC'est à Marie Harel, née Fontaine le 28 avril 1761, près de Vimoutiers, en Normandie que l'on doit l'invention du camembert.

    En réalité, il se fabriquait, depuis la fin du XVIIème siècle un fromage renommé dans le pays de Camembert : Thomas Corneille signale dans son Dictionnaire géographique publié en 1708 : "Vimonstiers : ... on y tient tous les lundis un gros marché où l'on apporte les excellents fromages de Livarot et de Camembert".

    Mais, là où l'affaire se corse, si l'on peut dire, c'est que Marie Harel aurait bénéficié des conseils d'un prêtre réfractaire, l'abbé Charles-Jean Bonvoust, caché vers 1796/1797 au manoir de Beaumoncel, où elle travaillait.

    Doit-on en déduire que... les royalistes sont à l'origine du camembert ? Et que, pour une fois, il ne faudrait pas parler de victime collatérale de la Révolution mais de conséquence heureuse (elles sont si rares !...) ?

    Quoi qu'il en soit, la proximité de Marie Harel et des gens de la ferme où elle travaillait avec les contre-révolutionnaires est un fait historique, et cela mérite bien d'être rappelé à chaque fois que l'on évoque ce monument de la gastronomie française.

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    1918 : Mort de Guillaume Apollinaire

     

    Ci dessous, sa tombe au Père Lachaise :

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    Engagé volontaire, le poète Guillaume Apollinaire se bat dans l'artillerie, puis comme sous-lieutenant au 96ème régiment d'infanterie. Alors qu'il vient d'avoir notification de sa naturalisation, il prend position le 14 mars au Bois des Buttes, à l'extrémité est du plateau de Craonne, au pied du Chemin des Dames. Il y est blessé, le 17, à quatre heures de l'après-midi, d'un éclat d'obus à la tempe droite.
     
    Dans son carnet il écrit :
     
    "Je lisais à découvert au centre de ma section, je lisais Le Mercure de France. À quatre heures un 150 éclate à 20 mètres, un éclat perce le casque et troue le crâne... On m'endort pour fouiller, l'éclat a enfoncé la boîte crânienne. et y est resté, on l'y laisse..."
     
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     Casque d'Apollinaire et, à gauche, un poème écrit de sa main
     
     
     
     
     

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    1970 : Mort de Charles de Gaulle

     

    Le Général s'éteint à Colombey-les-Deux-Églises, un an et demi après sa démission. Selon ses vœux, son enterrement se fait dans l'intimité, seuls les habitants du village et ses compagnons de l'Ordre de la Libération étant invités à la messe. Toutefois, la cérémonie officielle à Notre Dame de Paris rassemblera plus de 80 présidents et Chefs d'État.

    Ci dessous, l'arrivée à Notre-Dame pour le Magnificat (26 août 1944) :

     

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    "À mesure que l'âge m'envahit, la nature me devient plus proche. Chaque année, en quatre saisons qui sont autant de leçons, sa sagesse vient me consoler. Elle chante, au printemps : "Quoi qu'il ait pu, jadis, arriver, je suis au commencement ! Tout est clair, malgré les giboulées; jeune, y compris les arbres rabougris; beau, même ces champs caillouteux. L'amour fait monter en moi des sèves et des certitudes si radieuses et si puissantes qu'elles ne finiront jamais !"

    Elle proclame, en été : "Quelle gloire est ma fécondité ! À grand effort, sort de moi tout ce qui nourrit les êtres. Chaque vie dépend de ma chaleur. Ces grains, ces fruits, ces troupeaux, qu'inonde à présent le soleil, ils sont une réussite que rien ne saurait détruire. Désormais, l'avenir m'appartient !"

    En automne, elle soupire : "Ma tâche est près de son terme. J'ai donné mes fleurs, mes moissons, mes fruits. Maintenant, je me recueille. Voyez comme je suis belle encore, dans ma robe de pourpre et d'or, sous la déchirante lumière. Hélas ! les vents et les frimas viendront bientôt m'arracher ma parure. Mais, un jour, sur mon corps dépouillé, refleurira ma jeunesse !"

    En hiver, elle gémit : "Me voici, stérile et glacée. Combien de plantes, de bêtes, d'oiseaux, que je fis naître et que j'aimais, meurent sur mon sein qui ne peut plus les nourrir ni les réchauffer ! Le destin est-il donc scellé ? Est-ce, pour toujours, la victoire de la mort ? Non ! Déjà, sous mon sol inerte, un sourd travail s'accomplit. Immobile au fond des ténèbres, je pressens le merveilleux retour de la lumière et de la vie."

    Vieille Terre, rongée par les âges, rabotée de pluies et de tempêtes, épuisée de végétation, mais prête, indéfiniment, à produire ce qu'il faut pour que se succèdent les vivants !

    Vieille France, accablée d'Histoire, meurtrie de guerres et de révolutions, allant et venant sans relâche de la grandeur au déclin, mais redressée, de siècle en siècle, par le génie du renouveau !

    Vieil homme, recru d'épreuves, détaché des entreprises, sentant venir le froid éternel, mais jamais las de guetter dans l'ombre la lueur de l'espérance !"  ( Conclusion des Mémoires de guerre, t. 3, p. 290. )

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    L'immense Croix de Lorraine de Colombey-les-deux Eglises
    Sur l'origine de cette Croix, voir notre Éphéméride du 5 janvier...

     

    Pour se faire une idée des rapports plus qu'amicaux entre de Gaulle, d'une part, et Maurras et L'Action française, d'autre part, consulter nos trois grandes "Une" qui y sont consacrées (première partie : jusqu'au 3 juin 1940) :

      • Grandes "Une" de L'Action française : de Gaulle, l'AF, Maurras (Première partie, 1/3)... 1934 : Présentation élogieuse du livre "Vers l'Armée de mÃ

  • Y’a plus de jeunesse, ma bonne dame!, par Martin Pimentel.

    Capture d'écran de la vidéo de l'agression de Montgeron publiée sur les réseaux sociaux. D.R.

    Retour sur les affaires de Montgeron et Combs-la-Ville

    La semaine passée a été marquée par deux faits divers au caractère particulièrement déplorable. Pendant que la droite s’inquiète d’une jeunesse hors de contrôle et déplore une France défigurée par une immigration massive, on se refuse à gauche à parler d’ensauvagement de la société. Analyse.

    4.jpgLa semaine passée a été marquée par deux faits divers minables. Ils impliquent notre jeunesse, laquelle semble en perdition. Deux vidéos, très partagées sur les réseaux sociaux, ont enflammé les commentaires sur les plateaux des chaînes d’information en continu. Elles sont venues nous rappeler que le fameux « sentiment d’insécurité » n’était qu’une tarte à la crème médiatique, destinée uniquement à euphémiser le réel. Combien de scènes barbares semblables restent inconnues des citoyens faute d’images, se demande-t-on ? 

    On va reparler d’ensauvagement

    En toute logique, les deux séquences devraient susciter encore bien des commentaires dans nos journaux pendant le weekend, et des hommes politiques et éditorialistes de droite vont ressortir de leur chapeau la fameuse notion d’ « ensauvagement » lors des grandes interviews dominicales. Très contestée par la gauche qui se refuse à faire tout lien entre immigration et insécurité, l’expression avait saturé l’espace médiatique après l’agression mortelle du chauffeur de bus survenue à Bayonne et divers incidents violents à l’été 2020. Mais face à la montée des violences en zones urbaines et face au nihilisme de certains jeunes, cela fait en réalité belle lurette que le champ lexical de la « sauvagerie » est employé par des responsables politiques.

    Homme de gauche, Jean-Pierre Chévènement avait parlé de « sauvageons » en 1998 alors qu’il était ministre de l’Intérieur. En campagne en 2002, Nicolas Sarkozy préférait fustiger pour sa part les « bandes de racailles », et promettait à une habitante d’Argenteuil de l’en débarrasser. Elle doit sûrement s’en souvenir. L’actuel ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, employait de son côté le terme d’ « ensauvagement » à l’été 2020 en répondant au Figaro [1], et il contraignait Marlène Schiappa à le soutenir devant les journalistes de France Inter qui ne manquèrent pas de lui tomber dessus. Elle leur répondait que « c’est le rôle du ministre de l’Intérieur d’avoir des mots forts et d’être offensif, (…) [et que] cela ne [la] dérangerait pas de l’utiliser également ». Depuis lors, l’expression est fréquemment utilisée chez LR, au RN bien sûr, et dans quelques titres de la presse de droite, jusqu’à la Une de Valeurs actuelles.

    Deux séquences surréalistes

    Est-ce donc reparti pour un tour ? 

    Il y a d’abord eu cette vidéo de l’agression à caractère homophobe d’un ado à Montgeron (91), Yanis, survenue le 30 septembre.

    On y voit le jeune homme de 17 ans frappé gratuitement par une bande incontrôlable d’une dizaine de jeunes noirs, à l’occasion d’une rencontre fortuite. La victime, à laquelle une femme tente courageusement de porter secours, aurait été violentée simplement en raison de son apparence. Une enquête judiciaire est ouverte pour « violences aggravées » par trois circonstances : violences en réunion, violences à raison de l’orientation sexuelle supposée, et violences par des personnes dissimulant leur visage. En plus des agresseurs, la police recherche également les personnes ayant enregistré et diffusé la vidéo, le « happy slapping » (le fait d’enregistrer et de diffuser des scènes de violence dans un but de divertissement) étant aussi un délit réprimé. La victime, Yanis, est apparue très attristée et visiblement encore sous le choc dans l’émission de Cyril Hanouna, mercredi soir. A cette occasion, des observateurs fustigeant le séparatisme dans les banlieues sont venus rappeler que, selon l’IFOP, l’homosexualité reste une «maladie» ou une «perversion» pour 63% des musulmans en France (contre seulement 14% des catholiques). Si la misère intellectuelle ou sociale de jeunes délinquants est souvent pointée du doigt, des motifs religieux ou culturels ne doivent pas être ignorés pour résoudre certains problèmes.

    Ensuite, il y a cette séquence surréaliste filmée dans le lycée professionnel Jacques Prévert de Combs-la-Ville (94). On y voit Yassine, un élève majeur, agresser son enseignante Mme D.

    Alors que cette dernière s’oppose à lui et tente de l’empêcher de quitter la classe, l’élève tire violemment sur la poignée de la porte de la salle et provoque sa chute, sous les rires nourris des autres élèves abrutis. A l’origine de l’incident, un différend aurait opposé le délinquant et l’enseignante autour de l’utilisation d’une enceinte portative Bluetooth en classe (!!), laquelle aurait été déclenchée à plusieurs reprises pendant le cours. Oui, nous en sommes là, il existe en France des classes où les jeunes gens estiment apparemment normal de mettre de la musique pendant un cours de gestion de lycée ! Quand on entend toute la classe rire devant la chute de la malheureuse prof, on ne peut que s’interroger au sujet des propos du recteur de Créteil qui a tenté de minorer l’incident en disant qu’il ne s’agissait que d’un « acte isolé ». Jugé en comparution immédiate à Melun mercredi, Yassine a été condamné à cinq mois de réclusion avec sursis probatoire de deux ans. La faiblesse de la sanction judiciaire a été dénoncée. Lors de l’audience, après avoir noté que la professeur de gestion (en arrêt et non présente) était d’origine antillaise, la présidente du tribunal a cherché à savoir quels cris d’animaux Yannis avait poussé pour perturber le cours. Disons-le : elle voulait savoir si Yassine avait fait des cris de singe. On a également appris au tribunal que le jeune voyou avait déjà été condamné par le passé à un « suivi éducatif » pour vol aggravé par violences, menaces et contraintes, et qu’il avait également été arrêté pour détention d’un petit couteau pour se défendre ! Et tenez-vous bien, le lycée n’est même pas un lycée à problèmes, paraît-il.

    Islamisme d’atmosphère

    Dès lors, l’ensauvagement n’est peut-être pas qu’une vue de l’esprit ou une lubie des citoyens les plus à droite. Le sentiment désagréable que face à la montée de l’insécurité, rien ne change, est très partagé. 

    À la radio, suite à l’affaire du lycée, notre directrice de la rédaction Elisabeth Lévy a rappelé son crédo actuel : « ras-le-bol du pas de vague ! Ce sont ceux qui veulent nous interdire de voir les problèmes qui sont les vrais fauteurs de haine ». Le journal Le Monde, classé à gauche, n’a-t-il pas dit que la vidéo virale de la prof jetée à terre faisait réagir les candidats de droite à l’élection présidentielle ? Quel aveu ! Cela signifie-t-il qu’il ne faudrait pas s’indigner, parce que cela fait le jeu de la droite ou de l’extrême droite ? Peu importe le réel pourvu qu’on ait bonne conscience, en quelque sorte. Sur TikTok, qu’elle utilise depuis peu pour séduire les jeunes électeurs, montrant les images de l’agression de Montgeron en grondant, Marine Le Pen a affirmé « les agressions sauvages homophobes comme ça, avec moi, on ne tolérera pas ça. »

    L’affaire de Montgeron apporte la preuve que les risques encourus par des homosexuels sont vraisemblablement plus grands dans les banlieues qu’ailleurs, n’en déplaise à Arnaud Boisseau, porte-parole de “Stop Homophobie” qui a affirmé sur BFMTV qu’il n’y avait « pas de territoire plus sujet à l’homophobie en France que d’autres ». Quant à l’épisode pitoyable de la classe de Combs-la-Ville, il démontre que l’école de la République n’est plus depuis longtemps un sanctuaire. Cet asile inviolable est en réalité profané tous les jours par des jeunes que l’institution scolaire a peut-être grand tort de garder entre ses murs. Enfin, l’emploi de l’expression « Wallah, écarte toi, sur le Coran, poussez-vous Madame ! » est révélatrice d’un islamisme d’atmosphère qui pourrit notre jeunesse. Le plus terrible étant que Montgeron et Combs-la-Ville ne sont pas des villes particulièrement sensibles, ce qui laisse craindre que le phénomène dénoncé ne se cantonne plus seulement aux cités frappées par le communautarisme, le mal logement ou la misère sociale.

    On l’a dit, la gauche a toujours refusé le terme d’ensauvagement de la société, ce dernier étant aussi employé par la droite radicale pour faire le lien entre immigration et insécurité, ce qu’elle estime malvenu. Face à ces violences très médiatisées cette semaine, la gauche se tait, et le gouvernement progressiste semble se contenter de tweeter son indignation, se refusant à établir une analyse des maux qui accablent notre jeunesse. C’est tout comme s’ils n’avaient plus d’arguments, ou ne souhaitaient pas commenter le diagnostic de la droite. Qui ne dit mot consent ? 

     

    [1] « Il faut stopper l’ensauvagement d’une certaine partie de la société. Il faut réaffirmer l’autorité de l’État, et ne rien laisser passer » Le Figaro, 24 juillet 2020.

     

    Rédacteur en chef du site Causeur.fr