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Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • Dans le monde et dans notre Pays légal en folie : revue de presse de lafautearousseau...

    Gabrielle Cluzel dénonce - à bon droit - ces employeurs de la Restauration/hôtellerie qui, de fait, favorisent l'immigration, qui "tire les salaires vers le bas", au lieu de faire de  leurs métiers des métiers attractifs, ce qui passe évidemment, et qui commence, par des salaires décents et justes, même si le salaire n'est pas, loin s'en faut, le seul "problème" qui gêne, dans ces métiers...

    (extrait vidéo 0'59)

    https://twitter.com/Je_Puig/status/1551557021861908480?s=20&t=lcVPGCWTIz1oC7VLh0Jm-w

     

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    1. Rémy Rebeyrotte, un député à sanctionner ! Le 12 juillet dernier, ce sombre crétin macroniste avait fait un salut nazi à l’attention d’un député RN. Marine Le Pen a annoncé qu'elle allait déposer plainte pour diffamation...

    https://www.cnews.fr/france/2022-07-26/salut-nazi-lassemblee-les-deputes-rn-vont-deposer-plainte-pour-diffamation-1247232

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     Marine Le Pen a fait cette annonce lors de la conférence des présidents de l'Assemblée [Bertrand GUAY / AFP]

     

    2. Guillaume Bigot a raison sur Darmanin, mi-incapable/mi-enfumeur, qui se moque de nous :

    "Les dix tweets d’indignation par jour de Darmanin servent un objectif politique précis : faire diversion au service de l’Europe Maastrichtienne sans frontiériste et immigrationiste."

    (extrait vidéo 2'10)

    https://twitter.com/Guillaume_Bigot/status/1552150211157544961?s=20&t=TQn3ZgY-yKH_fzZfUr2lVQ

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    2 BIS. Et pour Julien Odoul, qui le critique lui aussi à bon droit, Darmanin est "un ministre virtuel" :

    (extrait vidéo 0'56)

    https://twitter.com/CNEWS/status/1551985851483459585?s=20&t=TQn3ZgY-yKH_fzZfUr2lVQ

     

    4. D'acciord avec Bruno Attal :

     

    5. Chronique ordinaire de la "poubelle ordinaire" en quoi le Système a transformé la France :

    https://www.bvoltaire.fr/saint-germain-en-laye-78-un-musulman-sintroduit-dans-une-eglise-et-tabasse-un-paroissien/

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    5 BIS. La "France poubelle, à cause du Système" (suite, mais pas fin, hélas !...) À Saint Denis, le cortège d'un mariage (de qui ? vous avez sûrement trouvé la réponse !...) investit la place de la Mairie et manque de renverser à plusieurs reprises une poussette. S'ensuivront des tirs de mortiers. Nous, on n'est plus chez nous, par contre, "eux", ils sont bien chez eux... jusqu'à notre grand mouvement de libération nationale...

    (extrait vidéo 0'58)

    https://twitter.com/ActuelleReal/status/1552013506433671170?s=20&t=TQn3ZgY-yKH_fzZfUr2lVQ

     

    5 TER. "France poubelle etc... etc..." : l’ancien journaliste septuagénaire Gérard Corneloup, tabassé pour sa sacoche le 18 juillet dernier dans son hall d’immeuble de Lyon, est décédé ce jour des suites de ses blessures.

    D'accord avec Goldnadel, une fois de plus :

    G-William Goldnadel
    "Pas 1 mot de l’odieux visuel de sevice public sur le meurtre de l’ex journaliste #GerardCorneloup par la racaille. La mort d’un français serait elle moins importante que celle d’une journaliste d’Al Jazira qui a engendré des dizaines d’articles ? Idéologie quand tu nous tiens."

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    À DEMAIN !

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  • Mélenchon et Sylvie Goulard : parité oblige !

    Sylvie Goulard

     

    Mur-bleu gds.jpgNous allons nous plier, volontairement, et pour une fois seulement, à l'imbécile obsession de la parité : nous parlons donc aujourd'hui d'un homme et d'une femme, pour bien faire comme tout le monde, horresco referens...

    Finalement, ce sera probablement Mélenchon qui aura prononcé le meilleur commentaire sur la conférence de presse commune Macron-Poutine, à Versailles. A ceux qui reprochent à Poutine d'être un oligarque (on sait qu'il ne les aime guère) Mélenchon a fait remarquer - et ce n'est pas faux - que Macron est lui aussi un oligarque : regardez son entourage immédiat, dit-il, et deux ou trois de ses ministres, toutes personnes haut placées dans les administrations de grands groupes et/ou de secteurs « stratégiques », comme dit le jargon de commentateurs radio/télé. C'est assez bien vu : le nouveau président, qui veut « faire jeune », « faire nouveau », change surtout les apparences, par rapport aux deux désastreux quinquennats précédents. Pour ce qui est du « fond », on ne va pas tarder à s'apercevoir que les choses seront tout autres. Par exemple, comment faut-il interpréter cette sorte de menace à peine voilée sur la presse, à propos de l'affaire Ferrand ? Y aurait-il de l'apprenti-tyranneau, chez le sémillant ex-banquier ? Des velléités de Staline (aux petits pieds, quand même, n'exagérons rien) ?...

    Mais, s'il reste perspicace, avez-vous remarqué que Mélenchon a, de nouveau, changé ? Il est redevenu méchant. Tout le monde le sait, il a très mal pris sa défaite à la dernière présidentielle. Déjà, en 2012, il avait fait une vraie dépression ; là, c'est un peu pareil : sauf qu'il a la dépression agressive, comme d'autres ont le vin mauvais. Il se remet à vociférer, à insulter ; même ce pauvre Cazeneuve - pourtant bien terne, plus terne que lui, tu meurs ! - s'est fait traiter d'assassin. Et du coup, il sort de sa légendaire placidité, et porte plainte. Comme, d'ailleurs, le gendarme qui a lancé la grenade à l'origine du décès de Rémy Fraisse.

    Ne parlons même pas de Menucci, que Mélenchon est venu affronter dans sa circonscription pépère, au lieu d'aller croiser le fer avec Ravier, dans les quartiers Nord. Il est vrai que sa dernière défaite, humiliante, devant Marine Le Pen, à Hénin-Beaumont, où il avait été sorti dès le premier tour, et ses larmes en direct, à la télé, l'ont rendu prudent. Insoumis, oui, peut-être, puisque cela plaît « au peuple », mais plus trop téméraire !...

    Et Sylvie Goulard ? Pourquoi parler de Sylvie Goulard ? D'abord parce qu'il nous semble que c'est une erreur d'avoir changé Le Drian de ministère : il était très bon aux Armées, pourquoi l'en avoir « sorti » ? Et puis, qu'est-ce que c'est que cet intitulé grotesque : Ministre de l'Europe et des Affaires étrangères ?

    Mais, bon : revenons à Sylvie Goulard. Elle est comme beaucoup de gens, elle parle trop. Qu'est-ce qui lui a pris de trouver malin de claironner un peu partout que, née Grassi, et ses quatre grands-parents étant italiens, elle ne se sentait pas française ? A force, à force, on a fini par l'entendre : le député Jacques Myard s'en est ému, lorsqu'il apprit que cette dame devenait ministre des Armées (« Sylvie Goulard me confiait dans notre parcours commun au ministère des Affaires étrangères : Je ne me sens pas française » ...). 

    La surprise de Jacques Myard - et le mot surprise est un euphémisme - nous paraît justifiée, et nous la partageons. Européiste fanatique, Sylvie Goulard fut « conseiller politique » de Romano Prodi, le président de la Commission européenne, et même présidente du « Mouvement européen-France «, une officine fédéraliste ! En somme, pour elle, la France semble bien n'être qu'une région, un land de l’Union européenne.

    C'est son droit de le penser, d'avoir cette conception de notre cher et vieux pays, et de militer pour elle. Après tout, il y a toujours un parti pro-étranger et anti-français en France, depuis les origines de notre Nation ; des Français qui ont pris parti pour le roi d'Angleterre ou pour le roi d’Espagne ; une autre fois, un petit roi Anglais fut sacré à Notre-Dame-de-Paris par le clergé parisien, « en uniforme et avec ses outils », comme dit Peppone dans un Don Camillo ; même la Sorbonne, au temps d'Henri IV, délia les Français du devoir d'obéissance au roi légitime ! Mais, nommer une des représentantes du parti de l'effacement de la France ministre des Armées, monsieur Macron, franchement, est-ce bien raisonnable ? 

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (65)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Maurras : "la" rencontre de sa vie d'esprit...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    ... exactement comme elle le fut pour Jacques Bainville. Et seule la mort put séparer les trois amis.

    Henri Massis, dans son "Maurras et notre temps", donne la clé de cette exceptionnelle amitié (pages 38/39) :

    "...Le tempérament de Léon Daudet exigeait une entière liberté.
    C'est parce que l'Action Française la lui a donnée, cette liberté, que Daudet a pu développer tous ses dons, toutes les puissances de sa nature.
    Les richesses, les infinies curiosités de cet esprit si ample dans ses profondeurs, tout ce qu'il y avait en lui de vivant et de fort, l'Action Française a su l'intégrer, s'en accroître.
    "Si nous n'avions pas Daudet, nous serions un journal de professeurs !" disait Maurras.
    L'amitié de Léon Daudet et de Charles Maurras avait accompli ce miracle, et si l'on songe que ces deux personnalités si entières étaient loin de coïncider en tous points, il y eut là une sorte de merveille !
    Rien jamais ne détendit ces liens; les épreuves ne firent que renforcer leur amitié en la sublimant...

    "Je ne me suis jamais disputé une seule fois en vingt ans avec Maurras", disait Léon Daudet avec une fierté où il y avait du bonheur. Et à Saint-Rémy-de-Provence, sur la tombe de son ami, Maurras nous a livré leur secret :
    "Notre amitié, dit-il, avait à sa base un respect profond, le respect de nos différences de goût, de caractères, le respect de nos raisons d'être où chacun avait besoin de se complaire et d'aboutir. Quand, le 21 mars 1908, Maurras et Daudet s'attelèrent ensemble au journal, les bonnes langues leur donnaient de trois à six mois de cohabitation possible; elle devait durer plus de trente ans, et la mort seule les sépara.
    Leur accord parfait tenait au plus vif de leurs esprits et de leurs âmes . Au terme du voyage, quand détaché de presque tout, le regard déjà fixé sur le visage d'un autre monde, Daudet songeait aux seules choses qui lui importassent encore, il les ramassait toutes en ce trait suprême :
    "Ma prière du soir... et ma vie pour Charles Maurras !"

    Il y avait chez Léon Daudet, sous la spontanéité de ses mouvements, la vivacité de ses appétits, une aspiration non moins instinctive à l'harmonie, à l'équilibre, à l'ordre, un désir de perfection humaine qui, chez lui, prenait sa forme dans l'image qu'il se faisait de l'artiste supérieur, de l'homme de génie, et Maurras, à ses yeux était de ces hommes là.
    Leurs esprits se rejoignaient, en dépit des différences, dans ce quelque chose d'organisé qui est au fond des grandes constructions de la logique et de la raison.
    Tout, au reste, chez Léon Daudet tendait à la synthèse, jusqu'à ce sens du surnaturel si puissant en lui, et qu'il ne faut pas confondre avec l'illimité.
    S'il avait soif d'infini dans la pensée, le précis, le concret le réel, l'attiraient invinciblement.
    Oui, ce visionnaire possédait le "sens synthétique" par excellence.
    Tous les appoints de la connaissance et de l'expérience nourrissaient ses visions, mais rien ne lui faisait tant horreur que le rêve vide, inorganique par essence. L' "universel créé", c'était sa pâture, à lui Daudet - mais seul l'ordre le divinise qui permet à la liberté intérieure d'y atteindre et d'étendre son champ.
    Voilà ce que Maurras lui avait fait redécouvrir, et sa rencontre avait été pour lui une illumination de tout l'être.
    "Quel homme !" s'écriait Daudet au spectacle que, rien qu'en vivant, Maurras lui offrait.
    Et je ne sais pas de plus belle définition de Maurras, fils du Stagirite, que celle où Daudet le nomme : "stratège de l'esprit, battant toutes les places rétives, avec l'aide de Minerve, et les forçant par les mots".

  • Éphéméride du 15 janvier

    Le choeur de la Basilique Saint Remi de Reims

     

     

    533 : Fête de Saint Remi 

     

    Mort le 13 janvier, il est fêté le 15, jour de sa mise au tombeau (et, à Reims, le 1er Octobre, conformément à une tradition locale remontant à la fin du IVème siècle).

    Ci-dessous, son tombeau dans la très belle basilique de Saint Rémi, à Reims. 

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    Né dans le diocèse de Laon en 437, évêque de Reims à 22 ans, il est considéré comme l'apôtre des Francs et comme étant aux origines de la France chrétienne. C'est lui en effet qui a baptisé Clovis, à Noël 496, mais aussi, s'il faut en croire Grégoire de Tours, 3.000 guerriers et nobles francs avec lui.

    Et c'est lui aussi qui a chargé Gaston (appelé également Vast, ou Vaast) de parfaire l'éducation chrétienne du nouveau baptisé...

    Saint Remi est l'un des cinq patrons de la France, avec saint Martin, saint Denis, sainte Jeanne d'Arc et sainte Thérèse de Lisieux.

     

    Ci-dessous, trois aspects de la basilique de Saint Remi : la façade, le choeur et la nef centrale :

     

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    1200 : Création de l'Université de Paris

     

    Il s'agit de la première Université de France, créée sur ordre royal de Phillipe Auguste.

    Elle se divise en quatre domaines d'enseignements : la Médecine, le Droit, la Théologie et les Arts.

    Ci dessous, le Sceau de l'Université au XIIème siècle :

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    1208 : Début de la Croisade des Albigeois

              

    Ce jour-là, le légat du Pape, Pierre de Castelnau, est assassiné par un écuyer du Comte de Toulouse, Raymond VI (à qui le légat venait de signifier son excommunication).

    La question religieuse, bien réelle, se superposait alors - au point de les masquer parfois... - aux ambitions territoriales et politiques des puissants, du Nord et du Midi : la Cour de Toulouse, riche, puissante et raffinée, aurait pu en effet ( comme plus tard la Maison de Bourgogne ) fédérer autour d'elle une entité politique.

    Il lui a manqué essentiellement le poids démographique, Toulouse ne devenant jamais une métropole rassemblant, sinon autant d'habitants que Paris, du moins un nombre suffisant, qui aurait pu faire contrepoids à celui de la ville capitale...

    La Croisade des Albigeois fit le reste, en ruinant définitivement sa puissance et ses prétentions.

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     Ci dessus, le sceau de Raymond VI, comte de Toulouse 

     

    Écouter : Pastourelle, de Thibaut IV, Comte de Champagne et Roi de Navarre : THIBAUT PASTOURELLE 2.mp3 

     

     

     

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    1482 : La Provence devient française

             

    En 1234, alors qu'il n'avait que vingt ans, Louis IX (futur Saint Louis) épousa Marguerite de Provence, dont il eut onze enfants, parmi lesquels le dernier de ses garçons, Robert de Clermont, fut le fondateur de la Dynastie des Bourbons. Ce mariage fut le premier acte, lointain, du processus de rapprochement entre les deux entités, France et Provence (voir l'Éphéméride du 20 décembre)...

    Deux siècles et demi après, à la mort de René d'Anjou, le Bon roi René (voir l'Éphéméride du 10 juillet), Charles du Maine règne sur la Provence mais meurt un an après, en 1481, cédant son territoire au roi de France Louis XI.

    Le 15 janvier 1482, l'assemblée des États de Provence, qui siège à Aix (ci dessous), la capitale, reconnaît le roi de France comme Comte de Provence et déclare s'unir librement à la France, "non comme un accessoire à un principal, mais comme un principal à un autre principal."

     

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    http://web17.free.fr/RD01/2100.htm

     

     

     

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  • Paris, 11/12 Mai : Fête de Jeanne d'Arc... Samedi 11 Mai (de 14h à 18h) Colloque de la Jeanne 2024 / Dimanche 12, Cortèg

    Peut être une image de texte qui dit ’DIMANCHE 12 MAI 10H OPÉRA CORTÈGE DE JEANNE D'ARC ACTION FRANÇAISE’
     

    You are currently viewing Programme du Colloque de la Jeanne 2024 : Moins d’Europe, plus de France – Reprenons le contrôle

     

    Une rupture politique majeure se met en place sous nos yeux. Jamais le danger d’un gouvernement supranational ne fut aussi imminent. À la faveur de la covid, puis de la guerre en Ukraine, s’installe en France un gouvernement par la peur qui n’offre comme perspective qu’un fédéralisme européen mortifère. Nos agriculteurs en sont, aujourd’hui, les victimes expiatoires.

    À la veille d’élections européennes, pour la première fois, décisives, le colloque de la Jeanne 2024 propose de reprendre la main sur notre destin. Il faut entendre le diagnostic inquiétant fait par des personnes de qualité. Surtout, il faut se donner les arguments indispensables au combat politique décisif qui s’annonce.

    Le programe :

     

    14h

    I) Accueil et introduction

    • Henri Bec, président de la Restauration nationale
    • Olivier Perceval, secrétaire général : « France toujours »
    • Etienne Lombard, secrétaire général adjoint : « L’Europe, reprenons le contrôle »

    II) L’Europe, quelle identité ?

    • Rémi Brague, Membre de l’Institut, Académie des sciences morales et politiques, philosophe
    • Discutant : Francis Venciton, philosophe

    L’Europe, lorsqu’il s’est agi de définir son identité, a très tôt été rapportée à une double origine, grecque et juive, plus tard à l’opposition entre Athènes et Jérusalem. À partir d’emprunts à d’autres civilisations, la voie romaine a opéré une synthèse fondatrice de la première unité culturelle qui fut le premier espace européen. C’est l’hypothèse de départ de cette discussion sur l’identité de l’Europe.

    Derniers ouvrages parus :

    Des vérités devenues folles, Salvator, 2019, avec Souleymane Bachir

    Sur l’islam, Paris, Gallimard, coll. « L’esprit de la cité », 2023

    14h45

    III) Les enjeux

    • Jean-Luc Coronel de Boissezon, agrégé des facultés de droit, historien du droit et des institutions, professeur à l’ISSEP-Lyon. Notamment collaborateur des Dictionnaires du conservatisme, du populisme et du progressisme aux éditions du Cerf.

    « L’État de droit : l’Europe et la dictature des normes »

    L’Union européenne s’impose par le droit ruinant la souveraineté des États. « L’État de droit » est devenu l’Alpha et l’Omega du gouvernement supranational. Il s’agit d’une idéologie née dans le monde germanique et qui est devenue la règle chez les anglo-saxons, elle s’impose à nous désormais.

    • Christophe Réveillard, universitaire, ancien directeur de séminaire à l’École de guerre et ancien enseignant à Sciences Po Paris. Spécialiste des questions européennes. Auteur de La frontière, espace et limite, Paris, coll. « Géopolitique du XXIe siècle », SPM, 2023 et La construction européenne, Paris, Ellipses, 2020.

    L’Europe, un ovni politique devenu fou ?

    À la veille des élections européenne, cette conférence propose de revenir sur les principaux enjeux du scrutin : la fin du vote à l’unanimité, la guerre en Ukraine, la convergence dangereuse avec l’OTAN.

    • Un représentant de la coordination rurale
    • Discutant :Étienne Lombard

    Le mouvement des agriculteurs a montré les limites des politiques européennes. Partout en Europe, des agriculteurs luttent pour leur survie. En France, si la protestation a pris un caractère national avec le soutien de la population, c’est que l’agriculture n’est pas une activité économique comme une autre, interchangeable ou « globalisable».

    16h – Pause

    16h30 – Table ronde politique

    L’Europe : comment reprendre la main ?

    • Animée par Philippe Mesnard, rédacteur en chef de Politique Magazine
    • Paul-Marie Coûteaux, ancien député européen, rédacteur enchef du Nouveau conservateur
    • Rodolphe Cart,éditeur, rédacteur à Éléments et Front populaire
    • Axel Tisserand, historien des idées, docteur en sciences religieuses, rédacteur en chef adjoint de la Nouvelle Revue Universelle, rédacteur au Bien commun

    17h45 – Conclusions

    • Hilaire de Crémiers, président d’honneur de la Restauration nationale, membre du comité de rédaction de La nouvelle revue universelle et de Politique Magazine

    18h – Clôture

    20h00 Grand banquet d’AF

  • Feuilleton : ”Qui n 'a pas lutté n'a pas vécu”... : Léon Daudet ! (190)

     

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     (retrouvez l'intégralité des textes et documents de ce sujet, sous sa forme de Feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

    Aujourd'hui : Soutenu par Maurras, un père enterre son fils...

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    ndlr : ce sujet a été réalisé à partir d'extraits tirés des dix livres de souvenirs suivants de Léon Daudet : Paris vécu (rive droite), Paris vécu (rive gauche), Député de Paris, Fantômes et vivants, Devant la douleur, Au temps de Judas, l'Entre-deux guerres, Salons et Journaux, La pluie de sang, Vers le Roi...

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    Au cimetière du Père-Lachaise, Philippe Daudet repose au centre de la 41ème division, dans un tombeau dans lequel se trouvent, parmi plusieurs membres de la famille Daudet, sa mère, Marthe ALLARD-DAUDET (1878-1960), ainsi que son demi-frère Charles Daudet (1892-1960), que Léon Daudet avait eu de Jeanne Hugo.
    Son grand-père Alphonse repose, lui, dans le même cimetière, mais 26ème division.
    Son père, Léon Daudet, repose à Saint-Rémy-de-Provence, avec ses deux autres enfants, Claire et François, frère et soeur de Philippe...

     

    De Paris vécu, Première série, rive droite, pages 44/45 :

    "...Vingt-six ans plus tard, par cette même rue de la Roquette, à travers une rafale de neige en tourbillons, aux côtés de Maurras et toujours en compagnie du cher Lucien, je suivais cette même rue de la Roquette derrière le corbillard de notre Philippe, mort dans des conditions à ce moment-là mystérieuses, à l'âge de quatorze ans et demi.
    J'avais signé une déclaration de "suicide", à la requête du Parquet, pour épargner à ma femme l'horrible image de l'autopsie, mais je me perdais en hypothèses de toutes sortes sur les raisons d'un pareil malheur, et si inopiné.
    Les cordons du poêle (1) étaient tenus par des Camelots du Roi, camarades de Philippe, portant le brassard tricolore, que tant d'évènements et de drames ont rendu, à Paris, populaire.
    Les rues, à cause du temps, étaient désertes.
    Toute la perspective, montant au cimetière, était un linceul blanc, conforme au "candidus" du corbillard et des fleurs, car le pauvre petit innocent avait certes droit au blanc total.
    Maurras, serré dans son paletot au collet relevé, regardait, de son oeil de lion, ce paysage, cette destinée, notre amitié, ma douleur.
    Se penchant vers moi à travers la "bréfounié", comme on dit dans notre Provence, il murmura : "Le temps qui convient."
    Ce sont de ces minutes où seule une foi solide écarte de la conception macbethéenne de la vie : "Un conte, dit par un idiot, plein de fracas et de furie, et qui ne signifie rien."
    Quoi qu'en dise son Éminence Gasparri (2), je possède, heureusement, cette fois solide inébranlable, et elle m'a permis de résister à ce coup-là, le plus terrible qu'un combattant en lice puisse recevoir.
    "En avant tout de même, mon pauvre vieux, me disais-je d'un coeur déchiré. La cause de ton pays d'abord."
    Mais c'est égal, chaque pas était dur
    et je croyais gravir une côte à pic, une paroi d'une blancheur fatale, au milieu d'une tempête de douleurs et d'anxiétés..."

    Dans la foule qui suit le cercueil, entre autres, se trouvent Émile Buré, Eugène Lautier, Paul Bourget, Georges Bernanos, Paul Morand, François Mauriac, Joseph Kessel, Raymond Poincaré, Raoul Péret, Jean Cocteau...

    (1) : Dans les enterrements d'autrefois, "tenir les cordons du poêle", c'était tenir les cordons reliés au drap funéraire qui recouvrait le cercueil. On appelait "poêle" ce drap mortuaire, ou la grande pièce de tissu noir ou blanc, dont on couvrait le cercueil pendant les cérémonies funèbres.

    (2) : Cardinal Secrétaire d'État au Vatican, sous les papes Benoît XV et Pie XI et germanophile enragé.

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    Maurras et "Maxime", devant la tombe de Philippe, 1938...

     
  • Dans notre Éphéméride de ce jour : pour faire connaître Pierre Boutang...

    1998 : Mort de Pierre Boutang

     

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     "...Notre société n'a que des banques pour cathédrales; elle n'a rien à transmettre qui justifie un nouvel "appel aux conservateurs"; il n'y a, d'elle proprement dite, rien à conserver. Aussi sommes-nous libres de rêver que le premier rebelle, et serviteur de la légitimité révolutionnaire, sera le Prince chrétien..." (in Reprendre le pouvoir")

    http://xaviersoleil.free.fr/article/pierre-boutang-dossier-h.htm

     

    Pour contribuer à faire connaître Pierre Boutang, voici ce que vous propose en permanence lafautearousseau :

     

     1. Dans notre Catégorie Grands Textes, les trois qui lui sont consacrés :

     

    • Grands Textes (III) : Reprendre le Pouvoir (Postface).

     

     • Grands Textes (XXXIII) : Qui sera le Prince ?

     

     • Grands textes XXXIX : Le mythe de la jeunesse (Revue universelle, février 1941)

      

    2. Notre Page :

    "Reprendre le Pouvoir" de Pierre Boutang, ou la Légitimité retrouvée.

      

    3. Enfin, écouter ce rarissime document : une conférence de plus d'une heure et demie, donnée à Marseille, le 31 mars 1988 :

    L'horizon politique, le Prince chrétien

     

    Trésor d'érudition maîtrisée, François Brigneau écrit de lui qu'il "écrivait un français admirable quand il s'appliquait à ne pas être obscur. C'était son penchant, qui alla s'aggravant. Il ressemblait à Picasso. Le premier trait était lumineux. Ensuite, hélas, il compliquait. Seule une élite intellectuelle, dont je ne faisais pas partie, pouvait le suivre et l'apprécier....".

    Paul-François Paoli, de Valeurs actuelles, demanda un jour à quatre philosophes qui "se souviennent" d'évoquer chacun un maître. Jean-François Mattéi choisit d'évoquer Pierre Boutang, l'homme en colère. Cela donna le petit billet suivant :

               

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    Il y a des coups de foudre de l'esprit. C'est ce qui est arrivé à Jean-François Mattéi quand il a rencontré le philosophe et polémiste Pierre Boutang, qui prit la succession d'Emmanuel Lévinas comme professeur de métaphysique à la Sorbonne, en 1976.

    "Ma première impression, confirmée par la suite, fut celle d'un géant de la pensée. Il se mouvait avec une aisance incroyable dans les textes les plus difficiles et récitait par coeur le Parménide de Platon et les poésies de Rimbaud... Il m'impressionnait, moins par son immense culture, que par le détachement avec lequel il la maîtrisait", explique Jean-François Mattéi. Hélléniste, auteur de nombreux essais, dont Europe, le regard vide (Flammarion), Jean-François Mattéi est devenu un fidèle de Pierre Boutang, mais il n'est pas sûr que celui-ci "ait été un maître en attente d'un disciple". 

    Jean-François Mattéi a souvent fait le voyage de Collobrières, dans le Var, où Pierre Boutang possédait une maison sans électricité. Là, ils ont devisé à la belle étoile en dégustant un Tavel bien frais, aux côtés de ceux que Boutang admettait dans sa proximité et qui prenaient le risque de se faire "engueuler" s'ils n'avaient pas lu Platon, Aristote, Saint Thomas et tant d'autres. Catholique et royaliste, Boutang, qui n'avait jamais renié Maurras, était un homme chez qui la tendresse s'accouplait souvent avec la colère. Mais quel personnage !

    "Je garde de lui le souvenir d'une fidélité à l'enfance", affirme Mattéi, qui a écrit la préface de la nouvelle édition de L'Ontologie du secret, grand oeuvre de Boutang, que réédite les PUF à la rentrée.

    "C'était un arpenteur de l'être qui, comme Platon et Heidegger, avait compris que la philosophie est une variation permanente sur l'archétype du voyage est que l'homme est bien un "homo viator". Il m'a appris, mieux que tout autre, le souci de la transcendance"...

     

     Enfin, pour se rapprocher encore un peu plus de "ce géant", écoutez les quarante trois minutes pendant lesquelles l'un de ses élèves, Rémy Soulié, parle de lui :

  • Dernière mise en ligne du Réseau Regain...

    "Au jour le jour": Démographie - Pourquoi le Pape est-il attaqué ? - Le cardinal Barbarin piégé ? - La pédophilie et l'Islam !

    Le paradigme ternaire - Etablir notre ennéagramme existentiel

    Notre Histoire (en 30 leçons)

    Les recensions de Georges Leroy

    Ecologie: Histoire de la forêt française

    http://reseau-regain.net/

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  • Aix-en-Provence, ce mardi 3 mai, Pierre de Meuse invité du Café actualités... A ne pas manquer !

    Consommations à commander et régler au bar en arrivant. Merci !

    PIERRE de MEUSE nous invite à réfléchir sur les présupposés des positions respectives. Docteur en droit, conférencier, sociologue et historien, Pierre de Meuse collabore à de nombreuses revues, la "Nouvelle revue d'histoire" en particulier, et a écrit divers ouvrages dont une histoire des hérésies, son livre sur l'identité française devant être bientôt publié.

     

  • Sur TV Libertés, Jean Sévillia : La France en cartes - Le Zoom.

    Le journaliste du Figaro, Jean Sévillia présente son dernier ouvrage :"Une Histoire inédite de la France en 100 cartes". Dans ce remarquable ouvrage, les cartes permettent de mieux comprendre notre histoire à travers des batailles, l’évolution de la population ou encore des données aussi variées que les résultats à des élections, les derniers chiffres du coronavirus, les découpages provinciaux puis régionaux.

  • En vente à la Librairie de Flore.

    Une belle manière de faire découvrir les richesses de de notre histoire à vos enfants !
    Tout ces produits sont à retrouver sur notre boutique.

  • Dans Point de vue : ”Jean IV, un Prince chrétien”, par Philippe Delorme

    https://www.pointdevue.fr/histoire/histoire-de-france/jean-iv-un-prince-chretien?fbclid=IwAR0IEmBvKfhW_KbQEUo4Yaa5MMlCBVCNCQgYjHbnscr4ThQnNw6Te4pp0jY

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    Philomena et Jean d'Orléans et leur famille au complet

     Courtesy of David Nivière

  • Dans votre quotidien cette semaine...

    LAFAUTEAROUSSEAU sans inscription.jpg= Nous avons donc retrouvé notre "ouverture de semaine" familière, avec Louis-Joseph Delanglade : nous ne sommes pas sur Sirius, nous ne nous complaisons pas dans les idées abstraites, et nous cherchons surtout à ne pas perdre le contact avec "le réel et le vrai", et il est donc bon que notre semaine commence, comme c'est le cas, par traiter "du" sujet qui préoccupe le plus l'opinion...

    Après le sujet d'actualité du lundi, nous en évoquerons plusieurs autres, cette semaine : ainsi, et comme nous l'avons fait à propos de la Suisse et de l'apprentissage, jeudi dernier, nous prendrons notre bien où nous le trouvons, et nous nous "effacerons" deux fois devant des reportages tirés, l'un de France 2 (à nouveau) et l'autre de France info.

    Et nous parlerons aussi de la défense du dimanche, ou, si l'on préfère, du travail dominical, à partir d'une curieuse réflexion du directeur de Bricorama...

    IMG_0096.jpg= Suite à nos voeux, RN/VAR a envoyé un premier commentaire (extrait) : " "Le Système" et sa contestation sont a l'ordre du jour. S'agit-il là d'une tendance lourde ? Il est encore trop tôt pour le dire, en revanche il est temps d'éclairer les uns et les autre sur ce que nous nommons "le système". Qu'elle clarification en proposez-vous ?".

     Puis, il en a envoyé un deuxième (extrait) : "Nommer le Système est bien. Désigner le Système est bien aussi. En revanche pour lutter contre le Système, pour lui proposer une alternative crédible; encore faut-il le définir avec plus de précisions et en dessiner finement le contour, faute de quoi le regroupement des ennemis du Système tournera rapidement au jeu de dupes. Alors... Précisons, expliquons..." 

    C'est précisément ce que nous ferons dans notre note de mardi : Qu'est-ce qu le Système ?

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    PAR OLIVIER DARD.jpg

     

    Mercredi, on donnera la vidéo de ce qui s'est passé samedi à Martigues, chez Charles Maurras, autour d'Olivier Dard, qui est venu présenter son dernier ouvrage : Charles Maurras.

    On aura aussi quelques "impressions" d'un participant, qui a trouvé très positive la "prestation" de la jeune guide qui a mené la visite du jardin et du premier étage de la maison : non seulement elle n'a pas "mal parlé" de Maurras (on a eu droit, une fois, à un pénible "le sulfureux Maurras" !...) mais elle n'en a parlé qu'en bien, et même "en très bien", avec une évidente empathie. C'est à noter...



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    2014 JANVIER.jpg= Jeudi, on lira l'analyse politique d'Hilaire de Crémiers, dans le brillant n° de janvier de Politique magazine (n° 125), que nous avons commencé à présenter la semaine dernière (et avant de présenter bientôt plus à fond le numéro 34 de La Nouvelle Revue universelle).

    Libérer la France, tel est le titre qui s'impose, en effet, lorsqu'on analyse la situation qui est la nôtre, et dans laquelle, s'il pointe les motifs d'inquiétude, Hilaire de Crémiers sait lire, et montrer, les nombreux signes d'espoir, bien réels :  

    "...Tant que ce régime fonctionnera, tel qu’il fonctionne, il sera impossible d’avoir une juste représentation de la France, des Français, de leurs intérêts réels. C’est navrant, car, aujourd’hui, tout serait possible. Il est dans l’air du temps de nouvelles appréhensions de la réalité. La notion d’ « écologie humaine », qu’une nouvelle génération veut promouvoir, indique la voie d’une libération possible ; elle ne peut que déboucher sur une politique naturelle. Le système qui enserre la France relève de vieilleries idéologiques qui ne sont plus adaptées aux nécessités ni même aux volontés du moment. C’est vers ce renouveau que l’étoile doit nous guider."

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    LOUIS XVI MESSE.jpgEnfin, vendredi, Catoneo proposera une réflexion à la fois très personnelle et très pertinente : Marcher pour le Roi mort...

    Le dimanche 19, à partir de 18h45, les Parisiens "marcheront", de l’Eglise de la Madeleine jusqu’au Square Louis XVI, devant la Chapelle Expiatoire, avec fanions et flambeaux. Une gerbe de fleurs sera déposée au nom du peuple Français...

    Puis, le mardi 21, ce sera le grand nombre de Messes célébrées partout en France (plusieurs étant célébrées un autre jour, pour des raisons locales). La "Tradition" est donc bien établie, mais, précisément, c'est à une réflexion sur le sens profond que chacun d'entre nous donne, et doit donner, personnellement, à cette démarche du 21 janvier, que nous invitera la réflexion de Catoneo...  

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    =Et, bien sûr, on réagira "en temps réel" à l'actualité immédiate, et on parlera de tout ce dont on ne sait pas encore que l'actualité nous amènera à évoquer... Et toutes les notes précédentes seront accompagnées de notes plus courtes, plus ramassées, permettant de réagir et de donner notre sentiment face à tel propos, tel fait, tel article qui feront la "une" de la semaine à venir... 

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    capture d'ecran blog.jpg= On aura aussi, comme d'habitude le samedi, notre note en deux parties :

    1. D'abord, une revue des Blogs, de Facebook, des magazines  et d'ailleurs;

    2. Et, ensuite, on donnera les liens que des lecteurs ont envoyés :

    N'hésitez pas à nous faire parvenir des liens sur des sujets qui vous ont paru importants...   

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    ionesco.JPGOn aura, évidemment, les Ephémérides, car c'est "tout cela, tous ceux-là, aussi, la France" : de la mort de Caius Marius, exterminateur des Cimbres et des Teutons, à l'élection d'Eugène Ionesco à l'Académie française... en passant par : la mort de Suger, créateur de Saint Denis; Hugues de Payns qui fonde l'Ordre des Templiers; la création de l'Université de Paris; le début de la Croisade des Albigeois (écouter THIBAUT PASTOURELLE 2.mp3 (de Thibaut IV, Comte de Champagne et Roi de Navarre); la Provence qui devient française; le début de la Fronde des Princes; le Grand Electeur de Brandebourg qui se proclame roi de Prusse... et -170 ans plus tard, jour pour jour - la proclamation de l'Empire allemand dans la Galerie des Glaces de Versailles; la naissance de Précy (écoutez-le célébré dans "Les fantassins lyonnais"  : http://www.youtube.com/watch?v=SXoT2rnER4E  -); la Constituante qui décide la création de 80 "départements carrés" !; la création de la Banque de France; l'apparition de Pontmain; la fondation du Figaro...

    Sans oublier les naissances du futur "Bon roi René", de Louvois, Saint Simon, Charles Perrault, Jean-Baptiste Van Loo, Joffre et Albert Schweitzer; et les décès d'Hilaire de Poitiers et Honorat d'Arles, du Chancelier Rolin, de Jacques Lemercier, des Amiraux de Grasse et de Guichen, d'Ingres et d'Antoine Becquerel...

    En plus de la Table des Matières (pour les 366 jours de l'année, 

  • Ces anciens commissaires européens (trop) bien indemnisés....

                Nous avons, il y a peu, dédié à Vivianne Reding un rapport sur les scandaleux privilèges de tant et tant de fonctionnaires bruxellois; en notant que cette dame ferait mieux de balayer devant sa porte, en traquant ces injustices et privilèges ehontées, plutôt que de critiquer un pays qui essaye un tout petit peu - pour une fois !... - de faire respecter la loi chez lui....

                Or, voici que, à peine une dizaine de jours après la parution de ces informations, deux nouvelles confirmations étaient apportées, qu'il nous a semblé utile de communiquer à celles et ceux qui les auraient laissé passer...

                D'abord cet article du Financial Times Deutschland : pour les non germanophones, il y est dit que "un quart des 23.000 fonctionnaires de la Commission européenne gagnent plus de 10.000 euros par mois, dont 214 qui gagnent entre 15 et 18.000 euros...."  (soit autant qu’Angela Merkel, remarque le journal, qui cite le député européen autrichien Martin Ehrenhauser : "Les bureaucrates sont si puissants qu’aucun homme politique n’ose attaquer leurs privilèges." !).

                Pour sa part, Hugues Beaudouin faisait paraître, sur le fil LCI du 28 septembre, les informations suivantes. Re-belote, donc, et nouveau rapport dédié à celles et ceux qui feraient mieux de balayer devant leur porte plutôt que d'adresser des reproches à la France, lorsque celle-ci démantèle - à bon droit - des campements illégaux......

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                Après avoir quitté leurs fonctions, les commissaires européens bénéficient d'un système de rémunération avantageux pendant trois ans, même s'ils ont retrouvé une activité professionnelle. L'affaire fait scandale dans les couloirs de Bruxelles.

                Au moment où il prône la rigueur pour tout le monde, l'exécutif européen se serait bien passé de cette nouvelle affaire qui met à mal ses principes éthiques. Pris sous un feu roulant de questions, la Commission européenne a en effet dû reconnaître il y a quelques jours l'existence d'un système très généreux de rémunération de ses anciens membres. Ce sont ainsi actuellement 16 anciens commissaires européens qui, bien qu'ayant quitté leurs fonctions en février dernier, continuent de toucher une partie de leurs indemnités européennes.

                Selon la Commission, le système est censé préserver leur indépendance et faciliter leur réinsertion professionnelle. Et les sommes en jeu ne sont pas anodines. Car pendant trois ans après leur départ, les commissaires peuvent toucher chaque mois un coquet pactole de plusieurs milliers d'euros, même s'ils ont retrouvé une autre activité professionnelle. Ce qui est généralement le cas, personne n'ayant jamais vu un ex-commissaire européen se retrouver au chômage. Leur expérience, leur carnet d'adresses leur permettent souvent de retrouver d'importantes responsabilités dans leur pays d'origine. Certains deviennent même ministre, chef de gouvernement voire chef d'Etat. La seule limite est que leur rémunération incluant "l'indemnité de réinsertion" ne peut pas excéder 20.000 euros par mois, c'est-à-dire le salaire de commissaire qu'il touchait auparavant.

    Lettre morte de Barroso

                Ainsi, Joe Borg, ancien commissaire à la Pêche, perçoit de la Commission européenne 11.000 euros par mois, son salaire de consultant auprès d'un puissant groupe de lobbying bruxellois lui rapportant 9.000 euros. Un privilège dont bénéficie aussi actuellement Jacques Barrot, nommé depuis membre du Conseil constitutionnel français, la Bulgare Meglena Kuneva, membre du conseil d'administration de BNP Paribas et l'Irlandais Charly McCreevy qui a retrouvé un haut poste de responsabilité à Ryanair. Ou encore le Belge Louis Michel, élu depuis député européen et également conseiller de la société Credimo. Bref, on est loin d'une situation de précarité.

                Ce système est régulièrement dénoncé, notamment par des ONG de lutte contre la corruption. Car les anciens membres de la Commission européenne ont un profil qui intéressent beaucoup les grandes entreprises, les cabinets de lobbying et autres organismes qui gravitent autour des institutions européennes. Et de fait, nombreux sont les anciens commissaires qui sont recrutés à temps plein ou partiel par le secteur privé. Le conflit d'intérêt n'est jamais loin même si un code éthique est censé empêcher les abus. Le président José Manuel Barroso s'était engagé lors de son audition au Parlement européen à revoir ce code très laxiste. Mais à ce jour, aucune proposition n'a été faite.

                L'ancien commissaire allemand Günter Verheugen, qui a créé sa propre société de consulting en affaires européennes en avril dernier, a attendu que le scandale éclate avant de prévenir la Commission européenne de ses nouvelles activités.

                Preuve que plus grand nombre ne croit à l'efficacité de ce code éthique.

  • La Dizaine de MAGISTRO...

            Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, il faut aller à l'essentiel ...
    du (bon) sens et des fondamentaux ... un choix de civilisation !

           
    MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique.  

            ( Liens : -  http://www.henrihude.fr/ )

    True Grit : une fleur et des fusils  Marie-Noëlle TRANCHANT  Journaliste culturelle
    L'Assaut : Que pouvons-nous espérer de la politique ?
      François-Xavier BELLAMY  Professeur de philosophie
    Être libéral (1)  Henri HUDE  Philosophe, Directeur du Pôle éthique – Ecoles de St Cyr-Coëtquidan
    Etre libéral (2
    )  Henri HUDE Philosophe
    Pour un débat de fond sur les "minorités islamistes"  Hugues KERALY  Journaliste
    Feue la FrançAfrique…  Jean SALVAN
      Officier, général de corps d'armée (2S)
    Les petits Galliano de la politique et des médias...
      Ivan RIOUFOL  Journaliste
    "Sic transit"
      Denis TILLINAC  Ecrivain
    La globalisation
      Henri TISOT  Comédien
    L'Eglise du Christ
      François BRUNE  Prêtre, théologien 
    Réflexions sur la Révolution arabe  Henri HUDE  Philosophe

          
      Nous avons déjà conseillé à nos lecteurs, cette semaine, d'aller voir sur le Blog d'Henri Hude ce qu'il disait du Libéralisme. Voici un passage de ses Réflexions sur la Révolution arabe, après un dîner en ville :

    Premier commentaire :
    Pendant que l’orateur parlait, j’avais envie  de recourir à une comparaison historique avec le bas Moyen-Âge occidental. Il y avait alors deux grandes forces sociales, la noblesse et le clergé. Bien sûr, l’Armée arabe n’est pas une noblesse, les islamistes ne sont pas un clergé. Toutefois, l’analogie ne me semble pas saugrenue. 
    Ces pays vivent dans ce que nous n'avons jamais expérimenté en Europe, et qu’on pourrait appeler un Moyen-Âge postmoderne. Ou mieux encore, ils ont tous les âges à la fois, et ils vivent dans tous les siècles à la fois. De là l’extraordinaire complexité des problèmes qu’ils rencontrent, tous en même temps, inséparables, alors que l’Europe a eu à les affronter les uns après les autres. Ces révoltes arabes ressemblent terriblement à des jacqueries urbaines médiévales. La différence, c’est évidemment Internet, les téléphones portables, Facebook, etc. La technique est plus qu’un moyen neutre, c’est toute une culture, comme le disait Heidegger. La technique est le cheval de Troie de l’Occidentalisation.
     

    Ces deux forces (Armée et islamistes) sont rivales. Quand l’une est haute, l’autre est basse, et inversement. Dans la plupart des pays, c’est l’Armée qui est au pouvoir. En Egypte, Nasser, Sadate ou Moubarak étaient l’Armée. Et aujourd’hui c’est encore l’Armée qui dirige. Ces événements sont tout de même spectaculaires. Il y a incontestablement émergence d’une nouveauté. Les manifestants égyptiens semblent patriotes, d’esprit ouvert, relativement modernes, pas islamistes. En même temps, on n’observe pas d’idéologie à l’européenne, pas de socialisme.
             
    Autre commentaire :
    Pendant que l’orateur continuait, l’impression qui se dégageait dans mon esprit était qu’une occidentalisation profonde avait sans doute eu lieu, plus profonde qu’on ne le pensait. Une occidentalisation par la technique, d’abord, par le pouvoir qu’elle confère, et par la confiance qu’elle donne à l’individu. Mais le caractère moral, éthique, sans jalousie, digne, on pourrait presque dire personnaliste, de ce mouvement, est très surprenant. Une occidentalisation spirituelle semble avoir eu lieu, en profondeur, comme si les musulmans inconsciemment  modernisés, même quand ils sont très pieux, et surtout s’ils le sont sans être islamistes, se laissaient involontairement teinter de sensibilité chrétienne
    .  

    "A quelle formule constitutionnelle pensez-vous que tout cela puisse aboutir ?" 
      
    Après diverses péripéties, qui dureront un certain temps, l’Armée devrait garder le pouvoir, tout en prenant du recul. La Turquie avant Erdogan offre probablement l’image la plus probable du compromis qui peut se dégager. L’Armée continuerait à détenir le pouvoir réel ultime, mais laisserait probablement exister un pouvoir civil élu, qui disposerait de certains pouvoirs à l’intérieur de limites fixées par l’Armée, celle-ci agissant alors comme une oligarchie nobiliaire à prérogative, servant de cadre et de tuteur à une démocratie encore trop jeune pour qu’il puisse en aller autrement....