UA-147560259-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Rechercher : Rémi Hugues. histoire

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) ”la France” : Dans les Ephémérides, cette semaine....

    Pour "quoi", et dans quel esprit, nous "faisons mémoire"... :

    Charles Maurras : "...je mets quelque chose au-dessus d'elle (l'espérance) c'est la mémoire, la sainte et grande mémoire d'un beau passé, quand il est plein de gloire et fort de vertu, car c'est avec lui que l'on fabrique un avenir solide, et des races vivaces"

    Jean de la Varende : "...le souvenir porte en soi une vitalité supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".

    Pourquoi des Ephémérides.pdf

    Table des Matières Ephémérides - Premier semestre.pdf

     Table des Matières Ephémérides - Second semestre.pdf

        Musique dans les Ephémérides.pdf

     

            Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides :       

    LOGO 9 LFAR copie.jpg

    · Dimanche : 496 : Baptême de Clovis. 800 : Sacre de Charlemagne. 1066 : Guillaume le Conquérant, roi d’Angleterre. 1317 : Mort de Jean de Joinville. 1636 : de Samuel de Champlain.

    · Lundi : 1622 : Molière crée L’Ecole des Femmes. 1838 : Stendhal termine La chartreuse de Parme. 1793 : Plaidoirie de Raymond de Sèze au pseudo-procès de Louis XVI. 1999 : Grande Tempête de 1999.

    · Mardi : 1206 : Saint Dominique fonde l'Ordre des Prêcheurs. 1585 : Mort de Ronsard. 1743 : Mort d’Hyacinthe Rigaud. 1822 : Naissance de Pasteur. 1923 : Mort de Gustave Eiffel.

    · Mercredi : 856 : Raid viking sur Paris. 1537 : François premier institue le Dépôt Légal. 1895 : Première projection publique payante de cinéma à Paris.

    · Jeudi : Evocation : Deux grands sculpteurs de la Renaissance, sur lesquels on sait fort peu de choses, hormis leur immense talent : Jean Goujon, le Phidias français, et Germain Pilon.....

    · Vendredi : 987 : Hugues Capet fait sacrer son fils Robert. 1671 : Création de l’Académie royale d’Architecture.

    · Samedi : 406 : Les tribus barbares franchissent le Rhin, gelé. 1441 : Naissance de Jacques Cartier. 1578 : Création de l’Ordre du Saint Esprit. 1671 : François d'Orbay est admis à l'Académie Royale d'Architecture. 1776 : Benjamin Franklin à Paris pour demander son aide à Louis XVI. 1805 : Fin du calendrier révolutionnaire. 1869 : Naissance d’Henri Matisse. 

    LOGO 9 LFAR copie.jpg

  • C'est aussi tout cela (tous ceux-là...) ”la France” : Dans les Ephémérides, cette semaine....

    Pour "quoi", et dans quel esprit, nous "faisons mémoire"... :

    Charles Maurras : "...je mets quelque chose au-dessus d'elle (l'espérance) c'est la mémoire, la sainte et grande mémoire d'un beau passé, quand il est plein de gloire et fort de vertu, car c'est avec lui que l'on fabrique un avenir solide, et des races vivaces"

    Jean de la Varende : "...le souvenir porte en soi une vitalité supérieure, et nous ramène à cette notion suprême : la chaîne, dont nous ne sommes qu’un maillon".

    Pourquoi des Ephémérides.pdf

    Table des Matières Ephémérides - Premier semestre.pdf

     Table des Matières Ephémérides - Second semestre.pdf

        Musique dans les Ephémérides.pdf

     

           Voici ce que vous trouverez cette semaine dans les Ephémérides :       

    LOGO 9 LFAR copie.jpg

    · Dimanche : 1653 : Découverte à Tournai de la tombe de Childéric 1er, père de Clovis. 1798 : Mort en déportation de Guillaume-Alexandre Tronson du Coudray, défenseur de Marie-Antoinette. 1955 : Premier vol de la Caravelle (débuts de l'aventure aéronautique: Concorde, Airbus, Ariane, EADS.....)

    · Lundi : Évocation : Quand la cathédrale Saint-Pierre de Beauvais a reçu, au XIII° siècle, son extraordinaire vitrail du Miracle de Théophile.

    · Mardi : 1067 : Dédicace de Saint Martin des Champs, site sur lequel s'élève aujourd'hui le Conservatoire National des Arts et Métiers. 1346 : Ordonnance de Brunoy, première Réglementation forestière française. 1825 : Sacre de Charles X. 1935 : Lancement du paquebot Normandie. 1942 : Port de l'étoile jaune obligatoire en zone occupée.

    · Mercredi : 1431 : Martyre de Jeanne d'Arc. 1631 : Création de La Gazette de France. 1778 : Mort de Voltaire. 1858 : Alexandre II inaugure la cathédrale Saint Isaac de Saint Petersbourg, oeuvre d'Auguste Ricard de Montferrand. 1952 : Premier spectacle Son et Lumière, à Chambord. 1996 : Les têtes des sept moines trappistes de Tibhirine sont retrouvées....

    · Jeudi : 1864 : Fin des travaux de restauration de Notre-Dame de Paris par Viollet-le-Duc. 1868 : Première Course cycliste, à Saint-Cloud. 1911 : Naissance de Maurice Allais. 2003 : Dernier vol commercial pour Concorde.

    · Vendredi :  987 : Élection d'Hugues Capet.

    · Samedi : 177 : Martyre de Pothin, Blandine et des autres martyrs de Lyon.... 1665 : Le Bernin arrive à Paris. 1793 : Arrestation des Girondins. 1836 : Naissance d'Emile Guimet.

    LOGO 9 LFAR copie.jpg

  • A propos de l'article de Libé sur le Prince Jean....

    La dernière page de Libération, toute entière consacrée au Prince Jean, le 14 juillet dernier, a suscité de nombreux commentaires et réflexions.

    Parmi ceux-ci, l’article, particulièrement bienvenu, pour donner une exacte définition du positionnement des Princes par rapport à la pensée maurrassienne, de Michel FROMENTOUX, dans Action Française 2000 d’août 2010.

    Nous croyons utile de le publier ici :

    prince jean libération.jpg
    La photo qui illustre l'article de Libé

    « Le 14 juillet dernier, alors que la République célébrait la Fédération, le quotidien Libération nous a surpris en consacrant une page au prince Jean de France, duc de Vendôme. Aperçu.

    Pour son numéro daté du 14 juillet, Libération a offert à ses lecteurs un cadeau que certains ont pu trouver insolite mais qui offrait une excellente cure de « libération » des esprits intoxiqués par les « nuées » conformistes. Christophe Forcari, semblant, un tel jour, jouer au farceur, s’est tout simplement entretenu avec le prince Jean, duc de Vendôme, héritier du trône de France.

    Aussitôt réglées les questions d’étiquette, on est passé au « portrait presque dynastique » : le prince, posant avec son fils le petit prince Gaston, montre « son ambition de réintroduire la famille de France », et non un individu épris d’aventure politique, « dans le débat public ». Il se veut le porteur de « valeurs que certains peuvent effectivement juger anachroniques, au-delà des clivages politiques ». Il s’agirait d’incarner « une France rassemblée » et « des repères dans une société qui n’en a plus ». Christophe Forcari commente avec justesse : « Des principes qui font du souverain le garant de l’unité nationale, le visage de tous les Français et la conscience morale contre certaines dérives de la société… »

    Le prince ajoute : « la royauté, oui mais pas la monarchie », se défendant, dit Christophe Forcari, « de mener le combat d’un Charles Maurras ». Des esprits trop systématiques seront peut-être étonnés par ce propos, mais à qui viendrait-il l’idée de se demander si Hugues Capet, Philippe Auguste, saint Louis, Charles V, Henri IV, Louis XVIII étaient maurrassiens ? Ce sont eux et les autres rois de la lignée qui, sans plan ou système préétabli, ont réalisé autour d’eux l’unité et la continuité nationales. Et c’est en étudiant leur pratique éprouvée que Maurras a dégagé les grandes lois du salut de la France, notamment celle de l’empirisme organisateur. L’actuel héritier de la couronne recueille dans son héritage même sa formation ; la question de savoir s’il se réfère à une doctrine n’est pas l’essentiel. Il lui suffit d’être, et d’être à la place où il est, pour être bienfaisant, parce qu’alors il agira au seul nom du bien commun et dans l’intérêt de sa descendance qui se confond avec celui de l’avenir de la France. Cela dit, Maurras reste essentiel pour créer un état d’esprit royaliste dans la France d’aujourd’hui, mais lui-même n’aurait pour rien au monde revendiqué un roi qui fût celui des maurrassiens.

    Michel FROMENTOUX »

    Action Française 2000 n° 2799 d’août 2010

     

  • La Dizaine de MAGISTRO...

       Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, l'essentiel touche aux fondamentaux ... un choix de civilisation !

            MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique.
    en ligne depuis 2008...

            Sur le site  www.magistro.fr :

    Le déni du réel  Chantal DELSOL  Membre de l'Institut
    Laurent Terzieff ou les comédiens ont-ils une âme ? Basile de KOCH  Journaliste
    Populaire ou populiste  Denis TILLINAC  Ecrivain, chroniqueur
    Le recul du politique  Christophe GEFFROY  Journaliste, Directeur fondateur de La Nef 
    A Bruxelles, un accord à double ou triple fond  Gabriel ROBIN  Ambassadeur de France
    Europe de la Défense – Défense de l’Europe  Jean-Paul THONIER  Officier, général de corps d'armée (2S)
    En Irak, la christianophobie tourne au carnage  Ivan RIOUFOL  Journaliste
    Troubles méditerranéens  François-Georges DREYFUS  Historien, politologue, Professeur émérite à la Sorbonne
    Toussaints sanglantes  Hugues KERALY  Journaliste, philosophe
    Des hommes et des dieux  Marie-Noëlle TRANCHANT  Journaliste culturelle

    Extrait du Dreyfus, Troubles méditerranéens (début):

            L'ensemble du monde méditerranéen traverse des soubresauts dramatiques, beaucoup plus graves que ce qu’on laisse supposer. La crise israélo-palestinienne, il est vrai, domine ces incertitudes. Chacun sait que la paix au Moyen-Orient passe par la coexistence de deux États, Israël et la Palestine. Des négociations sont en cours sous la pression des États-Unis, mais elles impliquent de la part d’Israël une renonciation à la colonisation dans la zone arabe de la Palestine. Netanyahou s’obstine à gouverner avec la droite dure, qui ne veut pas céder devant les Palestiniens, alors qu’il pourrait constituer un gouvernement avec le centre, qui permettrait de reprendre véritablement ces négociations.

            En même temps que M. Obama fait pression sur l’État d’Israël, le gouvernement américain renforce son aide militaire, ce qui est parfaitement contradictoire. Il est évident qu’un jour ou l’autre, il faudra forcer la main au gouvernement de Tel-Aviv en lui expliquant trois choses. Tout d’abord, Jérusalem doit être une ville internationalisée, et ne peut être la capitale d’Israël, pas plus que celle de la Palestine arabe. Ensuite, les frontières de 1967 sont les frontières définitives de l’État d’Israël. Et, enfin, les colonisations nouvelles doivent être totalement gelées, et un certain nombre des anciennes devront être détruites....

  • La Dizaine de MAGISTRO...

            Par-delà le discours dit de droite, dit de gauche ou d'ailleurs, l'essentiel touche aux fondamentaux... un choix de civilisation !
            MAGISTRO, une tribune libre et indépendante d'information civique et politique, en ligne depuis 2008

    Consultable sur le site : http://www.magistro.fr/ :

    Valeurs : la bourse ou la vie ?  Hyacinte-Marie HOUARD  Abbé, fondateur de l'IRCOM d'Angers
    A Bruxelles, un accord à double ou triple fond  Gabriel ROBIN  Ambassadeur de France
    L’Europe sur le fil du rasoir  Yves-Marie LAULAN  Economiste
    L'art de la titrisation culturelle  Christine SOURGINS  Historienne de l'art
    Réforme territoriale : Quels scénarios pour les Régions ?  G.-F. DUMONT  Recteur d'académie
    Exorcismes  Denis TILLINAC  Ecrivain, chroniqueur
    Le déni du réel  Chantal DELSOL  Membre de l'Institut
    L'art contemporain et la titrisation du néant  Aude de KERROS  Critique d'art
    La cigale et la fourmi  Vu sur le "NET"
    Education, amour  Antoine LECERF  Officier, général de corps d'armée (2S) 

    Extrait (débu) du Delsol sur le livre de Lagrange :

            "L’émotion souvent haineuse qu’a suscitée le livre d’Hugues Lagrange, Le Déni des cultures (Éditions du Seuil), est en elle-même significative. Un tabou a été touché. 
            Il y a des pans entiers de la réalité que l’on ne doit même pas nommer - faute de les faire exister ? Et bien des soi-disant penseurs disent clairement que la langue de bois représente une nécessité démocratique…
            En l’occurrence, la langue de bois veut que l’on ne nomme pas les cultures, qu’on ne les distingue pas, qu’on n’en fasse pas un facteur d’explication. Or voilà un auteur - un chercheur sérieux et pondéré, non un histrion - qui explique en partie les problèmes d’échec scolaire et de délinquance par des causes culturelles. On le voue aux gémonies. Il se fait insulter dans les médias. Pourtant, il produit des enquêtes chiffrées et argumentées après un long travail sur le terrain, il reste prudent toujours, il n’enrobe pas cela d’une opinion personnelle : bref, c’est un scientifique. Et naturellement il peut se tromper en tant que scientifique, mais dans ce cas, il faudrait lui opposer d’autres enquêtes et d’autres arguments : on l’injurie....."

  • Autour du Prince Jean ! Programme des Festivités.....

                I : A Senlis :

               C’est à Senlis, berceau des Capétiens, que les fiancés ont souhaité se marier. La cérémonie religieuse aura lieu, le samedi 2 mai 2009, à 11 heures, en la cathédrale Notre-Dame (ci dessous).

    SENLIS1.jpg

                Les mariés seront accueillis par Monseigneur Jean-Paul James, évêque du lieu. La messe sera célébrée par Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon (ci dessous).

    REY EVEQUE TOULON.jpg

     

     

                 Le consentement des époux sera reçu par Monseigneur Philippe Brizard, directeur de l’Oeuvre d’Orient (ci dessous).

     

     

    BRIZARD OEUVRE D'ORIENT.jpg

                Le service de messe sera assuré par des prêtres, séminaristes, cousins et amis des mariés.

     

                Le choeur La Capella Peregrina sera dirigé par Vincent Berthier de Lioncourt, organiste, fondateur et ancien directeur du Centre de Musique Baroque de Versailles. Au programme : des grandes oeuvres de la musique française du XVIIe siècle à nos jours, de la musique allemande, autrichienne et espagnole.

     

                A l’issue de la cérémonie, un vin d’honneur sera offert dans les jardins du château d’Hugues Capet (ci dessous).

    SENLIS 3 CHATEAU HUGUES CAPET.jpg

     

     

                II :  A Chantilly :

     

                Une réception privée réunissant les invités des jeunes époux aura lieu sur l’hippodrome du château de Chantilly (ci dessous). Ce célèbre domaine appartint successivement aux Montmorency, aux Condé et au duc d’Aumale, fils du roi Louis-Philippe et arrière-grand-oncle du prince Jean de France.

    CHANTILLY HIPPODROME.jpg

     

                Le duc d’Aumale le légua, ainsi que ses collections, à l’Institut de France. Selon son souhait, les ressources du domaine et du musée permettent de faire fonctionner, d'entretenir et de restaurer ce riche patrimoine : le château, le musée Condé, mais aussi les Grandes Ecuries,

    abritant depuis 1982 le Musée Vivant du Cheval, et le parc, dont les activités se diversifient.

     

    CHANTILLY 1.jpg

     

  • Herrou et ses pareils ne sont pas des Tartuffes mais des ennemis déclarés !

     

    Par Jean de Maistre 

    Les commentaires se suivent et même se complètent sur Lafautearousseau. Celui-ci du jeudi 10 août fait suite aux commentaires reçus à propos de notre publication « Bravo, l'Italie ! Pas pour Saint-Nazaire ! Pour la Méditerranée ! ». Notamment celui d'Antiquus repris ici hier, en réponse à un commentaire d'Hugues Noël, auquel on devra se reporter ainsi qu'à notre article. (Lien ci-dessous).   LFAR

    3142485460.jpgUn excellent commentaire en effet. L'humanisme n'a pas grand chose à voir avec ce soutien à l'invasion migratoire et aux mafias qui l'organisent. On assiste à une volonté délibérée de détruire l'Europe, son identité, sa culture par l'installation d'une masse migratoire de plus en plus importante, issue des pays arabes et africains, immigration dont on sait aujourd'hui qu'elle refuse de plus en plus l'assimilation et constitue des enclaves ethniques sur le sol national, hostiles aux sociétés d'accueil.

    Cette volonté est à la rencontre de plusieurs courants, le gauchisme qui veut punir l'Europe de ses '' fautes '' passées, de la colonisation et qui cherche vainement un prolétariat de substitution pour jeter à bas la société, depuis que le prolétariat de souche a accepté le monde tel qu'il est. Ce prolétariat de substitution, le gauchisme le trouve dans l'immigré, nouvelle divinité devant échapper à toute critique. Un autre courant est le libéralisme qui veut au nom de la mondialisation détruire les vieilles nations, seul cadre où les peuples peuvent encore avoir un semblant de contrôle sur leur destin. C'est la rencontre du gauchisme internationaliste et de la mondialisation libérale, voilà qui ne manque pas de sel.

    Aux USA, les partisans les plus acharnés de l'immigration sans contrôle sont les libertariens, c'est-à-dire les ultra-libéraux, qui ne rêvent que de privatisation de tout, y compris de l'espace public, et de la destruction des frontières, afin d'avoir à disposition une main d’œuvre bon marché, comme lorsque les Anglais faisaient venir au XIX° siècle dans les usines de Manchester les irlandais chassés de leur île par la famine.

    On remarquera que les richissimes émirats du golfe ont fermement déclaré qu'ils n'accepteraient aucun migrant. C'est à l'Europe et à elle seule de supporter le poids de l'invasion migratoire. Dans l'esprit des islamistes (ce n'est pas moi qui le dit, c'est eux ! ) l'arrivée de millions d'immigrés musulmans participe de la stratégie de la conquête de l'Europe déjà considérée par certains d'entre eux comme Dar al Islam, terre d'islam. Et l'on voudrait que les européens ne réagissent pas ? Si l'on veut installer dans nos vieilles nations qui n'en peuvent mais les prodromes de futures guerres civiles, il n'y a qu'à continuer ainsi.  

    Lire ...

    Bravo, l'Italie ! Pas pour Saint-Nazaire ! Pour la Méditerranée !

  • La chute de la maison Griveaux, bien pire pour Macron que Benalla/Gilets jaunes/Retraites et Compagnie...

    Ce quinquennat, c'est un long chemin de Croix, une lente agonie, une descente aux enfers... comparable - dans le pire et en inversé - aux espoirs fanfarons qu'avait suscités "le hold-up du siècle" et la prise de pouvoir par le jeune et sémillant Macron et son équipe d'extra terrestres qui marchaient sur l'eau (du moins le croyaient-ils...).

    "On" lui fait aujourd'hui le coup de Fillon, mais à ses dépens cette fois-ci.

    Qui, "on" ?

    En voilà une bonne question !

    Il est toujours risqué de promettre le "nouveau monde", de jurer qu'on ne fera plus jamais "comme hier" et autres fadaises et engagements plus faciles à promettre qu'à tenir : Griveaux, honteux et confus, jure maintenant, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendra plus...

    Si on ne peut encore s'accorder sur la personne de ce "On", ce qui par contre est absolument certain c'est que la principale victime de ce retrait est... Emmanuel Macron !

    (Dans la presse écrite et parlée, rapide résumé du retrait du candidat LaRem) :

    (Dans la presse écrite et parlée, rapide résumé)

    Benjamin Griveaux a finalement décidé de retirer sa candidature à la mairie de Paris après la diffusion de plusieurs vidéos intimes sur Internet. Marié et père de trois enfants, le député et ancien porte-parole du gouvernement fait le choix de protéger sa famille. a-t-il expliqué ce vendredi matin, en dénonçant "des attaques ignobles". 

    "J'ai décidé de retirer ma candidature à l'élection municipale parisienne. Cette décision me coûte mais mes priorités sont très claires, c'est d'abord ma famille", a-t-il également déclaré. "Les Parisiens méritent une campagne digne".  

    Jeudi après-midi, plusieurs captures d'écran de ses échanges avec une jeune femme, dont deux vidéos très explicites, sont mises en ligne sur un site web prétendant dénoncer les hommes politiques "qui mentent à leurs électeurs en imposant le puritanisme à la société". 

    La situation était intenable pour un candidat qui n'a pas hésité à mettre en scène son bonheur conjugal avec l'avocate Julia Minkowski au cours de la campagne. Un reportage photo dans Paris Match, montrant le couple enlacé sur le pont des Arts, en avril dernier.   

    C'est la deuxième fois que cet historique de la République en Marche est touché par la fuite de documents gênants, après celle de l'été 2019, quand l'hebdomadaire Le Point avait révélé, enregistrement sonore à l'appui, ses propos orduriers sur ses rivaux Pierre-Yves Bournazel et Hugues Renson.  

  • Culture & Action Française • Quand Boutang dialoguait avec François Davin et Pierre Builly...

    Pierre Boutang interrogé par François Davin et Pierre Builly...

     

    La relation de Pierre Boutang avec l'Action Française n'est plus de l'ordre du Mouvement. Du moins pour ce qui est de l'organisation et du quotidien.

    Sa réflexion nous aide à discerner, même si nous ne nous trouvons pas forcément d'accord avec ses conclusions, ce qu'il y eut de formes historiques accidentelles, dans l'Action Française, et ce qu'elle a de foncier, d'essentiel. Qui doit être transmis et prolongé.

    Boutang, d'autre part, invite notre temps à réinventer, non seulement l'idée d'un ordre qui soit légitime et profond, mais aussi une idée du Pouvoir. Reprendre le pouvoir, en un sens, c'est aujourd'hui, le réinventer, et le reconstruire.

    Deux siècles de Démocratie enseignent qu'il n'est d'autre pouvoir libre et légitime que celui du Prince chrétien.   

     

    F.D./P.B. : Pierre Boutang, il est inutile de vous demander si vous êtes royaliste, catholique et maurrassien ?

    Pierre BOUTANG : Cela ne fait de doute pour personne, en effet. Je suis royaliste et je l'ai toujours été : c’est vraiment la seule conviction politique que j'aie jamais eue. Dans l'ordre religieux, j'ai toujours été catholique et je n'ai jamais douté sérieusement de la foi catholique : je n'ai jamais été entamé par la partie de Maurras qui était, disons « non-chrétienne ».

    Le Maurras du « Mont de Saturne » ne vous a jamais gêné ?

    Jamais ! Quand vous me parlez du « Mont de Saturne », cela me parait tout proche : c'était pendant la captivité de Maurras. J'avais fait deux ou trois articles sur le livre et j'ai reçu une longue lettre de Maurras. dans laquelle il me disait : « Vous m'embarrassez beaucoup, c'était une bluette. Vous avec voulu lui donner un sens caché, cohérent et complet, mais en réalité je n'avais pas tant cherché ! » Maurras affirmait, d'autre part. qu'il n'était pas philosophe, qu'il ne pouvait y avoir des maurrassiens. Il avait raison : quand je dis que je suis maurrassien, c'est parce que le mot est commode : cela veut dire que je suis profondément fidèle à Maurras et que ma reconnaissance est grande. Je ne dirai pas, comme Bainville que hormis le jour. je lui dois tout, car il y a l'Église mais, dans l'ordre temporel, je lui dois tout ; tout ce que j'ai appris, je l'ai appris à travers lui. Je suis resté à l'intérieur de mon choix, en sachant que mes raisons ont changé en cours de route. C’est-à-dire que je me trouve aussi fidèle à Maurras que jadis, pour des raisons très différentes de celles de mes 17 ans à la réunion de Roquemartine, mais tout autant. Tout s'est concilié assez secrètement, assez mystérieusement avec ce que j'ai pu apprendre d'autre, avec tout le reste. Lorsque Plon m'a récemment demandé de faire un vrai livre sur Maurras, j'ai répondu : « Donnez-moi dix ans ». Ils étaient un peu affolés. Nous sommes finalement convenus d'un délai de deux ans : je peux faire ce livre maintenant en toute sécurité, avec la certitude d'être fidèle à la pensée de Maurras et, en même temps, de n'être nullement fidèle à la littéralité des positions prises dans un moment donné. D'ailleurs, ce sera un « Maurras » et je ne parlerai pas surtout de l'Action française. La période qui précède la dernière guerre avait ses charges, ses lourdeurs, ses pesanteurs telles que si on jugeait Maurras et le maurrassisme en fonction de cette période, on tomberait sur des bêtises et sur ce qui heurte le plus certaines des passions qui ont suivi immédiatement. D'un autre côté, en prenant le Maurras d'avant 1914, on arriverait à des résultats très différents : lorsque j'ai lu certaines choses dans l'admirable livre du Comte de Paris avec lequel je suis d'accord sur tant de thèmes, j'ai souri - par exemple lorsqu'il indique que c'est son attitude en matière sociale qui l'aurait écarté de l'Action Française. Il est vrai qu'il y avait, à l'A.F. des ganaches effroyables, comme il y en a partout, et il est vrai qu'en dehors de prototypes d'ouvriers, de paysans, nous avions dans l'ensemble une clientèle en partie bourgeoise, en partie hobereaute et aristocratique. Maurras leur avait injecté, par son génie, certaines doctrines, mais ils ne les vivaient presque jamais profondément. Le Prince sentait que ça ne collait pas, mais, pour la doctrine, l'A.F. allait encore bien plus loin que lui en matière sociale. Les « cercles Proudhon » ne sont pas un accident ou une bizarrerie de son histoire ! Il y a quelques années, j'ai travaillé avec quelqu'un sans lequel - c'est assez curieux - De Gaulle ne serait pas tombé... Marcel Loichot ...

    Le créateur de l'Union Pancapitaliste ?

    Oui. Son idée était d'abolir la condition salariale, ce qui est profondément royaliste, et maurrassien. Abolir le salariat ! De Gaulle a voulu tenter ça avec la participation.

    Brisée par la révolte de la classe politicienne ...

    Et de l'argent ! Je pense à certaines choses admirables qu'a dites le Prince sur le Roi qui ne doit jamais être l'homme d'un parti, d'un mouvement, et encore moins d'un philosophe. C'est l'idée même dc Maurras dans « L'Avenir de l’intelligence ». Il faut que l'intelligence se soumette à quelque chose, fasse allégeance et, par là, se subordonne, dans l'ordre temporel, en s'inclinant absolument. Seulement. bien sûr, il ne faut pas que le pouvoir temporel se prenne pour un pouvoir spirituel. Mais le pouvoir spirituel, au fond, il n'y en a qu'un : Catholique. Maurras ne souhaitait pas être le pouvoir spirituel, un philosophe : il n'était philosophe que de la Monarchie, et philosophe soumis à son objet.

    Donc. en s'éloignant des aspects conjoncturels de la pensée de Maurras...

    AVT_Pierre-Boutang_2022.jpegQui ont malheureusement dominé ! Peut-être parce qu'il y avait autour de lui - c'est la rançon du génie ! - des gens qui, lorsque Maurras disait : « Il pleut » pour des raisons conjoncturelles, alors qu'il faisait plein soleil, s'écriaient : « il pleut encore plus que vous ne le dites ». Cette sottise des appareils a beaucoup nui à Maurras. Il travaillait pour 1950. Quand on lui demandait un homme d'action, après 1914 (et après l'assassinat de Marius Plateau), il s'est dit : « Que vais-je faire ? Si je leur donne un homme d'action, ou ils accepteront, et tout ira très bien, puisque je travaille pour 1950 ; ou ils partiront ; dans les deux cas, ils me laisseront travailler ». Voilà pourquoi les reproches fondés du Prince, après 1934, s'en prenaient au risque réel de créer le fascisme ; Maurras, par ses insuffisances dans l'action, a empêché la création d'un fascisme français.

    L'hommage national à Maurras sortant de prison, c'est pour vous la préfiguration d'une crainte ?

    Mais oui ! J'y étais avec quelques amis : c'était magnifique et affreux. Maurras sentait que la Monarchie pleine et entière, malgré les 40.000 personnes de la réunion, n'était pas encore assez mûre et que quelque chose d'immédiat aurait été très dangereux. Le Prince, lui, voulait aboutir et Maurras lui donnait raison, disant qu'un prétendant qui ne voudrait pas régner à tout prix ne serait pas digne de régner. « Il piaffe. Il a raison de piaffer ! » disait Maurras, alors que d'autres lui reprochaient cette impatience. Pour en revenir, d'assez loin, à De Gaulle, il avait une certaine idée de la légitimité. S'il a refusé l'Algérie au Comte de Paris, je pense qu'il a eu raison. Le Prince a eu raison de n'être pas satisfait, mais De Gaulle a eu raison de refuser. Imaginez-vous le Prince homme du Rocher Noir ? Portant le chapeau de ce qu'a dû faire Christian Fouchet ?

    Passons à un autre thème... Pensez-vous qu'on puisse faire du royalisme sans Maurras ?

    Qu'est-ce que cela veut dire « du royalisme sans Maurras » ? D'abord, il ne faut pas faire du royalisme. On est royaliste, on se battra, mais la Providence fera les choses. Oui, il faut agir, oui il faut se battre : je ne regrette pas les coups donnés et reçus ; mais il y a une limite à tout : à partir du moment où on prend une barre d'acier pour se casser le crâne, où la violence règne partout, où c'est la guerre civile, alors, non ! J'ai cru longtemps que nous aurions un grand compte à régler avec les communistes, agents d'une puissance étrangère ; je me suis aperçu finalement que d'être ainsi des agents de l'étranger était heureux car, souvent habiles et puissants, ils auraient déjà pris le pouvoir si on ne leur avait pas interdit de le prendre de l'extérieur ! Pris individuellement, les communistes ne demandent qu'à se démarquer de cet état de chose. Maurras m'écrivait un jour de sa prison : « J'ai lu un numéro de l'Humanité et je l'ai dévoré jusqu'aux marges ! », et il insistait sur la façon dont ils avaient joué le jeu national, comme ils le rejouent actuellement. Vous rendez-vous compte que Marchais a dit dernièrement : « Tout ce qui est national est nôtre !".

    Nous devons exploiter absolument à fond ce consensus national, cette idée nationale qui est profonde. Elle est, c'est vrai, transformée ; mais, remarquez bien, la Monarchie n'était pas nationaliste, les monarchistes ne l'étaient pas non plus : il est désolant et attristant, disait Maurras, qu'on ait été obligé, pour défendre la Patrie et la Nation, de créer un état d'esprit nationaliste. Les humeurs et l'état d'esprit nationalistes sont, au fond, une mauvaise chose et il faut redéfinir le nationalisme. Qu'est-ce qui dispense du nationalisme conçu comme une humeur, ou comme un chauvinisme ? C'est justement le sentiment qu'il y a une naissance, quelque chose que l'homme ne choisit pas et sur laquelle, dans l'ordre temporel, butent et la force, et l'argent et même l'opinion, en tant qu'elle est divisée. Quand Maurras disait que le suffrage universel ne peut pas se tromper sur certains points - alors qu'il se trompe quand il est fragmenté - il indiquait ce qu'on commence à sentir aujourd'hui, que le suffrage universel ne peut pas se tromper sur des points essentiels lorsqu'on aborde les questions de fond : car il n'est pas possible que les mécanismes de défense ne réagissent pas, pour l'homme et les cités créées, de la même manière que les organismes réagissent aux infections. Ainsi le suffrage universel est-il une forme limite du salut, une réaction ultime du salut. Et puisqu'aujourd'hui il est entré dans les moeurs, il équivaut tout à fait à l'acclamation du Roi par les barons, jadis. Simplement. il faut en user judicieusement, le mettre à l'abri de ces formes fragmentées dans lesquelles il est manipulé par l'argent. Ceux qui le manipulent se sont rendu compte qu'il fallait de plus en plus d'argent, puisqu'on ne pouvait plus s'en servir au plan national et que les réactions des peuples pouvaient être vives.

    Qui sont-ils ?

    Les Américains, les multinationales. Puisqu'on ne peut plus avoir assez d'argent pour développer les propagandes qui endorment le peuple, on agit au plan international, qui permet de mieux dissimuler tout cela : il s'agit d'obtenir d'un peuple comme la France son propre renoncement et sa propre démission et de les obtenir spontanément ; à cet égard. l'affaire européenne est exemplaire.

    Pour lutter contre cela. il faut d'abord « reprendre le pouvoir » ; c'est le titre d'un de vos derniers ouvrages. 

    Oui, mais attention : « Reprendre le pouvoir », ne signifie pas cela. Cela veut dire réinventer l'idée de pouvoir. Le Pouvoir n'est pas à prendre et il ne doit pas y avoir de guerre civile. La seule chose est qu'il faut rectifier les idées fausses sur le Pouvoir de telle sorte que le Pouvoir légitime puisse s'imposer.

    État d'esprit qui débouche sur l'idéal du « Prince Chrétien ».

    En effet. Le Comte de Paris n'a pas caché son accord et son assentiment complet sur ce que j'ai écrit, sur tout le livre. Cette convergence ne compromet d'ailleurs personne, puisque nous y sommes arrivés chacun de notre côté, après une expérience tout à fait indépendante.

    Dans l'entretien qu'il a accordé au Figaro-Magazine, le Prince semble exclure la primogéniture, et parler plutôt d'une sorte de cooptation dans sa famille.

    C'est très important. Dans un récent article de « Paris-Match », j'explique d'abord la dimension familiale de la Monarchie. La durée véritable est, de nos jours où l'on vit plus vieux, la durée du grand-père au petit-fils. car on a le mène temps que ses fils, à peu près, et on a les mêmes problèmes, les mêmes querelles ; mais quand on arrive au petit-fils, on a la bonne durée politique. Les imbéciles disent que, pour veiller à la vie spirituelle dés enfants, il faut des parrains jeunes ; moi, mon parrain était un vieux meunier : mon arrière-grand-père. On prenait l'arrière-grand-père pour relier symboliquement le plus lointain et le plus proche, l'avant-hier et l'après-demain. Dans la famille royale, c'est la mémé chose. Le fils aîné du Comte de Paris ne souhaite, semble-t-il, pas régner, mais il y a les deux petits-fils, Jean, 13 ans, et Eudes, 12 ans. Vous savez que le Prince suit beaucoup ses petits-fils, par conjonction de la nature et de la volonté. Je crois donc qu'il n'y a pas de difficulté insoluble dans cette famille de France qui, comme le disait Bernanos, est notre famille. La réponse à la question que vous posez est, en quelque sorte, indiquée par les faits et vient tout naturellement. Pour clore ce sujet, vous devez noter que les premiers Capétiens faisaient sacrer leur fils de leur vivant et renouveler les serments des barons. Il faut refaire accepter l'hérédité, il faut qu'il y ait une première coïncidence - comme pour les barons électeurs de Hugues Capet - puis une acceptation volontaire du peuple, se rendant compte qu'il serait trop bête de retomber à nouveau dans le suffrage universel fragmenté : la naissance, qui favorise l'unité foncière et non le principe mauvais des deux partis, le bon et le mauvais, le majoritaire et le minoritaire.

    Ce que vous dites s'applique admirablement au monde actuel. On a pu dire, par exemple, en Belgique, que le seul Belge est le Roi. Mais que pensez-vous de la Monarchie espagnole ?

    Je n'en sais rien. Je croyais, comme tout le monde, que Juan Carlos était à la fois trop docile et trop snob. Je le trouvais trop bien lavé.

    Giscardisé ?

  • Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary.

    1.jpg

     

     

     

    Art et Essai : Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary, un dessin animé français de Rémi Chayé, avec Alexandra Lamy.

    guilhem de tarlé.jpgComme un garçon je porte un blouson
    Un médaillon, un gros ceinturon, comme un garçon
    Comme un garçon moi je suis têtue
    Et bien souvent moi je distribue
    Des corrections faut faire attention
    Comme un garçon

    (Sylvie Vartan)

    A part Tintin en Amérique, je ne me suis jamais intéressé à la conquête de l’Ouest. Je n’ai non plus, contrairement à mon épouse, jamais lu de BD de cowboys et d’indiens, et c’est vers la trentaine que j’ai ouvert mon premier Lucky Luke. Inutile, donc, de dire que Calamity Jane n’était pour moi qu’un nom jusqu’à ce que j’apprenne dans le livre d’Alain Sanders, L’Amérique que j’aime,  l’existence réelle de Martha Jane Canary (1er mai 1852-1903), qui semble d’ailleurs n’avoir rien fait d’autre que d’être un garçon manqué qui « levait le coude plus haut qu’à son tour, se battait comme un homme, s’habillait comme eux, jurait comme un démon ».

    Dans un dessin animé, amusant, et véritablement pour enfants, Rémi Chayé invente l’éclosion de cette petite fille au cours d’une expédition de pionniers dans l’Amérique profonde.

    Contrairement à Laurent Dandrieu (Perles de culture du 14 octobre, sur TV Libertés), je n’y ai pas ressenti de discours féministe, en revanche je m’élève contre l’écriture inclusive (les « auteur.rice.s » et « spectateur.rice.s ») utilisée dans le document à destination du jeune public, « collection Ma p’tite cinémathèque », réalisé par l’Association Française des cinémas Art et Essai. J’ai écrit à l’AFCAE pour attirer son attention sur la déclaration de l’Académie Française, adoptée à l’unanimité de ses membres, il y a déjà trois ans, le 26 octobre 2017, selon laquelle « devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel ».
    Un tel « rappel à l’ordre » devrait d’ailleurs être fait par le gouvernement aux municipalités écolo-pastèques (vertes à l’extérieur, rouges à l’intérieur), comme celle de Lyon, qui imposent ce charabia sur les documents administratifs.

     

     PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

    Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

    Titre

    Réalisateur

    appréciation

    genre

    nationalité

    Date de sortie

    Les Apparences

    Marc Fitoussi

    Un bon film

    Thriller

    Franco-belge

    Septembre 2020

    Dark Waters

    Todd Haynes

    Je recommande

    Biopic, drame

    américain

    Février 2020

    Le cas Richard Jewell

    Clint Eastwood

    Je recommande

    drame

    américain

    Février 2020

    La fille au bracelet

    Stéphane Demoustier

    Je recommande

    Drame, justice

    Français

    Février 2020

    Voir le jour

    Marion Laine

    Un bon film

    Comédie-dramatique

    Français

    Août 2020

    Les choses qu’on dit,
    les choses qu’on fait

  • Patrimoine cinématographique • Le déclin de l'Empire américain

    Par Pierre Builly

    Le déclin de l'Empire américain de Denys Arcand (1986)

    20525593_1529036520490493_4184281983923317414_n.jpgLa fatigue du monde occidental

    Voilà un film qui a eu, en France et partout ailleurs je crois, un grand retentissement et dont on ne parle plus du tout.

    Et pourtant, avec sa suite et son binôme, Les invasions barbares, il forme une des critiques les plus cohérentes, les plus intelligentes et les plus vraies de l'épuisement vital du monde occidental et du processus général d'effritement des existences, livrées à elles-mêmes par la disparition des systèmes de valeur antagoniques et par l'institution de l'individu comme sa propre et unique mesure. (On le voit partout dans le monde avec la généralisation du mariage pour tous). 

    220px-Declineamempire_ver1.jpgJe n'avais encore jamais fait le lien, qui m'est apparu pourtant hier de façon aveuglante, entre Le déclin de l'Empire américain, qui date de 1986, et l’œuvre romanesque du plus original des romanciers actuels, Michel Houellebecq, dont Extension du domaine de la lutte est sorti en 1994, et Les particules élémentaires en 1998. 

    Peu de ressemblances apparentes entre les flamboyants universitaires québécois du film, qui manient la langue avec une virtuosité et une gourmandise également exemplaires et les personnages décrits par le romancier, souvent falots, parcimonieux, étriqués, coincés au delà du possible. Mais, dans l'un et l'autre cas, pesanteur, lourdeur de la sexualité ou, plutôt, à l'omniprésence de la sexualité obligatoire. 

    Au début du film, Dominique (Dominique Michel), interviewée par Diane (Louise Portal) dans le cadre gigantesque et glaçant d'une de ces galeries couvertes qui permettent, pendant l'hiver, d'affronter les éléments québécois donne la clef du titre du film : Le bonheur personnel s'amplifie, dans le champ littéraire, au fur et à mesure que diminue le rayonnement d'une nation. Le bonheur personnel ou plutôt, me semble-t-il, son exigence revendiquée, exclusive aspiration. C'est à peu près, considéré sous un autre angle d'attaque, ce qu'écrit Houellebecq : l'extension à toutes les sphères de la vie de la logique économique libérale. 

    e9794063215244be3c6bb3055672e1d28ad2a626.png_1200x630.pngC'était sûrement un sacré pari pour Denys Arcand de tourner un film presque entièrement animé par les dialogues, eux-mêmes intervenant principalement dans des lieux clos. Un minimum d'incursions, sous forme de brefs flashbacks dans les récits des participants : le récit de la soirée échangiste de Louise (Dorothée Berryman) et Rémy (Rémy Girard), la rencontre dans un salon de massage de Pierre (Pierre Curzi) et de Danielle (Geneviève Rioux). Et malgré un discours qui tourne continuellement sur les pratiques sexuelles, aucune image trouble si ce n'est, sans doute, lors de l'évocation de sa rage de drague homosexuelle par Claude (Yves Jacques) ; séquence et rage qui font d'ailleurs singulièrement songer aux Nuits fauves de Cyril Collard. 

    arti3.jpgMalgré de superbes cabrioles verbales et le brio formidable de tous les acteurs, Le déclin de l'Empire américain est tout, sauf un film drôle ; c'est même le constat d'un désastre, qui apparaît, très furtivement, très fugitivement, au coin d'une réplique qui mentionne l'éloignement de tous les couples avec leurs enfants, ou l'absence d'enfants... 

    Parce que vieillir est intolérable si l’on a perdu le désir de transmettre. Mais si l’on a pu donner un peu de souffle à la matière, le souffle qu’on a reçu et à qui, si possible on a pu ajouter quelque chose, où est le drame ? On n’est que fils et que père : le reste n’a pas beaucoup d’importance.   ■

    51KayWrCFrL._AC_UL320_SR216,320_.jpg

    DVD autour de 5 € .

    Retrouvez l'ensemble des chroniques hebdomadaires de Pierre Builly sur notre patrimoine cinématographique, publiées en principe le dimanche, dans notre catégorie Culture et Civilisation.
  • Une soirée exceptionnelle avec le prince Jean autour des PME....

    Mercredi 25 janvier 2012, à 19 h, au Golf de la Boulie, à Versailles, le prince Jean, à l’invitation du club des créateurs et entrepreneurs d’Ile-de-France Invest-y Angels, expliquera sa conception du “management capétien”.

     

    cercle vauban

    Nous avons, ici-même, récemment présenté l'heureuse initiative du Prince Jean de créer une Collection de textes de références, facilement accessibles au grand public, et exprimant clairement sa pensée et ses positions sur tous les thèmes majeurs de notre aujourd'hui :     

    Les PME la première brochure des Cercles Vauban.pdf

    cercle vauban.jpg

     Site officiel du Prince Jean : http://princejeandefrance.fr/

    A cette occasion, il présentera la première plaquette du Cercle Vauban consacrée aux petites et moyennes entreprises, “Les PME pour revitaliser la France”.

    Comme le soulignent les organisateurs de cette soirée, le prince se replace dans la lignée de ses ancêtres capétiens, bâtisseurs de la France. Son objectif est ambitieux et il l’avait affirmé bien avant que d’autres vantent, fort opportunément, le made in France. Il a décidé de participer activement à la promotion des petites et moyennes entreprises.

    « Les PME ne représentent pas, à mes yeux, une simple catégorie économique, déclare-t-il, c’est au cœur même de notre vie sociale qu’elles constituent une réalité extraordinairement présente et influente.””

    La conférence laissera une large part aux débats.

    Indications pratiques

    Cette rencontre se tiendra le 25 janvier, à 19 h, dans le cadre accueillant et prestigieux du Golf de la Boulie, route du Pont Colbert, 78000 Versailles (à 20 minutes de Paris)

    Le golf dispose d’un grand parking (gratuit).

    Participation : 40 euros (exceptionnellement, le coût n’est pas majoré pour les non-membres du club organisateur). Les conjoints sont les bienvenus.

    Pour les membres et les amis de l’association Gens de France, l’inscription peut se faire auprès de M. Jean de Saint-Rémy : j-s-r@wanadoo.fr .

  • Le livre-enquête de la Nef sur l'Islam...

    islam nef.jpg

    160 pages, 19 euros

    L’islam est-il un danger pour l’Europe ? Avec la présence de plus en plus importante des musulmans dans nos pays européens, et tout particulièrement depuis le choc des attentats terroristes du 11 septembre 2001, cette question est désormais sur toutes les lèvres. Pour y répondre, Christophe Geffroy et Annie Laurent ont interrogé des chrétiens connaissant bien l’islam et venant d’horizons différents. À chacun, les trois mêmes questions ont été posées : 1) L’islam est-il selon vous intrinsèquement mauvais et dangereux, est-il totalitaire ? 2) L’islam a-t-il remplacé le communisme comme danger majeur pour l’Europe ? 3) Peut-on cohabiter pacifiquement avec l’islam, peut-on et doit-on dialoguer avec lui ? Cette enquête a été menée auprès de : Bernard Antony, le P. Frédéric-Marc Balde, le P. Maurice Borrmans, le P. Henri Boulad, Rémi Brague, le P. Michel Gitton, le P. François Jourdan, le P. Mansour Labaky, Laurent Lagartempe, le P. Michel Lelong, René Marchand, Dominique et Marie-Thérèse Urvoy, l’abbé Guy Vandevelde.

    christophegeffroy.jpg
    Christophe Geffroy

                Voici ce qu'écrit Annie Laurent, en guise de conclusion:

                "....La seule manière de garantir une cohabitation harmonieuse en Europe est de traiter les musulmans en tant que personnes, titulaires des mêmes droits et tenues aux mêmes devoirs que les autres ressortissants. Cela passe par leur assimilation individuelle à la culture qui les accueille, ce qui implique bien sûr des renoncements de leur part. Mais la paix est à ce prix et elle est inséparable de la vérité, comme le rappelle fréquemment le pape Benoît XVI.

                Encore faut-il que les Européens se ressaisissent dans trois domaines cruciaux : 1°) qu'ils cessent de rougir de leur patrimoine religieux, culturel, historique et retrouvent leur liberté intellectuelle pour affronter avec courage et sans peur, celle-ci pouvant conduire à l'irrationalité ; 2°) qu'ils renoncent à anticiper un assujettissement qui ne leur est pas (encore) imposé car cette attitude que j'appelle "dhimmitude mentale" les conduit à des concessions dangereuses ; 3°) qu'ils oeuvrent à redonner à leurs sociétés décadentes le visage attrayant de l'Evangile, ce qui passe par leur conversion."

    annie laurent.jpg
    Annie Laurent
  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

    Magistro + gros.jpgDépassons les appareils et les discours dits de droite, dits de gauche ou d'ailleurs  ...  partageons les fondamentaux !

    MAGISTRO vous invite à lire : 

     

    Sophie de MENTHON   Chef d’entreprise, présidente d'ETHIC 
    Sexe
    Il faut voter OUI à la loi Macron
    Ivan RIOUFOL   Journaliste politique  Les chrétiens, ces oubliés de la république
    Denis TILLINAC   Ecrivain   L’imposture des valeurs "républicaines"
    Maxime TANDONNET   Haut fonctionnaire   Quand le 49-3 rappelle... la IVe République
    Arnaud TEYSSIER   Haut fonctionnaire, historien   De "la religion civile républicaine"
    Jean SALVAN   Officier, général de corps d'armée   Islam et attentats
    Eric ZEMMOUR   Journaliste politique   Ukraine : Hollande, Merkel et l'alliance russe
    Michel SEGAL   Mathématicien   Ukraine
    Alain CORVEZ   Conseiller en stratégie internationale   Avec les BRICS, pour un système gagnant-gagnant
    RAPPEL :
    Article de Rémi BRAGUEsur l'Islam - Pour une hygiène de la polémique, 13 juillet 2008 
                                                                                                    
    Transmettez, faites suivre ... 

  • Numéro d’été de Politique magazine : « Le pape François, intégralement politique »

     

    Découvrez le numéro de juillet-août !

    Dossier : Laudato si', intégralement politique

    A quelques mois de la conférence sur le climat qui se tiendra à Paris fin 2015, le pape a donc publié son encyclique tant attendue sur l'écologie. Laudato si' fait la part belle à l'écologie humaine qui prend en compte la nature dans son intégralité : l'homme et son environnement. Une vision anthropologique en totale opposition avec celle promue par nos sociétés occidentales où l'homme se prend pour son propre dieu. Politique magazine explore et interroge cette notion « d'écologie intégrale » à la lumière de la crise environnementale, morale, sociale et finalement politique qui caractérise ce que le philosophe Jean-François Mattéi a appelé « l'immonde moderne »..

    Plus de 20 pages de dossier !

    « C’est de toute référence transcendante que l’homme moderne souhaite se détacher…»,Rémi Brague, philosophe

    « Les événements du XXe siècle et les prémices du XXIe siècle amènent à reconsidérer les notions même de progrès, de science et d’intelligence », Gérard Leclerc, essayiste et éditorialiste

    « Au fond, l’idéologie progressiste du métissage, qui détruit les cultures du monde, est anti-écologique »,
    Gaultier Bès, initiateur du mouvement des Veilleurs

    « La technologie ne connaît que l’individualisme le plus sauvage que le pape dénonce comme le mal absolu »,
    Hilaire de crémiers, directeur de Politique magazine

    « Au-delà du climat, de l’environnement, la question de fond est bien en effet une question d’ordre éthique »,
    Pierre Chalvidan, professeur honoraire de droit public

    « Placé au sommet de la Création, l’homme n’en est pas moins une créature », François Reloujac, analyste

    « Contre le nihilisme contemporain, ce que la pape nous enseigne est une écologie proprement politique », Christian Tarente, éditorialiste 

    Et aussi dans ce numéro… 54 pages d’actualité, d’analyse et de culture !  

    pape pm.jpg

    Commander ce numéro

    ou s’abonner à Politique magazine