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Au cinéma, la chronique de Guilhem de Tarlé : Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary.

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Art et Essai : Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary, un dessin animé français de Rémi Chayé, avec Alexandra Lamy.

guilhem de tarlé.jpgComme un garçon je porte un blouson
Un médaillon, un gros ceinturon, comme un garçon
Comme un garçon moi je suis têtue
Et bien souvent moi je distribue
Des corrections faut faire attention
Comme un garçon

(Sylvie Vartan)

A part Tintin en Amérique, je ne me suis jamais intéressé à la conquête de l’Ouest. Je n’ai non plus, contrairement à mon épouse, jamais lu de BD de cowboys et d’indiens, et c’est vers la trentaine que j’ai ouvert mon premier Lucky Luke. Inutile, donc, de dire que Calamity Jane n’était pour moi qu’un nom jusqu’à ce que j’apprenne dans le livre d’Alain Sanders, L’Amérique que j’aime,  l’existence réelle de Martha Jane Canary (1er mai 1852-1903), qui semble d’ailleurs n’avoir rien fait d’autre que d’être un garçon manqué qui « levait le coude plus haut qu’à son tour, se battait comme un homme, s’habillait comme eux, jurait comme un démon ».

Dans un dessin animé, amusant, et véritablement pour enfants, Rémi Chayé invente l’éclosion de cette petite fille au cours d’une expédition de pionniers dans l’Amérique profonde.

Contrairement à Laurent Dandrieu (Perles de culture du 14 octobre, sur TV Libertés), je n’y ai pas ressenti de discours féministe, en revanche je m’élève contre l’écriture inclusive (les « auteur.rice.s » et « spectateur.rice.s ») utilisée dans le document à destination du jeune public, « collection Ma p’tite cinémathèque », réalisé par l’Association Française des cinémas Art et Essai. J’ai écrit à l’AFCAE pour attirer son attention sur la déclaration de l’Académie Française, adoptée à l’unanimité de ses membres, il y a déjà trois ans, le 26 octobre 2017, selon laquelle « devant cette aberration « inclusive », la langue française se trouve désormais en péril mortel ».
Un tel « rappel à l’ordre » devrait d’ailleurs être fait par le gouvernement aux municipalités écolo-pastèques (vertes à l’extérieur, rouges à l’intérieur), comme celle de Lyon, qui imposent ce charabia sur les documents administratifs.

 

 PS : vous pouvez retrouver ce « commentaire » et 500 autres sur mon blog Je ciné mate.

Pour mémoire :  un tableau récapitulatif donnant, dans le désordre, un « top ten » des films vus au cinéma depuis le 1er janvier

Titre

Réalisateur

appréciation

genre

nationalité

Date de sortie

Les Apparences

Marc Fitoussi

Un bon film

Thriller

Franco-belge

Septembre 2020

Dark Waters

Todd Haynes

Je recommande

Biopic, drame

américain

Février 2020

Le cas Richard Jewell

Clint Eastwood

Je recommande

drame

américain

Février 2020

La fille au bracelet

Stéphane Demoustier

Je recommande

Drame, justice

Français

Février 2020

Voir le jour

Marion Laine

Un bon film

Comédie-dramatique

Français

Août 2020

Les choses qu’on dit,
les choses qu’on fait

Emmanuel Mouret

Un très bon film

Comédie dramatique,
romance

Français

Septembre 2020

The Perfect Candidate

Haifaa Al Mansour

Un bon film

Docufiction

Saoudien

Août 2020

Les Misérables

Ladj Ly

Je recommande

Drame

français

Novembre 2019

Petit pays

Éric Barbier

Un très bon film

Drame

Franco-belge

Août 2020

Antigone

Sophie Deraspe

Je recommande

Drame

canadien

septembre 2020

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