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Rechercher : Rémi Hugues. histoire & action française. Rétrospective : 2018 année Maurras

  • L’Afrique souffre surtout d’une décolonisation précipitée. (2), par Christian Vanneste.

    De 1945 à la chute de mur de Berlin, deux empires coloniaux ont survécu : les Etats-Unis, bâtis sur la conquête de territoires dont les habitants ont été éliminés ou marginalisés, sont la chauve-souris de la décolonisation. Côté rats, c’est une colonie de peuplement où les colons ont le pouvoir et se sont émancipés de la métropole, mais en maintenant longtemps l’esclavage et la soumission des non-blancs ; côté oiseau, c’est la colonie qui a arraché son indépendance et indique aux autres la voie de la liberté.

    christian vanneste.jpgLa seconde face permettra d’assumer l’esprit colonisateur lié à la première mais de manière douce : peu de possessions directes, avec des îles, des bases, mais une influence économique, politique et quand il le faut militaire sur une partie grandissante du monde, à commencer par les Etats issus du démembrement de l’Empire espagnol. L’URSS de 1945 s’étend de la Pologne à la Corée, comprenant l’immensité russe, et les conquêtes tsaristes d’Europe, du Caucase et d’Asie centrale. De plus elle vassalise l’Europe orientale et à la fin des années 1970 étendra son influence sur des pays d’Afrique, les colonies portugaises “émancipées”, l’Ethiopie, la Somalie, d’Amérique avec Cuba, et d’Asie avec l’Afghanistan. La puissance soviétique n’est pas douce, mais idéologique et militaire. L’idéologie périclitera, l’Empire éclatera. Pendant un temps, il ne subsistera qu’un empire, celui de Washington, qui exerce son pouvoir le plus souvent indirect sur la plus grande partie du monde avec la triple capacité d’intervenir militairement, de manier le bâton et la carotte économiques et enfin de posséder une monnaie dominante, celle des Etats-Unis qui est aussi le problème du monde.

    “Si les Ricains n’étaient pas là”, chantait Sardou, et il avait raison. A deux reprises ils sont intervenus, en 1917 pour combler la défaillance russe provoquée par la révolution bolchévique et aider la France à remporter la victoire, puis de 1942 à 1945, ils ont permis la libération de notre pays. Pendant près de 45 ans, ils ont été le rempart du monde libre face au totalitarisme communiste, mais leurs deux interventions ont été bien tardives et très légitimement visaient tout autant les intérêts américains que le secours à l’Europe démocratique. L’idéologie marxiste de l’URSS était évidente et brutale puisqu’elle légitimait la violence par la fin de l’Histoire qui sacralisait l’expansion soviétique. Celle des Etats-Unis était plus suave puisqu’elle reposait sur la liberté, celle du marché et celle du droit correspondant à la protection de l’autonomie individuelle : libéralisme contre totalitarisme, plus facile à vendre malgré les esprits grognons dénonçant les inégalités, la persuasion clandestine, et un conditionnement finalement plus matérialiste et plus efficace parce que moins visible. Dans les deux cas, il s’agissait néanmoins de produire un homme nouveau. C’est l’idéologie américaine qui y est parvenue comme en témoigne aujourd’hui l’opposition entre la Russie conservatrice qui entretient ses racines et l’Amérique de plus en plus nihiliste mélangeant le paroxysme du consumérisme individualiste et hédoniste avec une conception de la liberté  comme libération des minorités dans une inversion normative systématique. Or, les envies capricieuses d’ailleurs déterminées par les médias pas plus que la soumission de la majorité à des minorités activistes ne constituent la véritable liberté. Celle-ci exige, d’abord, des sujets rationnels capables d’autonomie dans leurs choix et, ensuite, des nations qui les rassemblent, capables, elles-aussi, de procéder à des choix collectifs pour maîtriser leur destin et poursuivre la recherche du bien commun.

    Il faut donc aujourd’hui nous libérer de l’Empire américain qui joue un rôle déterminant dans notre décadence et accroît notre dépendance à travers les grandes entreprises qui monopolisent les nouvelles technologies, les GAFAM. La gratitude elle-même doit être mesurée. Les Etats-Unis ont pratiqué une politique ambivalente. Ils ont brandi d’un côté une idéologie apparemment fondée sur le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Celle-ci a créé le déséquilibre européen au lendemain de la première guerre mondiale, cause essentielle de la seconde, et justifié la fin des Empires coloniaux, après 1945. L’absence d’intervention pour soutenir les Français à Dien Bien Phu en 1954 puis le torpillage de l’opération de Suez en 1956 en témoignent. Mais, d’un autre côté, ils ont, de manière ouverte ou plus dissimulée, multiplié les interventions favorables à leurs intérêts sans tenir le moindre compte de l’avis des populations. Leur action au Moyen-Orient à l’encontre de l’Irak puis de la Syrie, leur pression sur la Russie en Europe de l’Est ont le mérite de laisser apparaître les intérêts derrière les discours. Qu’est-ce qui autorise les Américains à interdire aux Syriens d’accéder à leur pétrole au-delà de l’Euphrate ? Qu’est-ce qui les autorise à s’opposer au gazoduc entre la Russie et l’Allemagne ? Dans le monde actuel, plus multilatéral avec l’émergence ou la renaissance des BRIC ( Brésil, Russie, Inde, Chine) auxquels il faut ajouter l’Afrique du Sud, les pays européens doivent non pas retrouver leur puissance d’antan, mais à nouveau jouer leur propre jeu sans qu’il soit d’ailleurs nécessaire d’une institution bureaucratique pour cela. (à suivre)

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • La priorité en politique est d’identifier l’ennemi !, par Christian Vanneste.

    Julien Freund affirmait : “pas de politique sans ennemi”. Un ennemi n’est pas un concurrent, qui accepterait l’alternance au pouvoir d’un même Etat, avec des différences quant aux modalités de la gouvernance, mais dans le but identique de maintenir cet Etat et même d’en amplifier si possible la puissance. Non, l’ennemi, extérieur ou intérieur veut vous détruire et régner comme seul maître. 

    christian vanneste.jpgLe conflit majeur de notre époque en Occident est celui du progressisme et du conservatisme. Il ne s’agit pas d’une opposition entre deux conceptions politiques qui puissent se succéder au pouvoir, comme les Libéraux et les Conservateurs au Royaume-Uni pendant le XIXe siècle. Il s’agit d’une lutte à mort en ce que le progressisme consiste à détruire ce que justement les conservateurs veulent conserver. Mais c’est un conflit qui transcende les Etats-nations, et d’une certaine manière reprend ce que les marxistes appelaient la lutte des classes. Simplement, au lieu d’opposer un prolétariat conquérant à une bourgeoisie décadente, elle oppose une oligarchie mondiale triomphante aux peuples humiliés. Warren Buffett, pendant un temps l’homme le plus riche du monde, disait sur CNN en 2005 : « Il y a une guerre des classes, c’est un fait. Mais c’est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre et qui est en train de la gagner. »

    Il y a une oligarchie mondialiste qui est constituée de puissances financières qui contrôlent la majorité des médias, et une partie essentielle des réseaux sociaux. Elle règne sur un certain nombre d’instances internationales et diffuse son pouvoir dans les Etats occidentaux par le biais de représentants locaux. Son objectif est clair : diluer les volontés politiques nationales afin de substituer à la démocratie une technocratie des “sachants”. Le gouvernement mondial, dont “l’Etat profond” américain et l’Europe “bruxelloise” sont les étapes, est l’objectif final. Son terrain de prédilection est la lutte contre des ennemis certes non-humains mais qui oblige “moralement” à contrôler davantage les hommes : le réchauffement climatique, malheureusement un peu abstrait ou le virus beaucoup plus convainquant parce qu’il parle à chaque individu de sa propre mort. Mais il faut aussi et surtout en finir avec les nations, c’est-à-dire les peuples conscients de leur identité historique, parce qu’ils sont capables d’exprimer leur volonté, comme le montrent les votes hostiles des nations européennes à l’encontre de leur fusion dans une Europe fédérale. Pour cela, trois processus sont en oeuvre : d’abord, l’immigration de remplacement qui prive les peuples de leur unité et de la transmission de leur identité ; ensuite, le matraquage de la “cancel culture”, c’est-à-dire de la dénonciation et du renversement de la culture occidentale, grâce à une culpabilisation de l’histoire, des héros, et des oeuvres qui en font la richesse ; enfin, l’atomisation des sociétés en une poussière d’individus consommateurs et hédonistes, après la destruction des familles fondées sur la nature et l’évidence des sexes. La violence et l’intolérance des attaques contre le populisme, c’est-à-dire contre la réaction légitime et démocratique des peuples désirant persévérer dans leur être, contre le conservatisme sociétal lorsqu’il s’oppose à l’avortement ou au “mariage unisexe”, témoignent du caractère acharné, littéralement “terroriste” et en somme totalitaire de cette offensive : il s’agit non de vaincre momentanément l’adversaire, mais d’empêcher toute alternance, d’interdire tout retour, de bâillonner sa pensée par le biais de lois liberticides, d’inciter les médias à lui refuser la parole, bref il s’agit de l’anéantir.

    C’est ce que vivent Trump et ses partisans aujourd’hui, c’est ce qui tente de s’installer en Europe avec la mise à l’écart de Salvini en Italie, avec la mise à l’index de la Hongrie ou de la Pologne, avec la mise au pas des Français par la macronie qui profite du Covid pour museler l’opposition, effacer tout autre débat, décourager les manifestations et même gommer les élections, ces fâcheuses récréations démocratiques. Les Français, contents ou pas de l’action d’un gouvernement qui a multiplié les erreurs, ne pensent plus qu’à ça, et c’est ce qui compte, car face au risque, tout le monde se tourne vers l’Etat protecteur, bon ou mauvais, plus que vers l’opposition verbeuse.  Or, lorsqu’on scrute la caste qui occupe le pouvoir dans notre pays, on voit bien qu’elle est la représentante locale de l’oligarchie mondialiste. Elle a vampirisé la quasi totalité des médias, dans une alliance improbable mais néanmoins réalisée entre la gauche caviar de Libération et de l’OBS, le libéralisme aveugle des journaux économiques, et le manichéisme de la bien-pensance pour laquelle la droite est le mal, du Monde jusqu’au service dit public de l’information. Le trait commun de cette idéologie est le refus des limites. Certains voient dans le transhumanisme son horizon. Son présent se confond avec la fin des frontières, et des discriminations, au nom d’une liberté et d’une égalité que démentent sans cesse davantage le pouvoir et la hiérarchie de l’argent. Mais son passé remonte parfois à la surface comme autant de bulles malodorantes, celles de la pédophilie et des addictions qui marquent tant de ces personnalités issues du “Tout est permis” des années 1970. Que ces gens, si peu exemplaires, encombrent les couloirs du pouvoir et les antichambres des Assemblées, saturent les plateaux de télévision, conseillent l’exécutif quand ils n’y participent pas, est bien plus inquiétant pour notre pays qu’un virus, dont il ne faut pas nier la gravité, mais qui passera.

    Source : https://www.christianvanneste.fr/

  • RWANDA : Rapport DUCLERT. Com­mu­ni­qué du géné­ral de Corps d’ar­mée Jean Claude Lafourcade.

    Le GAL Jean-Claude Lafourcade, commandant l'opération Turquoise, au Rwanda, en 1994. 

    Nous publions ici le com­mu­ni­qué du géné­ral Lafour­cade après la paru­tion du rap­port DUCLERT. Si des ombres res­tent encore au tableau du fait d’éléments man­quants, notam­ment par l’impossibilité actuelle d’accéder aux archives du Rwan­da, il res­sort que notre armée tel­le­ment atta­quée ces trente der­nières années, voit toutes les accu­sa­tions por­tées contre elle, levées une à une et son hon­neur demeu­rer intact, pour qui sau­ra lire atten­ti­ve­ment ce docu­ment. (NDLR)

    Com­mu­ni­qué du géné­ral de Corps d’ar­mée Jean Claude Lafour­cade, ancien com­man­dant de l’o­pé­ra­tion Tur­quoise, à pro­pos du rap­port Duclert rela­tif à la poli­tique et à l’en­ga­ge­ment mili­taire de la France au Rwan­da de 1990 à 1994.

    Lille le 29 mars 2021

    Le Pro­fes­seur Vincent Duclert, Pré­sident de la com­mis­sion d’historiens mise en place par le Pré­sident de la Répu­blique vient de publier son rap­port sur la poli­tique et l’engagement mili­taire de la France au Rwan­da de 1990 à 1994.

    Ce rap­port rejette toute com­pli­ci­té de géno­cide. Il montre clai­re­ment que les mili­taires déployés au Rwan­da ont rem­pli leur dif­fi­cile mis­sion dans le cadre des ordres de la Répu­blique et dans le res­pect de l’éthique opé­ra­tion­nelle et humanitaire.

    Ce rap­port est incon­tes­table pour tout ce qui concerne l’engagement des sol­dats sur le ter­rain car réa­li­sé par des cher­cheurs et des his­to­riens qui se sont essen­tiel­le­ment appuyés sur les archives poli­tiques, diplo­ma­tiques et opé­ra­tion­nelles. J’ose espé­rer que les obser­va­teurs et les cri­tiques pren­dront connais­sance dans le détail du conte­nu des actions menées par les mili­taires au Rwan­da. Ce rap­port montre sans ambi­guï­té la com­pé­tence pro­fes­sion­nelle et les qua­li­tés humaines et morales de nos sol­dats confron­tés à une situa­tion dra­ma­tique et extrê­me­ment complexe.

    Depuis plus de vingt ans ces sol­dats et leurs chefs, notam­ment ceux de l’opération Tur­quoise, ont été l’objet d’accusations infa­mantes et dif­fa­ma­toires allant jusqu’à la com­pli­ci­té de géno­cide et de crimes contre l’humanité.  Repo­sant sur des moti­va­tions idéo­lo­giques par­ti­sanes, ces accu­sa­tions ont été com­plai­sam­ment relayées par nombres d’organes d’information fai­sant de ces évè­ne­ments une lec­ture à sens unique et dés­équi­li­brée en offrant peu la parole aux acteurs de ter­rain direc­te­ment concernés.

    Je n’ai pas à com­men­ter l’aspect poli­tique du rap­port mais il fait le constat, que j’ai si sou­vent expri­mé non sans fier­té, que seule la France a eu le cou­rage d’intervenir pour arrê­ter le géno­cide après avoir essayé de réta­blir la paix entre les bel­li­gé­rants avec les accords d’Arusha.

    Ce rap­port, enfin, donne acte pour l’Histoire de la loyau­té et la géné­ro­si­té avec les­quelles les sol­dats que j’ai eu l’honneur de com­man­der ont rem­pli leur mis­sion au Rwanda.

    Général Jean Claude LAFOURCADE
    Commandant de l’opération Turquoise
    (Source : AFP)

    Rediffusé sur le site de l’ASAF : www.asafrance.fr

    Source : https://www.actionfrancaise.net/

  • Éphéméride du 28 octobre

    1362 : L'Abbé de Saint Victor, à Marseille (ci dessus), devient le Pape Urbain V 

     

     

     

     

     

    878 : Le Pape Jean VIII consacre la première église carolingienne de Vézelay   

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    La crypte carolingienne

    http://monumentshistoriques.free.fr/abbayes/vezelay/vezelay.html 

     

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    1362 : Guillaume de Grimoard, abbé de Saint Victor de Marseille, devient Pape, sous le nom d'Urbain V

     

    Le retour de la papauté à Rome, impossible de son vivant, sera la grande affaire du pontificat du Pape de Marseille.

    Il sera enterré (voir l'Éphéméride du 19 décembre) dans sa basilique de Saint Victor, dont le martyre remonte à 303 (voir l'Éphéméride du 21 juillet).

    Ses reliques furent si bien cachées, pendant la Révolution, pour échapper aux profanateurs, qu'on ne les a jamais retrouvées depuis...

    URBAIN V CATHEDRALE DE MENDE.jpg
     Statue d'Urbain V, devant la cathédrale de Mende

     

    http://nominis.cef.fr/contenus/saint/284/Bienheureux-Urbain-V.html

     

    http://www.saintvictor.net/

     

     

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    1533 : Mariage Royal et Papal à Marseille

     

    Le Pape Clément VII célèbre, dans la cathédrale romane de La Major, le mariage de sa nièce, Catherine de Médicis, avec le fils du roi de France (François premier), le futur Henri II :

    http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/caran_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=03909

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    Fresque de Vasari, Florence, Palais Vecchio, Musei dei Ragazzi

    Aujourd'hui, mutilée et à moitié enterrée, la Major romane et antique existe encore, mais dans quel état !

    Il est bien regrettable que les architectes de Napoléon III, suivant les plans de Vaudoyer, aient construit la nouvelle cathédrale de la Major en partie sur l'ancienne, ce qui amena la stupide et criminelle destruction des deux tiers d'un édifice millénaire, dont certaines parties remontaient même au Temple de Diane, comme l'attestent deux colonnes encore en place, dans l'abside : telle quelle, cependant, et bien que mutilée, amputée, la Vieille Major, une fois qu'on y est entré, reste malgré tout une merveille : la bêtise humaine est bien la chose qui donne une idée de l'infini...

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    http://multimedia.inrap.fr/atlas/marseille/sites/2850/Cathedrale-de-la-Vieille-Major#.WBGZUiSVf5g

     

    Notre Éphéméride du 12 mars évoque Francesco Laurana, l'un des nombreux artistes italiens venus en France à partir de la Renaissance : Laurana, qui mourut à Marseille, réalisa, dans cette cathédrale de La Major, un splendide "autel de Saint Lazare", qui existe encore, et qui est la première manifestation, en France, de l'art nouveau, venu d'Italie :

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    1628 : Fin du siège de La Rochelle

     

    La ville capitule : Louis XIII et Richelieu ont détruit l'État dans l'État.

    De Jacques Bainville, Histoire de France, chapitre XI, Louis XIII et Richelieu : la lutte nationale contre la maison d'Autriche : 

    "...La position de la France en Europe n'en était pas moins difficile. Richelieu, inquiet de ce qui se passait à l'intérieur, s'était hâté de conclure la paix avec l'Espagne; alors les Anglais se retournèrent contre nous. Il est vrai que Richelieu, reprenant les projets d'Henri IV, avait conçu l'idée de rendre une marine à la France : depuis bientôt cent ans nous n'en avions plus et il nous en fallait une pour achever le grand dessein contre l'Espagne auquel Richelieu ne renonçait pas. Il en fallait une aussi pour que la France tînt sa place à côté des puissances maritimes, l'Angleterre, la Hollande, qui grandissaient et commençaient à se disputer les colonies. Il en fallait une enfin pour venir à bout des protestants qui, du port de La Rochelle, mettaient en échec l'État désarmé sur l'Océan.

    Tout cela distrayait la France, qui ne pouvait être partout, de l'affaire essentielle, celle d'Allemagne. Jamais nous ne fûmes autant partagés entre la terre et la mer. Mais d'abord il fallait en finir au-dedans avec la rébellion calviniste, avec "ces enragés", comme les appelait Malherbe. Les Anglais, descendus dans l'île de Ré pour leur porter secours, en furent heureusement chassés. On dut encore réduire La Rochelle par un long siège, qui est resté fameux et où Richelieu montra sa ténacité. Du succès de cette entreprise, tout le reste dépendait. Lorsque La Rochelle eut capitulé, après un nouvel échec des Anglais, ce fut un jeu de prendre les dernières places rebelles du Midi. L'année 1629 marqua la défaite finale du protestantisme comme parti politique et comme État dans l'État..."

    RichelieuRochelle.jpg

            

     

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    1696 : Naissance de Maurice de Saxe

     

    Maréchal général des Camps et armées, c'est lui qui commandait les troupes lors de la bataille de Fontenoy : ce jour-là, alors que la bataille semblait perdue, le roi Louis XV, chargea en personne à la tête de toute la Maison du Roi, changeant le cours de la bataille et transformant en éclatante victoire ce qui s'annonçait comme une grande défaite (voir l'Éphéméride du 11 mai).

    Cet Allemand, grand serviteur de la France, est l'un des plus beaux symboles de cette francisation de l'Europe - aux XVIIème et XVIIIème siècle - dont a parlé Jacques Bainville, montrant combien Louis XIV, puis Louis XV et Louis XVI ont mené une authentique politique de civilisation qui avait rendu la France aimable à tous, avant que la belliqueuse et sanguinaire Révolution ne mette fin à cette admiration sans borne de l'Europe pour tout ce qui venait de France...

    MAURICE DE SAXE.jpg

     http://rha.revues.org/index6745.html 

     

    (Voir l'Éphéméride du 30 novembre, jour de la mort du Maréchal...)

     

    Dans notre Album Drapeaux des Régiments du Royaume de France, voir la photo "La Maison du Roi"... 

     

     

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    1714 : Arrivée de l'ambassade de Perse à Marseille

     

    La réception de cette Ambassade par le Roi, quatre mois plus tard, dans la Galerie des Glaces de Versailles, sera comme le chant du cygne de Louis XIV (ci dessous le tableau d'Antoine Coypel).

    Mehmet Rıza Beğ était l'intendant du gouverneur d'Erevan. Il  fut choisi par le Chah de Perse Hussein 1er en 1714 pour le représenter auprès du roi de France et pour signer avec lui, en son nom, un Traité de commerce et d'amitié entre la France et la Perse.

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     Louis XIV reçoit dans la Galerie des Glaces de Versailles Mehemet Raza-Bey, ambassadeur extraordinaire du Shah de Perse Tahmasp II, le 19 février 1715; attribué à Antoine Coypel 

     

     

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    1924 : Début de la Croisière Noire

     

    8 autochenilles Citroën type B 2 entament leur périple de 24.000 kilomètres en terre africaine, entre Colomb Béchar et Tananarive.

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  • Trump et Macron, le dîner de la tour Eiffel

     

    En deux mots.jpgLe Jules Verne, en plus d'avoir pris pour nom celui d'un auteur qui a enchanté notre jeunesse, et même un peu au-delà ... de voyages merveilleux et de curiosités scientifiques, est un restaurant de grande qualité, relié en un sens à l'auteur dont nous venons de parler puisqu'il siège au deuxième étage de la tour Eiffel, « grande fille de fer » dit Brasillach, emblématique de l'ère technique et industrielle, chère à Verne. Le président des Etats-Unis d'Amérique et le président de la République française doivent y dîner ce jeudi 13 juillet, veille du 14.  

    Donald Trump, lui-même constructeur, propriétaire et résident d'une tour qui porte son nom, non loin de l'Hudson, Seine du Nouveau Monde, Emmanuel Macron, leurs épouses et leurs suites, emprunteront donc l'ascenseur panoramique qui grimpe dans l'entrelacs des poutrelles de fer jusqu'au premier étage de la Tour, ils prendront place autour de la table richement dressée qui leur aura été réservée tout près des baies qui ouvrent sur Paris et là ils pourront contempler l'un des plus beaux paysages du monde. L'esthétique et la politique y sont étroitement mêlées car la beauté de Paris tient pour beaucoup à cette impression d'ordre, de majesté, de goût supérieur et même de force qui lui ont été donnés par la puissance politique séculaire de la monarchie. 

    On ne sait si Donald Trump en aura une quelconque perception. Il faut espérer que son interlocuteur et vis à vis en aura pour deux. 

    Alors, après les propos futiles qu'il est d'usage et sans-doute nécessaire d'échanger en pareil cas, peut-être parleront-ils des affaires du monde. C’est-à-dire, malgré ce qu’en a pu dire Francis Fukuyama, de Guerre et de Paix. Et les sujets ne manqueront pas. Emmanuel Macron l’a rappelé dans son discours de Versailles : l’Histoire est tragique et ne finit pas.   

    Puis, comme nous sommes en démocratie, ils repenseront à leur cote de popularité, peut-être s’en parleront-ils, et ce n'est pas ce qui les aidera à résoudre les problèmes du monde. 

    On voit que, du moins lorsqu'on est Français, Histoire, littérature et politique ne sont jamais bien loin les unes des autres. 

  • La Semaine de MAGISTRO, une tribune d'information civique et politique

     

    MAGISTRO : Adossée à des fondamentaux politiques avérés, Magistro, une tribune critique de bon sens, raisonnée et libre, d'information civique et politique.         

    A tout un chacun

    Michel MAFFESOLI  Professeur de sociologie à la Sorbonne  Du fanatisme athée au fanatisme dévot

    Du côté des 'élites' 

    "L'ambition dont on n'a pas les talents est un crime" Chateaubriand (Lettre à Madame Récamier)

    Vincent DESPORTES Officier général (2S), ancien commandant de l'Ecole de guerre  Spécificité militaire et droit d’expression : un lien consubstantiel

    Malika SOREL-SUTTER  Ancien membre du collège du Haut Conseil à l'Intégration  "Il faut refonder l'Observatoire de la laïcité"

    Ivan RIOUFOL  Journaliste politique  Pourquoi les idéologues sont des fardeaux

    En France

    Vincent DESPORTES  Officier général (2S), ancien commandant de l'Ecole de guerre  "Les intérêts politiciens désorganisent l'armée française"

    Gérard-François DUMONT  Géographe, Professeur d'université à la Sorbonne  La puissance de la France corrélée avec son histoire démographique

    Françoise THIBAUT  Essayiste, historienne, professeur des universités  Espace social et droit de l'Etat - "Qu'est-ce qui ferait du bien aux Français ?" 

    Avec l'Europe

    Eric ZEMMOUR  Journaliste politique  En Europe,   les nations   ne ve  ulent pas mourir 

    De par le monde

    Mezri HADDAD  Philosophe, ancien ambassadeur  "Le printemps tunisien a détruit plus qu’il n’a construit"

    Devant l'histoire

    Paul RIGNAC  Essayiste, écrivain  Made in Algéria

    Transmettez, faites suivre, partagez ...

      

  • Baguette & Musette - TDNP#7 - La Bourgogne.

    3.jpgEn contact avec le groupe Baguette et Musette, voici les liens de leur page FB et de leur chaîne YouTube :

    https://www.facebook.com/Baguette-Musette-100306598290197/

    https://www.youtube.com/channel/UCD0D7CMu4FE1VmSgO3IHuwQ/videos

     

    Voici la 7ème vidéo d'un groupe "avec une ligne patriote et royaliste" qui se fixe pour but "l'enracinement local sur les régions et identités françaises".

    Ce groupe nous signale ses intentions : "Nous essayons de faire un condensé des cultures locales en parlant de plusieurs domaines comme l'architecture, la danse, la gastronomie, la langue, le chant, l'histoire, les paysages et les savoir-faire".

    Cette 7ème vidéo traite de la Bourgogne.

    Les suivantes traiteront d'autres Provinces et terroirs.

    Description de la géographie bourguignonne 00:36
     
    Histoire de la Bourgogne 01:50
     
    Protéger la Bourgogne 06:18
     
    L'architecture bourguignonne 07:10
     
    Le dialecte bourguignon 11:17
     
    La gastronomie de bourgogne 12:09
     
    Le folklore bourguignon 15:36
     
    Pause musicale 18:40
     
    La Paulée : Danse évoquant les vignobles.
     
    La Branle Rat : Danse médiévale où l'on tape du pied.
     
    La Biaude : Blouse bleue portée par les hommes dans certaines régions du centre.
     
    La Layotte : Coiffe des femmes bourguignonne pour travailler à la vigne.
     
    Illustration de la miniature :
     
    Alfred Sisley -The Bourgogne Lock at Moret, Spring (1882) - huile sur toile.
     
    Extrait du début :
     
    La Foire gastronomique de Dijon en 1951 (INA)
     
     
    Musique de fond :
     
    Malicorne - Bransles de Bourgogne (officiel)
     
     
    Pause musicale :
     
    Easyrider - Le Ban Bourguignon
     
  • Soyons Royaux !

     

    Par Guy Adain

    Une sympathique exhortation à être royaux quand plus grand chose ne l'est.  A l'être en nous reportant à toutes nos origines, à toute notre histoire française. Se « royalicaliser » peut sembler un terme baroque. Après tout, se radicaliser, par l'étymologie, renvoie aux racines. Soyons royaux !    LFAR

     

    3759264560.jpgIl fallait bien trouver un ennemi aux « radicalisés ».

    Bien sûr, il y avait leurs victimes, mais pas d’adversaires ; pas d’ennemis combattants, juste des innocents que l’on égorge sans vergogne ! D’un côté des terroristes et de l’autre des terrorisés ! Nous avions connu cela il n’y a pas si longtemps et nous avions appris à…Résister !

    La France peut être un pays de…Résistance, quand sa survie est en jeu !  Et, ce ne sont pas quelques « amateurs frénétiques de barbe à papa » qui vont nous frapper d’épouvante ! Les Gens de France peuvent devenir des « Gens d’armes »…Intrépides, « Sans peur et sans reproche ». Héroïques au besoin !

    La Douce France peut être aussi « Furia Francese ! » Que les « Radicalisés » ne vous effraient plus !  Nous avons nous aussi des capacités et une force intérieure inaltérable en mesure de faire face. Toute notre histoire est pleine de nos Résistances passéesde Sainte Geneviève, qui brava Attila à Jeanne d’Arc en passant par Bayard, Turenne, et bien sûr, nos héros de la « Résistance » jusqu’à notre dernier gendarme, capable d’échanger sa propre vie pour sauver un otage. Hommage au Colonel Beltrame !

    Dans notre petit cercle vertueux de royalistes convaincus : « Royalicalisons-nous ! » Nous avons tous les atouts en main, ne craignons pas le petit nombre, il est souvent gage de succès !  Le BSP (Bon Sens Populaire) ne se trompe pas : en France, le meilleur, le plus beau, le grandiose, le nec plus ultra de tout être et toutes choses est qualifié de…Royal ! Alors : Soyons Royaux !  

    La Couronne

  • L'aventure France en feuilleton : Aujourd'hui (167), Depuis 1955, des Régions...

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    Ou : quand la République idéologique  se désavoue elle-même, et donne tort à la Révolution, mais dans un curieux mélange de retour aux Provinces et d'aberrations technocratiques !...

    On le sait : c'est en application du funeste principe "Du passé faisons table rase" que la Révolution a sciemment détruit les Provinces, transformées en départements, pour "casser" les héritages reçus de l'Histoire. 


    Les révolutionnaire se croyaient seuls au monde, et pensaient créer un modèle que le monde entier allait nous envier; et qu'au besoin on exporterait par la force...


    Ils n'imaginaient pas les guerres économiques des siècles suivants - les nôtres... - ni les compétitions féroces qui allaient exister entre nous et d'autres pays, essentiellement comme l'Allemagne, qui n'existait pas, alors. 


    C'est la folie révolutionnaire, et les utopies anti françaises qu'elle a répandues d'une façon insensée, qui ont abouti à la création de cette Allemagne qui nous a fait tant de mal par la suite... 

    Là aussi, la Révolution tournait le dos à la sage politique de nos Rois...

    Aujourd'hui, alors que l'on voit bien que nos Départements n'ont pas la taille critique pour lutter avec les puissantes Régions d'Europe (les Länder allemands, par exemple) la république idéologique a bien été obligée de recréer ces grands ensembles qu'étaient les Provinces, qu'elle avait sottement supprimés - alors que cela ne s'imposait évidemment pas... - uniquement au nom de l'idéologie. 


    Mais, toujours parce qu'elle est idéologique, la république n'entend pas recréer les antiques solidarités et réalités naturelles des Provinces, fondés sur l'Histoire. Elle accouche de constructions intellectuelles et technocratiques, combinant curieusement reconnaissance des héritages historiques, parfois (Alsace, Bourgogne, Auvergne, Franche Comté, Limousin, Picardie, Île-de-France...) là où elle ne peut vraiment pas faire autrement; et mépris tournant à l'absurde de ces mêmes héritages (Normandie coupée en deux, Bretagne amputée de Nantes, la ville de ses Ducs...)


    Sans oublier quelques perles de l'absurdité technocratique : la Provence rebaptisée "Paca"; une région "Centre" échappant à toute rationnalité (et, en tout cas, à toute "centralité" !...)...

     

    Pour retrouver l'intégralité du feuilleton, cliquez sur le lien suivant : L'aventure France racontée par les Cartes...

     

    lafautearousseau

  • Sur la page facebook de notre ami François Marcilhac

     
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    L'Esprit capétien

    « Quand je me réveille le matin, je suis Française, pas républicaine. Je mange une gastronomie française, pas républicaine. Je parle français, pas républicain... La république n'est qu'un cadre. Ce n'est pas un mode de vie, ni une civilisation. »

    Charlotte d'Ornellas
    Journaliste française

  • Nouvelles du Blog: de la semaine écoulée à celle qui vient...

                Voici ce que vous trouverez cette semaine dans votre Blog préféré (sous réserve de modifications de dernière minute, imposées par l'actualité).

    • Notes longues : 
    • Dimanche : Le Prince Jean à Rome pour l'ouverture de l'année Henri IV....
    • Lundi : Les deux derniers clips vidéos des Rassemblements Royalistes de Provence.
    • Mardi : Geneviève de Fontenay, la "pro diversité"" qui travaille "contre" la diversité: chapeau !
    • Mercredi : Deux députés contre la Halde et contre Resf (1/2).
    • Jeudi : Deux députés contre la Halde et contre Resf (2/2).
    • Vendredi :  Pas de note: JOYEUX NOËL, à la Crèche ! 
    • Samedi : Nouvelles du blog...  
    •  Notes courtes :
    • Dimanche: Le sourire du dimanche ( Père Noël et diversité...).
    • Lundi: Précisions de Jean-Paul Gourévitch...
    • Mardi: Il a été le premier à les dénoncer: 1793, Romain de Sèze pointe l'absence d'humanité des révolutionnaires....
    • Mercredi: Prêt à affronter les défis, le Prince Jean....
    • Jeudi: Max Gallo et l'identité nationale
    • Vendredi: Pas de note, c'est Noël !....
    • Samedi: du Québec...

    ·       Dimanche : Napoléon vend la Louisiane aux Etats-Unis.

    ·       Lundi  : Naissance de Jean Racine. Découverte du radium par Pierre et Marie Curie. Début de la Bande à Bonnot.

    ·       Mardi : Mort de Sully. Séance inaugurale de l'Académie des Sciences. Naissance de Camille Guérin.

    ·       Mercredi : La Bourgogne et la Picardie deviennent françaises. Assassinat du duc de Guise. Naissance: Jean-François Champollion.

    ·       Jeudi : Anatole France est reçu à l'Académie française. Louis Renault construit sa première automobile. Naissance de la fusée Ariane.

    ·       Vendredi : Baptême de Clovis. Sacre de Charlemagne. Guillaume le Conquérant devient roi d'Angleterre. Décès: Jean de Joinville.

    ·       Samedi : Première de L'École des femmes. Stendhal termine La chartreuse de Parme. Plaidoirie de De Sèze. Grande tempête de 1999.

  • France Inter aux mains d'une bande où l'extrême vulgarité a sa place

     

    Selon Michel Onfray - il a évidemment raison -, France Inter, service public, a été privatisé par une bande. Une ou plusieurs bandes. Et, en tout cas, le matin, à l'heure de la plus grande écoute, par celle de Patrick Cohen, président ridiculement adulé d'une sorte de cour admirative mêlant grands prêtres de la politique (française ou internationale), humoristes aux propos surtout vulgaires, ponctués par les rires niais des présents au studio [Léa Salamé, Thomas Legrand ...], enfin des invités pressés de se soumettre au formatage idéologique de la bande. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de moments intéressants dans cette matinale très orientée. Mais qu'elle est sous-tendue par une idéologie gaucharde et déconstructiviste, dispensée par des journalistes qui sont d'abord des militants. Et ont en effet privatisé la chaîne.

    En d'autres temps, le billet de Charline Vanhoenacker que l'on pourra suivre ci-dessous, aurait déclenché une levée de boucliers ... Basses vulgarités sur Jeanne d'Arc (Oh ! Non ..et gloussements de Patrick Cohen, hirsute et barbu); à propos de Charles Beigbeder, allusion aux jeunes entrepreneurs des années 40 - inévitables - et pour finir, évocation de Frédéric Beigbéder, le frère de Charles, et donc perspective pour la « jeunesse française » d'« un sacré plaidoyer pour la drogue ». La drogue, sa dépénalisation, obsession constante des journalistes de cette matinale ... On nous dira que tout cela n'a pas d'importance. Qu'il suffit de ne pas écouter. Nous ne sommes pas d'accord.

    Ce « billet » de Charline Vanhoenacker aurait suffi au début du siècle dernier - au temps de l'affaire Thalamas, par exemple - à déclencher une riposte de nombreux Français attachés aux symboles nationaux. Et décidés à faire taire leurs insulteurs. Qui s'en chargera aujourd'hui, politiques responsables ou Camelots du Roi des nouvelles générations ?  • 

     

     

     2 minutes 15 secondes de vulgarités

  • Les mots bleus…, par Christian Rol (écrivain).

    Christophe est mort et mon enfance aussi. La première et dernière fois où je l’ai aperçu, c’était au début des années 60 alors que je devais avoir 4 ans. Nous vivions en face du Palais de la Mutualité et ce jour là, il entrait par les portes accédant aux coulisses. Un de mes grands frères me dit : « regarde, c’est Christophe, celui qui chante « Les marionnettes ».

    Pour moi, Christophe, comme Françoise Hardy, Dutronc, Nino Ferrer et tous les autres yéyés de cette période, c’est l’enfance, le bonheur et l’avenir qui s’ouvre comme une promesse. Ma vie c’était maman, Gros Nounours à la télé, Thierry La Fronde et ces vedettes qui enchantaient le quotidien de ces sixties en noir & blanc.

    Toute cette génération qu’on croyait éternellement jeune nous ressemblait. Le talent en plus. Ils étaient comme nous de cette classe moyenne laborieuse, saine et franche, pas intellos pour un sou. Les lendemains de mai 68 et ses bourgeois « contestataires » n’avaient pas encore détrôné l’innocence et la fraîcheur des tubes de l’été.

    Après, dans les 70’s, on n’osait pas dire qu’on adorait les mélopées de la variété française. Ce registre, c’était pour les « autres ». Pour s’en démarquer, il fallait se réfugier dans des répertoires obscurs et branchouilles alors qu’un Christophe avait l’oreille même des anglo-saxons ; comme Françoise d’ailleurs. « Les mots bleus » – sublime ! – c’était un peu le Pink Floyd des fêtes foraines, du white trash comme on ne disait pas encore. Et pourtant, quand on écoute « Signorita » ou « Les paradis perdus », on se dit que la chanson française n’a pas toujours été nulle.
    Vers la fin des 70’s, Christophe revient dans les transistors avec son premier succès « Aline », en pleine période « revival ».

    Arpèges langoureux, violons sirupeux et cette voix presque habitée. Ce slow à l’ancienne que je n’ai jamais pris au second degré en ricanant, a pour moi une résonance particulière puisqu’il est éternellement lié à cette fille, Christine, qui fut l’un des plus grands – et les plus douloureux – amours de ma vie. Aline et Christine, c’est pareil : Le bonheur, le plaisir et… patatras !

    Christophe a sublimé un instant de ma vie et lorsque j’entends les premiers accords de cet hymne aux amours adolescentes, alors une jeune fille blonde aux seins insolents me sourit par delà la mort…

  • Mali : des soldats français et des civils blessés dans une attaque à la voiture piégée.

    Des soldats de l'opération Barkhane au Sahel, en 2019. ADAPHNE BENOIT / AFP

    L'explosion aurait blessé trois soldats, selon un responsable militaire malien et un élu local. Un chiffre démenti par l'état-major français, qui confirme l'attaque.

    Une explosion a atteint lundi 21 juin un véhicule de l'opération Barkhane dans le quartier de Kaigourou à Gossi, dans le centre du Mali, causant trois blessés parmi les soldats de la force antidjihadiste française au Sahel, ont indiqué des responsables locaux. Le porte-parole de l'état-major français confirme au Figaro qu'une attaque a eu lieu, mais dément ce chiffre de trois blessés annoncé à la mi-journée.

    «En début de matinée, un véhicule suicide a attaqué un véhicule de la force Barkhane alors en mission de reconnaissance pour sécuriser les alentours de la base opérationnelle avancée de Gossi», détaillait un communiqué de l'état-major. «Des militaires français et des civils maliens ont été blessés par l'explosion du véhicule suicide. Ils sont en cours d'évacuation vers l'hôpital militaire de Gao». Un responsable militaire malien et un élu local s'exprimant sous le couvert de l'anonymat ont fait état de trois soldats français blessés, évacués par hélicoptère vers la base de Barkhane à Gao. D'après l'état-major français, «des unités d'alerte dont des hélicoptères Tigre et des Mirage 2000 interviennent pour appuyer les troupes au sol».

     

     

    Samedi, déjà, l'armée tchèque intégrée au sein de la force Takuba avait heurté un engin explosif improvisé aux alentours de Ménaka. L'attaque de ce lundi intervient après le premier discours du nouveau chef d'al-Qaida au Maghreb Islamique (AQMI), Abou Obeida Youssef al-Annabi, appelant à frapper les armées françaises en visant notamment les villes.

    Pour rappel, Emmanuel Macron a annoncé la fin de l'opération Barkhane au profit d'un dispositif recentré sur la lutte antiterroriste et l'accompagnement des forces armées de la région. Des bases du nord du Mali pourraient être évacuées dès la fin de l'année.

    Source : https://www.lefigaro.fr/

  • Feuilleton ”Vendée, Guerre de Géants...” (51)

     

    (retrouvez l'intégralité des textes et documents de cette visite, sous sa forme de feuilleton ou bien sous sa forme d'Album)

     

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    Aujourd'hui : L'épopée de la Vendée

     

    Amazon.fr - L´Épopée de la Vendée - Pichot-Bravard, Philippe - Livres

     

    Autour de 1830, un gentilhomme vendéen confie ses souvenirs sur la Révolution et les guerres de Vendée.
    Personnage injustement méconnu, le comte de La Helgue a nourri ses mémoires du récit de ses compagnons d’armes, gentilshommes et paysans.
    Fidèle serviteur du roi Louis XVI, le comte de La Helgue est aux Tuileries le 10 août.
    Avec les siens, il échappe de justesse aux massacres de Septembre.
    Au mois de mars 1793, les paysans de sa paroisse d’Anjou viennent lui demander de prendre leur commandement.
    Avec son fils, ses amis et ses vassaux, il rejoint alors Bonchamps dont il est l’un des lieutenants. Il combat dans la Vendée, avant de suivre l’Armée catholique et royale dans la Virée de Galerne.
    Blessé lors de la déroute du Mans, rescapé de Savenay, il rentre sur ses terres prendre la tête de la résistance face aux Colonnes infernales qui exterminent la population.
    Plus tard, il rejoint la chouannerie bretonne, combattant sous les ordres de Georges Cadoudal à la lisière de la forêt de Brocéliande.
    Au cours de ces années terribles, il voit mourir nombre de ses proches, noyés, guillotinés ou tués dans le bocage.
    Son épopée s’identifie donc avec celle des guerres de Vendée, et sa plume enlevée témoigne au cœur des violences de la Révolution de cet esprit français qui fait tout le charme du XVIIIème siècle.
    Elle dépeint des manants prenant les armes pour défendre leur foi, leurs familles, leurs libertés et leur terre, illustrant la force d’âme de ces paysans et gentilshommes, unis dans une même résistance héroïque à la régénération totalitaire imposée par la Convention, fidèles à Dieu, fidèles au Roi.

    De racines bretonnes et mayennaises, Philippe Pichot-Bravard est historien du droit, Maître de conférences H.D.R. à l’université de Brest.
    Outre plusieurs ouvrages et articles scientifiques, il a publié trois romans.
    Spécialiste de la Révolution française, il lui a consacré une étude : La Révolution française (Via Romana, 2015) couronnée par le Prix Renaissance.

     

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